Collection Histoire Courte. Ma Nuit Du Nouvel An Avec Un Anglais (1/1)

• Faire réveillon dans un train est loin d’être banal ?
Si papa avait choisi un autre moment pour être hospitalisé en urgence, j’aurais préféré rester avec toi Loïc.
Embrasse-moi.

Quand mon frère nous a appelés de l’hôpital, je faisais les courses pour le réveillon du nouvel An de l’année 1975.
On parle d’un train à grande vitesse qui reliera Paris à Lyon puis Marseille.
Mais c’est dans les années futures, avec les retards habituels dans ce genre de travaux, on le verra quand j’aurais des rides et des cheveux blancs.
En attendant, je prends le train de nuit qui m’amènera à la gare Saint Charles ou Adrien mon frère m’attendra.
Mon frère est resté à Marseille et s’occupe de papa toute l’année alors que j’habite à Paris.
Loïc, j’aurais pu le rencontrer en Bretagne d’où ses parents sont originaires, à Lanvéoc plus exactement.
À 16 ans il a eu le choix entre la marine à Brest ou Paris.
Cherchant à s’émanciper, il a choisi la capitale où il a commencé par être barman en même temps qu’il étudiait pour être dentiste.
Loïc à 35 ans, moi 5 de moins, je suis secrétaire de direction, toujours orientée vers mon travail que je privilégie aux s.
Nous sommes tombés d’accord pour l’an prochain en concevoir un.

Nos moyens sont suffisants pour voyager en première classe, moins de gens peuvent se payer ce supplément, je suis seule dans un compartiment.

« Le train pour Marseille va partir, il dessert la gare de Lyon la pardieu et Marseille ».

Loïc m’a monté ma valise, il m’embrasse et sort du compartiment.

• Sorry.
• Pardon.

Je suis à la fenêtre pour envoyer un dernier baiser à mon mari.

• Permettez que je m’installe.

Sorry dans le couloir, celui qui a dit ça, a dû gêner Loïc qui devait descendre précipitamment.
L’accent anglais, je peux difficilement me tromper, j’attends que le train démarre, pour envoyer un dernier baisé à mon mari.


Je me retourne, pour être anglais, il est anglais.
J’ai l’impression qu’il arrive directement de la city.
Costume trois pièces avec cravates, chapeau melon et parapluie à pommeau.
Attachée caisse à la main.
Sans oublier la chaîne de la montre et la moustache qu’il lisse de sa main libre, mais recouvert d’un gant.

• Je m’excuse pour my français, pardon, mon Français, permettez-vous que je m’installe avec vous, jolie mademoiselle.

Comment prendre peur d’un tel homme, voyager seule ou avec cet anglais certainement issu d’une grande famille ?
Pourquoi pas de la famille royale ?
Ça me rassure, je le laisse s’installer.

• Je vais à Lyon et vous !
• Moi, au terminus à Marseille, je rejoins mon papa qui est entré à l’hôpital.
• Oh, my god, c’est une très mauvaise fin d’année.
• Et vous, pouvez-vous me dire pourquoi vous allez à Lyon, sans être indiscrète ?
• Je suis directeur de banque à la city, pour nous pas de Christmas lull, pardon, mon Français est incertain.
• Trèves des confiseurs.
• Vous parlez anglais, j’ai oublié de me présenter, je manque à tous mes devoirs, John.
J’ai beaucoup de plaisir de passer la nouvelle année avc vous !
Pardon, je vous ai appelé, mademoiselle, je vois que vous êtes mariée madame.
• Lucie, oui, c’est mon mari que vous avez croisé dans le couloir au départ du train.

Il place son attachée et son chapeau melon dans le porte-bagage, mais garde son parapluie à ses côtés.
Nous sommes installés, lui sur une banquette près de la porte, moi sur l’autre.
Je suis près de la fenêtre.

• Je vais me déplacer, le chauffage est juste, il gèle dehors, les fenêtres sont givrées.
• Venez en face de moi, c’est bientôt minuit, voilà pour vous réchauffer.

Il sort de sa poche de veste intérieure, une fiole en métal argenté.
Il l’ouvre et dans le bouchon verse un liquide ambré.


• C’est un whisky 50 ans d’âge, prenez, ça va vous réchauffer.

Je devrais refuser, mais j’aime boire un verre de whisky avec Loïs, le soir avant d’aller me coucher.
Ça existe mes sens et je sens mes inhibitions pour le sexe s’échapper.
Je prends le petit verre faisant office de bouchon et je bois cul sec.
Il remplit et bois le petit doigt en l’air.

• Alors Lucie, qu’en penses-tu ?

Il me tutoie, je devrais m’offusquer, mais comme il me donne un deuxième bouchon, je laisse faire.
Il se sert, lui aussi, deux partout, puis trois, puis quatre.
Nul doute, il est bon.

• Bonne année Lucie, embrassons-nous.

Pour nous embrasser, nous nous embrassons, à pleine bouche.

• J’ignore ce qui m’a pris, pardon.

Je vois mon anglais ouvrir sa braguette et sortir sa verge.
Bien plus grosse que celle de Loïs.
J’ignorais que les rosbifs en avaient d’aussi massive.
Surtout que Loïs est le seul homme que j’ai vu de si prêt comparé à celle qu’il me montre.

• Viens et suce, je me souviendrais de mon voyage.

J’hésite, il prend son parapluie et avec la pointe il soulève ma robe.
De l’autre main, il se masturbe.
Et dire que l’on dit que les Anglais sont des gentlemans, mais l’alcool échauffe mon sang.

• Ta culotte est rose, viens me sucer, je te dis.

Je le fais, je me lève, il a écarté les jambes, je prends sa verge en main.
Je devrais m’arrêter, commencer l’année en trompant Loïs, c’est loin de ça que j’envisageais

Ma langue entoure cette verge différente de celle que j’ai pour habitude de pomper, mais j’aime bien, surtout que je sens un liquide couler.
Il reste du whisky, doucement, il en fait glisser sur son pieu.

Il veut me prendre, il veut ma chatte, il me soulève me fait reposer sur le siège face au sien.
Sa langue à son tour est sur ma chatte qui ruisselle.

Pas complètement, ma culotte protège mon intimité, mais ses doigts arrivent à l’écarter et je sens sa moustache caresser mon clitoris.
Il va pouvoir la lisser, car ma cyprine coule avec abondance.
Il se redresse alors que je viens d’avoir mon premier orgasme de l’année avec un autre que celui qui m’a mis un anneau à mon annulaire gauche.
J’ai le dos à moitié coincé sur cette banquette, mais dès qu’il plonge en moi, écartant ma culotte, je hurle mon plaisir.
Nous sommes dans un train, mes cris doivent être atténués par le bruit des roues sur les rails.

Je jouis très fort, je reprends mon souffle, le train ralenti puis freine.

« Lyon, ici Lyon la pardieu, les personnes pour la correspondance avec Grenoble change de train ».

Mon Anglais se relève et avec précipitation se rajuste me cachant sa queue.

• Oh, my god, Lucie, je suis arrivé, vous m’avez fait passer un merveilleux nouvel An ?
Je te souhaite bonne fin de voyage et bonjour à votre papa.

Il récupère son attachée caisse, son melon et son parapluie et quitte rapidement le compartiment sans autre regard vers moi.
Le train repart, jusqu’à Marseille, je suis seule, je dors mon ventre chaud de la semence qu’il a déversé en moi.

Hélas, quand je retrouve mon frère, il m’apprend le décès de papa.
Les obsèques m’empêchent de penser à ce voyage très surprenant surtout de la part de cet Anglais si bien mis, m’évitent de penser à ce que je me suis permis de faire.
À mon corps défendant, l’alcool y est pour beaucoup.
Mais ça c’est surtout pour me donner bonne conscience.

Loïc me rejoint, nous passons trois jours près de mon frère, de sa femme et de mes deux neveux.
Par chance malgré les circonstances, nous faisons une fois l’amour.
Il m’a rejoint en voiture et c’est ensemble que nous remontons à Paris m’évitant le train, surtout de nuit.

Quelques jours plus tard, j’attends mes règles, qui brillent par leur absence.

Un contrôle avec stylo, je suis enceinte.
Deux problèmes se trouvent devant moi.
J’espère que la gynéco évitera de fixer la date de conception de cet vers le 1er janvier.
J’espère aussi qu’à sa naissance en sortant de mon ventre mon fils oubliera de dire, soit :

« Good Morning, » soit « Good Afternoon, » suivant l’heure où il arrivera au monde et qu’il oubliera de lisser sa moustache et coiffer son chapeau melon.
Oh, my god !

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