Sans Trop Réfléchir
Minuit était passé lorsque Camille glissa la clef dans la serrure. La porte de son appartement souvrit, il passa lencadrement et donna un léger coup de pied pour la refermer. Eméché, il tituba jusquau canapé en se félicitant dêtre parti avant la pinte de trop. Il examina lespace vide et laissa son esprit vagabonder mais se fit vite rattr par son instinct le plus primaire. Sa moitié était en visite familiale, il aurait donné nimporte quoi pour être avec elle ne serait-ce quune demi-heure, puis sécrouler de fatigue, satisfait.
Camille et sa copine étaient en couple depuis plus de 2 ans. Il lui avait déjà avoué avoir eu une expérience homosexuelle, sans sattarder sur les détails. En réalité il avait eu deux courtes aventures, ni plaisantes ni déplaisantes, simplement décevantes car étant à chaque fois trop saoul. Le sujet était pourtant pour lui une source de fantasmes ultime. Il prenait un plaisir coupable à simaginer soumis aux désirs dun mâle plus âgé. Sur des sites ou des applications de rencontres gay, il dialoguait parfois avec des hommes en quête dun soumis. Malheureusement, les profils ne correspondaient que rarement à lidée quil sen faisait. Le langage cru, les photos explicites et les petits surnoms quil recevait suffisaient cependant à lexciter, faisant alors fonctionner son imagination et sa main droite. Cétait là lexcuse quil se donnait pour ne pas sauter le pas, toujours mal à laise avec cet aspect de sa personnalité.
Les yeux rivés sur lécran éteint de la télévision, cinq minutes sécoulèrent.
Un léger bruit sec lui fit reprendre vie, il tâta sa poche et en sortit son téléphone. La story partagée par une de ses amies ne méritait pas dattention immédiate, mais la vue du logo de son application de rencontres lui chauffa instantanément les joues. Entre honte et excitation, il se demanda si cette nuit encore il oserait se trouver une excuse ou si, sans en avoir vraiment conscience, lalcool faciliterait sa démarche.
Décidé, il commença à consulter des profils, recevant de temps à autre des messages quelconques et dénués dambition. Après quelques minutes, il entama une discussion avec un homme au profil intéressant : plus âgé, grand, entretenu et mieux élevé que la moyenne. Ayant vite remarqué lintérêt de Camille et visiblement compris ce qui lexcitait, la conversation vira au plus osé, et il lui envoya une photo de son sexe bandé en lui demandant de venir chez lui. Camille navait ni lenvie ni le courage de sy rendre, et ne se voyait pas inviter létranger à son domicile, mais se décida à lui proposer une rencontre en voiture. Juste en bas de son immeuble, une ruelle sans issue débouchait sur un petit chemin piétonnier menant à une rivière. La nuit, il y avait de la place pour sy garer, lendroit était tranquille et les lampadaires de la rue néclairaient pas jusquau fond de limpasse. Cette option le rassurait car lui laissait le choix de succomber ou non à son fantasme. Le rendez-vous était pris, le deal clair, une fellation et plus si affinités. Camille ne sétant pas préparé pour plus, il sattendait à décevoir son amant. Il enfila un sweat à capuche et descendit au rez-de-chaussée, prit une grande bouffée dair et sassit sur le trottoir opposé. Dici il épiait facilement lentrée de la ruelle sans être vu.
Après une dizaine de minutes, une imposante berline sombre sengouffra dans limpasse et un frisson lui parcourut tout le corps. Un instant sécoula avant dentendre la notification. Le message disait « Je suis arrivé, jai déjà la bite bien dure, si tu es vraiment la petite salope que tu prétends être, ne me fait pas attendre
». A la lecture de ces mots, lexcitation était bien trop grande pour ne pas suivre la voiture. Un peu comme dans un songe, le moment entre sa prise de décision et louverture de la portière du côté passager était brumeux, mais une fois assis, il réalisa alors où il était.
- « Jai cru que tu ne viendrais pas.
- « Moi non plus », lui répondit aussitôt Camille.
- « Et pourtant je suis là. »
Il navait pas compris.
- « Je ne te pensais pas si mignon, cest plutôt une bonne surprise. »
- « M-merci », bégaya faussement Camille.
- « Tu mas lair un peu timide, non ? Ça change de tes messages. Tu avais lair bien décidé à me lécher la queue comme une petite chienne. Elle arrive quand ? »
- « Euh.. je, oui- »
- « Bah alors commence », coupa lhomme, calme et souriant
Il plaça sa main droite derrière le crâne de Camille et, tout en baissant de sa main gauche son sweatpant gris, lattira fermement vers son entrejambe. Au moment où son visage arriva au niveau de la ceinture, le sexe gonflé de lhomme sortit et vint sécraser sur sa joue. Lengin était lourd et mesurait presque 20 centimètres. Le pouls de Camille saccéléra, lodeur de cette verge excitée emplit lhabitacle. Lhomme la prit en main et biffla à plusieurs reprises le visage rubicond.
- « Ouvre la bouche ! On va commencer doucement
»
Camille, se refusant à réfléchir à la situation, sexécuta machinalement. Lhomme sy glissa et imprima un léger mouvement de va-et-vient afin de donner le rythme à son soumis. Durant cinq bonnes minutes, il sappliqua à bien lécher et sucer le gland, descendre et remonter le long de la tige, et masturber doucement la base de la verge. Quelques soupirs vinrent le conforter.
- « Bave plus, lâche-toi salope. »
En relevant les yeux, Camille lâcha un filet de bave qui sécrasa sur les bourses rasées. Une main le prit par les cheveux et lui plaqua violemment le visage dessus, sy frottant sans délicatesse. Il neut pas dautre choix que de gober cette paire de couilles. A son tour, en se relevant légèrement, lhomme cracha un long trait de salive qui tomba sur la base de sa queue. Camille sortit sa langue et remonta langoureusement des bourses jusquau gland en aspirant le tout.
- « Cest bien, bonne petite chienne. Suce moi bien profond maintenant. »
Sans hésiter, il ouvrit grand la bouche et laissa la gravité faire le reste. Le gland turgescent cogna au fond de sa gorge, il navait pas vraiment fait attention à ce détail et le regretta, il sétouffa légèrement et ses yeux sembrumèrent. Lhomme y vit une occasion perverse dutiliser ce trou comme un anus. Il prit fermement la tête de Camille entre ses mains et le força à sempaler la gorge sur son membre et, dans de grands mouvements, lui baisa la bouche sans ménagement. Camille respirait difficilement, de longs filets de salive faisaient la liaison entre lui et son bourreau. Après de très longues minutes, il parvint rapidement à sextirper de lemprise de lhomme et lui dit :
- « Cest trop bon, défoncez-moi encore la bouche jusquau bout
»
Sans attendre, il retourna s avec envie sur la queue bien raide. Mais son bonheur fut de courte durée, une main lui tira la tête en arrière pendant quune autre se saisit du sexe et pointa dans sa direction. Il neut pas besoin dentendre « Ouvre ! » pour ouvrir tout seul la bouche et tirer la langue le plus loin possible. Lhomme râla silencieusement et de longs jets chauds et gluants vinrent sécraser aléatoirement sur sa langue, son nez, ses cheveux, ses yeux
Il en avait partout. Camille reçut quelques biffles avant que lérection ne disparaisse, étalant au passage le sperme sur son visage.
Après avoir reprit son souffle, lhomme, satisfait, lui dit :
- « La prochaine fois tu viendras chez moi et tu te laisseras prendre le cul cest compris ? »
- « Oui
»
- « Bien, tes une sacrée chienne quand même, ça va la gorge ? »
- « Oui, merci
»
- « Allez, je rentre, je te contacte bientôt quand jaurais besoin de me vider », répondit simplement lhomme en se penchant pour ouvrir la portière droite.
Camille sortit silencieusement de la berline et commença à marcher vers son appartement. Un vent léger caressait son visage et lui rappela quil était couvert de bave et de foutre. Il courut rapidement sous la douche et se masturba plusieurs fois, crachant sperme et salive dans sa main et se les étalant encore et encore sur le visage.
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