Collection Black. La Tyrolienne (1/2)

• Bonjour inspecteur Fabienne, je m’excuse de vous déranger pendant votre jour de repos.
• Fred, si vous m’appelé, c’est certainement, car au service, il y a un cas grave.
À moins que ce soit pour me dire à quelle heure vous allez venir me baiser !
• Inspecteur, je sais où ma place est et loin de moi cette pensée, oui il y a un problème grave.
• Accouché, je suis célibataire, car je suis exécrable le matin jusqu’à ce que j’aie bu mon premier café.
• Nous avons été prévenues par un coup de téléphone qu’un cadavre de femme se trouvait à la hauteur de la tyrolienne au bras de la rivière.
Savez-vous où cela se trouve ?
• Oui, Fred, je suis nouvelle et joggeuse pour me maintenir en forme et depuis que j’ai été nommée, je suis passée près de cette tyrolienne.
Laissez tout en état, j’arrive, vous êtes côté route ou côté chemin de halage !
• Chemin de halage, avec l’équipe nous avons fait le tour, le corps est plus près de la berge de ce côté.
• Elle est jeune !
• Je l’ignore, elle flotte sur le ventre, son visage nous est caché, elle porte des vêtements de jogging.
• J’arrive, je vais mettre ma tenue moi aussi, j’arriverai en courant, je combinerai repos et entraînement, de toute façon j’allais aller courir.

Je suis l’inspecteur Fabienne, certaines diront inspectrice, mais ça a peu d’importance de notre histoire.
28 ans, fraichement formée et nommée dans cette petite ville de province dans un poste où je dirige pour la première fois une équipe de gendarmes.
Je fais partie de la gendarmerie nationale donc je suis militaire, j’ai le grade de lieutenant et inspectrice.
Fred, le jeune sergent est mon bras droit dans ma brigade, je suis célibataire endurcie.
Je pense que je le serai à vie, car je me vois mal torcher de jeunes nourrissons.
Nous avons assez de monde sur terre et de salope qui aime se faire troncher pour perpé la race humaine.


Elles sont assez nombreuses quand je vois la population du globe devenir si importante qu’elle détruit notre planète.
Certains diront que je suis écolo, mais comme tout bon militaire, les opinions politiques je les laisse pour les autres.
Non, j’aime la nature et j’aime courir, j’ai même participé au marathon de New York avec autorisation de mes supérieurs pour quitter le territoire national.
J’arrive sur les lieux, je salue tout le monde.
Fred connaît, son boulot et deux plongeurs sont là prêts à sortir le corps après que j’ai fait les premières constatations.
C’est rapide, je connais cette tyrolienne.
Nous sommes en juin et il y a peu, je suis passée par là.
Des s jouaient à se lâcher dans l’eau grâce au système que Jacques le maire a fait placer par ses services pour que les s puissent jouer dans la rivière traversant sa commune.
Les plongeurs sont deux jeunes pompiers qui ont traversé avec leur Zodiac leur camion étant en face de nous.

Je regarde la scène de crime, il semble que la jeune femme ait voulu traverser par la tyrolienne, elle de mon côté du petit bras sans avoir été ramenée.
Rien de plus, je donne l’ordre aux plongeurs d’emmener le corps pour autopsie, j’en profite pour traverser avec eux et de retourner à mon jour de repos.
C’est dans l’après-midi attendant le rapport du légiste que je décide de retourner sur les lieux du crime.
Je suis en tenue civile, étant de repos.
Jupe et mon chemisier noué sous mes seins, fort bien fait je dois le dire.
Je suis célibataire, car j’ai horreur de la promiscuité d’un homme dans mon lit le matin, mais j’aime me retrouver dans le lit de l’amant que je vais pêcher dans la grande ville voisine.
Des kilomètres, un beau gosse levé dans un bar toujours différent pour brouiller les pistes.
Je le drague, oui, c’est toujours moi, je veux être maître de la situation de A à Z.
Exemple la semaine dernière lors de mon dernier repos, ma chatte criait famine.

J’aurais pu me rendre chez Fred qui meurt de me sauter, d’ailleurs j’avais si faim que j’ai failli le faire.
Je me suis souvenue de mon poste précédent où mon supérieur m’avait baisée malgré qu’il soit marié.
Il a fallu que je lui intime l’ordre d’arrêter, car sinon j’irais le dire à sa femme.
Dès que nous étions seuls, il voulait me sauter, il se disait amoureux.
Ça a marché, mais je me suis jurée, que dans mon nouveau poste rien de tel se passerait.
À la ville, j’ai trouvé le mec bien mis content de trouver une salope à baiser.
Marié certes, bon amant et de passage pour la nuit.
Il était là pour une réunion pour sa boîte et habitait à l’autre bout de la France.
Le candidat parfait pour une partie de jambes en l'air.
Bref quelques bons coups de queue dans la soirée et dans la nuit.
4 heures retour chez moi et à 8 heures ma chatte rassasiée jusqu’au suivant, je retrouvais la brigade.

J’arrête ma voiture personnelle près de la tyrolienne.
Un peu d’air frais venant des arbres, je m’accroupis sur la berge, regardant celle d’en face.
Je vais avouer quelque chose de ma personnalité.
J’ai horreur d’avoir ma chatte entravée, même en service.
Perversité au début, savoir mon vagin sans entrave au milieu de ces hommes gendarmes me mettait en joie.
Mais rapidement j’y ai pris goût et depuis je suis nue et épilée.
Là encore, la salope que je suis est à deux doigts de me gouiner avec Angelle, la proprio de l’institut de beauté où je vais à la ville, mais si je suis directe avec les hommes, elle m’intimide.

J’aime être accroupie donc et je sens ma chatte respirer grâce à ce petit vent fripon, j’ai envie de dire, me faisant l’amour.
Je tourne ma tête à gauche, puis à droite.
Rien à droite, à gauche le petit pont de pierre, permettant à un petit ruisseau de venir se jeter dans le plus grand bras avant de trouver le grand pont permettant de rejoindre notre village.

Une fraction de seconde, j’ai l’impression de voir quelque chose bouger près de ce petit pont, je décide d’aller voir.
La tyrolienne, mon équipe l’a ramenée de l’autre côté et le Zodiac a été rentré à la caserne des pompiers.
Je me coltine le chemin à pied, si j’avais su, j’aurais mis mon jogging et mes baskets.
Il faudra que je fasse mettre une barque si nous devons nous rendre sur les lieux d’un côté ou de l’autre.
Je viens de traverser et je redescends vers la tyrolienne quand mon portable sonne.

• Cheffe, c’est Fred, nous avons l’identité de la jeune femme décédée.
Elle s’appelle Gladys, elle est institutrice ici depuis trois années.
Dans le même temps, nous avons reçu un appel d’un dénommé Alain.
C’est homme nous appelait pour nous signaler la disparition de sa femme.
• C’est le mari de cette professeur des écoles, Gladys, sans grands risques de me tromper !
• Oui, lieutenant vous êtes perspicace, sa femme est partie faire son jogging comme tous les matins sans revenir.

Quand je dis que je veux éviter les rapports avec mes subordonnés.
Fred par sa réponse sur ma perspicacité me montre le niveau intellectuel où il se trouve.
Ou cherche-t-il à me flatter pour mieux me mettre dans son lit ou me coucher sur mon bureau dans la gendarmerie.

• La jeune femme avait 27 ans, sans s.
La directrice de l’école a confirmé son absence.
• Puisque vous avez eu confirmation de la directrice, lui avez-vous demandé comment les choses se passaient dans le couple ?
• J’aurais dû lui demander !
• C’est bon nous verrons ça plus tard, mais lorsqu’on interroge quelqu’un, il faut toujours avoir une longueur d’avance sergent.
Des nouvelles du médecin légiste ?
• Pas encore, mais il a votre numéro et vous appellera après ses premières constatations.
• Bien merci, on se tient au courant, s’il y a du nouveau.
Convoquez le mari, je l’interrogerai avec vous pour qu’il nous parle de sa femme et de leur rapport.


Fred raccroche.
J’arrive à la tyrolienne, je la passe et j’arrive au petit pont.
Si mon équipe avait investigué jusque-là, il aurait vu qu’une bâche ferme une partie du dessous du pont.
Quand je dis que je dois tout apprendre à ce jeune sergent.
Si au lit, il a si peu d’imagination, inutile d’insister, moi ce que j’aime lors de mes soirées sexe, de la baise, toujours de la baise et encore de la baise, initiatrice très peu pour moi.
Un homme sort de ce trou, un grand noir, massif, beau gosse.

• Elle s’est noyée !

Français parfait, que fait cet homme sous ce pont.
Je devrais avoir peur outre mon arme de service, même en civil, j’ai fait des sports de combat, mais le regard qu’il porte est loin d’être un regard agressif.

• Êtes-vous un immigré en situation irrégulière pour sembler vivre sous ce pont et c’est pour cela que vous vous cachiez ?
• Non, je suis venu en France légalement faire mes études.
Je m’appelle amadou et je suis sénégalais de la banlieue de Dakar.
J’ai demandé à rester en France à l’issue de celle-ci, je l’ai obtenu, je suis kiné, mais j’habitais à Paris un quartier qui a été démoli et étant expulsé je suis venu ici pour vivre.
Je cherche un logement.
• Pourquoi avez-vous dit, qu’elle s’est noyée, avant que je pose la moindre question ?
• Je vous ai vu ce matin regarder le corps de Gladys, c’était mon amie et c’est après une longue histoire qu’elle a voulu se servir de la tyrolienne.
• Amadou, dites-moi, j’ai tout mon temps !
• Il y a douze jours que je suis ici, dès le deuxième matin, je buvais du café fait grâce à mon petit réchaud à gaz, quand j’ai entendu crié.
Ça venait du dessus le pont.
Je suis sorti, j’ai vu une jeune femme au sol se tenant la cheville.
Allez regarder, vous verrez que le béton est cassé et son pied s’est pris dans le trou.
Je l’ai aidé à venir sur ma couverture pour que je regarde le degré de gravité de sa blessure.
J’ai obtenu mon diplôme de kiné, mais dans mon pays je suis un peu guérisseur.
J’ai fait ce qu’il fallait et Gladys a pu reposer son pied au sol.
• Et c’est là que vous vous êtes rapprochés !
• Non, pas tout de suite, je vais vous parler franchement et vous dire ce qui s’est réellement passé...

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