Marie - Agathe
Agathe
En triant quelques cartons, Marie a retrouvé un très vieux cahier dune de ses arrières grands mères , Agathe. Elle y raconte son histoire, ses histoires.
Marie y découvre , avec une grande surprise, la vie dune prostituée de 30 ans des années 1920 dans une maison close de luxe , le Chabanais, et quelques récits vécus par Agathe.
Voilà Marie plongée, avec curiosité dans lunivers des lieus de tolérances du début du vingtième siècle.
« Aujourdhui cest ma première fois au Chabanais, je suis devenue « une fille galante » loin de cette année passée comme pute sur un trottoir sordide. Sans le sou dans cette grande ville, un homme ma repérée. Innocente comme je létais, jai cru en ses belles paroles et ses beaux cadeaux, jusquau jour ou il ma offerte a un ami a qui il devait de largent. Puis ce fut le trottoir , les hommes répugnants, les coups. Mais jai vite compris quavec mon corps, je pouvais menez les hommes par le bout du nez. Un jour la mère maquerelle du Chabanais, Louise, ma remarquée et ma rachetée a mon souteneur.
Maintenant jattends dans le salon en lingerie fine sous un déshabillé vaporeux avec mes « copines »le bon vouloir de ces messieurs pleins aux as !
Louise nous appelle, nous faisons « tapisserie « devant un homme jeune et un plus âgé. Elle fait larticle , présente les filles et insiste sur ma « nouveauté », ce qui plaît aux deux hommes.
Je me retrouve assisse entre eux, un père et son fils, George et Ernest. Je suis le cadeau danniversaire, offerte a Ernest toujours puceau pour ses 21 ans !
Champagne!!dans une maison close , on boit, on boit mème beaucoup,le champagne coule a flot!!ces messieurs ne regardent pas a la dépense !
Ernest est un peu timide, je prend sa main tremblante et la glisse entre mes jambes Petit a petit, il se détend, je sens sa main qui caresse ma cuisse,et saventure sur ma chatte, je lencourage doucement, et commence a le caresser a travers le pantalon .
Je massied sur le lit, Ernest est la debout devant moi, je descend son pantalon et lentraîne entre mes cuisses, il est un peu pressé et senfonce en moi un peux brutalement. Je lui sourit et encore une fois lencourage. Voilà il va et vient, cest mieux, il na pas dexpérience, mais il a la fougue de la jeunesse, cest bien aussi !!
Je suis heureuse dêtre sa première femme. Retour au salon ou nous terminons la bouteille de champagne. Voila ma première fois au Chabanais !
Camille
Voilà maintenant près dune année que je « travaille » au Chabanais, jy ai fait ma place. Il y a bien eu quelques frictions avec les autres filles, surtout les plus anciennes, mais jai réussi a mimposer, parfois un peu brutalement. la concurrence est rude pour avoir un maximum de clients !
Maintenant , jai mes « réguliers »monsieur Louis, le pharmacien de la rue,et son ami, monsieur Charles, le docteur, un notaire et quelques notables de la ville. Chacun a ses petites manies et ses habitudes pour la gaudriole ! Mais jen reparlerez plus tard.
Aujourdhui, je voudrais vous parler de Camille. Toutes nous lappelons « le timide »
Il est arrivé un jour , cheveux gominé, dans son beau costume un peu grand , et sest assis au bar. Directement cette peste de Gisèle la harponné flairant le bon pigeon . Elle sait y faire pour que le client consomme !! Camille a payé avec le sourire, mais malgré ses tentatives, Gisèle na pas réussi a attiré son attention, ni a le faire monter avec elle.
Et Camille est revenu, souvent, mais plutôt comme spectateur des moments de débauches, des filles qui montent avec les clients, des orgies de champagne. Voilà pourquoi nous lavons appelé « le timide »
Après plusieurs visites, jai remarqué quil me regardait, dabord discrètement, puis de plus en plus avec insistance, Alors je lai abordé.
Camille est vraiment timide, je lui enlève son veston, il respire vite quand je lui déboutonne sa chemise
.et découvre un joli soutien en soie ! Une femme, Camille est une femme!Elle me sourit, prend ma main et la pose sur ses seins.
Sa peau est douce et chaude, elle membrasse, nous nous embrassons, mon déshabillé tombe sur le tapis, je continue a la déshabiller, ma main glisse sur son corps, Camille tremble, je la bascule sur le lit, je comprend vite que pour Camille cest sa première fois avec une femme, cela me touche quelle maie choisie. Elle a vraiment un beau corps si doux, je lèche ses petits seins en poire, son ventre plat, sa chatte rasée. Ma langue sinsinue entre ses lèvres humides, son corps sursaute sous mes coups de langue. Mes doigts la pénètre tout en douceur, Camille gémit. je me glisse sur elle, entre ses jambes, dans ses yeux ,le plaisir, lenvie. Je donne de grands coups de reins, nos sexes se frottent lun contre lautre, nous nous embrassons, nos langues se rejoignent, se mélangent, Camille ferme les yeux et joui en silence .
Nous sommes restées un moment lune contre lautre, mais il faut que je retourne en bas, Madame Louise surveille .
A bientôt Camille, je garderai le secret.
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