Nathalie

Ce soir-là, Nathalie sortait avec deux amies. Elles se faisaient de temps en temps des sorties filles, restaurant puis éventuellement boite. Son conjoint, Antoine, était en déplacement pour quelques jours. Après avoir pris sa douche, elle choisit un petit string dentelle blanc, un joli soutif un peu pigeonnant, une petite jupe corolle noire et un chemisier blanc un peu transparent au travers duquel on devinait le soutien-gorge. Anna, son amie, était en couple depuis quelques semaines, mais sa deuxième amie, Stéphanie, était célibataire et collectionnait les conquêtes. Elle lui aurait fait des remarques si elle n’avait pas été assez sexy.
Encore le temps d’envoyer un texto à Antoine et les filles allaient arriver. Ils étaient ensemble depuis plusieurs années et elle s’entendait très bien avec lui. Notamment, sa vie sexuelle la satisfaisait : Antoine était doux, gentil et attentionné, et elle n’avait de difficulté ni à donner, ni surtout à prendre du plaisir, même si quelques fois, elle avait rêvé de relations plus… toniques, ou directives ? Il la respectait beaucoup, peut être trop dans ces circonstances.
La sonnerie la tira de sa rêverie et elle descendit retrouver les filles. Stéphanie acquiesça à sa tenue. Elle-même portait un débardeur et une jupe plissée courte et Anna était en short court et chemisier bleu foncé.
Elles commencèrent par aller boire un verre en terrasse. Stéphanie commanda 3 coupes de champagne. Tout en sirotant, elles commencèrent à se raconter les derniers évènements. Stéphanie avait rencontré un gars qui l’amenait tout doucement vers la domination et le SM. Alors qu’elle leur racontait ses aventures, Nathalie remarqua le téton qui pointait sous débardeur de son amie. Tu n’as pas de soutif, lui demanda-t-elle discrètement ? Non, et pas de culotte non plus, ajouta-t-elle en soulevant brièvement sa jupe, laissant Nathalie apercevoir une fente imberbe. C’est Luis qui me l’a demandé, mais c’est tellement agréable.

Anna trouva l’idée amusante, Nathalie se prit à songer…
Plus tard, elles allèrent diner au restaurant, en continuant à deviser gaiement. Quand ses amies s’enquirent de sa vie sentimentale et sensuelle, Nathalie assura que tout allait bien, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser aux nouvelles aventures de Stéphanie. Le diner se poursuivit sans encombre, assez arrosé.
Elles finirent par décider d’aller finir la soirée dans un bar branché. Aucune des trois n’avait d’obligation pour le lendemain.
Elles eurent du mal à trouver une table, mais un bel homme se leva et les invita à prendre sa place. Son regard insistant troubla un peu Nathalie, puis elle n’y pensa plus. Elles essayèrent plusieurs cocktails et finirent pas se rabattre sur le Mojito.
A un moment elles allèrent danser tous les trois sur la piste. Anna fit remarquer à Nathalie la présence de l’homme de l’entrée, qui ne la quittait pas des yeux. Son trouble revint.
Stéphanie était entourée de trois hommes, un peu plus âgés, pas très beau mais entreprenants, et elle ne se gênait pas pour se laisser caresser et embrasser. Ils ne pouvaient pas ignorer l’absence de sous vêtement ! D’ailleurs, lorsqu’elle dansait, sa jupe de soulever, laissant deviner… l’absence de culotte…
Après un long slow, au cours duquel les caresses devinrent plus intimes, ils finirent par se diriger vers les toilettes, où ils disparurent un moment. Ils réapparurent une demi-heure plus tard ; Stéphanie avait les traits défaits et troublés de celle qui a baisé et les trois hommes disparurent rapidement. Stéphanie confia alors à ses deux amies que son nouvel ami Luis, qui s’était absenté, lui avait donné comme instruction de se faire baiser par au moins un homme différent tous les jours. Anna n’approuva pas, mais Nathalie restait dans le trouble, un peu envieuse de la liberté d’esprit de son amie.
Elles décidèrent d’aller encore sur la piste un moment toutes les trois. Stéphanie fut rapidement assaillie, mais sut garder à distance les autres hommes présents.
Son contrat était rempli pour trois jours. Nathalie remarqua l’homme du début, qui continuait à la regarder et se décida finalement à s’approcher d’elle. Sans un mot mais sans quitter son regard, il vint danser à proximité. Comme hypnotisée, Nathalie dansait à sa mesure, bougeait avec lui.
Après un moment, les filles décidèrent de rentrer. Nathalie n’osa pas approcher l’homme tant son magnétisme la paralysait.
Elle était bien dans son couple et malgré l’ouverture d’esprit d’Antoine, elle ne souhaitait pas le tromper. Ils avaient pourtant envisagé l’échangisme, sans réellement le mettre en œuvre, mais là, on faisait les choses ensembles. Songeuse de tout cela, elle ne se rendit pas compte qu’elle était arrivée. C’est Anna, qui lui dit : « alors ma fille, tu rêve ? Tu viens dormir avec moi ? »
Non, non c’est bon, j’y suis. »
Elles se saluèrent, et Nathalie eut envie de rester quelques minutes dehors dans la rue. Elle ne remarqua pas la voiture qui se gara, ni l’homme qui s’approcha d’elle.
Quand il posa ses mains sur ses épaules, par derrière, elle crut défaillir de peur, puis le reconnu. Après avoir posé un long baiser dans son cou, qui la fit frissonner de la tête aux pieds, lentement, il la fit tourner et posa ses lèvres sur sa bouche. Aussitôt sa langue entra, elle se sentit envahie, mais se laissa faire. Il la maintenait fermement par les épaules, elle se sentit fondre de l’intérieur, et un désir intense la prit. Elle avait envie de cette langue en elle, cette langue forte et puissante qui ne lui donnait aucune chance de s’échapper. Sa main caressa son corps, ses seins, son ventre et tourna autour se son bas ventre, effleura les fesses. Nathalie était ailleurs…
S’arrêtant, il lui demanda si elle préférait aller chez elle ou chez lui ? Sa tête disait « non – non » mais elle entendit sa bouche dire : « on peut monter si tu veux. »
Dans l’ascenseur il la laissa tranquille et elle put reprendre ses esprits. La stratégie était simple : on boit un verre, léger pour moi, plus fort pour lui, et il s’en va.
Je suis mariée, je ne trompe pas mon mari…
Ils s’installèrent dans le salon. Elle prit soin de s’assoir sur un fauteuil en face du canapé sur lequel elle l’invita à prendre place. Elle servit, à lui un whisky, à elle un fond de vin blanc qui trainait dans le réfrigérateur.
Il commença à lui poser des questions, avec sa voix douce et suave. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à ce baiser, à ses caresses.
Quand il lui dit de venir s’assoir à coté d’elle, elle était déjà perdue dans des pensées sensuelles. Il la prit dans ses bras, la fit pencher en arrière, et posa à nouveau ses lèvres sur les siennes, et de nouveau la langue fit son ouvrage. Nathalie avait lâché prise, et n’attendait plus que le plaisir. Tout en l’embrassant, sa main caressa le corps de Nathalie, sa poitrine, son ventre, ses cuisses… passant dans son dos, une main dégrafa prestement le soutien-gorge, l’autre main dégagea la poitrine pour aller tranquillement titiller les mamelons, déjà durs et tendus. Puis une main descendit vers le ventre, puis le petit string, et caressa doucement les cotés des cuisses, puis à travers la dentelle, effleura à plusieurs reprises les grandes lèvres. Sous cet assaut, Nathalie défaillait. Elle aurait voulu participer, elle essaya de bouger ses mains, mais il l’en empêcha systématiquement. Elle ne se rendit pas compte que son chemisier et sa jupe étaient partis, mais elle senti le doigt passer sous l’élastique de son string, et aller toucher, effleurer son bouton de plaisir. Ce doigt alla jusqu'à tâter doucement l’entrée de son vagin qui dégoulinait de mouille. Doucement, la petite culotte descendit jusqu’au cheville, et Nathalie eut un éclair de lucidité en pensant qu’elle était nue dans les bras d’un inconnu. Comme à nouveau un doigt se présentait vers son sexe, elle repartit aussitôt dans son plaisir. Ce doigt se fit plus insistant, maintenant que l’endroit était dégagé, il se mit à tripoter le petit bouton, alterna pénétration et stimulation du clito, et elle finit par jouir en criant…
Quand elle reprit ses esprits, elle était toujours aussi nue, mais l’inconnu aussi.
Elle vit un magnifique membre viril, bien tendu, pas plus long mais plus épais que celui d’Antoine, surmonté d’un gland violacé. Les mains qui l’avaient caressé amenaient sa bouche vers ce pieu. Elle eut du mal à le prendre, mais les mains appuyaient derrière sa nuque. Elles appuyaient de plus en plus fort, elle eut un mouvement de recul, mais les mains étaient plus fortes. « Suce ma petite salope, suce ! » entendit elle ! En temps normal, elle n’aurait jamais accepté d’être traitée de salope et aurait mordu le membre dans sa bouche. « car tu en es une, de salope, pour faire venir chez toi un inconnu, te faire doigter, et n’avoir qu’une obsession, le sentir en toi, te faire prendre, troncher, niquer… » C’était un peu vrai et en réalité se faire traiter de salope à ce moment dans ces circonstances lui procura un plaisir étrange, comme celui qu’elle éprouvait à être contrainte à pratiquer une gorge profonde, sa première. Elle eut des hauts le cœur et avait du mal à respirer mais elle réussit à ne pas vomir. Une claque sèche s’abattit sur sa fesse droite. « c’est bien ma petite salope ». Il me félicite comme une jument avec une claque sur la croupe se dit elle en poursuivant son léchage attentif. Assez rapidement, elle le mena à l’orgasme. Il éclata en long jets chauds et visqueux dans sa bouche. Elle tenta de s’échapper mais il la retint, claquant à nouveau sa fesse en disant : « avale tout ma salope, avale et après tu nettoiera ma queue. Ça fait ça les bonnes petites salopes comme toi ». Jamais auparavant aucun homme n’avait joui dans sa bouche, et jamais Antoine ne lui aurait imposé ça, mais curieusement, elle se sentit fière d’elle.
Il la conduisit alors à la chambre, et la fit allonger, puis, s’agenouillant à côté d’elle, fit courir sa langue et sa bouche sur son corps, dans son cou, déclenchant un frisson, sur ses tétons, la sensation était incroyable, puis il descendit, s’attarda sur le nombril, puis descendit vers l’arrière des genoux. Il passa encore sa langue sur ses poignets. Elle se sentait de plus en plus sexuelle et salope sous cette langue, mais quand il s’attarda sur l’intérieur des cuisses et remonta vers son sexe, elle poussa des gémissements. Elle avait trop envie de le sentir en elle. Finalement, sa langue effleura ses grandes lèvres, le bout du clitoris turgescent qui dépassait, puis alla chercher le petit bouton d’amour. L’ensemble dégoulinait de mouille, elle haletait sous les caresses. Comme il s’attarda sur le clitoris, elle parti dans un orgasme fulgurant en criant. Il ne cessa pas de la lécher, mais se tourna pour lui présenter sa verge qui avait repris la rigidité initiale. Comme elle le prenait en bouche, il lui écarta les jambes pour accéder au petit œillet, qu’il commença à lécher. Elle eut bien une réticence : « non, pas là, pas mon… » mais l’efficacité de la feuille de rose la fit taire.
Un peu plus tard, il lui permis de reprendre ses esprits, puis la fit mettre sur le dos. Il releva ses jambes, et s’avança. Elle attendait la saillie, impatiente. Il poussa et entra en elle d’un coup. Elle le sentit, chaud et dur au fond d’elle. Elle ne pouvait bouger, les genoux posés sur ses épaules. Il commença des va et viens lents et profonds. Elle le sentait bouger en elle avec un plaisir profond. Il accéléra progressivement la cadence. Jamais elle n’avait ressenti un tel plaisir à s’abandonner au mâle. Bien trop vite, elle eut un nouvel orgasme, en criant à nouveau son plaisir. Il en profita pour la faire mettre à quatre pattes, et lui écartant les jambes, la prendre par derrière. Là encore, elle se sentit merveilleusement bien. Il sortit, et, se reculant, repris la feuille de rose. Elle était vierge de l’anus, mais cette langue qui la fouillait, la pénétrait commença à faire naitre des envies…
Arrêtant son léchage, il pénétra le petit œillet d’un doigt. Elle fut surprise par le plaisir, essaya de dire : « non pas là, pas le c… » mais les mots restèrent dans sa bouche, et elle attendait la suite en palpitant.
La suite, il présenta son sexe devant sa petite porte de derrière et poussa. Comme il la pénétrait, elle ressentit une brulure intense qui lui arracha un cri. « tout doux bébé, ca va aller, une petite pute comme toi, ça se fait enculer ». Il attendit un peu pour bouger, et petit à petit, se mit à aller et venir, et le plaisir vint. Elle se sentait pénétrée, possédée, prise. Elle avait l’impression que son membre allait la transpercer. Quand il jouit dans ses entrailles, elle eut l’impression d’être baignée par le sperme chaud.
Il se retira, la fit tourner sur elle-même, la mettant à genoux devant lui et lui dit : « suce, nettoie ma queue qui vient de te donner du plaisir, elle sort de ton cul, ma salope ». Malgré le haut le cœur et la répugnance, elle s’exécuta, et fut très surprise de trouver d’y trouver du plaisir.
Il se leva, et la quitta en l’embrassant tendrement.
Elle était sidérée de la nuit qu’elle venait de passer mais restait nostalgique de l’immense plaisir ressenti et souhaitait ardemment renouveler cette expérience.
Il lui avait dit qu’il rentrerait prochainement en contact avec elle. Elle attendait un signal avec impatience.
Elle hésitait à appeler Antoine, peur de se trahir, d’en dire trop ; elle restait amoureuse de lui bien que le plaisir qu’il lui avait donné n’avait rien à voir avec celui ressenti cette nuit-là. Avant de partir, il avait dit qu’il s’occuperai d’Antoine aussi…

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