Collection Zone Rouge. La Jeune Bourge. Saison Ii (5/6)

Je viens de réussir à me faire nommé PDG de notre banque privée.
Ça été facile, l’amour m’y a aidé.
Pas celui de Jennifer, ma petite maîtresse, celle qui m’a plongé dans les amours féminins, moi qui me croyais profondément hétéro.
Hétéro, oui, mais ma langue dans sa chatte de blonde épilée alors qu’elle en faisait de même avec la mienne, m’a montré que je pouvais être bisexuelle.
Après avoir reçu Rodolphe, le frère de ma mère dans sa garçonnière, nous sommes allées dîner après avoir acheté nos tailleurs Channel dans une très chic boutique du centre de Paris.
C’est pendant le repas que je comprends la valeur professionnelle de ma petite maîtresse et que l’idée m’est venue, qu’elle devienne mon bras droit.
C’est dans la salle du conseil que l’on frappe à la porte et que je demande à Jennifer d’aller ouvrir.

• Mademoiselle Véronique, c’est moi Aline de l’accueil, un jeune notaire demande à vous voir.
• Amenez-le dans le bureau de mon père qui est maintenant le mien, nous allons le recevoir.
• Véronique, quand allez-vous venir là où tu sais ?
• Dans votre bordel ambulant, Rodolphe, je sais ça aussi.
• Ça suffit, nos histoires hors du personnel.
Aline, jolie rousse travaille à l’accueil, inutile qu’elle aille colporter des ragots nuisants à notre banque !
• Oh ! Véronique, pardon mademoiselle Véronique, vous savez qu’à aucun moment, je ferais la moindre chose pouvant vous nuire.

Moi qui parlais de saveur venue de la chatte d’une rousse, j’ai passé des heures au côté d’Aline pour plaire à mon père et je l’ai négligé.
Il est vrai que les femmes, j’ignorais que je pouvais aimer.
Jennifer aura été une révélation.

• Aline, je vais recevoir ce monsieur, pouvez-vous monter me voir dans deux heures !
Je préviens le service du personnel qu’ils vous remplacent à votre poste.
• Bien madame, je ferais comme vous le désirée.



Mon amant de tonton ainsi que ma mère sont toujours là.

• Bien, on s’est tout dit, chacun fait ce que j’ai décidé que vous fassiez, je vais recevoir ce jeune homme.
Jennifer, suis-moi.

Un notaire, que me veut-il !
Qu’elle surprise m’apporte-t-il ?

• Bonjour, maître.
• Benoît, maître Benoît, vous vous appelez Véronique.
Quand votre père est venu me confier l’enveloppe que voilà, c’était mon premier client.
Je dois reconnaître qu’il m’a parlé de vous dans des termes très élogieux surtout de votre beauté.

Ce garçon, aussi beau que l’est Jennifer ou que je le suis d’un coup me fascine.
Est-ce cela le coup de foudre ?

• Mon père vous a confié une lettre, c’est maintenant que vous me l’a remettez.
• J’ai été prévenu ce matin de la mort de votre père, je suis venu immédiatement au lieu de vous convoquer à mon étude.
• Je vous en remercie maître, voici Jennifer la nouvelle directrice de cette banque.
• Vous êtes aussi jolie que mademoiselle Véronique, mademoiselle Jennifer.
• Est-on là pour draguer ou pour me confier une lettre ?
• Pardon, la voici.

Comme tout bon notaire, maître Benoît à un cartable souvent vu dans des films.
Il l’ouvre et en sort une enveloppe identique à celle qui se trouvait chez maître Albert.
En très belle écriture, chose que je vais devoir améliorer, mon père a écrit mon nom.

• Vous permettez que je l’ouvre !
• Aucun problème, c’est pour vous, c’est marqué sur l’enveloppe des mains de votre père.

Je prends son coupe-papier et l’ouvre.
Je la fais courte.
Papa dit m’aimer même si par pudeur, il évitait de me le montrer.
Ce testament, car s’en est un, par sa date, annule celui que l’amant de maman nous a lu, en partie du moins.
Mon père me révèle la présence de la garçonnière, du coffre et de la boîte cachée dans la cheminée.
Pervers mon père, il savait que ma mère était la maîtresse de son vieux notaire depuis des années.

Il me révèle que si ma mère vient à mourir, il me remettra une lettre, mais que connaissant le personnage, il sait qu’il a enfreint la déontologie de sa profession et qu’il l’a certainement déjà ouverte.
Il ignorait ma perversité, ça je le sais déjà après une très belle fellation.
Il me donne un conseil, pour le tenir à ma merci.
Demander à la voir en présence de la police et faire analyser l’enveloppe qui prouvera qu’elle a été ouverte.
Ainsi, entre les documents dans le coffre contre mon oncle et la lettre chez maître Albert.
J’aurais toutes les cartes en mains pour prendre la direction de la banque qu’il considérait un peu comme la sienne.
Entre vicieux, nous étions faits pour nous entendre, la seule différence, c’est que moi je retourne voir maître Albert avec Jennifer.

• Bonjour maître Albert.
• Pourquoi cette visite, avec la maîtresse de votre père.
• La maîtresse de mon père, je vois que ma mère vous a mise au courant.
Lisez cette lettre ?

Il la regarde d’un air dédaigneux.

• Qui vous l’a remise ?
• Maître Benoît, vous connaissez !
• Ce petit arriviste qui croit qu’il va me piquer ma clientèle.
Vous a-t-il reçu dans ses bureaux ?
• Non, il est venu personnellement me l’apporter à notre banque.
• Le local qu’il a pu louer dans un immeuble rempli de squatteurs est si délabré qu’il a du mal à y conduire ses clients.
Regarde petite suceuse de bite, là où je travaille.
Maison dans les quartiers chics de notre ville et logement où la femme de ma vie va emménager puisque tu l’as fichu dehors de chez elle.
Mais que fais-tu ?
• Je téléphone à la police que l’on nous envoie des inspecteurs pour ouvrir ton coffre et démontrer que tu es un être malfaisant.
La responsable d’une banque les appelants pour signaler les magouilles d’un notaire, je suis sûr qu’ils vont être très intéressés.
Si je t’ai vu décacheter l’enveloppe sur une simple proposition de fellation de ma part, d’autres pratiques frauduleuses doivent si trouver.

J’ai lu que des notaires très peu scrupuleux, comme toi, grugeaient de vieux ou vieilles personnes pour acquérir leurs biens quand les familles étaient inexistantes.
Les viagers, ça s’appelle, tu connais là aussi !
• Que veux-tu ?
• Ce petit notaire que tu viens de descendre, c’est mon notaire, à partir de ce jour, il prend en main les affaires de notre banque.
Tu m’as dit être sans descendance aussi, c’est lui que tu vas prendre sous ton aile et d’ici six à sept mois, sans dépasser huit, tu partiras à la pêche à la ligne jusqu’à la fin de tes jours.
Il va de soi que tu pourras prendre dans ton coffre toutes tes affaires frauduleuses pour vivre grassement jusqu’à la fin de tes jours avec ma mère.
De son côté, je lui ai assuré que prenant soin de nos intérêts, elle toucherait ses droits chaque mois, à la seule condition de débarrasser le plancher.

Je suis contente de la force de caractère que je montre, même si je deviens moi-même encore plus bourge qu’eux.
Nous retournons à la banque avec Jennifer.

• Ben dit donc toi, il est préférable d’éviter de te froisser, tu sais parler à ces vieux beaux comme l’était ton père.
• Tu vois ma chérie, c’est vrai que j’étais persuadée que mon père m’avait en horreur.
Aujourd’hui, je prends conscience que c’était pour mon bien.

De retour dans mon bureau Aline m’attend.

• Il y a longtemps que tu m’attends, j’avais dit deux heures.
• Tu, vous m’aviez dit de venir dans ton, votre bureau, je viens d’arriver.
• À l’accueil entre fille du même âge on se tutoyait, alors continue, ces vous me donne des boutons.
Dis-moi, l’accueil, même de notre banque, c’est ta seule ambition ?
• J’ai un diplôme de secrétariat, mais avec la crise, c’est dur de trouver du travail.
• Jennifer, fais-moi voir comment fonctionne ce truc.
Je veux parler à Rodolphe, mon oncle.
• C’est la ligne 3 et s’il est dans son bureau, il te répondra.


Il arrive.

• Tu as besoin de moi Véronique, tu vois que les femmes ont du mal à gérer une banque.
• Arêtes d’être machiste, tu connais Aline !
• Oui, elle travaille à l’accueil !
• C’est ta nouvelle secrétaire, elle commencera lundi avec toi.
J’appelle le bureau du personnel pour qu’ils embauchent une nouvelle hôtesse d’accueil.
Rodolphe retourne glander dans ton bureau, Aline reste ici et toi aussi Jennifer...

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!