Leslie Nr69

Leslie NR69 – Nouveaux récits
Congés en solitaire – Une ballade en pleine nature

Comme l’avait annoncé la météo, la matinée de mercredi s’annonçait superbe, une journée idéale pour aller faire une randonnée, alors je me suis préparée pour une sortie…
Après une douche, j’enfile rapidement un string, ma tenue de randonneuse modèle, prépare mon sac à dos, avec de l’eau, quelques barres céréalières, une pomme et une collation pour le midi, puis je pars pour une balade, bien décidé à profiter de cette journée du paysage et de la solitude…
Ne connaissant pas la région et conseillé par le guide régional, je me suis rendue à l’Ermitage de Galamus en voiture, du camping j’ai rejoint Caudiès de Fenouillèdes puis, Saint Paul de Fenouillet et là j’ai emprunté une petite route et j’ai garé ma voiture sur un parking à l’entrée des gorges, précaution indiquée par le guide, qui disait aussi que ce site spectaculaire des Gorges de Galamus situé en pays cathare, à quelques kilomètres à l’ouest des châteaux de Peyrepertuse et de Quéribus, offre une visite remarquable à plusieurs égards.

Après mettre équipée de mes chaussures de marche et de mon sac à dos je suis partie à pied sur la petite route qui longe les gorges, d’à peine trois mètres de large, et je suis émerveillée par la beauté du paysage, chaque virage laissant découvrir de nouvelles falaises et autres formations rocheuses, laissant entrevoir régulièrement l’éclat de la rivière plusieurs dizaines de mètres en contrebas.
En parcourant la route, juste après un tunnel taillé dans la roche, j’ai découvert un belvédère surplombant les gorges et delà j’ai pu admirer l’ermitage suspendu au flanc de la paroi rocheuse.
J’ai parcouru cette route, émerveillé par la beauté du paysage, puis je suis retournée vers le tunnel, pour trouver un parking et emprunter le sentier qui descend à travers les broussailles, après avoir franchi un petit tunnel je suis arrivée à l'ermitage Saint-Antoine de Galamus.


Construit dans une cavité naturelle, il se dévoile par un petit sentier parcourant des placettes reliées par des escaliers et il y a aussi une grotte-chapelle, intime et simple.

J’ai continué ma randonnée par un petit chemin caillouteux qui mène à la rivière, et arriver sur une petite plage, avec des bassins naturels formés pour se baigner. Il n’y a personne et le coin est agréable, alors je pense que je vais en profiter pour me baigner avant de déjeuner et reprendre ma promenade.
Ce site se caractérise par une véritable diversité paysagère, site protégé des espèces floristiques poussent et des espèces faunistiques gravitent autour de ce site.
Et quand j’arrive aux gorges, alors là, quel spectacle…
Je suis vraiment transportée dans une autre région, complètement inconnue et nouvelle, entrant dans un étroit vallon taillée entre les deux montagnes droites et escarpées, hérissées de rochers et couvertes d’arbres, je rentre dans un jardin naturel et merveilleux digne des films d’explorateurs…

Je ne regrette pas d’être là, j’ai parcouru une petite distance afin de trouver un endroit isolé avec la nature autour de moi et en cet de l’automne naissant, c’est un vrai bonheur.
Sans compter ce petit vent chaud que je sens caresser mes fesses à travers mon pantalon, de quoi me donner assez courage pour marcher vers le fond de la gorge et trouver l’endroit idéal pour me baigner.
Je suis partie dans les gorges, le guide indiquant qu’il faut faire quatre kilomètres dans les escarpements où une végétation rustique s'accroche aux rochers, pour arriver au fond de la superbe gorge étroite et vertigineuse où s'écoule un torrent tumultueux, le guide indique aussi que des marmites géantes faisant office de bassins naturels où la baignade est possible.

Et si jusqu’à présent je n’ai rencontré personne, un couple est là, en train de se reposer, la quarantaine, sportifs, ils sont plutôt pas mal. Lui en tenue de randonnée classique, elle, en petit pantacourt blanc moulant bien sympathique et en t-shirt, est séduisante.

- Bonjour ! Me lancent-ils.
- Bonjour, dis-je à mon tour.
- Vous allez vers le fond des gorges ? Me demande la femme.
- Oui et j’espère trouver un endroit pour me baigner avant de déjeuner.
- Eh bien, nous connaissons l’endroit et un peu plus loin il y a une cuvette idéale pour la baignade, nous y allions et si ça ne vous dérange pas, nous vous y menons et allons marcher un peu ensemble.
La randonnée est assez éprouvante, le sentier pas très facile, enfin sentier c’est un peu osé, bien vite mon t-shirt est trempé et me colle au corps, ainsi que mon pantalon, que je sens plaqué sur mes fesses. Même mon string est humide de transpiration, mais le sentir ainsi moite sur mes couilles et ma raie ne m’est pas désagréable.
Les rares mots échangés le sont pour signaler les difficultés du chemin, en plus d’être d’un physique agréable, mes compagnons semblent être des habitués de la randonnée, ce qui ne les rend que plus sympathiques.

Après quelques minutes de marche, nous arrivons enfin à l’endroit, juste magnifique, nous sommes en nage, la marche nous ayant mis à rude épreuve.
C’est elle qui, la première, enlève son sac à dos et se penche pour le poser par terre. Ainsi courbée en avant, son pantacourt moule superbement ses fesses et je ne peux détourner le regard de ce tissu fin sous lequel se devine le haut d’un string. Le triangle blanc apparaît en transparence et plonge délicatement entre ses fesses.
Son mari me regarde en souriant, visiblement heureux de savoir que sa femme plaît également à d’autres. Je lui renvoie un sourire complice avant de me retourner et mettre à mon tour mon sac à terre.
La femme sans complexe enlève son t-shirt pour le déposer sur son sac afin qu’il sèche et m’apparait, sans complexe, poitrine nue et me dit :
- Nous ne sommes pas pudiques et vous pouvez faire de même !
- Nous sommes échangistes, réplique le mari avec un grand sourire, alors nous n’avons pas de complexes à être nus devant vous !
Son attitude me dit qu’il serait heureux que je lui montre à mon tour ma poitrine, j’ai le dos du t-shirt trempé, alors je l’enlève rapidement et m’accroupis pour le mettre à sécher sur mon sac, face au soleil et dans le vent.


Je suis sur le point de me relever, quand j’entends un soupir de satisfaction. Intriguée, je jette un coup d’œil à mes deux compagnons de randonnée qui, enlacés tendrement, matent le bas de mon dos… Je n’avais pas fait attention, mais, en enlevant le t-shirt, accroupie, mon string a fini par être visible au-dessus de ma ceinture.
- Pour une fois que je ne suis pas la seule à porter des strings ! Dit la femme.
- Par contre, mon pantalon ne doit pas le mettre en valeur aussi bien que le tien. Dis-je comme pour la provoquer :
- Oui c’est dommage, surtout que tu as l’air d’avoir un joli cul, dit son mari.
- Toujours prêt à faire des compliments à une jolie femme, réplique sa compagne.
Après un bref échange de regards entre nous trois, nous sentons monter en nous une certaine excitation, alors je lance :
- C’est vrai ? Vous trouvez que j’ai un beau cul ?

A suivre…

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