Ecrivaine Érotique En Congés

Élodie avait pris une semaine de congé pour se reposer dans le Pays basque. Elle avait loué sur Airbnb un petit appartement magnifique avec vue sur mer. Elle était là depuis deux jours, sous une pluie qui tombait non-stop en continu. Le Pays basque est en effet très vert. Adieu les balades sous le soleil, mais, après tout, c’était son destin. Élodie enchaînait souvent dans la vie accidents, déceptions et actes manqués. Elle avait pris des bouquins et était aussi venue pour écrire ses textes érotiques.

Elle aimait bien regarder les actualités en soirée. Avec sa malchance célèbre, l’écran de la télévision fit un flash de mauvais augure. Plus rien ne répondait. Elle adressa un texto au service de conciergerie qui lui répondit immédiatement. Ils viendraient déposer une télévision de secours le lendemain, sans préciser d’heure. Ils avaient les clés de toute façon, donc Élodie était libre de faire ce qu’elle voulait.

Privée de télévision Élodie en avait profité pour regarder des vidéos érotiques sur sa tablette et lire pas mal d’histoires sur le site ou elle publiait. Elle regardait sans se caresser, pour faire monter la pression et décupler ses envies. En conséquence de cette frustration, elle faisait de beaux rêves érotiques pendant la nuit. Élodie était persuadée que cela lui servait d’inspiration pour écrire ses textes le lendemain matin à l’aube.

Quel plaisir, en congé, de ne pas mettre le réveil. Et pourtant, elle se réveilla plus tôt que de normale, avec une excitation sensuelle chevillée au corps. Parfait pour écrire sous l’effet de son excitation. Elle attrapa son ordinateur portable et commença à relire son texte en cours d’écriture. Elle dormait nue, car elle adorait le contact de sa peau sur les draps chauds qu’elle avait apportés de chez elle. Elle n’aimait pas dormir dans des draps qui n’étaient pas les siens.

L’écriture érotique la plongeait dans une excitation très forte, mais elle ne se touchait pas sinon elle jouissait et la magie de l’inspiration partait avec son orgasme.

En tout cas elle était bien inspirée, trop même, et toutes ses envies débordaient dans sa tête. Elle fondait sur place et se sentir mouillée était une vraie . L’envie de se toucher encore plus forte. La frustration de n’en rien faire décuplait le tout.

C’est justement à ce point d’excitation culminant qu’elle adorait écrire, car les idées fusaient dans sa tête. Un moment qui passe trop vite, fugace, ou les idées non couchées sur papier disparaissent dans la seconde. Cet état intense était fugace et ne durait que quelques minutes à quelques heures sans qu’elle ne puisse en estimer la durée d’avance. Il fallait donc se dépêcher de profiter de l’instant.

Vie de merde, c’est justement à cet instant précis que la sonnette retentit ! Isabelle pesta contre la malchance et poursuivit son écriture essayant de coucher le plus rapidement possible les idées qui lui traversait l’esprit. La sonnette retentit une seconde fois et la raison l’emporta. C’était probablement le concierge qui venait changer la télévision. Il avait les clés de toute façon et allaient rentrer avec ou sans son accord.

Elle n’avait pas fermé les volets du salon et en ouvrant la porte de la chambre une grande lumière l’aveugla. Il faisait grand soleil et le ciel était bleu. Enfin ! N’ayant pas de vis à vis autre que la mer elle courut nue à l’interphone, confirma que c’était bien lui et fila s’habiller. Mais la tentation était trop forte de reprendre l’écriture qui était encore dans sa tête. Et elle y céda, tapant du plus vite qu’elle pouvait.

On frappa à la porte et elle fit semblant de ne pas entendre pour continuer d’écrire. Puis on frappa plus fort.

— J’arrive, j’arrive.

Elle enfila à la va-vite le négligé en soie blanc qu’elle avait porté avec elle, nue dessous. Elle s’enroula dedans ne trouvant pas la ceinture.

Elle s’attendait à voir la concierge. Mais elle ouvrit la porte sur un latino qui ressemblait à un acteur de Twillight, Taylor Lautner, son chouchou d’acteur préféré.
Elle s’était caressée sur lui un nombre incalculable de fois. Elle se surprit à rougir instantanément comme une gourde. Elle ne s’attendait pas à cela, dans ces circonstances particulières et surtout si tôt le matin.

— Bonjour, désolée, je ne vous attendais pas ce matin. Elle évita son regard et baissa les yeux.
— Bonjour. J’espère que je ne vous réveille pas. Vous êtes mon premier dépannage, nos locaux ne sont pas loin.

Elle adora son sourire de gamin, mais il devrait avoir trente-cinq ans. Dents blanches et peau mate. Bien plus grand qu’elle et probablement très musclé. Encore tout excitée de ces écrits et de cette surprise, elle sentit ses tétons se dresser sous la soie blanche de son négligé. Elle se croisa les bras espérant qu’il ne verra pas ce qui se passait, prenant bien soin de garder son négligé sans ceinture fermée.

— La télévision en panne est dans quelle pièce ?

— Dans le salon, suivez-moi.

Elle était ravie de ne plus avoir à lui faire face. Elle espéra que la lumière du grand soleil au travers de son négligé ne lui offrait pas trop une belle vue en transparence sur son thigh gap. Cet écartement entre les cuisses des filles minces qui était très prononcé chez elle et qui la complexait. C’est alors qu’elle sentit couler entre ses cuisses un filet de mouille. La conséquence de son grand état d’excitation avant qu’il n’arrive… et de cette rencontre fortuite. Tout se percuta dans sa tête et elle perdit un peu pied.

— Voilà, c’est là.

Elle le pointa la télévision du doigt. Lui était resté stoïque et professionnel, refermant la porte doucement derrière lui pour ne pas réveiller les voisins. Le paquet contenant la télévision de secours était énorme, mais il le portait sans problème. Elle s’imagina en train de la porter, emportée par l’inspiration de sa séance d’écriture…

— J’espère que vous pourrez la remplacer facilement.

Elle savait à sa voix qu’elle n’avait pas parlé naturellement et que tout trahissait chez elle son trouble.
De plus en se penchant pour lui monter les prises elle avait pris conscience que son négligé était peut-être un peu court.

— Ne vous inquiétez pas, j’ai l’habitude.

Il semblait bien sûr de lui et son assurance la fit craquer un peu plus. Il commença à ouvrir le carton tranquillement et méthodiquement sans se presser. Il avait sorti un cutter de sa poche et le claquement des crans de la lame qu’il sortit la fit frissonner. Il était armé et elle se sentit énormément fragile et à sa merci. Elle chercha à discrètement s’éloigner le plus vite possible de cet homme.

— Du coup si c’est votre premier dépannage je vous propose un petit café ?

— Volontiers, oui, c’est très gentil.

Il lui sourit de toutes ces dents, visiblement content de son offre. Elle détestait se savoir joues roses et un peu décontenancée devant lui. Elle fila dans la cuisine en se traitant de petite conne au fond d’elle-même. Devait-elle en profiter pour aller s’habiller ? poursuivre l’écriture de son récit ? Mille questions trottaient dans sa tête tandis qu’elle allumait le Nespresso.

• — Auriez-vous une rallonge, mon câble va être un peu court.

Elle sursauta sur place. Il avait passé la tête dans la cuisine, avec son sourire radieux et craquant de gamin latino. Elle se pencha mécaniquement vers le tiroir du bas où elle avait vu, en s’installant, des ampoules électriques. Elle réalisa alors qu’elle lui offrait une jolie petite vue sur son petit cul. Son négligé était court. Et la rallonge se trouvait tout au fond du tiroir. Après tout, cela n’était-il pas là un signe du destin ? En tout cas elle se surprit à prendre plus de temps qu’elle n’en avait besoin, faisant semblant de chercher ce qu’elle avait pourtant déjà trouvé. Bougeant çà et là les ampoules.

Elle savait qu’elle venait de basculer dans quelque chose de plus profond. Sa timidité l’empêchait d’aller vers l’autre. Alors quand l’enchaînement des circonstances, l’alignement des planètes l’obligeait à faire… Cela la déculpabilisait de savoir que son destin la prenait en charge et qu’elle n’était qu’un petit pion dans ce grand monde.


Elle posa la rallonge sur le plan de travail, n’osant pas se retourner, sachant ses tétons pointés. Cela l’obligea le dépanneur à rentrer dans la pièce pour aller la chercher. Il s’approcha d’elle à pas de loup et justement, dans Twillight, son acteur fétiche prenait la forme de cet animal. Tandis qu’il avançait vers elle un grand frisson la parcourut et il était impossible qu’il ne l’ait pas vu. Elle se sentit terriblement fragile et par réflexe de protection commença à faire couler un café comme si de rien n’était. Elle se remit à respirer quand elle entendit le Latino repartir vers le salon.

Elle essaya de se calmer pour reprendre ses esprits et son souffle. Elle savait qu’elle devait faire des efforts pour aller vers les gens. Son autisme diagnostiqué depuis longtemps n’était que léger. Mais elle devait se forcer, travailler à communiquer, ne pas paniquer quand elle sentait ses joues rougir. Elle savait tout cela, mais se comporter de façon normale, nue sous un négligé de soie, face à un sosie de son acteur fétiche, excitée comme elle l’était, n’était pas si simple.

Élodie avait beaucoup souffert de voir ses amies séduire les plus beaux mecs tandis qu’elle se renfermait sur elle-même. Elle devait se pousser à assumer ses envies, ses désirs. Les coucher sur papier était une chose, regarder des vidéos une autre, mais la vraie vie ce sont les vrais gens, pas des artifices compensatoires. Elle devait assumer son corps et une occasion en or s’offrait à elle. Elodie était loin de chez elle, en congé, alors autant en profiter. Elle aussi avait le droit d’être sexy, de séduire, de se rendre désirable, de se comporter en tentatrice. Et c’est un peu la rage au corps, avec ce besoin de revanche sur la vie qu’elle trouva le courage d’apporter le café à son dépanneur.

Ce n’est pas simple d’apporter deux tasses de café avec un négligé sans ceinture et des tétons dressés. Elle n’avait jamais fait cet exercice et il s’avéra plus délicat qu’elle n’y pensait. Quand il la vit arriver à pas lents, il alla à son secours.

— Laissez-moi vous aider.

Elle lui sourit pour le remercier de son élégance, plus motivée que jamais de tester son pouvoir de séduction sur cette victime qui n’était en rien responsable de sa pauvre vie et de ses états d’âme. Les pans de son négligé s’écartèrent légèrement quand il la débarrassa des tasses et elle ressentit une fierté énorme à sentir son regard de loup se poser sur elle.

Cette fierté éclaira son regard d’une façon particulière, regard qui changeait énormément quand elle était excitée. Plusieurs personnes lui avaient dit qu’elle avait des yeux qui puaient le sexe. Elle n’aimait absolument pas cette expression qui dégradait les femmes et dans laquelle elle ne voulait pas se reconnaître. Mais ce qu’elle vit dans le miroir du salon à ce moment-là ne mentait pas. Son regard étincelait d’envie, tout ce dont elle rêvait semblait se cristalliser dans ses yeux. L’intégralité de ses désirs et de sa sensualité s’évacuait par là. Ils avaient donc raison, ses yeux puaient le sexe et cela la fit sourire.

Gagnant en confiance elle ne chercha pas à refermer les pans de son négligé, faisant comme si tout était arrivé par inadvertance et qu’elle ne s’était aperçue de rien. Elle prit sa voix la plus chaude.

— C’est un voluto,

Bien qu’elle se le soit interdit, ses yeux descendirent vers le bassin de dépanneur. La belle bosse bien formée qu’elle vit fut un des plus jolis cadeaux qu’il puisse lui faire. Elle referma son négligé et passa nerveusement une main dans son cou, la zone la plus érogène de son corps. Il avala son café d’un trait.

— C’est mon préféré, merci, je suis très voluto…

Son attitude de ta était un peu rouillée et elle se sentit un peu stupide, debout face à lui, ne sachant quoi dire ni que faire. Heureusement il appuya sur la télécommande et le son un peu trop fort arriva avant l’image. Il replaça l’ancienne télévision dans le carton tandis qu’elle se balançait nerveusement sur ses deux jambes. Ses tétons pointaient toujours, mais elle se refusa de les cacher en croisant les bras. Elle devait assumer dans sa vie, elle se l’était promis.
Le problème vint d’où elle ne l’attendait pas. Il attrapa sa tablette posée sur la table du salon avec la ferme intention de l’impressionner avec ses connaissances techniques.

— Cette télévision est géniale, car vous pouvez projeter l’écran de votre tablette très facilement.

Elodie pesta de n’avoir pas mis de mot de passe sur sa tablette. Elle détestait perdre son temps à taper des codes et comme elle était célibataire et vivait seule, pas besoin de mot de passe. Elle espéra être sortie du site où elle regardait les films érotiques la veille. Ce n’est pas le menu général de sa tablette qui s’afficha à l’écran, mais bien la vidéo en pause qu’elle n’avait pas terminé de regarder.

— Oups, désolé, dit-il et sa surprise n’était pas feinte.

— Tiens, mais c’est très intéressant tout cela.

Son sourire de loup était des plus radieux, ses dents plus blanches et sa peau plus mate. Il lança la vidéo et le son déjà très fort résonna dans la pièce à un moment où l’action commençait à être assez forte entre les protagonistes de l’histoire. Élodie s’était justement arrêtée là dans la vidéo pour éviter de se caresser la veille. Hyper gênée, Élodie tenta d’attr la télécommande pour baisser le son. Mais il s’en empara avant elle. Dans sa lancée elle essaya de l’attr, mais il leva le bras et comme il était beaucoup plus grand qu’elle, même en sautant elle ne réussit pas à l’attr…

Il la regarda de bas en haut et de haut en bas, elle était face à lui, l’échancrure de son négligé ne cachant plus sa vue sur son thigh gap et son petit sexe blond. Un de ses petits seins s’était aussi dévoilé dans ce court combat. Elle rabattit les pans de son négligé, mais trop tard, il avait déjà tout vu.

— Vous êtes sublime, un vrai petit ange blond.

Il continuait de la vouvoyer, c’était adorable de la respecter ainsi. Ce beau latino savait être flatteur, mais sa bosse sous son pantalon prouvait qu’il pouvait surtout être un loup prédateur. Il avait suivi son regard vers son bas-ventre et ressentit une belle fierté.

— Vous me semblez très attirée par ma bosse sous mon jean… Je suis sûr que vous voulez voir !

Joignant le geste à la parole il défit sa ceinture et fit tomber au sol son jean et son caleçon. Le son était toujours très fort et l’action à la télévision à son apogée. Des beaux halètements en fond sonore. Élodie découvrit une belle queue et des jambes plus fines qu’elle pensait. Cette situation était irréelle et unique.

— Enlevez ce petit négligé ridicule, j’ai déjà tout vu.

Elle se tétanisa sur place.

— Avec un regard comme le vôtre, aucun doute n’est permis.

Elle savait qu’il avait raison et sa force lui plaisait. Il fit un geste de la main, l’invitant à retirer son négligé. Il suffit à Élodie de bouger ses épaules pour qu’il glisse sensuellement à ses pieds. Elle était fière de son petit effet de séduction, ravi de pouvoir faire sa petite salope à la demande de son loup latino.

— Viens dans mes bras, viens.

Elle n’était qu’à deux pas de lui et ne demandait qu’à se réfugier dans ses bras. Des larmes montèrent à ses yeux tandis qu’elle s’avança vers lui. Elle le sera contre elle avec la force de celles qui ont un besoin abyssal d’amour. Elle se sentit petite et menue dans ses bras forts.

N’ayant pas perdu le nord elle s’empara de la télécommande pour couper le son. Et ce n’est plus venant de la télévision que les voisins eurent droit à des bruits sensuels.

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