Caroline 12

Partie 12 :

L’ascenseur s’arrêta au 5ème étage, les portes s’ouvrirent, les deux femmes et Thomas Vermont sortirent dans le couloir pour se diriger avec la suite impériale du palace.

- Attendez monsieur Vermont, mes filles … et je ne suis pas sûre de vouloir les laisser et j’ai peur de ce que ces hommes pourraient faire de moi… soyez humain monsieur.
- Caroline, voyons, on en a déjà parlé. Vous pouvez à tout moment changer d’avis mais il faudra en assumer les conséquences. C’est ce que vous voulez ?
- Non monsieur, j’ai bien compris mais …
- Ces messieurs sont des gentlemans, ils m’ont bien assuré qu’ils se comporteraient en tant que tel et ne vous forceraient pas à faire quoi que ce soit que vous ne voudriez pas. En ce qui concerne vos filles, vous pouvez compter sur moi, je me ferai un devoir de veiller sur elles.
- Oui monsieur
- Pouvons-nous y aller ou voulez-vous changer d’avis Caroline ?
- Non monsieur, c’est bon.

Thomas Vermont frappa à la porte de la suite. Un homme grand et corpulent ouvra, le trio entra. La porte se referma sur les dernières illusions de Caroline. En plus de celui qui leur avait ouvert, il y avait trois autres hommes. La lumière de la pièce était tamisée, les hommes étaient habillés avec des costumes de marque.
Un des hommes apostropha le trio en russe, seul Thomas Vermont qui comprenait et parlait la langue répondit. Le russe était trop éloigné de l’anglais ou de l’allemand que Caroline pratiquait, elle ne comprenait pas les échanges entre les deux hommes.

- Caroline, je vous en prie, ces messieurs vous propose de signer le contrat de travail, il est posé sur cette table.

Sans un mot, elle s’approcha, saisit le document et se tournant vers Thomas Vermont.

- Monsieur, il est rédigé en cyrillique, je ne le comprends pas.
- Madame, vous signez ou pas mais on ne va pas en rediscuter encore une fois.

Ces messieurs vous attendent.

Elle saisit le stylo, retourna la page sans espoir réel de trouver une partie compréhensible puis se résigna à signer. Un homme lui dit quelque chose, un second ajouta d’autres paroles, elle se tourna vers Thomas Vermont un peu paumée.

- Ils vous souhaitent la bienvenue au sein de leur entreprise et vous remercient de votre confiance.
- Merci, dites leur merci de m’avoir accueillie.

Thomas Vermont parla à nouveau avec un des hommes puis ce dernier échangea avec le grand et corpulent qui les avait accueillis à la porte. Caroline ne comprenait rien des conversations, à chaque échange, elle se tournait vers celui qui parlait pour tenter désespérément de saisir des intonations ou des gestes qui lui seraient familiers mais en vain.
Le portier fouilla dans un sac et en sortir un collier noir avec deux boucles, il le montra à Caroline et s’approcha d’elle. Anxieuse, ses jambes avaient du mal à la porter, elle jeta un regard suppliant vers Thomas Vermont qui lui rendit un sourire rassurant.

- Détendez vous Caroline, tout va bien. Ils vont vous mettre en collier puis des menottes en cuir pour vous entraver les mains. Rien de mal ne vous sera fait, ce ne sont que des jeux de séduction et de sensualité. Ils ne vous feront que ce que vous voudrez bien et rien d’autre, je m’en porte garant.

Pas plus rassurée que cela, elle se résigna à se laisser faire. L’homme passa le collier large autour de son coup et le ferma d’un petit cadenas. Il ne serrait pas son cou et ne la gênait pas du tout mais sa présence lui faisait prendre conscience qu’elle passait dans un autre monde. Le portier avait pris des menottes en cuir dans le même sac, elle tendit ses poignets et il les accrocha sur l’un puis l’autre, suffisamment serrés pour qu’elle ne puisse pas les retirer. Délicatement, il lui prit une main pour la mettre contre son cou et il fixa l’attache à un des anneaux du collier. Il fit de même avec l’autre main et Caroline se retrouva debout dans la pièce, un collier autour du cou et ses deux poignets fixés à ce dernier.
Elle se sentait vulnérable les mains neutralisées par ce dispositif de soumission.
Un des hommes se leva et s’approcha de Caroline, d’une main il lui saisit le menton pour lui faire relever la tête et le regarder en face. Il lui parla, elle ne broncha pas.

- Caroline, il souhaiterait apprécier votre beauté au naturel, l’autorisez-vous à vous débarrasser du superflu ?

Elle acquiesça et fit un signe de la tête. L’homme sourit et dénoua les cordons qui retenaient la robe sur les épaules. La fine étoffe glissa sur son corps et s’échoua à ses pieds.
Presque nue, les mains liées au cou, en porte jarretelle, Caroline attendait la suite, bombant fièrement sa belle poitrine ronde. D’un doigt, il caressa le téton lentement puis prit le sein dans sa main, appréciant la texture et la souplesse de ce dernier. Caroline regardait droit devant elle, fuyant le regard du russe.

- Dimitri me fait vous dire que votre corps et plus particulièrement votre poitrine est une merveille de la nature.
- Remerciez le pour son compliment et dites-lui que je le mets à son service.

Dimitri s’amusa de la réponse de Thomas Vermont. Il attrapa délicatement sa nouvelle collaboratrice, l’amena près d’un canapé et la fit s’assoir. Il s’installa à côté d’elle et ensemble, ils faisaient face aux deux autres qui se délectaient de cette vision sensuelle.
Dimitri posa sa main sur son ventre tout en discutant avec ses compères. Elle glissa entre les cuisses de Caroline, qui instinctivement les écarta pour lui faciliter l’accès. La femme fermait les yeux sous le délicieux mouvement des doigts du russes aux alentours de son sexe.

Un homme se leva, elle rouvrit les yeux, le regardant se déplacer. Il avait une petite boite transparente avec un gel transparent à l’intérieur, il la remit à Dimitri qui l’ouvrit. Tout en continuant à discuter, Dimitri plongea ses doigts dans le pot, prenant du gel sur ses doigts et il l’appliqua sur le sexe de Caroline.


- Monsieur, pas mon sexe, il faut faire attention.
- Oui Caroline, ce n’est que du gel, ils ne vous forceront à rien que vous ne voulez pas, détendez-vous.

Dimitri s’était arrêté le temps de l’échange entre les deux français puis avec un sourire, il avait repris sa tâche, appliquant bien son gel sur toute la fente de Caroline et finissant par y entrer deux doigts pour bien lubrifier le conduit.
La lubrification faite, il prit la serviette que lui tendait le portier, s’essuya les doigts et partit se placer à nouveau à côté de ses associés, face à la française.

- Monsieur, dites-leur que je veux bien les sucer ou qu’ils peuvent me prendre par derrière.
- Détendez-vous Caroline, tout se passe bien.

Toujours les mains entravées, la femme observait la pièce, les trois russes discutaient tranquillement entre eux, buvant un verre sans se soucier d’elle. De son côté, Thomas Vermont, le pantalon déformé par une belle bosse observait lui la femme offert sur ce canapé.

Depuis quelques instant, les jambes de Caroline se rapprochaient puis se desserraient à nouveau, elle semblait gênée au niveau de l’entre jambe.

- Que se passe-t-il Caroline ?
- Je ne sais pas monsieur, c’est bizarre, pouvez vous leur demander de me détacher s’il vous plait.
- Vous voulez aller aux toilettes ?
- Non monsieur, ce n’est pas ça, c’est mon sexe, il me fait des sensations bizarres, il faudrait me libérer, c’est trop bizarre.
- Je ne peux pas Caroline, ils sont en pleine discussion, je ne vais pas les déranger, ça ne se fait pas.
- Monsieur, je ne sais pas ce qui m’arrive mais j’ai besoin de pouvoir toucher mon sexe, s’il vous plait, c’est incroyable comme truc !
- Ca va passer Caroline, prenez un peu sur vous.

Plus le temps passait, plus elle bougeait, se tordant dans tous les sens, ouvrant, fermant ses jambes mais rien n’y faisait, elle sentait ses sensations bizarres dans son sexe.
Son vagin était en feu, comme si la jouissance était proche mais il lui manquait le dernier petit coup de pouce pour enfin jouir. Ce manque d’accès à l’orgasme l’obsédait, elle ne pensait plus qu’à ça, ne voulait plus que ça, jouir, basculer enfin dans le plaisir et ne pas rester juste avant.

- Monsieur, s’il vous plait, mon sexe, j’ai besoin !
- Vous avez besoin de quoi Caroline ?
- Mettez vos doigts ou votre sexe mais faites-moi jouir, c’est insupportable, ne me laissez pas comme cela.
- Je comprends mais je ne peux rien pour vous, vous travaillez pour ces messieurs maintenant Caroline.
- Alors demandez leur de me prendre, s’il vous plait, qu’ils me baisent ! J’en ai trop besoin !
- Vous voulez les sucer, c’est bien ça ?
- Non, qu’ils baisent ma chatte mais sans se vider en moi mais qu’ils me prennent et vite, s’il vous plait.

Caroline n’en pouvait plus, sa voix était pleine de soumission et d’abandon. Les trois russes avaient cessé leur conversation et la regardaient se trémousser dans tous les sens. Thomas Vermont traduisit la demande en russe. Ils rigolèrent et Dimitri se leva, il fit tomber son pantalon et son caleçon, exhibant fièrement son dard tendu.

- Allez, viens me baiser, met la moi, putain, dépêche-toi !

Dimitri s’approcha de Caroline et lui releva les jambes, s’offrant une vue imprenable sur sa croupe. Il lui écarta les jambes et s’enfonça d’un coup au fond de son vagin. Elle l’accueillit avec délivrance.

- Oui, c’est bon, vas-y baise moi fort !

Dimitri la tenant par les hanches, commença des vas et vient dans ce sexe qui n’attendait que cela. Le passage de cette queue lui faisait du bien, elle en avait besoin ! Le russe pistonnait avec vigueur cette femme qui en voulait toujours plus. Au bout de quelques minutes, Thomas Vermont intervint.

- Caroline, Dimitri va se retirer, vous comprenez !
- Non, il faut qu’il continue encore, il ne doit pas arrêter, encore !

Joignant le geste à la parole, les jambes de la femme s’accrochèrent à l’homme pour ne pas le laisser partir. De plus belle, le russe se remit bouger dans le sexe de Caroline qui l’encourageait de tout son cœur. L’homme grimaça et parla à Thomas Vermont.

- Caroline, Dimitri vous demande s’’il peut arrêter, vous comprenez !
- Non, encore, il n’arrête pas, j’ai trop besoin qu’il me baise.

N’attendant même pas la traduction, il se remit à besogner vigoureusement la femme qui ne desserrait pas l’étreinte de ses jambes autour de lui.

Dans la pièce, résonnait les bruits obscènes de la baise sauvage des deux amants, Caroline semblait déchainée en demandant toujours plus pour satisfaire un besoin profond.
Dimitri se planta au fond de la grotte d’amour de la française et éjacula longuement en elle. Tous les regards étaient focalisés sur les deux amants, attendant une réaction de la femme à son insémination, mais Caroline ne dit rien, le gel continuait à faire effet, ayant besoin d’une pénétration, elle recommençait à bouger ses hanches mais le sexe de Dimitri perdait de la vigueur et il ne lui était plus d’aucun secours.

Avant de se retirer, le russe libéra les mains de l’ancienne directrice. A peine son amant s’était retiré que les doigts de Caroline se mirent à toucher sa fente gluante, essayant de se caresser vigoureusement pour combler le besoin de sexe qu’elle ressentait mais cela n’avait que peu d’effet, elle sen rendit vite compte qu’il lui fallait autre chose que des doits à nouveau.

- Monsieur Vermont, baisez-moi s’il vous plait ! J’ai besoin d’un sexe !
- Moi non mais je peux demander à Igor si vous voulez !
- Oui, mais vite, il faut encore me pénétrer.
- Mettez vous à quatre pattes au sol, vos fesses vers lui, il adore cela la levrette Igor.

Caroline s’exécuta, pointant ses fesses et sa croupe d’où coulait le sperme de Dimitri vers Igor. Les russes plaisantèrent entre eux, Igor se leva et se mit à l’aise. Les mains de Caroline écartaient ses fesses pour bien lui présenter un sexe gonflé par le désir qui n’attendait que d’être pris à nouveau.
Igor posa son gland à l’entrée du vagin et la française reculant ses fesses, vint se ficher sur son pieu avec un soupir de plaisir.

- Allez, baisez-moi, défoncez-moi de toutes vos forces.

Thomas Vermont ne traduit même pas, Igor avait saisi la femme par les hanches et après avoir commencé à la pistonner doucement, il y mettait de plus en plus d’énergie. Caroline avait les yeux révulsés, à chaque coup de bassin, elle sentait l’orgasme poindre mais elle ne l’atteignait jamais. Elle en devenait quasiment folle. Igor se retira et la fit pivoter pour l’allonger sur le dos et écartant ses cuisses, il se ficha à nouveau en elle pour son plus grand soulagement. Comme dans un réflexe, Caroline avait ceinturé Igor de ses jambes, lui laissant aucune chance de se retirer s’il le voulait. Elle respirait fort, criait de continuer ou d’y aller encore plus fort mais la jouissance à portée de main ne voulait pas se déclencher.

- Caroline, il faut laisser Igor se retirer, vous savez.
- Non, encore, il faut me baiser encore.

Thomas Vermont sourit encore une fois en voyant Igor se vider à son tour dans le sexe de son ancienne collaboratrice. Sans même attendre que les deux amants se soient séparés, le troisième russes, Pavel s’était déjà préparé à prendre la suite. Igor sortit, le sexe de Caroline accueillit celui de Pavel immédiatement après sans avoir à demander. Folle d’excitation, ses bras et ses jambes s’agrippèrent à lui pour l’inciter à son tour à la prendre. De dos, Thomas Vermont voyait la verge entrer et sortir de cette fente débordant de sperme. Caroline n’était plus que plaisir et luxure, ses bonnes intensions avaient volées en éclat sous l’action diabolique de ce gel russe.
Pavel tout comme les autres la baisa furieusement et se vida complètement en elle. Une odeur de foutre parfumait la pièce, Caroline était allongée sur le sol, les cuisses écartés, la fente débordant de sperme. Dimitri vint lui amener un verre et lui proposer de boire, méfiante, elle refusa. Thomas Vermont intervint.

- Caroline, il faut boire, ce n’est que de l’eau et un produit pour calmer l’effet du gel. Ça va vous faire du bien, il faut boire, sinon, vous ne pourrez pas partir en avion avec eux, vous risqueriez de violer tous les hommes que vous rencontreriez.

Caroline, folle de désir et excitation, but d’une traite le verre et se laissa retomber au sol. Pendant quelques longues secondes, elle continua à se caresses puis elle se calma doucement. Elle était anéantie par cette expérience, par cette perte de contrôle de tout son être, elle qui ne voulait pas de rapport vaginal au départ avait de son propre chef demandé aux trois hommes de se vider en elle. Des larmes commencèrent à couler sur ses joues. Les yeux fermés, elle sentit une présence à côté d’elle mais les garda fermés.

- Vous avez été magnifique Caroline, nos amis fondent de très gros espoirs en vous. Je vous souhaite une nouvelle carrière qui vous comblera pleinement.
- Monsieur, vous êtes un salaud ! Et mes filles, il faut que je les prévienne.
- Ne vous inquiétez pas Caroline, je vais les prévenir, je vous dois bien cela. Et j’espère vous revoir dans 6 mois, votre projet professionnel se sera bien développé d’ici là.

Thomas Vermont l’embrassa sur le front, elle ne broncha pas et il quitta la pièce avec Lisa, laissant ses associés préparer leur départ qui était imminent.

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