Petite Fable Moraliste Autours D'Un Petit Découvert Bancaire
Je me rappelle encore de la première fois de ma vie où ma banquière ma convoquée à cause dun petit découvert. Il ne sagissait pas de grandes sommes, je navais fait quune petite faute de gestion. Ma trésorerie était juste un peu tendue, mais le message sur ma boîte vocale était très clair.
La directrice de lagence qui mavait laissé ce message me reçut dans son bureau. Cétait une femme brune et classe, sur la cinquantaine, du style jambes fines et poitrine généreuse. Maquillée impeccablement, habillée en tailleur et chemisier classique, avec des petites lunettes rouges dintello. Elle aurait pu être ma mère ou plutôt, jaurais pu être sa fille. Car cest comme cela quelle me parlait ! Un mélange de remontrances et de conseils : elle commença par me gronder et finit par maider. Et cette douche froide - douche chaude ne me laissa pas indifférente si je puis dire. Elle avait une façon de me parler, de me regarder et une prestance qui me troublaient. Jaimerais tant être une femme avec son assurance et sa confiance. Je manquais tellement de tout cela quelle mapaisa, car si jarrivais avec mes peurs, je repartis avec une solution. Pour être honnête je me sentais terriblement honteuse et fautive. Et comme en plus, je suis dune timidité maladive, mes émotions tanguaient un peu dans tous les sens. À la fin de notre entretien, je me mis à pleurer sans pouvoir stopper. Elle finit par me consoler contre ses seins maternels généreux. Ma grand-mère, mère et sur sont comme moi, petites et menues. Cela me fit donc très bizarre de ressentir ce câlin-là. Jy repenserai quelquefois, puis de plus en plus souvent
Mais au final, ma banquière crédita mes frais de découvert et je men sortis à bon compte.
Je profitais de ma prime de clôture annuelle pour jouer un peu avec le feu. Cétait un peu volontaire de ma part, mais aussi, un peu le fruit du hasard. Car je ne savais pas quand mes achats allaient être débités ni quand mon salaire serait versé.
Des émotions troublantes qui me donnèrent beaucoup de bonheur toute cette nuit-là. Je ne dormis pas beaucoup. Et cest toute penaude que je me rendis à la banque le lendemain matin dès la première heure. De haut de ses talons et de son éloquence, ma banquière me remit bien à ma place. Son regard était glacé et ses arguments imparables. Elle me mit en garde quêtre à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes. Sa prémonition devint plus tard malédiction. Je me sentis comme une petite sotte. Quand elle me demanda ma profession, je dus lui avouer travailler dans une petite filiale dun cabinet dexpertise comptable. Cela la mit hors delle et elle ne mâcha pas ses mots à mon égard. Elle me traita de sachante, nayant aucune excuses
Bien sûr, je nétais plus quun torrent de larmes et sa consolation tant attendue arriva comme un grand soulagement. Des bras généreusement ouverts pour moi qui étais si seule et si perdue. Un câlin infiniment long et rassurant. Le côté douche chaude de laffaire ! Il y avait quelque chose de particulier chez elle : comme si elle me devinait, quelle lisait en moi, je ne sais pas
Elle finit par maccorder une petite ligne de découvert et me conseilla de vendre ma voiture et de men acheter une à crédit. Cela me permettrait de remettre ma trésorerie à flot. Elle moffrit les conditions de crédit les plus basses quelle avait. Je machetais donc une petite occasion chez un concessionnaire le week-end suivant avant de procéder à la vente.
Suivant les conseils de mon collègue de bureau, je vendis ma voiture via un site gratuit de petites annonces locales.
Il était mon ange gardien au bureau aussi. Notre chef comptable était un vieux libidineux et glauque, mais lui, mavait mise en garde dès mon arrivée. Je nosais jamais rester avec mon chef de service seule au bureau sauf contrainte et e. Parfois, mon collègue restait avec moi alors quil aurait pu rentrer chez lui.
Je ne voulais pas vendre ma voiture à nimporte qui. Cest un jeune couple, dont la femme était enceinte qui lemporta face aux deux autres acheteurs qui mavaient moins plu. La jeune femme allait utiliser la voiture pour faire des trajets chez sa mère avec l à naître. Javais trouvé cela mignon. Le mari semblait attentionné à son égard, mais je naimais pas ses nombreux tatouages et son côté nerveux comme le sont les hommes de petite taille parfois. Mais elle était souriante et épanouie par ses huit mois de grossesse. Ils me proposèrent un paiement en liquide, ce qui me donna confiance en leur capacité de paiement. Mais la somme était trop importante pour moi. Pour leur éviter les frais dun chèque de banque, jacceptai un paiement par chèque.
Une fois le chèque déposé sur mon compte, Noël arrivant, je profitai des soldes du black Friday et du cyber Monday pour acheter les cadeaux de mes neveux et nièces et le reste de ma famille.
Tout cela était sans compter que le chèque fut rejeté pour défaut de provision.
Il ne lui fallut que quelques phrases bien ciblées pour mabaisser au plus profond de la honte. Mes joues étaient écarlates et
mon petit sexe aussi. Toutes ces nuits à repenser à ma banquière et à fondre pour elle. Et elle était là, devant moi, soccupant de mon cas comme jen rêvais ! Son regard sur moi avait changé. Je sentais quelle prenait un plaisir non dissimulé à venir chercher mes larmes qui arrivèrent aussi vite que mon trouble montait. Et son câlin désormais habituel prit une tournure beaucoup plus intime et émouvante. Le contact nétait plus maternel, mais plus électrique. Je ressentais des choses autres quune simple envie de maider.
Mais bon, ses conseils avaient du sens. Il me fallait récupérer le cash le jour même, ne pas accepter de représenter le chèque qui pouvait de nouveau être rejeté ni un chèque de banque qui prendrait un jour de plus à être encaissé. Je contactai donc mon acheteur qui sexcusa de la gêne occasionnée et qui se proposa de venir me remettre la somme en liquide. La banque fermant à 16 h pour le dépôt du cash, il me proposa de passer chez moi à 14 h. Je lui donnai sottement mon adresse personnelle, en confiance, trop ravie de ma bonne fortune. Jinformai mon patron au milieu de son déjeuner que javais un empêchement pour venir travailler cet après-midi-là et il me confirma que cela serait déduit de mes congés. Cela maurait étonné que ce vieux grigou me fasse cadeau de quelques heures, moi qui navais jamais été malade depuis mon premier jour de travail.
La banquière me laissa son mobile pour que je lui passe un SMS, une fois largent récupéré.
Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.
***
Vers 14 h 15, je commençais à minquiéter et javais déjà échangé plusieurs SMS avec le mari du couple. Un problème avec son camion de chantier soi-disant. Il arriva enfin vers 15 h, dans sa combinaison sale de maçon qui sentait la transpiration. La banque fermait à 16 h pour le cash. Jenvoyai un SMS à la banquière confirmant que je serai chez elle avant la fermeture du coffre.
Il ferma la porte à clé, probablement à cause du cash quil portait sur lui. Il posa nerveusement largent liquide sur le comptoir de la cuisine et cest là que je sentis cette odeur dalcool venant du bougre qui était visiblement bien éméché. Il mavoua quil nétait pas facile davoir une femme enceinte pour un jeune père de famille, car la sexualité nétait pas top. Alors il me fit bien comprendre que son paiement en cash qui me rendait bien service en valait bien un en retour. Il défit sa combinaison de maçon sans attendre et sortit une grosse queue bien râblée pour sa petite carrure. Une queue large comme pas possible, car il devait déjà fantasmer sur cette situation depuis un moment. Peut-être même déjà au moment où il avait signé le chèque en bois. Il vaut mieux faire envie que pitié, mais là je sentais les deux. Mon bas-ventre était tout émoustillé par la situation et je sentais que la pitié quil minspirait nétait pas feinte.
Je reçus alors un SMS de la banquière me demandant de venir avant 15 h 45 si possible. Je navais que vingt minutes devant moi en comptant le temps de trajet. Le mari avait des yeux de cocker qui me faisait pitié. Sa queue épaisse me faisait très envie. Je fondis sur place et me liquéfiai. Il avança vers moi lentement tandis que jétais figée. Tout se passa très vite et très lentement à la fois. Je me retrouvai à genoux devant cette queue qui métouffa rapidement de par son épaisseur. Ce petit homme nerveux et tatoué se jouait de moi comme dune poupée. Respiration coupée, mes envies, mes peurs, mes désirs, tout se mélangea dans ma tête. Il rentra sa queue en moi, nerveusement, et se mit à littéralement baiser ma gorge. De la salive giclait de ma bouche sans que je ne puisse rien contrôler. Il tenait mes cheveux fermement, dans un rythme endiablé de mouvements de menton en halètements. Tout nétait que confusion dans ma tête. Je cherchais ma respiration tout en me sentant prise avec force comme javais tant rêvé si souvent. Alors, quand je sentis des giclées chaudes dans ma gorge, tout était en spasme chez moi, sans savoir si cétait des tressaillements de peur ou dorgasme ou les deux à la fois. Le petit mari remit sa combinaison et repartit aussi vite quil était arrivé, pour mon plus grand soulagement. Je repris mes esprits, encore surprise de ce qui venait de se passer. Cest alors que je compris quil était reparti avec largent ! Je me précipitai vers le comptoir de la cuisine, au cas où largent serait tombé au sol. À la vision du sol vide, mon monde seffondra.
Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.
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Je mis une dizaine de minutes à me remettre de cette situation qui empirait à chaque minute.
Je décidais donc daffronter lorage de ma banquière, car il était 16 h 05 et le coffre était fermé. Javais eu trois appels en absence. Elle était en rage et moi en pleurs. Elle ne comprenait rien à ce que je disais au téléphone, et donc minvita à rester chez moi reprendre mes esprits tandis quelle viendrait me voir. Dix minutes après, elle était là et sonna comme une furie à ma porte. Jétais sous la douche, car javais pensé quelle viendrait après son travail, bien plus tard. Cest dans un peignoir trop grand pour moi que je laccueillis, cheveux mouillés. La simple vision de ses yeux noirs me fit pleurer.
On sassit sur le canapé et je déballai tout sous son regard réprobateur. Je me sentais si stupide, si bête, mais toujours autant troublée. Je voyais bien son regard se poser dans lencolure de mon grand peignoir où se cachaient mes petits seins. Elle regardait aussi mon entrecuisse recouvert en partie par le peignoir. Je métais mal assise sur le canapé et une de mes petites cuisses était totalement nue. Mon histoire déballée entre deux pleurs ne laissa pas la banquière insensible. À la fin du récit, elle me confirma que je nétais quune petite gourde et que la seule chose que je méritais était une fessée.
Elle tapa sur ses cuisses, minvitant à venir allonger sur ses cuisses, sur le canapé. Ce que je fis un peu comme un automate. Elle releva le peignoir sur mes hanches mettant mes fesses à nue. Puis, elle commença à frapper mes petites fesses longuement avec fermeté et assurance. Une confusion générale me remplit à nouveau la tête. Je devinai mes fesses toutes rouges, moi qui ai une peau si fine et si blonde. Sa fessée se fit moins forte quand ses mains se mirent à descendre de mes fesses pour frapper mes petites cuisses. Elle écarta mes jambes et me fit un peu descendre de façon à ce quelle puisse venir tapoter de ses deux doigts mon petit sexe tout trempé. Elle me donnait maintenant une petite fessée clitoridienne. Et pour finir de me punir, ses doigts entrèrent en moi sans ménagement, prenant ensemble mon anus et mon sexe dans des allers-retours endiablés et profonds.
Mon humiliation était totale et je ne pus contenir plus longtemps mes petits halètements, ni empêcher ma respiration de se couper, ni mon corps de se tendre, ni les spasmes menvahir complètement. Les noms doiseaux volèrent autour de moi et être traitée de tous les noms eut sur moi un effet tel, que je pense navoir jamais joui avec une telle intensité de toute ma vie. Je ne pus retenir un cri quand la crampe magique déferla sur moi. Les doigts de ma banquière restèrent en moi le temps que les spasmes se calment, alors quelle continuait à me dire à quel point jétais sotte. La honte ne mavait pas quittée.
Quand elle me sentit plus calme, la banquière me fit lever. Mes jambes flageolaient. Elle se leva à son tour et, yeux dans les yeux, elle me menaça dinterdit bancaire si demain, je navais toujours pas remis mon compte à flot. Comme toujours, elle termina sa douche froide par une douche chaude. Elle me donna pour conseil de demander une avance sur salaire à mon patron et de la contacter demain matin à la première heure. Puis elle me serra fort contre elle, contre ses gros seins. La magie de sa douceur réconfortante fut le meilleur des calmants. Elle disparut comme elle était arrivée.
Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.
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Je mis un certain temps à me remettre de toutes ces émotions et bus deux verres de vin blanc de la bouteille qui traînait dans mon frigo depuis des jours. Je trouvais la force dappeler mon vieux grigou de patron. Son assistante minvita à le rejoindre au bureau dici 20 minutes, car il partait faire un audit en province le reste de la semaine. Le temps denfiler mes jeans et me voilà partie.
Jarrivais au bureau vers 18 h 30, il était presque vide. Mon boss resta au téléphone un bon moment avant de me recevoir : une de ses conférences téléphoniques interminables. Il referma la porte de son bureau derrière moi et me regarda de haut en bas avant de minviter à masseoir. Comme il bougeait peu et était vieux, il mettait son chauffage à fond dans son bureau. Je naimais pas son regard glauque et pervers sur moi. Cet homme me semblait toujours à deux doigts de baver. Je ne métais pas recoiffée et mes vêtements amples et mon écharpe ne laissaient rien deviner de mon corps. Il prit la parole et paria avec moi que je venais de passer mon après-midi en entretiens dembauche et que je venais négocier une démission rapide. Aussi, quand je lui dis que lobjet de ma demande portait sur une avance sur salaire, son regard changea de passif à brillant. Et quand il me demanda la raison liée à ma demande, je ne pus faire autre chose que fondre en larmes. Je ne lui expliquai ma mésaventure sur la vente de ma voiture, sans lui donner aucun détail. Javais hyper chaud et transpirais. Il acquiesça, prenant tout son temps. Puis il minvita à retirer mon grand pull de laine, ce que je fis avec plaisir. Son bureau était surchauffé comme toujours. Je navais pas remis de soutien-gorge et il devina la forme de mes petits seins sous mon tee-shirt blanc. De plus, en retirant mon gros pull, javais dévoilé un angle de mon petit ventre blanc. Bien sûr, javais tiré sur mon tee-shirt pour tout recouvrir, mais je crois que ce fut un élément déclenchant.
Son regard pervers sur moi me figea. Et mes petits tétons se mirent à pointer. Je sentais tout cela arriver au ralenti, mais ne pouvais rien faire. Il mavoua avoir toujours cherché à deviner mon corps sous les vêtements trop grands pour moi. Il me dit quil nétait pas déçu de la beauté de mes petits seins. Son regard était plus que glauque et je ne sais expliquer pourquoi, mes tétons se tendirent comme jamais. Quand il minvita à les lui montrer, un frisson me parcourut. Javais besoin de cette avance sur salaire. La banquière mattendait de pied ferme le lendemain matin. Je navais besoin que de la signature de ce vieux pervers. Alors oui, je relevai lentement mon petit tee-shirt devant lui et me caressai les tétons pour calmer le mal quils me faisaient.
Il me demanda dexpliquer mon excitation et je ne fus incapable lui en donner la raison logique, approfondissant ainsi le trouble dans lequel je me trouvais. Alors, il me demanda de défaire mes jeans et de me caresser sous ses yeux. Il fit suivre cette demande par laffirmation quil ne me demanderait rien dautre que de me voir jouir sous ses yeux. Il rigola jaune en me disant quil navait pas de viagra à son bureau. Il semblait honnête et javais besoin de sa signature. Et pour tout dire me caresser devant ce pervers était une idée qui ne me faisait pas peur. Voir, me montrer, une idée qui me séduisait et me faisait plaisir. Pour ne pas dire : qui me faisait envie ! Ma seule peur, en fait, était quil ait une attaque cardiaque. Car il semblait ne plus respirer ni cligner des yeux. Il me regarda baisser mes jeans et mon shorty à mes genoux comme si jétais un Picasso jamais encore exposé. Il dégustait chacune de ces secondes que je lui offrais comme le dernier jour de sa vie.
Alors, quand jouvris mes petites cuisses devant lui, une espèce de bruit bizarre sortit de sa gorge serrée. Je caressais toujours mes seins douloureux et une de mes mains commença à me donner du plaisir. Comment dire sans honte les émotions intenses de la petites salope que jétais pour me faire jouir ainsi. Javais toujours fait cela, cachée au fond de mon lit et le faire ainsi, devant lui, était une situation étrange. Comme lavait été le reste de mon après-midi. Cette expérience sinscrivait comme dans une suite logique des événements précédents. Ma jouissance fut rapide et je me rhabillai aussi vite que je métais déshabillée. Jallais partir sans parler, mais une petite voix me glissa de lui demander quand lavance sur salaire pourrait se faire. Il me confirma quil laisserait un message à son assistante et que le nécessaire pouvait être fait en début de semaine prochaine. Jétais une petite idiote, car je savais que toute demande spéciale salariale passait par lapprobation de la maison mère. Et que cela allait prendre quelques jours fatidiques que je navais pas.
Je rentrais donc chez moi bredouille, sans solutions, pour la banquière.
Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.
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Un peu perdue, jappelais au secours depuis chez moi mon collègue de travail et garde du corps. Jespérais quil pourrait me prêter un peu dargent, mais je préférais le lui demander en face à face plutôt quau téléphone. Jaurais certes pu demander à mes parents, mais je ne voulais pas quils sinquiètent.
Jappelais mon ange gardien juste au moment où il allait dîner et il se proposa dapporter le repas chez moi. Je savais que sa fiancée vivait en province et le rejoignait le week-end. Mais je ne savais pas quil était libre ce soir-là. La chance tournait enfin vers moi, car, entre son rugby, son judo, sa chorale et ses scouts, ses soirées étaient habituellement bien chargées.
À peine débarqué chez moi, je lui expliquai, comme à mon boss, ma petite mésaventure. On passa à table et je dévorai ses lasagnes faites maison. Il était pensif et je nosai pas encore lui demander de mavancer largent.
Comme il sétait fait passer pour mon petit copain devant le couple escroc, il se proposa dappeler le mari pour lui demander de passer déposer largent chez moi. Il laissa un message menaçant sur le portable du petit nerveux. Honnêtement sa voix et son ton me firent peur. La force de ses menaces ne laissait aucune chance au hasard. Il lui disait quil irait chez lui le chercher et tout casser sil ne venait pas dans lheure. Il se mit à trembler en raccrochant, tellement ce quil venait de dire était sorti du fond de lui. Vu la différence de taille entre les deux hommes, mon collègue nen ferait quune bouchée. Et mon honneur serait vengé. Je navais pas pensé à cette option-là qui pourtant était une bonne option. Je me sentis une fois de plus un peu sotte. Dans la minute qui suivit, je reçus un SMS du tatoué, confirmant son passage imminent et sexcusant de cet impayé ! Sous le choc, je finis toute seule la petite bouteille de vin blanc, mon collègue étant resté à la bière (il avait apporté un pack quil avait mis dans mon frigo). On échangea peu en attendant larrivée du tatoué, plus occupés à regarder lhorloge quà parler. Lambiance était tendue.
Une demi-heure plus tard, lenveloppe arriva, portée par la gentille femme enceinte qui sexcusa encore pour tous ces désagréments. La tonne de pression que je portais sur mes épaules tomba au sol et je fondis encore en larme, consolée par mon collègue, mon héros. Celui qui avait toujours été là pour me protéger et sur lequel je pouvais compter. Une fois la porte refermée et la somme recomptée, nous partîmes dans un grand fou rire neveux.
Puis je sautais dans ses bras puissants et protecteurs pour lenlacer, mes petites jambes enserrées autour de sa taille. Le contact de nos corps changea un peu la donne. Je le sentis se tendre et son rire sarrêta. Sa queue était toute bandée et je ne pouvais lignorer, car il approcha plusieurs fois mes petites fesses de sa queue. Jétais un tout petit objet dans ses bras. Tout se fit plus doux, plus tendre, plus intime et le sursaut de joie se transforma en quelques secondes en enlacements amoureux. Il me portait dans ses bras comme une petite poupée. Son régime hyper protéiné faisait de lui lhomme le plus baraqué que javais jamais connu. Sans un gramme de graisse. Il écarta mes cheveux pour venir poser ses lèvres sur mon cou, si fragile et sensible.
Je lui rappelai lamour quil portait à sa fiancée, le renvoyant aux photos de bonheur posées sur son bureau. Mais son regard avait changé, son cou large et impressionnant était tendu comme quand Hulk se transmue en homme vert. Portant une de ses grandes mains à ma bouche, il mimposa de me taire. Jamais je navais vu de doigts si gros et forts. De lautre main, il déchira mon petit pull. Les coutures faites main ne pouvant résister à cette force-là. Il me poussa dans le canapé et je volai dans les airs comme dans les dessins animés.
Je lui rappelai son engagement de boy scout, mais il défit sa ceinture pour faire tomber au sol ses jeans et son caleçon. Sa queue dressée était longue, à proportion de la taille du bonhomme.
Je lui rappelai, suppliante, que je ne voulais pas perdre le seul ami que javais. Je lui dis quil devait continuer dêtre mon protecteur. En me blottissant dans le canapé, je le vis retirer sa chemise et faire voler ses baskets. Je navais jamais vu de tels abdos en tablettes de chocolat ni un torse en V aussi large. Son avant-bras était de la taille de mes cuisses.
Je lui rappelai sa religion chrétienne et son statut de chef scout, mais il fit voler mes imitations Converse et mes chaussettes. Il défit de ses gros doigts mes jeans et me les retira dun coup, comme font les magiciens en retirant la nappe dune table toute dressée sans casser un seul verre.
Je lui rappelai que les judokas ne sont pas censés attaquer des personnes sans défense et il déchira en lambeau mon petit shorty et mon tee-shirt. Jétais toute nue et vulnérable devant de grand gaillard motivé.
Je lui rappelai que les rugbymen étaient des gentlemen, mais il me répondit quil adorait baiser des petites salopes comme moi qui le faisais bander depuis des mois et qui lexcitais comme jamais.
Je dois dire quil navait pas tort et que jétais honnêtement cette fille-là. Les événements de la journée étaient là pour le prouver. Pourtant, javais un comportement, des agissements et un regard de Sainte-Nitouche. Ses gros doigt épais me prirent et me firent jouir une première fois. Puis avant de littéralement me défoncer, il me dit que mes yeux puaient le sexe et je pense quil avait raison. Il me dit que se faire défoncer par Musclor était une chose et sodomiser une autre. Et ma foi, il navait pas tort.
Être à découvert me mettait à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.
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Depuis lors, je vis en couple avec la femme enceinte à qui jai vendu ma petite voiture et nous avons trouvé un bel équilibre avec notre fils.
Mon vieux patron libidineux ma bien formée et aidée à passer tous mes diplômes jusquà lexpertise comptable. Je lui ai donné de grandes joies, au point que je fus sa seule et unique héritière. Il trouva la mort lors dun de nos petits rendez-vous hebdomadaires. Crise cardiaque, alors que je me caressais dans la plus chère des lingeries quil mait jamais offerte. Une belle mort.
Mon collègue de travail est mon associé dans mon cabinet comptable. Il travaille dur et déchire régulièrement la lingerie achetée par mon ex-patron. Il ma présenté à pas mal de ses collègues rugbymen et je connais bien leurs vestiaires. À tel point, que je sponsorise le club désormais.
Avec tout largent que je me fais et le capital hérité, je me suis constitué un patrimoine immobilier important. Jachète des immeubles délabrés pas cher que je fais rénover. Mon chef de chantier est un petit nerveux tatoué que jarrive à calmer lors de nos nombreuses réunions.
Le financement de mes appartements est assuré, à moindres frais par ma banquière, qui me convoque toujours autant. Elle est la marraine de notre fils.
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La morale de cette petite fable est quêtre à découvert vous met à la merci de plein de problèmes et de gens mal intentionnés.
Certes.
Mais que cela peut aussi vous apporter linverse.
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