Les Aventures De Laetitia Marsac : Histoire Abracadabrantesque
Alors, je préviens demblée, cette histoire adabrada
abadabran
Enfin ce récit part dans tous les sens. En clair, cest barré, à louest, loufoque, boderline.
On y va, accrochez-vous
« Jhabite seul avec Maman dans un très vieil appartement rue Sarasaaaatteu »
Jétais dhumeur guillerette ce matin-là.
Je chantais sous la douche
« Comme ils disent », Avez-vous remarqué que cette très très belle chanson de Charles Aznavour, une des plus belles de la chanson française, commence par une phrase venue de nulle part ? « Jhabite seul avec Maman » ! Ça ma toujours choqué, enfin ça mamuse plutôt. Pas vous ?
Le grand Charles sen est-il rendu compte ? Assurément oui ! Soit il a voulu être facétieux avec ses auditeurs, soit il na pas eu le choix. Ecrire une chanson, ce nest pas forcement simple. Faut que ça rime, faut le bon nombre de pieds, pour léquilibre, pour que les phrase ne fassent pas tronquée, pour lharmonie quoi. Une incohérence discrète, parfois, ça permet dharmoniser une phrase.
Dailleurs, il continue au ver suivant :
« Jai pour me tenir compagnie, une tortue, deux canaris et une chaaaaaatteu ». Et Maman ? Elle est empaillée ? Cest trop pour être un hasard. Il la fait exprès !
Ou peut-être a-t-il voulu mettre un grain de fantaisie dans une chanson un peu dramatique qui abordait à une époque un peu fermée encore, un sujet tabou sans tabou justement : lhomosexualité.
Bon, je ne suis pas quune chanteuse de salle de bain. Jai un joli grain de voix. Jai chanté longtemps dans une chorale. Notre répertoire était composé de gospels et de standards anglo-saxons ou français.
Jai un panel de voix assez large, tantôt un peu rauque, idéal pour la soul music, tantôt pouvant monter dans les aigus. Je chante parfaitement le début de « Somebody to Love » de Queen, par exemple. Bon là où Freddy Mercury montait en puissance au fur et à mesure, moi je stagne un peu, je plafonne.
Mais revenons à nos moutons. Je digresse. Jétais sortie de la douche et je me regardais de près dans le miroir au-dessus du lavabo, à la recherche du moindre petit défaut : ride, point noir, début de bouton, teint cireux. Rien ! Zéro défaut ! Trop belle Laetitia. Hier, après un weekend délicat, tu avais des cernes à faire peur à un zombie, aujourdhui, tu es toute fraiche ! Belle comme un cur
Je me suis envoyée un bisou dans la glace.
« Sacré weekend tout de même » pensais-je en me remémorant le nombre de bouteilles de vodka descendues par les convives et la jolie rousse que jai retrouvé dans mon lit le lendemain matin. Mais je vous épargne les détails. Non, ninsistez pas
Bon, mais une autre fois, promis. Là mon histoire daujourdhui navance pas. Et franchement, chers lecteurs, vous ne maidez pas !
Je pressais le tube de dentifrice, afin den étaler une généreuse couche sur ma brosse à dent, tout en me tournant légèrement de trois quart pour mobserver à nouveau. « Pas de bourrelets ! Et ta poitrine, franchement ! Toujours aussi fière ! »
- Ogez ogez Jogephine
Plus rien ne chopoge à la nuit
Rien ne juchtifie
Oui, bon, vous avez déjà chanté en vous brossant les dents vous ? Et bien ça donne ça !
La sonnette :
Dring Dring
- Ah jut, qui chait qui vient memmerder à chette heure-ci !
Dring Dring
- Chaune toujours, je réponds pas. Jai pas que cha à foutre !
Dring Dring Dringggggg
- Bon là ça insiste, je vais quand même voir qui cest. Cest peut être urgent ! Ou grave !
Le lecteur assidu aura surement remarqué que jai retiré ma brosse à dent de ma bouche et que je me suis rincée et gargarisée, à ce moment de lhistoire. Non pas que ça ait une importance fondamentale, mais je préfère être précise.
Jai passé mon peignoir éponge, enroulé ma belle chevelure blonde encore mouillée dans une serviette, éponge aussi, mis mes chaussons Taz (oui, bon cest un cadeau hein, je ne les ai pas achetés de moi-même, non plus !) et je me suis dirigée vers lentrée.
Jai jeté un il à travers le judas : Robin Le Voisin ! Quest-ce quil veut lui !
Vous aurez peut être remarqué que jai mis des majuscules à Le et à Voisin. Parce que Robin est mon voisin mais il sappelle Le Voisin. Cest son nom
Cest un peu comme Juste Leblanc, Leblanc est son nom et cest Juste son prénom
Comment ça vous ne comprenez rien ? Cest comme Marlène Sasseur
Mais non, Robin na pas de sur ! Oui, bon laissez tomber ! Vous êtes un peu dur à la comprenette vous ? Vous faites quoi vendredi soir ? Jorganise un diner
Oh ça va, je vous charrie un peu ! Les lecteurs de nouvelles érotiques manquent cruellement dhumour, on dirait. Décompressez les gars ! Après, si vous avez une copine rousse pour le diner
- Laetitia !! Il faut que tu viennes !
- Euh là, je ne peux pas Robin, je suis en peignoir
- On sen fout, il faut absolument que tu viennes ! Et puis cest pas comme si cétait la première fois que je te voyais en petite tenue
- Ah bon ? Comment ça ?
Instant dintense réflexion :
- Nonnnn ? Robin ! Tu me matte ? Tes un voyeur ? Nonnn ! Pas toi
- Euh
- Jy crois pas ! Pas bien ça Robin ! Du coup, je nai plus envie de venir chez toi
Je ne sais pas ce que tu serais capable de me faire.
- Si je tassure, cest important !!! Sil te plaît ! Je ne men sors pas là
- Oui, bon, OK, mais on en reparlera de ça
Fais-moi confiance
- Non, mais cétait un jour, par hasard
Jétais à ma fenêtre et
euh
Nous avons pris le couloir, vers sa porte, pendant quil me sortait sa tentative dexplication vaseuse.
Assis sur le canapé de Robin, il y avait un homme apparemment hagard. Le genre de type qui ressemble au savant fou dans les dessins animés. Il avait de grosses rouflaquettes, le visage un peu bouffi, le teint rougeaud, le cheveu rare sauf pour une mèche relevé vers le haut, au sommet de son crâne. Ce qui le rendait encore plus bizarre cest quil portait une combinaison couleur papier alu. On aurait dit un mix entre un alcoolique, un gros pervers, un professeur fou et les deux frères Bogdanov en même temps.
A côté du canapé, près de la cuisine, il y avait une espèce de cube en plexiglass, dun mètre cinquante de côté à peu près, mais du plexiglass opaque. Du coup on ne voyait pas à lintérieur. Un peu de fumée en sortait.
- Cest qui lui Robin ? il a lair chelou ton ami. Et cest quoi le truc qui fume là ?
- Je préfère quil te le dise lui-même, moi je ne suis pas sûr de bien tout comprendre. Sinon, ce nest pas mon ami, cest la première fois que je le vois.
- Vous êtes qui vous ?
- Je suis Arthur Luth. Je viens de votre futur. De lannée 2125
- Ah oui ? Et vous êtes copain avec la marmotte qui vous file un coup de main pour emballer les chocolats ?
- Quoi ?
- Non, cest de lhumour.
- Je ne comprends rien !
- Peut-être que lhumour aura évolué avec le temps. En clair, ce que je veux vous dire, cest que je naime pas être prise pour une conne ! Tu es dans le coup aussi Robin ? Vous navez rien dautre à foutre que de me faire perdre mon temps, avec ton ami ? Déjà que toi et moi, il va falloir quon ait une petite explication, là tu aggrave ton cas !
Voilà mon Robin rouge comme une pivoine.
- Non, je vous assure Madame, je viens vraiment de 2125. Je voyage dans le temps. Jai créé la machine à voyager dans le temps Je lai testé trois fois, ça marchait bien. Et la quatrième, aujourdhui, il y a eu un problème. Enfin pas aujourdhui ici, aujourdhui en 2125.
- Ah ! tu vois bien ! Jai rien inventé ! ajouta Robin
- Déjà, cest plus que décousu, votre histoire. Comment voulez-vous que je vous crois ? Et quand bien même, je ny connais rien moi en voyage dans le temps. Lautre qui me fait le coup de la panne ! Je ny crois pas ! Le coup de la panne du futur en plus !
- En fait je suis coincé dans lespace-temps. Je suis ici, mais sans y être, vous comprenez ?
- Non
- Jaimerai beaucoup retourner en 2125, mais je ne peux pas.
- Et quest-ce que vous voulez quon y fasse ?
- Je ne sais pas ce qui sest passé. La transmutation temporelle sest bien déroulée, puisque la machine est là, mais moi je nai pas suivi. Je suis resté coincé.
- Mais si vous êtes là !
- Non en fait cest juste un hologramme, ce nest pas vraiment moi.
- Je répète ma question ! Quest-ce que vous voulez quon y fasse ?
- Eh bien, il faudrait que vous alliez dans la machine, pour inverser le processus de transmutation. Je ne peux pas le faire moi-même, puisque je ne suis pas là.
- Moi je ne sais pas inverser les transhumances.
- Transmutation ! Ce nest pas compliqué. Une fois dedans, vous verrez un écran tactile, vous savez ce que cest ?
- Euh, oui, on a déjà inventé la tablette en 2020
- Vous chercherez loption menu, puis suhtdown, puis backup, et ensuite il faudra saisir une ligne de code que je vais vous dicter. Ça devrait me permettre de me transmuter ici. Ensuite, je me débrouillerai et je vous laisserai tranquille Promis !
Avec Robin, nous avons accepté, même si cétait à contre cur.
Une fois entrée dans le cube, je mextasie :
- Waaaa, ça a lair tout petit, vu de lextérieur, mais cest vachement grand à lintérieur. Regarde Robin ! cest stylé. On se croirait dans lEnterprise. Où est Mr Spock ?
Nous nous sommes assis sur les deux sièges devant limmense tableau de bord, plein de cadrans, de boutons, dinterrupteurs.
- Je suis sure que la plupart de ces trucs ne servent à rien. Ah voilà lécran dont parlait ton pote. Jy vais !
- Fait gaffe Laetitia, quand même, cest peut être dangereux.
- Poule mouillée !
Jai appuyé sur lécran. Jai suivi à la lettre les instructions dArthur Luth Le cube se mit à trembler légèrement, la lumière tamisée sest transformée en lumière rose vif :
« Processus enclenché, transmutation en cours »
- Passez à la vitesse supra lumineuse Mr Sulu !!
Robin, me jeta un regard interloqué.
- Comment ! Un geek comme toi, qui ne connait pas les citations cultes de Star Trek ? Tu métonnes là Robin.
Après quelques secondes, le cube sest arrêté de trembler, la lumière sest tamisée à nouveau, et les parois sont redevenues transparentes.
Nous nous trouvions dans une vaste pièce appartenant à un château ou à un palais, vu les dorures partout et les fresques peintes sur les murs et les plafonds.
Il y avait là une quinzaine de personnes des deux sexes. Vu leur visages poudrés et leurs perruques (hommes et femmes), nous étions entre lépoque, Louis XIV et Louis XV.
- Et merde, ça na pas fonctionné, on a été propulsés dans le temps !
- Tu crois Laetitia !
Le hic, cest quils étaient tous à poil et que ça forniquait dans tous les coins.
Toujours en peignoir, je suis sortie du cube, Robin derrière moi.
- Oh là là, une partouze !
Voyager dans le temps et se retrouver au milieu dune partouze, cest bien ma chance. Alors que jaurais pu voir De Vinci peindre la Joconde. Jaurais pu me retrouver face à Einstein en train de peaufiner son E=MC2. Jaurais pu regarder avec tendresse Auguste Rodin faire une déclaration damour à Camille Claudel. Jaurais pu tomber sur Socrate et Platon en train déchanger sur lesthétisme ou la démocratie
Eh bien non, je me retrouvais en pleine partouze chez les enfarinées du 18ème siècle.
- Oh toi, la courtisane, approche donc te délecter de mon dard fièrement dressé
- Cest à moi quil parle lui !!! Courtisane, pourquoi pute pendant quil y est !
- Marquis, quelle maraude avez-vous donc accointée là ! Morbleu, le cul de cette gourgandine est fort appétissant, me permettrez-vous que je lhonore, pendant quelle vous suce le goupillon ?
- Mais faite cher Vicomte. Il y a de la place pour tous. Mets-toi donc en position toi la gueuse, me dit-il en mappuyant sur les épaules pour que je maccroupisse, puis que je me mette à quatre pattes devant lui.
« Eh oh ! Tu te crois où là ». Jai presque hurlé !
- Mais nest-ce pas la Vicomtesse que je vois là-bas se faire lutiner par mon épouse la Marquise ?
Bon, à priori les deux autres pignoufs ne mentendent pas. Jai beau mépoumoner, rien ny fait. Surement un des effets du voyage dans le temps.
Je vais réessayer pour être sure : « Oh Ducon ! Tu te crois au moyen âge. La Renaissance est passé par là ! Un peu de respect pour la gente féminine »
- Tout à fait Marquis, la Vicomtesse aime ces gâteries. Jouer à cricon-criquette avec dautres Dames lui sied.
Pas de réaction ! Ils ne mentendent pas
Lautre effet pervers, cest que pour gueuler, même si aucun son nest sorti de ma bouche, je lai ouverte en grand et lautre baltringue de Marquis y a enfourné sa queue, prenant ça pour une invitation.
- Mais, qui est donc ce jeune Jouvenceau qui rejoint nos épouses ?
- Je lignore Marquis, Mais par tous les diables, la nature la bien gâté !
- En effet Vicomte, Il nest en effet pas du genre boursemolle le bougre
- Il marque midi (1), cest certain Marquis !
Robin !! Oh le salaud !! Il ne perd pas son temps
Il profite bien de la situation
Pas folle la guêpe. Mais cest vrai quil est bien monté le Robin ! Il cache bien son jeu avec ses airs de geek lui
Mon salaud ! Bon, moi vous me connaissez, les bites ce nest pas ma tasse de thé. Non, cest plutôt le cocasse de la situation qui ma fait sourire. Robin Le Voisin
Enfin sourire
On a du mal à sourire avec un braquemard dans la bouche.
En parlant de bite dailleurs, le Vicomte venait de me mettre la sienne dans le vagin :
« Et demander avant, ça ne te serais pas venu à lesprit ? Ce nest pas comme si je nexistais pas, non plus ! »
- Je vais lui taquiner le hanneton.
En plus, il na pas mis de préservatif !
Bon, à lépoque, pas de SIDA, mais la syphilis était monnaie courante.
Est-ce que lorsque lon voyage dans le temps, on peut choper des IST et des MST ?
Bon, finalement, ce nest pas si désagréable que ça
Je suis là sans lêtre, puisque je ne peux pas parler, enfin être audible, par contre au niveau sensation, je ressens bien là
il se défend bien le Vicomte ! Il nest pas outillé comme Robin, mais dun autre côté, moi je préfère. Mais bon, venir au 18ième siècle pour une levrette ! Quelle histoire !
Par contre lautre, il va m, vas-y doucement ! Venir au 18ième siècle pour tailler une pipe
Il y avait autre chose à faire ou à découvrir au siècle des lumières !
Et regardez-moi lautre là-bas !! Robin, affalé sur une méridienne (Louis XV), en train de se faire sucer par la Vicomtesse et la Marquise ! Bon, dans ma position, je ne pouvais pas trop me permettre de critiquer. Certes, mais moi jétais un peu e, prise en traitre. Lui, à priori avait moins de scrupules.
Oups, je viens davoir un orgasme et personne na rien entendu ! Une première !
- La bougresse vient davoir les pieds en bouquet de violettes (2) dirait-on Vicomte !
- Il semblerait Marquis, je vais lui coqueliner la rose. Relève donc les fesses la godinette !
Godinette ? Cest quoi ? A priori, ce nest pas un compliment
Coqueliner la rose ? « Eeeehhhhh mais non ! On ne touche pas à mes fesses ! » Il va menculer le con !!!!!
- Holà la bagasse, cesse donc de gigoter, que je puisse placer mon vit dans ton illet
Et pousser la botte florentine (3).
On na pas inventé la vaseline au 18ième ? Oups, je lai sentie passé celle-là quand même. Petite bite, mais quand même !
Bon, on shabitue à tout. Même à une sodomie. Cest un peu douloureux au début, mais après, ça passe.
Le Vicomte était prêt à jouir, vu comment il sagitait entre mes fesses :
- La margoton apprécie plutôt dirait-on Vicomte ?
- Oui, je sens que je vais faire éternuer mon cyclope(4), Marquis !
- Moi de même Vicomte, moi de même
La gourgandine est douée.
Les deux éjaculèrent presque conjointement. Lun au fond de ma gorge, lautre ayant sorti son mandrin de mon fondement sest lâché sur ma minette.
- Ah ah ah Marquis, je viens de lui défriser le petit buisson(5).
Les deux goujats, satisfaits, ont fini par me libérer. Je pense quen notre 21ème siècle, ils se seraient checkés, en séloignant sans se retourner. Méfiez vous, dans quelques années, une révolution va arriver ! Les aristocrates à la lanterne !
Avec toute la dignité que jai pu prendre, vu les circonstances, jai récupéré mon peignoir éponge, je me suis éloignée et me suis dirigée vers la méridienne Louis XV.
Jatt Robin par le poignet :
- Viens on se casse de là
- Oh attends Laetitia, on nest pas aux pièces, on a cinq minutes
- Viens, je te dis, si ça trouve, lutilisation du cube est imitée dans le temps. Faut quon rentre.
- Tu crois ?
- On ne se méfie jamais assez des cubes, crois-moi !
Comme pour quitter lappartement de Robin, nous nous sommes installés devant lécran pour procéder aux réglages :
« Veuillez saisir la date et lheure de votre point de chute »
« Veuillez saisir le lieu de votre point de chute »
- Dis donc mon salaud, tu tes bien amusé dis-moi
- Quoi ?
- La Marquise et le Vicomtesse
- Oh ça
Ben
Et dailleurs, toi aussi tu en a bien profité !
- Mais non, nimporte quoi
- Oh je tai vue faire hein
- Tu crois que jai eu le choix ?
- Tu nas pas eu le choix, mais bien sûr
ce nest pas limpression que tu donnais !
Le cube se mit à vibrer. Ça marrangeait, vu la tournure que prenait la conversation.
« 2 octobre 2020 - 8h30 35 rue de la Grande Ourse, Paris, France deuxième étage appartement 22, dans le salon. Les coordonnées sont enregistrées »
« Attachez vos ceintures, nous risquons de traverser des zones de turbulences. Voyagerdansletemps Inc., vous souhaite une bonne traversée... Merci davoir choisi Voyagerdansletemps Inc. »
Et ça a marché. Nous nous sommes retrouvés chez Robin !
- Alors ! Comment ça sest passé ?
- On vous racontera une autre fois
- En tout cas, ça a fonctionné. Le fait que vous utilisiez le cube a dû débloquer le nud dans lespace-temps. La transmutation temporelle sest opérée sur moi. Je ne suis plus un hologramme, je suis réel. Touchez-moi
- Hors de question ! Alors mon gars, tu remontes dans ton cube, tu disparais dici et tu ne reviens jamais. Je dois aller bosser moi ! Et toi Robin, tu ne perds rien pour attendre. On va se revoir très vite pour avoir cette petite discussion toi et moi !
Voilà comment se termine cette petite histoire. Vous ny croyez pas ? Et pourtant
PS : à lheure où « LOL » ou « seum » apparaissent dans les dictionnaires, il ma semblé drôle dutiliser et de réhabiliter des mots du passé. Nous sommes à lère de limage, du porno, des pénétrations en gros plan, de la surenchère visuelle, mais les mots peuvent permettent de belles métaphores aussi. Boursemolle ou gourgandine, ça avait du peps quand même non ? Je me suis follement amusée à écrire cette histoire.
Lors de vos ébats virtuels, de vos échanges de SMS, pour « matcher », ou pour vos « dates », je vous propose daller chercher un peu dinspiration dans les mots et les expressions fleuries dautrefois, ou même argotiques. Vous vous démarquerez de la horde des utilisateurs des sites de rencontres. Il y a beaucoup à apprendre de nos ancêtres.
Du Marc Dorcel avec les expressions dAudiard, ça aurait de la gueule quand même !
Pour les fainéants de la recherche :
(1) «Marquer midi» = avoir une belle érection
(2) «Avoir les pieds en bouquet de violette» = avoir un orgasme
(3) «Pousser la botte florentine» = sodomiser
(4) «Faire éternuer son cyclope» = éjaculer, bien sûr !
(5) «Défriser le petit buisson» = expression imageant que les poils pubiens de Madame sont tout raides, enduits de la semence de Monsieur.
Pour les autres mots ou expressions, avec un peu dimagination, vous trouverez sans peine.
Avec la métaphore, la vulgarité se fait discrète tout de même !
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