Collection Zone Rouge. « Laura Sexe » Star Du Porno (1/4)

Mon aventure a commencé en 1986 dans les Caraïbes.
Je venais d’avoir 18 ans.
J’ai fait beaucoup de théâtre dans le pensionnat pour jeunes filles où mes parents m’avaient fait entrer dès ma 6e.
Dans cette école religieuse, j’étais interne.
J’ai connu de sœurs tellement strictes sur la discipline qu’une fois mon bac en poche et ma majorité atteinte, j’ai plutôt fuie ce lieu rempli de faux culs.
Je devrais dire de folles du cul, car même la mère supérieure de ce collège avait ses favorites.
Certaines nuits, le lit de mes voisines étaient vides, mais elles étaient de retour au petit matin.
J’ai eu mon quart d’heure de gloire avec sœur Odile.
Mais la baffe que je lui ai mise quand bizarrement sa main s'est égarée sur mes fesses à la sortie des douches où elle m’avait maté tout le temps où je me lavais la chatte, les a calmés.
Pour une jeune fille élevée au couvent des oiseaux ou équivalents, vous allez dire que je parle en employant des mots crus donnant l’impression que les choses du sexe me sont bien connues.
Combien de fois ai-je lu des bouquins que certaines élèves ramenaient après leur week-end et qu’elles avaient volé dans la bibliothèque de leur père.
Vous savez au dernier étage, tout en haut, persuadé que leurs progénitures seraient dans l'impossibilité d’aller les chercher à cet endroit.
Suivant la qualité des auteurs, j’ai appris les synonymes de vagin, en chatte, vulve, foufoune et foufounette, abricot doré, aumônière, fente, bénitier, barbu, berlingot, bouton de rose, choune, conque, craquette, fourreau à bite.
Plus romantique, jardin secret, minette ou minou, puits d’amour, pachole chez les Marseillais.
Moins romantique, portefeuille à moustache, une motte et la célèbre zézette !
J’ai su que je pouvais être une salope, voire une pute et suprême comparatif pour nous les femmes, vides couilles et garage à bites.
Quoique ces deux dernières appellations puissent être appliquées pour les hommes.


J’ai lu une histoire ou l’homme qui faisait un gang bang, j’espère que vous savez ce que sait, suçait et avalait le sperme de trente bites.
En parlant de gang bang, je pense que je vous en reparlerais plus tard.

À la sortie du couvent, dans les trois jours qui ont suivi après avoir fait du stop, je me suis retrouvée dans une grande ville.
Comme je l’ai dit, je savais comment se faisaient les s et comment on pouvait faire joujou avec son sexe.
C’est dans cette ville, si je m’en souviens bien, que j’ai rencontré, attendez, à oui, Ludo, chef d’un squat avec qui j’ai échangé mon pucelage contre un matelas pour huit jours renouvelables.
Débarrassé de mon hymen, j’ai eu quelques rapports avec des garçons.
J’avais un but, faire du cinéma, mais surtout du théâtre, aussi, je me suis présentée à Paris dans une maison de production persuadée que mon joli minois allait m’apporter un rôle de jeunes premières dans les minutes suivantes.

• Vous vous appelez Ondine, joli prénom.
Au théâtre aucun rôle correspondant à ce que vous ayez joué.
Par compte, si vous avez besoin d’argent, j’ai un rôle de soubrette au cinéma.
• Au cinéma, cela pourrait m’intéresser, le film est tourné dans quel lieu ?
• Un endroit paradisiaque, sur l’île de Guadeloupe à Marie Galante plus exactement.
Le réalisateur veut tourner dans une maison typique de la région, faisant croire que le film se déroule à Cuba.
La maison de maître et les maisons en tôles sont proches de la réalité.
• Le voyage me sera payé.
• Bien sûr, plus un fixe, tu es là pour gagner ta vie, même si tu auras une petite contrainte.
• Je vois, c’était trop beau, j’étais prête à accepter, mais j’ai des valeurs acquises dans le collège de bonne sœur d’où je sors.
• Je vais tout te dire, ce film est un film porno produit par le meilleur producteur du genre.
Ce sera la plus grosse production de l’année et fera partie des films passant sur Canal+ certainement pour la nouvelle année 87.

• Vous voulez que je tourne comme actrice dans un film porno !
• Tournez, oui, mais comme figurante !
Chaque fois que tu seras dans une scène, vous serez deux, vous serez à côté d’un lit où Brigitte de France, Fantasme et Lily Suce, les trois vedettes féminines feront des scènes de sexes lesbiens.
Sans parler des hommes, Beau Serge un magnifique noir !
Armand acteur très connu !
Le Blond, car il est blond et j’oublie le dernier.
Ils enfileront les actrices, mais vous, vous regarderez.
Toi, tu seras nue, c’est vrai, mais ce que je vois de ton corps peut facilement le supporter.
Nue à moitié, car vous aurez un tablier de soubrette avec la coiffe.
Vous agiterez de grandes tiges finissant par des plumes d’autruche qui refroidiront les ébats du maître des lieux joué par Armand.
Beau Serge quant à lui sera un esclave en fuite qui se cachera dans le village avant de venir dans la villa où il sautera Brigitte de France la femme d’Armand qui en redemandera.
Bref un magnifique film de cul.

J’accepte, on verra le galbe de mes seins derrière le haut du tablier, mais ma chatte sera protégée et non visible à l'image.
Juste des plans arrière qui montreront que mes fesses sont nues.
Voyage et la somme proposée, vous comprendrez que je reste discrète, même si je serais payé avec peu d’argent en francs dans cette année-là.
On me conduit à l’aéroport, je retrouve l’équipe du film.
J’ai l’impression d’être une valise parmi les valises de la production.
Tous sont aux petits soins pour Brigitte de France la grande vedette de l’époque.
J’ai des faux airs de cette actrice, par ma chevelure blonde.
Certains voyageurs dans le hall de l’aérogare reconnaissant l’actrice malgré ses lunettes noires se ruent sur elle pour avoir des autographes.
Ils sont prêts à la faire signer même sur leur main, mais elle passe d’un air dédaigneux.
Parmi eux, il y a un jeune adolescent boutonneux, quelle snob comme les autres.

Je suis à deux pas derrière elle, mon maigre bagage de cabine en main.

• Madame, Madame, un autographe.

Je suis aux anges, alors que je suis vierge de tout tournage.
On reconnaît mon talent, je m’approche.

• Pas vous, l’autre, la pute de France.
• Tu connais Brigitte de France.
• Oui, je l’ai vu chez un copain sur Canal, un jour où nos parents étaient sortis.
Il fallait un code pour voir les images en clairs, 2324, c’était les quatre premiers chiffres de la plaque d’immatriculation de la voiture de son père.
Elle était d’enfer, j’ai adoré les gros plans quand elle se faisait défoncer la chatte.
Elle a une grosse touffe aussi blonde que ses cheveux, mon copain m’a dit qu’elle se faisait même décolorer les poils de sa minette.

Je suis déçu, mon autographe, il s'en fiche royalement seule la vedette l'intéresse.
Le vol se passe bien, mais je suis en classe tourisme avec Badou, une petite jeune intégralement noire.
Elle a déjà été figurante dans deux films de la star du moment.
Mais comme ses seins sont tombants, le producteur lui a dit qu’elle devait se contenter de faire des rôles de soubrettes.
Nous parlons en faisant attention que nos propos restent entre nous.

• Fais-moi voir un de tes seins, ils dorment tous, je vais voir si tu as une chance de percer dans le milieu.
• Tu sais, j’ai accepté ce rôle pour pouvoir me faire connaître.
Le milieu du porno, c’est provisoire, j’ai envie de faire du théâtre, mais si tu veux voir mon sein, regarde.

J’ouvre mon chemisier en faisant attention, je veux éviter que l’on puisse me voir.

• Merde, avec des seins comme ceux-là, tu vas faire un tabac, je peux les toucher.

Je redouble de vigilance, sauf un passager qui lit un bouquin, rien à craindre.

• Ils sont fermes, j’adore la pointe, regardent les miens, même si je les pince, mes tétons restent flasques, les tiens on dirait des poires.


Incroyable, Badou avance ses grosses lèvres noires et me prend la pointe droite dans sa bouche.
Dans un des livres lus au collège, « Emmanuelle » si je me souviens, l’héroïne baisait dans un avion.
Ils en avaient tiré un film qui avait fait fureur, j’étais Emmanuelle.

• Arrête, cela me fait des choses partout, mais dis-moi cela te plait de t’exhiber devant une caméra, tu serais capable de faire l’amour devant son oeil.

Elle éclate de rire, je fais un tour d’horizon, seul le vieux à lever la tête, mais replonge dans son bouquin, pardon vieux en rapport de mes dix-huit ans, il doit avoir la quarantaine.

• Les mecs, ils bandent, les filles, pour les réalisateurs, ce sont des trous à bites qu’ils films en plans plus ou moins rapprochés.
Si les actrices étaient respectées, ils continueraient à tourner quand il voit qu’elles vont jouir.
• Que font-ils ?
• Tu parles au moment où c’est le meilleur pour elle, il gueule, « couper, c’est bon pour moi » ou encore, « on la refait. »
• Quant aux acteurs, ils doivent bander au bon moment, presque sur commande, tu connais les bouts en train dans les haras.
• Non, je connais les personnes qui sont des bouts en train.
• Dans les haras, les étalons quand il faut qu’ils saillissent des juments coûtant une fortune, ils se servent de vieux chevaux qui existent l’envie de la femelle.
Quand elle accepte le mâle, ils écartent le vieux pour que le jeune prenne sa place sans risque d’un refus.
Nous dans un tournage, ils nous font faire les bouts en train pour les acteurs.
Quand un acteur a une panne, les actrices qui ont les rôles principaux étant maquillés, même de la chatte, c’est nous qui les suçons jusqu’à ce qu’il rebande.
Dans celui que j’ai tourné sur une plage près de La Ciotat avec l’acteur Armand, il a eu une panne et c’est moi qui l’ai sucé pour le remettre en forme.
• Tu y es arrivée !
• Oui, mais comme les chevaux au moment où j’étais prête à me faire baiser, cet acteur ayant la plus grosse bite du porno français actuel s’est tapé Lily Suce.
• Je comprends, tu étais frustrée, mais on fera le boute-en-train !
• Essaye de refuser, Amandine, une jeune avec qui j’étais à La Ciotat a dit catégoriquement non.
Pose-toi la question, pourquoi tu es là aujourd’hui !
• Merci de m’avoir prévenu, ils ont oublié de m’en parler, je saurais quoi faire si l’un des acteurs à une panne.

Je me disais bien qu’il y avait un loup.
J’avais eu ce contrat trop facilement, je m’interroge si cela me pose problème.
Je me suis fait baiser dans mon squat pour un matelas, mais sucé à ce jour jamais.
Il faudra bien commencer un jour, c’était fréquent dans les livres que j’ai lus.
C’est drôle, j’ai l’impression que je suis venue tourner un film en attendant le rôle de ma vie dans une super production, mais qu’avant, pour vivre, il va falloir que je navigue dans le milieu du porno.

À ce moment, l’homme de quarante ans passe dans l’allée et se dirige vers les toilettes, il me regarde et me fait un clin d’œil.
Les hôtesses sont à l’avant et préparent une collation pour le réveil des passagers.

• Attends, je reviens…

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