Un Jeu De Billes 2/2
En soirée, le samedi suivant dans le salon de lappartement de Bernard et Marie-Christine :
Frédérique et Georges seront là ? senquit Bernard.
Marie-Christine finit dajuster son mini-short mettant en valeur ses superbes jambes habillées dun collant noir.
Pas cette fois-ci. Fred ma dit quils devaient rendre visite à un membre de la famille, oncle ou cousin, je ne me rappelle plus, du côté de Clermont-Ferrand.
Ce seront donc quatre couples inconnus, conclut Bernard.
Au moins, tu ne coucheras pas avec Fred ni moi avec Georges ! répondit Marie-Christine en riant.
Tu trouves ça drôle.
Nous sommes censés y aller pour nous amuser
Au moment de partir, Bernard hésita à prendre la voiture. Le lieu de rencontre était proche, mais la règle était de ramener la fille que le sort lui aura accordée en voiture et non à pied. De plus, le temps était incertain et la pluie nétait pas exclue pour le milieu de la nuit. Dix minutes plus tard, Bernard rangea son véhicule dans une rue calme, près du parc Saint-Exupéry. Le couple se présenta à lentrée dun immeuble moderne et luxueux et appela à travers un interphone. Au troisième étage, une porte était déjà ouverte à leur attention et une femme dune trentaine dannées les introduisit. Cette fois-ci, Bernard et son épouse étaient les derniers arrivés et un « ouf » de soulagement sembla sortir de la bouche des huit autres membres de la soirée. Léventail des âges était large, allant de Jocelyn et Lydie qui navaient pas vingt-trois ans, jusquà Didier et Patricia qui accusaient leurs cinquante-cinq ans en passant par leurs hôtes dune trentaine dannées et dun dernier couple visiblement du même âge que Marie-Christine et son mari. Machinalement, Marie-Christine commença à sinterroger sur son futur cavalier, quant à Bernard, il semblait scruter avec envie la belle Lydie. Si les billes furent favorables à Bernard en lui offrant la jeune femme convoitée, elles naccordèrent à Marie-Christine que Didier.
Il a sûrement beaucoup dexpérience et de plus, à cet âge les hommes sont, parait-il, très doux. Mais je te raconterai demain si tu y tiens, ajouta-t-elle cyniquement.
Bernard se renfrogna et séloigna de son épouse pour se diriger vers Lydie, blonde et pulpeuse à souhait.
Didier était effectivement très prévenant, galant et légèrement vieille France. Il ouvrit la porte passager de sa luxueuse Mercédès à Marie-Christine avant de sinstaller à côté delle.
Il métonnerait fort quil me mette la main entre les cuisses pendant le trajet, songea-t-elle.
En effet, Didier eut une conversation polie, mais napprocha pas de main douteuse en direction de sa compagne. Marie-Christine était ravie et appréciait fortement la galanterie de cet homme, ce qui la changeait beaucoup de lattitude des hommes actuels que la société a bien transformés. La voiture ne quitta pas Toulouse, mais sarrêta devant un hôtel particulier du sud de lagglomération. Didier emmena sa compagne dun soir dans une chambre luxueuse et lui présenta un lit aux draps de soie tendus à rompre. Il la pria de sasseoir et, pendant que Marie-Christine le regardait faire, se tourna vers un valet de nuit pour se déshabiller calmement. Nu, il se retourna vers sa compagne et lui présenta le deuxième valet de nuit. Elle jeta un coup dil discret vers lentrejambe de Didier et vit un sexe flaccide sur des testicules de bonne taille qui pendaient plus que de coutume. Sans y attacher dimportance, elle se leva, se mit nue, se retourna et sapprocha de Didier pour lui passer les bras autour du cou. Elle lui présenta ses lèvres et les unit avec les siennes en un baiser passionné. Marie-Christine se saisit du membre viril de Didier et le caressa ainsi que le scrotum étonnamment ballant dont elle soupesa un à un les testicules. Elle fut toutefois déçue de ne provoquer aucune érection alors quelle-même commençait à inonder ses cuisses dune cyprine abondante.
Hélas ! Je ne peux bander et avoir du plaisir que si je prends votre petit orifice. Cest une bizarrerie de la vieillesse. Si vous ne le voulez pas, je vous comprendrais.
Marie-Christine hésitait. Elle navait jamais donné son rectum à Bernard, sauf quand il le lui léchait. Mais de là à se faire sodomiser, il y avait un pas quelle navait encore jamais franchi.
Je ne lai jamais fait, eut-elle le courage davouer à Didier. Lentrée risquerait dêtre trop difficile pour moi.
Essayons, je vous prie. Ma verge est bien moins grosse que ne le laisseraient croire mes gonades. Je nimagine pas vous faire mal, seulement vous donner du plaisir.
Vous êtes tellement prévenant, je veux bien essayer. Mais promettez-moi darrêter si je vous le demande.
Vous avez ma parole de gentilhomme.
Alors, jai confiance.
Marie-Christine désirait voir son amant pendant la pénétration. Aussi, au lieu de se positionner à quatre pattes pour une levrette classique, elle se mit sur le dos, écarta les jambes au maximum et releva le bassin.
Merci pour votre aide. Je ferai tout ce que vous voudrez après.
Didier se mit à genoux et approcha son gland encore mou contre le sphincter de Marie-Christine. Celle-ci passa la main sur sa vulve où le lubrifiant était pléthorique pour en frotter son anus et le pénis de Didier.
Je suis prête, fit-elle.
Didier tenta de pénétrer plusieurs fois, mais le sphincter nétait pas coopératif. À la longue pourtant, prenant de la raideur, son membre devint plus agressif et finalement le gland entra de quelques centimètres, pénétration accompagnée dune plainte de Marie-Christine. Didier ne put résister à lenvie de pousser lintégralité de son gland dans lantre secret de sa compagne et quand il y parvint, senquit :
Comment vous sentez-vous ma chère ?
Le plus dur est passé, je pense, fit-elle en haletant. Je nattends plus quune chose maintenant, cest votre verge tout entière !
Didier ne se le fit pas dire deux fois et poussa son pénis jusquà ce que ses testicules fussent coincés entre son bas-ventre et les fesses de Marie-Christine.
Quel bonheur de se sentir aussi ferme ! sexclama-t-il-il.
Continuez, fit Marie-Christine, ne vous occupez pas de ma main.
Intrigué, Didier regarda la main en question. Sa maîtresse avait glissé un doigt dans son vagin et caressait son clitoris selon un rythme calqué sur les aller et retour de la verge de Didier. Ses doigts qui bougeaient lui effleuraient involontairement le pubis quand il amenait son pénis au plus profond du rectum et cela lexcitait. Lanus communiquait au vagin ses envies dorgasme et comme un seul être, Marie-Christine et Didier hurlèrent dun plaisir savamment recherché et savamment obtenu. La verge de Didier resta dans les entrailles de Marie-Christine de longues minutes, de même que le doigt de la jeune femme entre ses petites lèvres.
Épuisés, les deux amants se reposèrent. Didier finit par dire :
Vous avez été magnifique, je vous en remercie. Ce nest pas tout le temps que je tombe sur quelquun de si compréhensif et participant que vous.
Cétait une découverte pour moi. Je suis heureuse de lavoir faite avec quelquun daussi prévenant que vous. Mais vous me devez quelque chose
Tout ce que vous voulez, vous navez quà parler.
Marie-Christine se libéra de la verge de Didier qui était redevenue flaccide et se tourna à quatre pattes. Elle écarta les jambes, offrit sa vulve et son anus à la vue de Didier.
Maintenant que vous avez fait rentrer votre phallus, vous naurez aucun mal à faire comme le colibri
Loiseau tellement agile de la langue ? Je vois.
Sur ces paroles, Didier se pencha entre les fesses de Marie-Christine, approcha sa bouche et, profitant de ce que le sphincter était encore relâché, pénétra lanus de la pointe de la langue sous les soupirs de plaisir de sa compagne. Marie-Christine amena son doigt sur son clitoris et goûta lanulingus jusquà lorgasme qui la vainquit, au grand bonheur de son amant dun soir.
Cétait fini pour eux deux. Marie-Christine et Didier sendormirent dans les bras lun de lautre jusquau petit matin. Ce fut toujours aussi galamment que Didier déposa sa compagne à midi chez elle, devant le numéro 17 dune certaine rue proche du Jardin Royal.
Tout comme la semaine précédente, Bernard attendait sa femme impatiemment. Édulcorant son langage, il ne lui dit que :
Alors, cétait bien ?
Tu ne vas pas me poser cette question à chaque fois, répondit Marie-Christine. Je ne te demande rien moi. Tu me donnes envie de rajouter une autre réunion à celle de la semaine prochaine.
Parce que cest la semaine prochaine ? Encore ?
Oui, mais il faut que jen discute avec Fred. Georges et elle doivent venir aussi, mais elle ma prévenue que cétait une variante. Je nen sais pas plus.
Une variante ?
Oui, je vois Fred demain midi. Nous en parlerons et je te dirai ce quil en est. Sil ny avait pas eu cette variante, je crois que je me serais arrêtée là. Mais je veux savoir ce que cest. Après, cest juré, ce sera fini. Les fantasmes perdent de leurs attraits quand ils sont vécus
Rageusement, Bernard prit son blouson et quitta lappartement.
*
Lundi midi à « La Cassolette », Frédérique et Marie-Christine entamaient le menu du jour.
Alors, tu mexpliques ce quest cette variante ?
Depuis que je tai amenée à ces réunions, on ne tarrête plus. Mais Bernard, il aime aussi ?
Il ne me parle de rien et je ne lui demande rien non plus. Toutefois, les deux fois où il est rentré chez nous, cétait avec deux nénettes sacrément mignonnes, il na pas dû sennuyer. Il semble un peu jaloux en ce qui me concerne, mais ça ne dure pas longtemps. Tant que cest comme ça
Alors tu continues ?
Écoute, je pensais marrêter à la deuxième. Je suis tombée sur un homme formidable, jaimerais que Bernard devienne ainsi. Mais tu as excité ma curiosité avec ta variante et je vais repousser dune fois. Alors, en quoi consiste-t-elle ?
Il sagit dun gang-bang. Ce sera le deuxième pour moi.
Devant lair interrogateur de Marie-Christine, Frédérique précisa :
Il y a toujours cinq couples, mais là personne ne quitte la maison où se situe la réunion. Tout le monde se met à poil, les hommes tirent une seule bille de couleur pour eux tous. Les femmes choisissent une bille normalement, celle qui a la même couleur que les hommes devient leur jouet sexuel pendant douze heures daffilée, de vingt et une heures à neuf heures du matin. Lhomme qui la accompagnée a le droit de tirer une autre bille au hasard et de coucher avec celle que le sort aura choisie. Il peut se déplacer dans une autre pièce, de même que les trois femmes restantes qui peuvent, au choix, se gouiner entre elles, mater les quatre mecs samuser, ou ne rien faire.
Donc, nous aurons chacune vingt pour cent de chances de coucher avec un homme que lon ne connait pas, soixante pour cent avec deux femmes que lon ne connait pas plus, sauf toi ma grande, et encore vingt pour cent dêtre le jouet de ces messieurs.
Statistiquement tu as raison, mais est-ce que ça ne va pas plus loin ? Tu as pensé à toutes les situations ?
Jassumerais, sois-en sûre. Et toi, tu as dit que cétait ton deuxième, tu as fait quoi ?
Je suis restée avec les deux femmes. Nous nous sommes léché la chatte mutuellement.
Comme ça, je suis prête à toutes les situations. Soit Bernard se régale sur une femme avec trois autres gars, soit il couche avec une autre. Rien de tout cela ne devrait lui déplaire.
Es-tu sûre quil supporterait de te voir baisée par quatre hommes à la fois ?
Il ne me verra pas puisquil coucherait avec une autre si jai bien compris. Sil le faut, je marrangerais pour quil change de pièce.
Soit, mais réfléchis bien, tu as toute la semaine. Samedi soir, cest à Granvidard, au château.
Je te promets dy penser, mais je nous inscris dès ce soir. Pour linstant, je suis décidée.
Et Bernard ?
Il viendra, il sait que cest la dernière, je le lui ai assuré.
Frédérique et son amie terminèrent le repas puis se quittèrent en se faisant la bise. Marie-Christine rentra chez elle et annonça les termes de la variante à Bernard.
Cest la dernière, tu mas promis ?
Oui.
Alors daccord. Souviens-toi que je fais ça seulement parce que je taime.
Tu verras. Notre couple en sortira plus fort, je te le jure.
*
Le samedi suivant dans la soirée, sur la route de Granvidard, Bernard et Marie-Christine suivaient de loin la voiture de Georges et Frédérique. Ils arrivèrent dans la cour du château en même temps. Un domestique au style ampoulé les introduisit dans une superbe pièce aux tentures moirées où ils furent accueillis par Enguerrand et Madeleine, brillants quinquagénaires et propriétaires des lieux. On leur présenta deux jeunes gens dune trentaine dannées, Jonathan et Élodie. En attendant le cinquième couple, Bernard, Marie-Christine et leurs amis firent honneur aux plats et alcools subtils qui leur étaient offerts. Peu de temps après, les derniers participants arrivèrent. Lhomme, Stéphane, avait une trentaine dannées tandis que Virginie, la femme qui laccompagnait, allait plutôt sur ses quarante ans. Une conversation de salon sinstalla, mais tout le monde regardait discrètement sa montre. À vingt heures trente, le maître de maison ferma les portes et tentures de la pièce et pria ses invités de se décaler vers le grand tapis recouvert de coussins, situé près de la cheminée en pierre. Enguerrand prit la parole :
Lhomme le plus jeune doit maintenant tirer une bille pour toute la gent masculine de ce soir. Cest soit Stéphane, soit Jonathan.
Stéphane et Jonathan se murmurèrent quelques mots à loreille puis Jonathan sapprocha dEnguerrand qui lui tendit le sac de billes. Il en tira une, mais la tint cachée dans sa main.
Mesdames, cest à vous.
Chacune des invitées choisit une bille de couleur dans une autre sacoche et la présenta sur sa paume grande ouverte.
Jonathan tendit la bille bleue quil avait tirée. Enguerrand reprit :
Aujourdhui la soirée va être bleue ! Quelle est lheureuse élue ?
Les femmes regardèrent leur trophée en riant, mais Marie-Christine savait déjà quelle serait le jouet de la soirée et même de la nuit.
Bravo, Marie-Christine ! Tenez-vous prête, la partie commence à vingt et une heures précises.
Bernard, voulez-vous tirer une bille dans celles qui restent du sac des hommes ?
La mort dans lâme, tout en scrutant Marie-Christine qui tentait déchapper à son regard, il prit une bille dans le sac.
Rouge.
Un petit cri jaillit. Marie-Christine pâlit, son amie Fred avait aussi une bille rouge. Elle la fusilla du regard.
Bernard et Frédérique, je vous demande daller dans la pièce à côté. Il y a un grand lit et tout ce quil vous faut. Mesdames et Messieurs, il est temps dôter nos oripeaux, dans quelques minutes, la pendule sonnera neuf heures et nous aurons douze heures de fête devant nous.
Bernard et Frédérique quittèrent la pièce tandis que les invités restants se déshabillèrent en riant, sauf Marie-Christine qui paraissait soucieuse. Lorsque tout le monde fut nu, Enguerrand ordonna :
Marie-Christine, à genoux au milieu du tapis. Messieurs, faisons-lui une haie dhonneur et présentons-lui nos glaives. Je vous rappelle, que vous ne devez pas cracher votre liqueur à lintérieur de Marie-Christine. Tout le monde doit voir le produit de votre orgasme.
Pendant que les femmes commençaient à se caresser au beau milieu des coussins, les quatre hommes se positionnèrent face à Marie-Christine qui détailla les sexes quelle aurait à contenter. Certains étaient déjà en érection, dautres non. Stéphane nattendit pas le dernier coup de vingt et une heures et sapprocha de Marie-Christine prête à tout. Il posa son gland sur les lèvres de la jeune femme et força légèrement. Elle ouvrit la bouche, et le jeune homme en profita pour faire entrer son pénis le plus loin possible. Marie-Christine, surprise, se retira en toussant avant de reprendre le sexe en bouche. Stéphane entama des aller et retour réguliers devant les yeux intéressés de son épouse Virginie. Enguerrand prit une main de Marie-Christine et lui fourra son phallus dedans. Lui saisissant le poignet, il fit aller la main davant en arrière puis Marie-Christine continua seule. Georges, gêné dêtre ainsi devant une amie, fit de même avec lautre main. Se glissant entre Georges et Enguerrand, Jonathan se mit à côté de Stéphane et présenta son gland. Beau joueur, Stéphane se retira un instant de la bouche de Marie-Christine pour quelle puisse sucer le pénis de Jonathan. Elle alla ainsi de lun à lautre au gré de ses envies. Soudain, un soupir plus appuyé se fit entendre sur sa droite. Enguerrand, qui se laissait masturber depuis le début était proche de lorgasme. Les trois hommes sarrêtèrent en riant, laissant Marie-Christine soccuper de cette urgence. Enguerrand soudain sapprocha de la jeune femme qui continuait à faire aller et venir son prépuce. Il poussa un râle de plaisir et éjacula avec force un trait de sperme qui atterrit sous lil droit de Marie-Christine. Ouvrant grand la bouche, elle continua sa masturbation et recueillit sur sa langue seulement deux giclées de liquide séminal sur les dix quEnguerrand produisit. Les autres se perdirent dans ses cheveux, sur ses épaules ou entre ses seins. Virginie, voyant que son mari avait été délaissé provisoirement par Marie-Christine sétait approchée de lui et, collée dans son dos, se mit à le masturber. Lorgasme dEnguerrand ainsi que le savoir-faire de sa femme furent pour Stéphane un déclic et il savança rapidement près de lobjet de la soirée la verge raide comme un bâton. Quand elle le jugea assez près, Virginie le fit éjaculer sur Marie-Christine qui attendait, tête relevée, bouche ouverte et langue tendue. Sous les yeux attentifs des participants, le sperme coula et gicla, recouvrant le visage, la langue et les seins de Marie-Christine aux anges. Virginie retourna à ses occupations saphiques tandis que Jonathan observait ses compagnons et la jeune femme avec intérêt. Des quatre, cest lui qui avait la plus grosse et la plus longue verge et, voyant que Marie-Christine prenait vraiment son rôle à cur, sapprocha delle et la fit basculer sur les mains. Il appela Georges et lui indiqua la tête tandis que lui-même sinstalla derrière elle. Georges se positionna devant la bouche de Marie-Christine qui lui sourit et, sans se poser de questions, lui pompa la verge goulûment. Georges se mit aussitôt à soupirer daise. Jonathan navait pas perdu son temps et derrière Marie-Christine, il avait fait un peu de progrès en écartant de son gland le sphincter de la jeune femme.
Heureusement que Didier a ouvert le passage la semaine dernière et que jai entretenu le chemin de mes doigts dans la baignoire, songea-t-elle.
À peine eut-elle achevé cette pensée quelle émit un cri perçant en retirant la verge de Georges de sa bouche. Jonathan, sans précautions avait enfoncé son pénis dans lanus de Marie-Christine dune moitié de sa longueur et entama une série daller et retour de plus en plus appuyés. Il parvint ainsi à enfourner la totalité de la longueur appréciable de son phallus et donnait de grands coups de reins. Marie-Christine avait repris le gland de son ami Georges et le suçait en émettant des plaintes de contentement.
Attention, Messieurs. Aucun de vous ne doit jouir dans les endroits cachés, intervint Enguerrand.
Georges et Jonathan allaient et venaient tous deux en cadence, chacun à une extrémité de Marie-Christine à quatre pattes. Elle aurait aimé les faire jouir en même temps, avoir du sperme dans le rectum et dans la bouche simultanément, quel bonheur cela aurait pu être
Ce fut Georges qui décrocha le premier. Retirant vivement sa verge des lèvres de Marie-Christine, il se masturba devant son visage radieux.
Pardon Marie-Christine, fit-il et il poussa un cri tout en éjaculant sur le visage et les cheveux de la jeune femme.
Simultanément, Jonathan ahanait derrière Marie-Christine. Il se rapprocha le plus possible du point de non-retour puis, rapidement, ressortit son pénis de son écrin et finit en se masturbant sur le dos de Marie-Christine qui reçut une demi-douzaine de jets de sperme copieux et chaud depuis la racine des cheveux jusquen haut de la raie des fesses.
Tous les hommes applaudirent et Enguerrand félicita :
Bravo, Marie-Christine, vous êtes vraiment fantastique. Tiendrez-vous toute la nuit ?
Marie-Christine se remit à genoux, du liquide séminal coulait un peu partout sur sa peau. Elle sourit.
Merci pour le compliment, fit-elle. À votre disposition.
La nuit fut longue pour chacun. Marie-Christine masturba, suça, fit des cravates de notaire, se fit prendre par-derrière, par devant, par les deux côtés simultanément, elle branla deux hommes à la fois dune seule main, elle eut même, pour la première fois de sa vie, deux pénis simultanément et profondément enfoncés dans le vagin. Les hommes, fatigués, espaçaient leurs prestations de plus en plus, Marie-Christine leur tenait la dragée haute. Vers cinq heures du matin, Enguerrand savoua vaincu. À six heures, cétait Georges puis Jonathan. Ce fut Stéphane qui, à neuf heures moins cinq, acheva la soirée en se masturbant une dernière fois sur le visage de la jeune femme. Pauvre et unique éjaculation qui ne vit quune goutte de liquide séminal incolore tomber à terre piteusement. À neuf heures, Marie-Christine se leva et sexhiba nue et dégoulinante de sperme aux quatre hommes. Elle les toisa dun air vainqueur et leur dit :
Je peux faire une heure supplémentaire si vous voulez
Les hommes rirent franchement et lui assurèrent que grâce à elle, ils avaient passé la plus merveilleuse nuit de toutes celles quil avait connues auparavant, mais que pour linstant ils nen pouvaient plus.
Soulevant ostensiblement ses deux seins mouillés de ses mains, Marie-Christine déclara :
Je vais me doucher alors, Enguerrand, pouvez-vous mindiquer le chemin, sil vous plait ?
*
Personne nayant pris la parole, la voiture qui ramena Bernard et Marie-Christine avait été singulièrement silencieuse. Tandis que la jeune femme se coucha dès son arrivée, Bernard préféra rester seul dans le salon. En début de soirée, il fut rejoint par son épouse qui sétait levée avec difficultés et vint saffaler dans un fauteuil. Elle grimaçait légèrement.
Je pense que tu as eu enfin ton compte cette nuit. Je me trompe ?
Marie-Christine ne répondit pas.
Cétait la dernière ? Hein ? reprit-il.
Cest vrai que je lai dit, mais jai limpression davoir touché à une drogue et de ne plus pouvoir men passer.
Tu nes pas sérieuse ?
Une fois par mois, chéri. Pas une fois par semaine, une fois par mois. Tu veux bien ? Dis ? Jusquà présent tu as eu de belles femmes, tu devrais aimer ça aussi, non ? À propos, elle baise bien Fred ?
Tu vas finir par me dégoûter complètement Marie. Comment peux-tu encore prétendre maimer ?
Tu ne comprends pas
Je taime, mais ça, cest tellement différent !
Je sors. Va te recoucher, tu es méconnaissable.
Alors que Bernard était à lextérieur, le téléphone retentit. Frédérique appelait Marie-Christine pour lui proposer, dès le lendemain, de déjeuner à « La Cassolette ». Elle en fit part à Bernard le lundi matin et, à lheure habituelle, les deux femmes étaient en pleine conversation.
Si tu savais chérie
commença Marie-Christine en riant. Jai mal aux articulations de la mâchoire à force davoir sucé, jai lanus boursouflé qui me fait mal et le vagin et le clitoris en feu. Jai même mal aux seins de trop les avoir remués ! Je ne pourrai pas aller à la réunion de samedi prochain, cest au-dessus de mes forces.
Parce que tu as lintention de continuer ? Je croyais que cétait la dernière fois.
Oui, je lai dit, mais je ne peux pas marrêter.
Et Bernard ? Tu penses à Bernard ?
Oh, lui
Pourvu quil ait un petit cul à baiser, il me fiche la paix. Oh ! Pardon ! Joubliais que lui et toi
Eh bien, lui et moi rien du tout ! Il ma tout raconté et nous avons dormi bien sagement comme frère et sur.
Tu plaisantes ! Je ne te crois pas.
Mieux que ça ! Bernard ma affirmé que pour Aurélie et Lydie, les belles jeunes femmes de tes deux premières séances, ça sest passé de la même manière. Jai rencontré Lydie par hasard lautre jour, elle me la confirmé. Elle était persuadée que Bernard était impuissant.
Marie-Christine regardait son amie avec des yeux ronds :
Mais pourquoi ? Pourquoi ? explosa-t-elle en larmes.
Parce quil taime, parce quil taime vraiment. Il tattend, ne le déçois pas.
Marie-Christine repoussa brusquement sa chaise et senfuit en courant au hasard des rues.
Marie ! Où vas-tu ?
Bernard, qui était allé rendre visite à son père, revint chez lui vers dix-neuf heures. Il fut surpris de ne pas trouver son épouse, mais sachant quelle passait la journée avec Fred, il ne fut pas inquiet. Marie-Christine revint plus tard dans la soirée. Sans dire un mot, elle fonça dans la chambre damis dont elle tira le verrou puis à travers la porte :
Laisse-moi seule sil te plait chéri. Je ne suis pas bien.
Tu es sûre ?
Oui, oui. Ça ira mieux demain, tu nauras plus honte de moi. Je taime.
Ça faisait longtemps quelle ne le lui avait pas dit, aussi Bernard fut rassuré et décida de se coucher.
Cest enfin fini ces saloperies, se dit-il.
Ce fut un léger courant dair froid inhabituel qui réveilla Bernard ce matin-là. Il scruta rapidement le radio-réveil qui indiquait cinq heures trente. Le jour paraissait, mais la rue était toujours déserte et silencieuse. Il sortit du lit en frissonnant, quitta la pièce et, arrivant devant la chambre damis, saperçut que la porte était entrouverte. Marie-Christine avait dû se lever cette nuit et se recoucher sans fermer. Il passa la tête par lentrebâillement et ne vit personne. La fenêtre grande ouverte lintrigua. En approchant du lit, son cur ne fit quun bond dans sa poitrine. Une large tache de sang maculait draps et couvertures et se poursuivait au sol jusquau rebord et à la rambarde de la fenêtre. Affolé, Bernard sy précipita. À ses pieds, un cutter était posé au sol au milieu dune autre éclaboussure de sang. Il sappuya sur la balustrade poisseuse et ne put retenir un cri. Marie-Christine gisait sur les pavés de la cour, nue, le corps ensanglanté. Du cinquième étage, il ne pouvait pas voir que Marie-Christine sétait entaillé les seins, lintérieur des cuisses, lanus, le périnée et la vulve jusquau nombril, la paume des mains et même la langue et les joues quelle avait tranchées à la manière dun sourire éternel et sanglant. Tout ce qui était devenu pour elle objet de dégoût et de haine après avoir été objet de désir et de jouissance avait été impitoyablement et atrocement mutilé.
Bernard, muet dhorreur, titubant de douleur seffondra sur le lit. Puis il se releva dun bond pour se diriger vers la fenêtre, monta sur le rebord et enjamba la rambarde.
Il nentendit pas le bruit que fit son corps en chutant sur les pavés.
*
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