Dernière Soirée Avant Le Confinement
Je savais que cette soirée nallait pas être comme les autres. Cétait la dernière avant que nous soyons tous réduits à sociabiliser derrière nos écrans pendant plusieurs semaines. Mais ce soir, javais décidé de profiter de cette ambiance de fin du monde anticipée pour me lacher. Jétais abondamment maquillée et javais choisi ma robe la plus sexy : noire, moulante, laissant apparaître mon bras gauche sur lequel se dessinait les lignes de mon nouveau tatouage. Pour ne pas faire les choses à moitié, javais enfilé une paire de bas résilles maintenus par des portes jarretelles
le tout sans culotte. Jenfile mes talons, att mon sac à main, et sors pour rejoindre le uber qui vient darriver.
Nous sommes une petite dizaine à avoir été invités dans lappartement de mon ami. Heureusement, le salon est plutôt grand et il y a une petite terrasse. Je suis parmi les derniers arrivants, comme souvent. Je ne connais pas tout le monde, mon ami fait les présentations en finissant par toi. Il la fait exprès, jai grand peine à éviter de te fixer depuis que je suis rentré dans la pièce, et je crois que ça se voit un peu. Heureusement pour moi, il y a une place vacante à côté de toi. Je my installe et te demande de me servir un verre de vin. Nous entamons la discussion.
La soirée suit son cours, parfois je discute avec toi, parfois pas, mais tu ne quittes jamais complètement mes pensées. Je crois même voir que tu mobserve de temps en temps
Les quelques verres que jai pris ont eu raison de mes inhibitions. Alors que nous sommes à un bout de la pièce chacun, nos regards se croisent et je tadresse un clin d'il auquel tu réponds par un sourire qui en dit long sur tes envies. Me voilà rassurée, nous sommes sur la même longueur donde. A chaque fois que nous nous croisons, un contact plus ou moins subtil a lieu. Ici, ma main sur ton épaule, ici, la tienne sur le bas de mon dos, ici nos cuisses qui se touchent. Cette fois jen suis certaine : je ne passerais pas la nuit sans que tu me baises.
Je constate que la carafe deau est vide : je latt et me dirige vers la cuisine. Est-ce le bruit des conversations et de la musique qui mont empêché d'entendre tes pas ou es tu toujours si silencieux ? Ce nest que quand, face à lévier, jentends la porte se refermer que je réalise que tu mas suivie. Je fais mine de ne mêtre aperçue de rien, concentrée sur cette tâche oh combien difficile quest le remplissage de carafe. Je te sens qui tapproche derrière moi. Tu es là, tout près, si près que je sens ton souffle dans mes cheveux. Délicatement, tes mains enserrent ma taille et tu te colles à moi. A travers ton jean, je sens ton érection contre mes fesses. Je penche la tête vers la droite pour te tendre mon cou et tu réponds à linvitation en déposant une ligne de baisers très légers jusquà mon épaule. Jen veux plus, je veux ta langue et tes dents. Je lève la main et viens la passer dans tes cheveux mais cela te fait relever la tête. Tu atts mon poignet avec fermeté et pose ma main sur le rebord de lévier.
-Tu as passé la soirée à me chauffer alors maintenant tu vas laisser tes mains ici pendant que je moccupe de toi. Quest ce que tu en dis ?
Je hoche frénétiquement la tête, lesprit déjà plein de tout ce que jaimerais que tu me fasse.
Toujours très délicatement, tu viens mordiller le lobe de mon oreille. Je voudrais que tu te lâches, que tu couvres ma peau de traces de morsure, que tu relève ma robe et que tu me baises sans ménagement ! Mais ça na pas lair dêtre le projet. Avec une lenteur e, tu fais passer tes mains de ma taille à mon ventre et de mon ventre à mes seins. Tu effleure mes tétons à travers le tissu de ma robe. Là encore, jaimerais que tu les pinces, que tu les lèches, que tu les morde
Mais cest à peine si tu appuies plus ta caresse.
Ta main gauche finit même par abandonner son poste pour glisser sur ma mâchoire. Tu me fais tourner la tête vers toi, effleure ma bouche entrouverte de ton pouce et membrasse.
Ta main gauche continue de pincer mon téton mais la droite, elle, descend le long de ma taille, de ma hanche, de ma cuisse. Elle vient tirer sur le bas de ma robe pour la faire remonter. J'entends un murmure d'appréciation quand tu découvre le haut de mes bas, et un de surprise quand tu découvres quils sont mes seuls sous-vêtements. Tu remonte ma robe jusquà ma taille. Je suis devant toi, fesses à lair et je me demande à quelle sauce tu vas me manger. Du pied, tu me fais écarter les jambes, qui ont dailleurs de plus en plus de mal à me porter. Tes doigts caressent l'intérieur de mes cuisses et mes grandes lèvres sans jamais sattarder sur les parties que jai désespérément envie que tu touches. Ton index vient glisser le long de la raie de mes fesses, puis enfin, descend et vient effleurer lentrée de mon vagin. Cest à ce moment que je me rends compte à quel point je suis mouillée. Lentement, centimètre par centimètre, tu viens insérer un doigt. Tu le fais aller et venir mais jen veux plus.
-Hey, ça serait con quon nous surprenne
Mais si tu peux pas te maitriser je peux arrêter !
Je te lance un regard paniqué et tu ris avant de membrasser tendrement.
Tu continues de me toucher, un peu plus vite, un peu plus fort. Je sens le plaisir monter encore et encore
-Je vais jouir si tu continues comme ça
-Oh bah non, pas tout de suite, dis-tu dun air faussement contrit, penches toi en avant et vas mettre tes mains contre le mur.
Je m'exécute, me retrouvant de fait complètement exposée.
Tu viens te mettre à genoux derrière moi et après avoir repris le mouvement de tes mains (plus lentement), tu viens faire passer le bout de ta langue sur mon anus. Cette fois je dois mordre mon poing pour me maîtriser, mais très vite, le plaisir devient trop intense et je commence à haleter.
-Je vais jouir, je vais jouir, je vais jouir !
-Cest hors de question !
Tu téloignes soudain et redescends ma jupe sur mes fesses. Tu tappuies sur le plan de travail attenant et lèche tes doigts dun air nonchalant. Je me jette sur toi et tembrasse à pleine bouche. En dautres circonstances, je taurais fait payer toute cette frustration mais là, javais beaucoup trop envie de toi, te sentir, te goûter comme jen avais envie, enfin ! Tant pis pour ma fierté. Ma bouche sur la tienne, tes bras autour de moi, je déboutonne ton pantalon et glisse la main dans ton boxer. Tu es dur et sensible. Je devine que tu as dû aussi prendre sur toi pour imposer ce rythme impossiblement lent. Tes gémissements résonnent sur mes lèvres, enfin tu te laisses aller ! Que tu es beau quand tu prends du plaisir ! Je me mets à genoux sur le carrelage froid, je baisse ton pantalon et ton boxer et commence à lécher ton gland.
-Prends moi, je veux que tu me baises fort !
J'entends le bruit dun emballage de préservatif qui se déchire et tu viens te positionner derrière moi. Tu me pénètres, ça me donne la chair de poule. Tu fais quelques vas et viens lents mais nous savons tous les deux que lheure nest plus à la délicatesse. Tu m'agrippe par les hanches et me prends fort. Nous laissons aller nos voix, tant pis si on nous entend, depuis le temps, ils ont du comprendre ce qui se passait. Ton pouce vient caresser et pénétrer mon anus. Je me touche le clitoris. Je me sens me contracter, je ne vais pas tarder à jouir. Encore quelques coups et jexplose en te suppliant dans un souffle de ne pas tarrêter. Tu continues et bientôt cest toi qui vient, fiché au fond de ma chatte, avec un râle étranglé.
Tu te retires et vas jeter le préservatif dans la poubelle, puis tu remontes ton pantalon et viens me prendre dans tes bras. Je my glisse avec bonheur. J'aperçois soudain mon reflet dans une casserole. Je suis rouge, échevelée, et mon maquillage a coulé.
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