Les Aventures De Laetitia Marsac : Escapade Pisane

J’avais le visage entre les cuisses de la jeune femme rousse. Ma langue courait de ses lèvres intimes à son petit bouton que je mordillais, complètement affamée.

Ses cheveux en corolle étaient éparpillés sur l’oreiller. Un rayon du soleil qui se levait, passait à travers les persiennes entrebâillées de la fenêtre et illuminait encore plus sa chevelure en la faisait briller de mille feux.

Elle était magnifique dans ce moment qui précédait de peu l’orgasme. Je ne pouvais détacher les yeux de ce visage d’ange magnifié par le soleil. Ses yeux à elle étaient clos et son visage se balançait de gauche à droite. Elle gémissait, râlait, soufflait. Ses paumes étaient posés sur sa poitrine et en caressait le contour. De temps à autre, elle se pinçait un téton.

Puis l’orgasme vint. Tel un volcan qui couvait depuis un moment, il explosa d’un seul coup. Il y eu quelques prémices, je l’avais remarqué. Sa bouche s’était tordue dans un rictus juste avant. Ce rictus n’avait pas rendu son visage moins gracieux. Au contraire, ça le sublimait. Une femme n’est jamais aussi belle que lorsqu’elle jouissait.

Ses mains caressantes avaient d’un seul coup empoignées ses seins volumineux et maintenant les pressaient sans ménage.

Elle poussa un dernier cri, ouvrant les yeux et levant la tête pour me regarder. Ses yeux noisettes ne lâchèrent pas les miens dans les dernières vagues de plaisir qui submergeaient son ventre. Enfin, elle laissa retomber sa tête sur l’oreiller, leva les yeux au plafond dans une forte expiration. Un sourire béat illuminait son visage.

- Grazie, è stato meraviglioso

La main gauche de Graziella serra la mienne posée sur son ventre. Sa main droite caressa mes cheveux, alors que je relevais la tête de son entre-jambe. J’ai dit une connerie juste avant : « une femme n’est jamais aussi belle que lorsqu’elle jouissait ». Faux ! En général, elle est encore plus elle juste après, quand la tension retombe.

Cet instant, où elle est encore entre deux eaux, pas totalement revenue dans la réalité. Un moment hors du temps en général.

Je me suis relevée et me suis couchée à côté d’elle. Je déposais de tendres baisers sur ses lèvres, ses joues et son cou. Nos corps repus se détendirent et une douce euphorie nous envahit. J’avais eu mon moment de jouissance quelques instants auparavant.

Nous sommes restées ainsi immobile un long moment. Nos bouches s’étaient séparées et nous nous tenions la main l’une à côté de l’autre sur le lit.

- Sei tu che sei meraviglioso, lui répondis-je avec mon italien hésitant.

Si je comprends plutôt bien l’italien, j’ai un peu plus de mal à le parler. Mes quelques notions me permettent toutefois de tenir une conversation basique.

Ah oui, parce que je ne vous ai pas encore dit que Graziella est italienne, mais vous l’aviez surement deviné. D’ailleurs, elle n’est pas rousse. Ses cheveux ont cette teinte que l’on retrouve uniquement dans le nord de l’Italie : blond vénitien. Longs et bouclés, ils lui arrivaient au milieu du dos. Petit détail croustillant, ses poils pubiens étaient blonds vénitiens aussi. Pour le reste, sachez, mais je l’ai déjà dit, qu’elle était très belle.


Mais peut-être, pour que vous compreniez au mieux cette histoire, un petit retour en arrière s’impose.

Fin août, à mon retour de vacances :

- Allo, Georges !
- Laetitia ! Tu es rentrée ? Alors tu as passé des vacances agréables ?
- Ne m’en parle pas ! Eté pourri ! Des masques et du gel partout, j’ai l’impression d’avoir passé mes vacances dans un club échangiste.
- Toujours le mot pour rire …
- Je reste chez moi en télétravail aujourd’hui et demain, je viendrai mercredi.
- Non en fait, on a un gros contrat avec un cabinet italien en cours. Il faudrait que tu ailles là-bas au plus vite. On profite que les frontières soient ouvertes. Avec le COVID, ça peut changer vite.

- Et c’est où ?
- A Pise
- Wahhh super ! Pise, je ne connais pas ! Je suis allée à Florence il y a deux ans, mais à Pise non. Je vais pouvoir voir la tour ! La Toscane, pour une reprise, ça c’est cool …
- Je t’envoie le dossier par mail. Tu pars mercredi. Un billet d’avion t’attendra au guichet d’Alitalia à Roissy.
- Euh, par contre, je parle un peu italien, mais ça risque d’être juste pour négocier un contrat.- T’inquiète ! Tu seras prise en charge par une de leur collaboratrices, qui parle très bien le français. Attends, j’ai son nom … Je regarde … Graziella Contini. Elle t’attendra à l’aéroport de Pise. Confirme-lui juste ton arrivée et l’horaire. Son mail est dans le dossier.

Et voilà, comment je me suis retrouvée à Pise, en ce début septembre.

Le voyage fut agréable. Pour une fois, Georges n’avait pas été trop pingre et j’avais une place en classe affaire sur Alitalia. Surement qu’il n’avait pas trouvé moins cher en réservant au dernier moment. On va plutôt dire ça. Sinon, je me serais retrouvée en classe éco, s’il avait eu le choix.

Je profitais de la vue des jolies jambes des hôtesses, aux petits soins, pour leurs passagers et passagères. Surtout celles de la grande blonde, quoique celles de la petite brune avec les gros seins étaient tout aussi à mon goût. J’ai toujours fantasmé sur les hôtesses de l’air. J’ai enfin pu réaliser ce fantasme, un peu avant le confinement, avec Céline, une hôtesse de l’air bruxelloise, que j’ai vu trois fois ans un hôtel près de Roissy. Plus de nouvelles d’elle depuis le confinement d’ailleurs.

Mais je m’égare, revenons à notre histoire. Une fois les formalités effectuées à l’aéroport de Pise, je me dirigeais vers la sortie et je la vis … Le choc !! Une fille d’une trentaine d’année, avec une pancarte « Laetitia Marsac » à la main m’attendait. Qu’est-ce qu’elle était belle !! A peu près de ma taille, un visage aux traits fins, des yeux magnifiques, et ces cheveux flamboyants ! Blonds vénitien.


« Ca y est ! Je suis amoureuse ! » Me dis-je.

Ajoutez à ce visage superbe, un corps de rêve, et vous pourrez aisément comprendre ma réaction. Des seins volumineux et à priori bien fermes, vu la manière dont ils se tenaient bien droits, des fesses de rêve et des jambes (je craque sur les jambes, c’est toujours ce qui attire mon regard en premier) parfaites, bronzées. En plus sa jupe courte, les cachaient à peine.

- Laetitia ? Vous êtes Laetitia Marsac ? me dit-elle avec un charmant accent italien.

C’est surtout ce sourire qu’elle arborait qui me fit encore plus fondre. Là c’était trop. Trop de jolies choses pour une seule personne. Que du jolie en plus, zéro défaut !

- Oui, c’est moi, vous êtes Graziella ?
- Oui, me répondit-elle en me tendant la main

Je gardais sa main dans la mienne juste un petit moment de plus que nécessaire. Je me noyais dans son regard en lui serrant la main.

J’étais sous le charme. Cette fille m’a complètement bouleversée en l’espace de trente secondes. Le fameux coup de foudre, en lequel je ne croyais pas d’habitude. J’allais devoir revoir mon idée sur le sujet !

- Vous voulez que je prenne votre valise Laetitia ?
- Non, ne vous inquiétez pas, elle est légère.
- Va bene, vous me suivez ? je suis garée juste là-bas.

Bien sûr que je vais te suivre ma chérie ! Je ne te lâche plus … Mon regard se porta sur ses fesses bien serrée dans sa mini-jupe et encore sur ses cuisses vraiment très belles. Là c’est plutôt des idées salaces qui me vinrent. « Toi ma Chérie, je te veux dans mon lit, ce soir ! ». Puis, « J’ai trop envie de te déshabiller et de découvrir les merveilles que ta tenue cache à peine ». Enfin, « Bon Laeti, tu te calme … On est là pour le boulot ».

Et revoilà l’angelotte et la petite diablesse que mes lecteurs fidèles commencent à connaitre, qui envahissent mon cerveau et mon esprit, un peu tordu très régulièrement.
Mon côté bipolaire se mit en route.

« Le boulot OK, mais le plaisir d’abord » insista la petite diablesse un sourire narquois au coin de la bouche.
« C’est un gros contrat pour la boite, ne fais pas tout capoter » remarqua fort justement l’angelotte.
« Pfffft, imagine juste un 69 avec Graziella »
« Hors de question … »

Bon match nul cette fois. L’idée du 69 resta gravée en mon esprit, mais, le contrat avant tout. En général, c’est la diablesse qui gagnait les duel et qui faisait un cuni à l’angelotte en signe de victoire. Bipolarité quand tu nous tiens …

- Par contre, Laetitia, il y a un léger contretemps. Notre patron est retenu à Turin jusqu’à demain. Nous avons l’après-midi pour nous. Je vous propose de vous faire visiter la ville, puis je vous emmènerai à votre hôtel.

Déjà et d’une, passer l’après-midi avec toi ma Chérie, je n’appelle pas ça un contretemps, mais une chance. De deux, je ne connais pas Pise, et visiter la ville sera un plaisir, j’adore les villes italiennes et leur architecture. Et enfin de trois, si tu m’amène à mon hôtel, je te ferai visiter ma chambre avec autant de plaisir que tu me feras visiter ta ville.

Graziella me montra la tour de Pise bien entendu (où je lui ai proposé de faire un selfie de nous deux, juste histoire de mettre mon visage près du sien), la Cathédrale, la Baptistère Saint Jean de Pise, le Palazzo della Carovana. Pise est vraiment superbe (comme Graziella). Nous avons terminé par une ballade sur les bords de l’Arno. C’était d’un romantisme fou. J’avais envie de lui prendre la main.

- Graziella, nous avons passé un agréable moment. La ville est magnifique. Il est tard, avant d’aller à mon hôtel, que diriez-vous de diner ensemble ? Vous connaissez un bon restaurant ?
- Pourquoi pas Laetitia. Oui, l’après-midi a été agréable. Vous avez été de charmante compagnie, c’est comme ça que l’on dit en français.
- Tout à fait, on dit ça …

Waaaa, elle me drague ? J’ai du mal à le croire ! Non, même si elle parle parfaitement le français, ce n’est pas sa langue natale et elle maitrise mal les expressions.

- Moi aussi, j’ai beaucoup apprécié votre compagnie Graziella. Vraiment !

J‘ai rajouté ça, pour le cas où …

Graziella m’emmena dans une trattoria typique. La carte était fort appétissante. J’adore vraiment l’Italie ! Les villes italiennes sont magnifiques, des villes de culture. La gastronomie italienne fait partie de mes préférées. Et les italiennes … Comment dire … Et parmi les italiennes, Graziella … Comment dire …

J’ai choisi un carpaccio en entrée, un risotto aux écrevisses ensuite, et je comptais bien prendre une panna cotta aux myrtilles pour terminer. Graziella se laissa tenter pour un carpaccio aussi, puis des farfales à l’arrabiata. « Si le piment de tes pastas pouvait allumer le feu dans ton ventre ma Chérie !! ». Nous avons accompagné le tout d’un vin de Toscane, forcement.

- Vous allez voir, Laetitia, votre hôtel est magnifique. C’est un ancien couvent. Les chambres se trouvent dans les anciennes cellules des sœurs bénédictines de l’époque. Elles ont été bien sur rénovées et possèdent tout le confort moderne. Mais l’ensemble conserve une âme.
- Je sens que je vais aimer cet hôtel, Graziella. J’adore les lieux chargés d’histoire. Il date de quelle époque ce couvent ?
- Du moyen âge, mais on a des écrits très précis du 16ème siècle qui le décrive précisément.
- Ah oui ?
- Oui, mais, c’est comment dire … des écrits un peu érotique !
- Comment ça ?
- Oui, ce sont les mémoires d’une sœur bénédictine, Sœur Rosa et l’histoire d’amour qui la lie à une autre sœur du couvent, Sœur Eulalia. Mais, je ne vous choque pas Laetitia ?
- Non, non, pas du tout, Graziella … Les amours féminines ne me choque pas du tout !
- Féminines ? Tiens, je croyais qu’amour était un mot masculin en français ?
- Non, la langue française est facétieuse. Amour est masculin au singulier et devient féminin au pluriel.
- Intéressant ! Donc on retrouve dans les écrits de Sœur Rosa la description de votre hôtel.
- Il y a surement de jolies descriptions de l’amour que se portaient ces deux jeunes filles aussi, Vous l’avez lu ?
- Oui, je l’ai lu. Mais, la société de l’époque était plutôt fermée avec les amours au féminin. Et l’histoire se termine tragiquement.
- C’est-à-dire ?
- La mère supérieure du couvent finira par découvrir l’amour liant les deux jeunes filles. Elles subiront des sévices autant moraux que physiques dans le but de leur faire expier leur faute. Enfin leur prétendue faute …
- Je penserai à cette histoire romantique et tragique ce soir en m’endormant.
- Vous ne semblez pas hostile aux relations entre femmes Laetitia ?
- Non, en effet ! Et vous ?
- Euh … moi non plus …

Le rouge qui lui monta aux joues, au-delà d’être très mignon, la rendit encore plus jolie.

« Et voilà, les jalons sont posés !! » me dis-je.

Après ça ne voulait pas ment dire quoi que ce soit. A la limite, juste un vague indice.

- Ce vin est délicieux Graziella. Bon choix ! Et mon risotto est fabuleux.
- Merci Laetitia. Ce restaurant est un des meilleurs de la ville.
- Mais, vous, cette histoire d’amour entre deux jeunes fille a l’air de vous troubler également, je me trompe ?
- Euh … Non … Vous savez, moi, les histoires romantiques … me touchent …

Bon, elle ne lâchait rien. Son trouble était manifeste pourtant. Qu’est-ce que j’allais faire ? Bon, on se lance … J’ai dégagé mon pied gauche de l’escarpin qui l’enfermait. J’ai tendu ma jambe sous la table et j’ai posé mon pied sur celui de Graziella. Je l’ai remonté doucement, caressant du bout de mes orteils la cheville de Graziella :

- J’ai vu qu’ils avaient une pana cotta aux myrtilles. J’adore les myrtilles ! Je me laisserais bien tenter. Et vous Graziella ? Allez-vous vous laisser aller à la tentation ?
- Je … euh ... oui … J’aime aussi les myrtilles.

Cette fois, plus de doutes. Non seulement, elle était complètement troublée, mais elle me laissait lui caresser la cheville sous la table. A aucun moment, elle n’avait eu un mouvement de recul et n’avait retirer sa jambe.

-Que les myrtilles Graziella ?
- …

Son silence était éloquent. D’ailleurs, enhardie, je remontais mon pied le long de son mollet. Je ne le voyais pas sous la table, mais je me remémorais ce beau mollet légèrement musclé et doré par le soleil. Graziella avait vraiment des jambes quasi parfaites.

- Bon, on ne va pas continuer comme ça longtemps Graziella !! On mange cette pana cotta et on va dans ton hôtel romantique vite fait bien fait.
- J’ai très envie moi aussi
- Dès que je t’ai vue à l’aéroport, tu m’as complètement chamboulée, lui dis-je en posant ma main sur la sienne.

Et voilà, comment, j’ai séduit une des plus belles femmes que j’ai eu l’occasion de croiser.

Le reste de l’histoire se résume en peu de choses. Baiser, caresses, plaisir, luxure, sexe. Nous avons fait l’amour le soir dans cette chambre d’hôtel chargée d’histoire. Nous nous sommes endormies serrées l’une contre l’autre. Nous avons refait l’amour au petit matin. Cela dura trois jours. Le temps nécessaire aux négociations en cours.

Nous nous sommes quittées par un baiser langoureux au milieu de l’aérogare de Pise. Ca a fait se retourner les voyageurs qui passaient. Mais peu importe …

Voilà une rentrée prometteuse.

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