L'Auberge Des Confessions (Mauricette)
Je venais de terminer mon récit dans un silence minéral. Les autres semblaient soufflés par mon histoire. Autour de nous, on riait, on discutait. Cest alors que Mauricette prit la parole. Elle fut la suivante à se confesser. Je commandai une bouteille de champagne. La nuit allait être très longue. Après que le serveur eut empli nos verres, elle se lança.
- Il ma fallu attendre longtemps avant que mon souhait de trouver une partenaire pour maider à vivre ma sexualité se réalise. Javais même fini par croire que cela ne se produirait jamais mais, un jour, mes parents ont organisé une réception pour fêter les quarante ans de ma mère. Elle avait invité des amis, des collègues et, évidemment, la famille. Je naimais pas trop voir du monde. Je préférais misoler dans mon univers. Je suis sortie dans le jardin alors que la fête battait son plein ».
« Jétais dun côté de la piscine, avec un verre de jus dorange à la main, quand jai aperçu une fille en face. Je lai détaillée. Elle nétait pas très grande, avec des cheveux noirs. Elle était plutôt menue, une poitrine inexistante, moulée dans un débardeur bleu de la même couleur que son jean bleu délavé. Voyant que je la regardais, elle ma souri, de loin. De ce que je pouvais observer, elle était plutôt jolie.
Quelque chose de très fort émanait delle, et sa façon de me fixer, sans se donner la peine de se cacher, indiquait que je ne la laissais pas indifférente. Des filles mavaient déjà fait des avances, mais jamais dune manière aussi nette. Je me suis sentie toute drôle. Jai alors songé, une fois de plus, à mes petits petons et à lenvie que javais que quelquun dautre que moi les caresse ».
« Cétait le moment ou jamais. Jai planté mon regard dans celui de la petite brunette et, après une mimique de la bouche, comme si je lui envoyais un baiser, je lui ai fait signe de me rejoindre avant de méclipser en direction de la maison. Dans le miroir de lentrée, jai vu quelle me suivait.
« Quand elle sest glissée dans la pièce, nous sommes restées quelques instants à nous fixer. Elle avait une manière de se mettre en valeur qui la rendait sensuelle jusquà en devenir obscène, tant ses vêtements étaient serrés. Son débardeur moulait une poitrine pas très grosse, mais suffisamment volumineuse pour être attirante, et les mamelons apparaissaient, preuve quelle navait pas de soutien-gorge. Ses hanches aussi étaient menues, mais le pantalon dessinait le renflement de son bas-ventre. Comme elle voyait que je lexaminais, elle sest retournée pour me présenter un petit cul rond serré par le jean ».
« Cétait très curieux, si javais envie quelle me caresse et quelle me fasse jouir, javais aussi envie de son corps, de lexplorer. Un tas didées vicieuses montaient dans ma tête, alors quauparavant, quand javais vu, ou su, que des copines se livraient à des jeux lesbiens, cela navait rien suscité en moi. Elle sest retournée pour me fixer avec le même regard avide quau bord de la piscine. Cette fille était une gouine certes, mais qui plus est, du genre vicieux. Il ne fallait pas compter sur elle pour lamour à leau de rose. Ça tombait bien, elle pourrait sans doute me comprendre. Javais envie de lui en donner un maximum et, en même temps, de lui montrer ce que jattendais delle ».
« Jétais couchée sur le dos. Les jambes écartées et la jupe retroussée au-dessus de la taille, jexhibais mon entrejambe à peine voilé par le triangle de ma fine culotte. Cétait la première fois que je me montrais aussi provocante.
« Elle sest tournée, tendant ses fesses vers moi, avant de défaire son jean et de le baisser, tâche complexe parce quil était vraiment très serré. Jai bien eu le temps de profiter de ce que je voyais, un petit cul qui ma semblé très dur, bien rond et fendu en deux par une raie profonde. Elle le projetait vers moi, impudique et provocatrice. En haut de ses hanches, dans le creux juste en dessous du débardeur, sur une chair brune qui laissait penser quelle pratiquait le bronzage intégral, vu quen nul endroit sa chair nétait blanche, reposait le triangle noir absolu dune culotte qui se prolongeait, en descendant, en un fin tissu avalé par la profondeur du sillon. On le voyait réapparaître plus bas, contre le périnée, et il sélargissait pour recouvrir le renflement du mont de Vénus. Jen voyais bien le gonflement, avec le creux au milieu, et ça minspirait une envie que javais du mal à contrôler ».
« Elle a ôté complètement son jean. Gardant son débardeur, peut-être avait-elle honte de ses petits seins, mais aussi sa culotte, elle est venue sur le lit. Tout en elle éveillait mon désir, lodeur forte de son parfum sensuel, la couleur de sa peau, ses tétons qui tendaient le tissu du débardeur et dont les pointes semblaient aiguisées jusquà percer le tissu, le renflement de son pubis entre ses cuisses, couvert par la délicate dentelle de sa culotte, et cette tache bien visible, sombre, au milieu de la surface du tissu.
« Jai pensé, alors quelle sactivait, que cétait exactement ce dont javais rêvé, cétait bien meilleur que quand je les touchais moi-même. Elle ma massé sur les côtés, dun mouvement extrêmement doux et sensuel, appuyé, mais plus effleurant par moments. Les sensations que jéprouvais augmentaient de minute en minute. Jai pensé que je devrais me lier à elle et satisfaire toutes ses envies, parce que je ne trouverais certainement jamais personne qui me caresse aussi bien. Pendant quelle soccupait de mes pieds, jétirais avec ardeur mon clitoris. Mes sensations étaient comme le prolongement, et dune certaine manière, lexacerbation de ce qui remontait le long de mes jambes. Cela faisait un bon moment que mon sexe navait pas été aussi trempé ».
« La fille ma massé les deux pieds. Elle passait de lun à lautre, avec légèreté et habileté, en insistant sur la plante. Cétait une zone particulièrement sensible, même si je préférais les caresses sur la partie latérale. Jai perçu la montée de lorgasme en moi, ce qui nétait pas toujours le cas. Il est arrivé, énorme, puissant, et je me suis sentie emportée par un raz-de-marée irrésistible qui ma laissée pantelante. Je nattendais pas le deuxième orgasme, qui est arrivé juste après. Il a été moins fort, mais plus prolongé. Jai senti que du liquide sortait et coulait de moi, abondant, et que je ne maîtrisais plus rien. Il ma fallu un certain temps pour retrouver mes esprits. Jétais éblouie. Je navais jamais rien connu daussi fort auparavant. Pour cela, linconnue aurait toute ma gratitude, et pour longtemps. Jai réalisé que je ne connaissais même pas son nom. Dans le jardin, notre envie lune de lautre avait été trop forte pour que nous fassions connaissance dans les règles.
« Jai plongé sur sa croupe que sa position entrouvrait, et jai tiré sur ses fesses à deux mains pour accroître lentrebâillement. Son sillon envahi de poils noirs soffrait à mon regard, avec le plissement de lanus au milieu, comme une déchirure dans sa chair. Entre ses cuisses, son sexe sétait ouvert, pas autant que le mien mais presque. Elle aussi mouillait avec abondance, et les poils de sa toison étaient collés par petits paquets, de part et dautre de ses lèvres intimes que lexcitation enflait. Jai éprouvé un sentiment étrange. Je faisais lamour à une fille pour la première fois, mais javais limpression davoir toujours su comment je devrais my prendre, peut-être à cause de mes lectures et de ce que javais entendu raconter. Javais aussi le sentiment, plus irrationnel, que Sandrine et moi étions faites lune pour lautre. Mes mains épousaient parfaitement la rondeur de ses fesses, dures comme si elles étaient destinées depuis toujours à cette tâche. Au fond, toutes ces pensées trahissaient surtout lexaltation de mon esprit à cet instant. Il y avait de quoi, ce nest pas tous les jours quon voit son rêve secret se réaliser ».
« Du bout de la langue, je suis descendue le long de sa raie des fesses, en évitant malgré tout lanus, et je léchai les bords de son sexe. Le goût de sa mouille a envahi ma bouche. Il était bon mais plus âcre que le mien, que je connaissais pour avoir sucé plus dune fois mes doigts après mêtre masturbée. Sandrine sest tortillée, et elle ma traitée de petite vicieuse. Sa voix sensuelle a fouetté mon excitation. Jai sorti ma langue au maximum, et je lai enfoncée entre ses fesses, du bas vers le haut. Jai eu la sensation dune saveur plus amère près des replis de son anus, mais jétais trop échauffée pour que cela me rebute. Jai posé mes mains sur ses hanches, et jai fouillé sa raie un long moment, montant et descendant, mattardant sur les replis de son anus. Javais envie de le forcer, et pas seulement de la langue. Mon esprit élaborait plein de scénarios que je pourrais proposer à Sandrine à mesure que le temps passerait et que la confiance sétablirait entre nous. Jai éprouvé une profonde fierté quand elle sest tordue dans tous les sens sous mes coups de langue. Je percevais, au bout de mes doigts, toutes les tensions qui parcouraient son corps ».
« Je me suis arrachée de son cul et je me suis couchée sur le dos pour glisser ma tête entre ses cuisses et ses jambes repliées. Dans sa position, à quatre pattes, ses lèvres de sexe se trouvaient juste au-dessus de ma bouche. En haut, son clitoris, pas très gros mais bien visible, était érigé. Jai donné de grands coups de langue sur les bords de sa fente avant de remonter à son bouton, et de macharner dessus. Cela a été le coup de grâce, elle a joui, en poussant un long cri et en remuant comme une folle. Jai eu peur que sa plainte nameute toute la maison, mais personne ne sest manifesté. Nous nous sommes rhabillées et nous avons quitté ma chambre. Le temps sétait écoulé pendant nos jeux. Déjà, les premiers invités de mes parents sen allaient. Tout comme moi, Sandrine avait de bonnes raisons de se montrer discrète sur notre aventure, mais nous avons promis de nous revoir »
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