Les Découvertes De Charline 6
Jour 6: soubrette et paillote
Comme hier, la maison était fermée et elle rentra sans bruit. Cela larrangeait car depuis hier soir Charline avait conçu un plan dans sa petite tête perturbée. Elle avait repensé au décrochement de mâchoire de Julian en la voyant habillée en soubrette. Elle savait que Sylvia était fière de son bouquet final pour le défilé. Alors sa décision était prise, elle allait shabiller en soubrette pour eux. Cétait sa façon à elle de se faire pardonner de son arrogance de petite fille gâtée. Cela lui donnerait un style moins hautain, plus dans la repentance et l'obéissance.
Sur la table de la cuisine Julian avait laissé un petit mot mystérieux : aucun repas à préparer. Charline se surprit à applaudir dexcitation, comme au spectacle, devinant que Sylvia lui réservait une nouvelle surprise. Alors cétait à son tour de lui en faire une pour quelles soient plus sur un pied dégalité. Elle fila en haut se déguiser. Elle navait porté quun costume de soubrette sur les deux, alors Charline décida denfiler le second pour voir ce quil donnait sur elle. Comme cétait le plus sage des deux, Charline contrasta la sobriété de la tenue avec la paire de talons les plus haute, espérant que Sylvia la félicite de faire leffort de les porter. Elle garda sa petite culotte de coton très sage et passa un temps fou devant le miroir ajustant çà et là le décolleté, la coiffe, samusant à prendre des poses.
- Charline ?
Elle sursauta, cétait Julian qui lappelait den bas. Elle descendit les escaliers à grand bruit avec ses hauts talons. Il était torse-nu, ne portant quun caleçon, et visiblement il venait juste daffronter la lumière du jour. Sa voix était rauque, sa bouche pâteuse, ses yeux évitaient la lumière et il sentait le mal de crâne à plein nez.
- Tu es magnifique Charline, tournes pour moi dans ta robe de Princesse Soubrette.
Charline aux anges sexécuta et ne put s'empêcher de finir dans les bras de Julian pour lembrasser dun baiser chaste sur la joue.
- Monsieur est en pleine forme ce matin. Elle continua de tourner autour de lui comme dans une valse, comblée par cette réaction naturelle flatteuse à son égard.
- Mademoiselle, pourrais-je avoir un café et deux paracétamols sil vous plaît ?
- Oui Monsieur, de suite Monsieur, vos désirs sont des ordres Monsieur. Charline rigolait et continua à danser en virevoltant autour de lui, de plus en plus à laise avec ses talons aiguilles, des petits talons certes, mais il fallait bien passer par là pour apprendre à marcher avec.
- Votre table vous attend Monsieur, et vos toasts sont en route dit-elle avec un grand sourire et en sinclinant devant lui, jouer à la soubrette lui plaisait beaucoup.
Julian sassis à sa place fétiche se ressourçant de ce point de vue sur la nature quil avait dompté à force du choix des arbres, de leur implantation, de la taille des arbustes, du plantage de fleurs et de la tonte de la pelouse.
Charline voulait quil soccupe delle comme de son parc et cest ce quelle avait limpression de vivre. En plus elle disposait de son Julian rien que pour elle, Sylvia étant encore en train de dormir.
- Et voici vos paracétamols Monsieur, et votre verre deau !
Certes Charline se moquait de son rôle de soubrette mais quelque part au fond delle, elle était ravie dêtre celle par laquelle Julian était heureux. Elle ne demandait rien dautre que dêtre à son service, quil fasse delle ce quil voulait quand il voulait. Elle était sienne à jamais.
- Et voilà votre café et vos toasts tous chauds, Monsieur.
Charline termina ses virevoltes en bougeant une chaise tout contre son Julian, pour admirer avec lui cette si belle vue de la terrasse Est. Sa virevolte finale avait placé la chaise un peu trop près de Julian et leurs genoux se touchaient quand elle sassit.
Enivrée par sa valse, Charline sentait que la tête lui tournait et que tous ses sens étaient en éveil. Lodeur du café et des toasts chauds, le contact du genou de Julian, cette vue à couper le souffle, le chant des oiseaux et ce goût de liberté. Elle cala sa respiration trop rapide sur celle de Julian, s'enivrant de sa force et de sa stabilité. Elle naurait voulu que jamais ce temps ne s'arrête, quil pose une main sur sa cuisse, quil caresse son cou, quil lembrasse. Elle chipa le toast que Julian venait de prendre, le croqua à pleines dents et le lui rendit.
- Voleuse ! dit Julian en riant et en lui donnant une simili claque sur sa main.
- Vous êtes où ?
Sylvia les cherchait. Mauvais timing. Pour une fois quelle avait son Julian que pour elle. Alors Charline se leva, vola un autre morceau de toast et repartit en virevolte.
- Nous sommes là Madame ! Sur la terrasse ! Bonjour Madame, voulez-vous un café Madame ?
Sylvia éprouva une grande fierté de la voir porter son costume de soubrette et de samuser ainsi de la farce quelle leur avait faite. Dieu que cette gamine était fraîche. Tant de spontanéité au réveil était une grâce que la vie leur faisait.
- Quil est agréable davoir des domestiques, lâcha Sylvia en sinstallant sur la chaise à côté de Julian que lui désignait la soubrette.
- Tout le plaisir est pour moi Madame et vous êtes très belle ce matin.
Sylvia, pris ce compliment et donna un discret coup de coude à Julian histoire de lui faire comprendre de lui en faire un lui aussi.
Allez donc chercher mon portable jeune fille, que jimortalise ce moment
Tout de suite Madame, voila Madame. Sylvia mitrailla Charline en rigolant
- Je suis ravi de commencer une nouvelle journée de congé avec deux très belles personnes à mes côtés, lâcha Julian.
- Et voilà votre café Madame, Monsieur peut-il mexpliquer ceci sil vous plaît ?
Elle posa le mot quil avait rédigé la veille : aucun repas à préparer
- Nous allons passer la journée à la plage, veuillez donc préparer les affaires, jeune fille, nous sommes attendus pour déjeuner.
Décidément on ne s'ennuyait pas avec eux, la journée avait trop bien commencé et nul doute quelle leur réserverait bien des surprises. Julian expliqua quil avait réservé une table pour déjeuner tranquillement dans une paillote. Ensuite, ils iraient à la plage et verraient bien quoi faire ensuite.
Charline ne savait pas quoi porter quand Sylvia arriva avec la chemise blanche que Julian portait la veille pour recevoir leurs amis. Elle lui demanda de lenfiler sans soutien-gorge, de faire un nud autour de son ventre et denfiler la mini-jupe noire de soubrette. Elle choisit une paire de sandales aux talons plats constituée dune multitude de fines lanières multicolores lui arrivant à la cheville. Elle linvita à attacher ses cheveux en queue de cheval pour dévoiler son cou long et fin.
- Tu es sublime ainsi Charline ! Et elle ne put que confirmer à quel point Sylvia savait la sublimer et la rendre femme.
Ils partirent vers midi, nayant quune heure de route pour arriver à destination. Charline était excitée comme une puce, se rappelant les excursions quelle faisait en vacances, petite, avec Julian. Ils parlèrent de tout et de rien dans la voiture puis la discussion partie sur le nouveau copain de la fille de Julian. Elle lavait appelé hier pour lui annoncer. Julian était très réservé et pudique quand il parlait de ses filles et surtout très respectueux envers elles.
La conversation dérapa sur la virginité et limportance de la perdre avec la bonne personne. Sylvia parlait des filles en général et non pas de la fille de Julian en particulier. Du coup Charline se sentait concernée car Sylvia avait des idées bien arrêtées sur la chose.
- De nos jours avec internet on a accès à tout sur la sexualité. Je ne comprends pas les filles qui ne sy intéressent pas et qui ne se documentent pas pour se faire une opinion objective. Tout le monde a un niveau minimum en français ou en math. On a appris aux jeunes à apprendre. Pourquoi sont-ils donc si passifs ?
Charline se sentit piquée au vif car sa connaissance sur la sexualité était nulle jusquà ces derniers jours. Elle ressentait que ses retrouvailles avec Julian lui avaient soudain ouvert les yeux sur cette dimension. Elle expliqua son éducation dans des établissements catho, le tabou den parler à ses parents, la gêne den parler aux copines, lincohérence des sites internet où l'on trouvait tout et son contraire, les sites pornos accessibles à tous. Julian lui fit un coup dil dans le rétroviseur et ses joues rosirent.
- Mais pourquoi vouloir perdre sa virginité alors quil existe tellement de jeux autours en attendant de trouver le bon homme avec qui le faire ?
Sylvia expliqua quelle avait perdu sa virginité avec son premier petit ami et que ce fut un moment sans saveur particulière. Leur mariage dura huit ans. Elle avait divorcé de lui trois ans plus tôt et navait découvert quune fois célibataire à nouveau ce quétait la sexualité.
- Tu tes bien rattrapée depuis, lâcha Julian en rigolant
Puis il expliqua quil avait perdu sa virginité de jeune homme ans avec une femme qui avait le double de son âge mais qui en faisait bien plus. Cétait sa prof de math privée, une vieille fille coincée, pas aimable, dure, toujours habillée de façon classique de style tailleur chemisier et chignon. Julian avoua de plus avoir une dyscalculie non détectée à l'époque.
Charline nen avait jamais entendu parler. Vu son statut social actuel visiblement ce handicap ne lavait pas particulièrement atteint. Julian n'était donc pas un élève facile et ils s'énervaient tous les deux avec sa prof. De plus, le cours était après son entrainement de sport étude rugby et ses potes allaient boire des bières après la douche sans lui. Cela devait le frustrer pas mal.
- Tu ne mavais jamais raconté cette histoire, lâcha Sylvia un peu déçue de partager ce scoop avec Charline.
La prof de maths lui ouvrit sa porte vêtue dun petit short en jeans, cheveux lâchés, haut blanc avec un décolleté un peu transparent sous le soleil porté sans soutien-gorge dessous. Elle avait de petits seins adorables et il devinait ses tétons pointés. Elle avait gagné dix ans de moins. Cétait son dernier cours de math de lannée, un vendredi soir, fin juin. Elle déménageait la semaine suivante à Strasbourg, sa ville d'origine. Il y avait des cartons partout, donc ils firent le cours, côte à côte sur le canapé du salon, alors quil se tenait normalement sur la table de sa cuisine.
- Elle me proposa une bière alors que dhabitude je navais jamais droit à un verre d'eau. Et elle buvait sa bière directement au goulot dune façon aguicheuse.
Julian revivait visiblement la scène. Il avait vécu le cours de math le plus sexy de sa vie, et bandait ferme sous mon jogging, chose qu'elle ne pouvait pas ignorer. Deuxième bière, puis troisième et là tout a basculé dans un baiser de folie. Première fellation directe de ma vie. Il appela ses parents et un copain qui l'a couvert en disant quil restait chez lui. Ils ont passé un week-end d'amour entre chambre, salon, cuisine et salle de bain. Elle lui jouait du piano nue après l'amour. Il ne l'a jamais revu.
- Je suis rentré chez moi dimanche soir en sifflant.
Les filles rigolèrent de bon cur, ravies de ce récit.
Confidence pour confidence Charline leur avoua avoir eu des petits copains mais navoir pas encore franchi le pas. Comme Sylvia elle pensait quil fallait attendre de perdre sa virginité avec la bonne personne.
Ils continuèrent de parler sexualité, Charline se sentant soudain plus adulte quadolescente, comme si elle était en train de passer un cap et faisait partie de lautre clan, même si elle était encore vierge.
Arrivé à la paillote des Iles, Julian et Sylvia firent des accolades au patron et à son épouse. Au son de la musique et de la déco, Charline pensa que ce couple de quadra charmants étaient Martiniquais ou Guadeloupéens.
- Vous êtes venue avec la fameuse candidate à la soirée ? Sylvia et Julian se figèrent sur place. Vu la gêne que sa question venait de poser le patron enchaîna très vite. Heureusement, Charline se tenait un peu en retrait et la musique assez forte avait couvert sa question.
- Cest ta fille aînée ou cadette ?
- Aucune des deux, cest ma benjamine enchaîna Julian serrant Charline contre elle.
- Ah je ne savais pas que tu avais trois filles. Ben dis donc, chapeau, tu dois avoir du travail. Le patron parti en rigolade entraînant les autres dans sa bonne humeur.
- Elle est très belle ta fille Julian, le portrait craché dIsabelle, poursuivit la patronne. Un ange vola.
La mère de Charline disait toujours que les hommes changeaient rarement de profil de femme en divorçant. Charline avait pu le vérifier sur pas mal de couples remariés autour delle. Julian, lui, avait choisi une femme très différente passant dune grande rousse sans seins à une petite brune à belle poitrine. Il sagissait là dun vrai virage, lui qui pourtant était si stable.
- On vous laisse vous installer nous sommes en plein coup de feu, expliqua le Patron
La paillote était en effet quasiment pleine. Ils leur avaient gardé la meilleure table du carré VIP et leur offrit un cocktail de bienvenue. Connaissant Julian, Charline ne fut pas surprise quils trônent ainsi sur la meilleure table, devenant un peu le centre dattention des regards. Sylvia pensa que ce moment valait bien quelques selfies.
Julian expliqua avoir rencontré ce couple lors de congés à lIle Maurice où ils tenaient un autre établissement. Un quadra apercevant Julian savança vers eux pour les saluer. Il semblait avenant et sympa, portait quatre cocktails dans les mains. Il venait du bar et allait visiblement rassasier sa tribu. Charline se sentie toiser du coin de lil.
- Salut les amoureux, vous passez au carré nature après ?
- Probablement pas aujourdhui, non, mais on verra, lâcha Julian.
- Elle est adorable ta fille. Le bruit avait déjà circulé. Lhomme partit aussi vite quil était arrivé.
Sylvia demanda à Charline de lui raconter les vacances quelle avait passées avec Julian. Son premier souvenir datait de lorsquils étaient venus les rejoindre dans leur villa en Espagne la première année. Puis ils avaient fait une croisière formidable en méditerranée l'année suivante. Enfin, il y a trois ans, un long voyage aux USA côte ouest. Cétait le voyage mythique par excellence pour Charline qui raconta force détail.
- Julian et mon père ont passé toute une nuit au Casino à las Vegas et ne sont rentrés quau petit déjeuner.
- Ah oui ? Mais je croyais que tu ne jouais pas mon amour ? Tu es sûr que tu as passé la nuit au Casino mon chéri ? Sylvia suggérait ainsi quun autre type détablissement de la ville du vice aurait pu être fréquenté par les deux hommes.
Charline sauva Julian en poursuivant son histoire mais cest vrai quelle navait jamais vu Julian aller au casino à part à Las Vegas.
Le repas fut très agréable, très bon et ambiancé par la musique exotique. Le patron leur avait gardé trois bains de soleil en première ligne de mer. Ils allèrent se changer dans les toilettes spéciales du carré VIP où il y avait des WC, des douches et des vestiaires pour y laisser ses affaires. Charline fila aux toilettes et une fois assise sur les WC s'aperçut que des planches mal ajustées de la cloison lui offrait une vue sur la douche d'à côté. Cest justement là que Julian sétait installé pour changer son maillot. Elle ne put résister dapprocher son il et vit Julian se déshabiller. Son cur stoppa net. Julian lui offrait un strip-tease. Certes elle lavait vu très souvent en maillot mais là il était totalement nu. Le préservatif XXL revint à sa mémoire. Julian prenait une douche et tournait sur lui-même. Charline découvrit son sexe totalement rasé pendant entre ses cuisses, le gland à moitié caché par cette peau quelle rêvait de toucher du bout des doigts. Elle perçut aussi les bourses en partie cachées par sa queue. Cest alors que Sylvia déboula sous la douche pour aller se blottir contre son compagnon. La queue se dressa, belle et noble, la main de Sylvia agissant en vrai catalyseur de plaisir. La queue se dressa.
Des personnes entrèrent dans la pièce, changeant léquation, Julian enfila son short de bain et repartit vers la plage où Charline les rejoignit. Elle eut droit à un crémage indice 50 en mode petite fille dont les parents soccupent et fut assignée sous le bain de soleil le plus ombragé. Charline avait mis un maillot deux pièces non transparent cette fois ci. Elle eut droit au crémage réglementaire toutes les deux heures.
Julian fit une longue sieste, Sylvia et Charline se mirent en mode farniente, dévorant la pile de magazines féminins mis à leur disposition comme chez le médecin ou le coiffeur. Charline s'aperçut quelle lisait désormais avec beaucoup dattention les articles sur la sexualité. Cétait la section quelle zappait normalement pour lire les rubriques sur les stars, la mode ou les astuces maquillage. Elle dévora pas mal darticles sur la sexualité, le BDSM, le sexe anal, les partouses et gang bang, les sex toys et bien sur léchangisme. Ils décrivaient cette sexualité de partage comme branchée et tendance. Elle lut aussi un article sur les fessées qui lélectrisait en repensant à celle donnée par Julian quand elle était petite, puis celles vécues tout dernièrement.
Laprès-midi fila comme léclair. Julian était allé parler un bon moment avec ses amis Mauriciens. Ils avaient nagé deux fois aussi, samusant avec les vagues. Ils prirent une formule apéro dinatoire avant de partir, histoire de navoir pas à cuisiner en rentrant.
- Mes employeurs viennent de m'offrir un jour de congé. Lâcha Charline. Ils rigolèrent de sa blague
- Non cest un stage de motivation poursuivit Julian
- Oui, un team building conclu Sylvia
Julian pris une bière sans alcool pour assurer sur le chemin de retour. Ils firent un dernier tour aux toilettes VIP et Charline retira son maillot mouillé pour ne porter à même le corps que sa mini-jupe noire et la chemise de Julian. Charline en partant embrassa les hôtes de cette journée et les remercia de les avoir tant gâtés. Il lui sembla quils portèrent sur elle un regard différent, pour ne pas dire très chaud. Mais elle décida de nen prêter pas plus attention que cela, ne sachant pas si cette excitation venait delle et de ses lectures érotiques de laprès-midi, ou si cela venait deux.
En quittant létablissement Charline vit un panneau carré nature, dont parlait lhomme aux quatre cocktails croisés plus tôt. Un escalier semblait mener sur une grande terrasse au-dessus du restaurant. Des pancartes indiquaient interdit aux moins de 18 ans. Plus haut un autre panneau précisait maillots interdits. Charline compris alors que le carré nature était un espace naturiste que visiblement Sylvia et Julian fréquentait. Voilà donc que le couple échangiste était aussi naturiste. Cela allait un peu avec ...
Sylvia sassoupit à peine arrivée sur lautoroute. Julian avait mis une musique douce, propice à cela. Charline lutta contre lendormissement, ayant un peu son Julian pour elle seule. Mais cela était limité car elle ne pouvait pas parler afin de ne pas réveiller Sylvia. Elle sétait assise sur le siège arrière pour pouvoir regarder Julian via le rétroviseur intérieur. Elle était pleine denvies et savait que son regard trahissait la tension de la journée chargée en émotions. Il lui sembla que les regards quils échangeaient en disait long sur leurs envies respectives. Selon elle, Ils étaient tous deux entrés dans une zone de turbulences assez forte. Ce nétait pas sage de séchanger de tels regards. Dangereux même. La tension était à son comble dans lhabitacle.
Mais une fois sur l'autoroute, Julian ajusta son rétroviseur et elle perdit la possibilité de croiser son regard. Nayant pas le permis de conduire, elle pensa quil avait fait cela par sécurité pour sa conduite car sa vitesse sétait sacrément accélérée. Julian disposait dun système antiradar et samusait à frôler les 200 quand il le pouvait. Il avait une passion pour les autoroutes Allemandes où aucune limite nétait imposée sur certains tronçons. Cela frustra énormément Charline davoir perdu ce lien visuel avec Julian mais elle ny pouvait rien. Il ne lui restait donc plus que loption de sendormir.
Julian avait baissé le rétroviseur pour voir ce petit sexe roux qui pointait sous cette jupe si courte. Il adorait les jambes fines et longues sans fin de Charline, et ses tétons pointaient sous la chemise quelle lui avait piqué. Les regards quelle venait de lui envoyer trahissait ses envies. Le sixième sens animal de Julian le trompait peu souvent sur la nature des femmes, et elle ne devrait pas tarder à se caresser.
Julian ne voulait rien manquer du spectacle qui se passerai plus bas. Il baissa donc le rétroviseur. Cest ainsi que démarra le quiproquo diabolique, létincelle qui alluma le grand incendie de lété. En ne voyant plus les yeux de Julian dans le rétroviseur, Charline pensa quil ne la voyait plus et quelle pouvait faire ce quelle voulait à larrière.
Charline ne parvint pas à sendormir et préféra céder aux chants des sirènes, commençant à se caresser. Elle avait du mal à trouver le sommeil tant son excitation était électrique, alors autant profiter du moment. Sa mini-jupe étant déjà au ras de son sexe, il lui fut facile dy accéder. Idem avec ses tétons auquel l'échancrure de la chemise lui donnait un accès facile. Charline préféra défaire le nud et ouvrir les pans de la chemise sur ses petits seins et dévoiler son ventre incurvé. La chemise sentait lodeur de Julian mais aussi peut être des autres protagonistes de la soirée dhier. Peut-être cette chemise contenait des traces de sperme, de mouille ou de transpiration ? De Julian ou des autres ? Protégée par les vitres teintées arrière des voitures que Julian doublait, personne ne pouvait la voir. Alors Charline laissa une main glisser de son oreille à son cou, à sa gorge, à ses seins... Lautre remonta de son genou, sur sa cuisse et son entrejambe. Elle écarta bien ses jambes, facilitant la caresse de ses doigts sur son petit clito de vierge.
Cest alors que Julian souleva ses fesses sans bruit, baissa son short et sortie sa queue dressée magnifiquement tendue quil commença à caresser. Charline était persuadée quil la croyait endormie et quil soffrait une petite masturbation par plaisir, tout comme elle le faisait de son côté.
Julian nen revenait pas de ce quil voyait. Après lavoir aguichée de son regard chaud dans le rétroviseur, voilà quelle faisait sa ta sous ses yeux, lui offrant un spectacle incroyable Puisquelle se permettait de se caresser alors par pure égalité de sexe Julian jugea opportun de faire de même. Il souleva ses fesses sans bruit pour ne pas réveiller Sylvia, baissa son short et sortit sa queue bandée comme un arc, sachant que Charline profiterait du spectacle. Elle était grande, et lécartement entre les fauteuils passagers était large, lavantage des grosses berlines. Elle verrait donc ce quil ferait.
Charline regarda Julian commencer à se masturber lentement, une grande première pour elle. Dieu que cette queue était belle et désirable. Jamais elle navait vu une masturbation dhomme pour de vrai. Charline sentendit déglutir, imaginant cette queue en elle. Elle se laissa porter par le rythme lent et fascinant de cette caresse langoureuse. Puis suivant les rythmes des coups de poignet de Julian elle accéléra ses propres caresses, avalant ses halètements pour ne pas éveiller ses soupçons. Elle se laissa emporter par une vague de plaisir intense, ferma les yeux. En les rouvrant elle vit Julian donner un coup de poignet final, éjaculant librement sur le volant.
Une délicieuse odeur envahit lhabitacle, un peu la même odeur quelle avait senti dans les longs préservatifs ce matin Le parfum fugace disparu rapidement, emportée par la climatisation robuste de la voiture surpuissante. Julian remballa sa queue et passa une lingette nettoyante sur le volant. Charline s'endormit en rêvant de se blottir dans les bras de cet homme. Elle referma les pans de la chemise en refaisant un nud et sendormit.
De retour à la maison, Charline les remercia pour cette excellente journée et fila chez elle repenser à tout ce quelle venait de vivre, dapprendre par ces discussions et lectures, découvert sur ce couple qui décidément avait plein de surprises à lui offrir. Sylvia lui passa un cabas avec une dizaine de magazines féminins pour quelle poursuive chez elle la lecture de certains articles. Un en particulier avait été annoté des mains de Sylvia, il parlait du plaisir ressenti par les femmes attachées que lon torturait avec un sex toy, stoppant bien avant le point de non-retour, jusquà ce que la victime supplie de la faire jouir.
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