Fenêtre Sur Cour

Sait-elle les risques qu’elle encourt ? Sait-elle que ses agissements sont réprimandés par la morale de notre société ? Pourtant, elle ne semble pas en tenir cas.
Je m’appelle Ernst, je vis à Stuttgart en Allemagne.
J’ai acheté une petite maison au cœur de la ville avec jardin privatif. L’immeuble d’en face possède trois fenêtres donnant sur ma cours. A l’achat de la maison, j’ai longuement hésité, du fait de cette mitoyenneté qui aurait pu me déranger. Je craignais les regards indiscrets qui auraient pu se dissimuler derrière ces trois fenêtres. Aujourd’hui, je dois avouer que ne regrette nullement mon achat. L’appartement aux trois fenêtres est occupé par une jeune femme d’environ trente ans, célibataire semble-t-il, et possédée par un vice qui égaye mes soirées d’homme célibataire. Je sais si peu de choses concernant ma lubrique voisine, sinon qu’elle se nomme Irina, qu’elle est brune aux longs cheveux bouclés, jusqu’à mi-fesses, qu’elle a de gros seins plantureux, une taille de guêpe et de grosses fesses plantées fièrement sur de belles et longues jambes adorablement galbées. Je pourrais tenter de faire sa connaissance, l’aborder lorsqu’elle sort de son immeuble, mais je préfère maintenir le charme de notre relation à distance.
Plusieurs soirs par semaine, à la tombée de la nuit, ma voisine Irina se poste à sa fenêtre, vêtue d’une robe légère qui mettent admirablement en valeur ses formes généreuses. Elle déambule d’abord d’une pièce à l’autre, et je peux suivre chacun de ses déplacements par les trois larges fenêtres de son appartement. Elle procède à quelques rangements, ouvre ses placards, en sort des affaires qu’elle place en d’autres endroits.
Elle se penche, ses jambes maintenues tendues, pour atteindre des tiroirs placés au niveau du sol. Là, j’aperçois clairement la moitié de son beau cul charnu, sous sa robe trop courte pour le cacher dans cette position. Elle sort délicatement quelques vêtements de sa garde robe sexy qu’elle observe longuement avant de les jeter négligemment sur son lit blanc.

Elle sait pertinemment que je suis en train d’observer ses faits et gestes depuis la fenêtre de mon salon. Elle se positionne de manière à ce que je ne perde rien du spectacle qu’elle m’offre. Elle fait glisser sensuellement une brettelle le long de son épaule, tout en regardant amoureusement son sein lourd qui se découvre. Elle serre les bras de façon à compresser sa poitrine pour la mettre plus encore en avant.
La deuxième brettelle glisse alors seule de son épaule et laisse apparaître son autre sein plantureux. Elle desserre ensuite ses bras. Le tissu soyeux de sa robe glisse le long de son buste pour venir se loger sur ses hanches larges, au creux de sa taille ultra fine. Elle s’assoit ensuite sur un fauteuil exposé à ma vue. Elle saisit un flacon contenant une lotion hydratante pour la peau et enduit généreusement sa poitrine opulente qu’elle masse longuement. Ses mains palpent les moindres recoins de ses formes, elle presse, caresse, malaxe jusqu’à pénétration complète de la lotion. Elle excite ses mamelons érectiles en les faisant rouler entre ses doigts, elle tire dessus comme pour les allonger, comme pour se procurer un plaisir jouissif. Son visage affiche un sourire de béatitude.
Elle soulève ensuite ses jambes qu’elle appuie sur le rebord de la fenêtre. Je peux ainsi admirer son sexe et ses fesses dodues lorsqu’elle soulève sa robe. Elle saisit de nouveau le flacon de lotion et l’applique maintenant le long de ses cuisses ouvertes. Elle repose le flacon et commence à faire pénétrer la lotion sur sa peau veloutée. Elle caresse l’intérieur de ses cuisses, sur toute leur longueur. Elle soulève d’abord une jambe bien en hauteur qu’elle saisit des deux mains et frictionne fermement, comme si elle frictionnait une énorme verge dressée vers le ciel. Elle att ensuite son pied qu’elle masse longuement. Le pied semble être, chez elle, une zone hautement érogène. Elle est prise de soubresauts. Parfois, elle porte son pied jusqu’à sa bouche et suce ou lèche langoureusement ses orteils.

Elle fait de même avec son autre jambe, avec tout autant d’application. L’excitation croît tant de son côté que du mien. Sa langue commence à courir sensuellement sur ses lèvres roses et charnues. Elle saisit encore son flacon de lotion et s’enduit cette fois copieusement le bas ventre et le pourtour de son sexe presque entièrement épilé. Avec une souplesse étonnante, elle ouvre les jambes jusqu’au grand écart. Elle commence à masser son ventre pour se rapprocher de son pubis et plaquer la paume de sa main sur la zone la plus érogène de son corps. Elle fait pénétrer son enduit huileux sur ses grandes lèvres d’abord, puis les écartent pour chercher son clitoris. Elle accélère peu à peu les mouvements circulaires de sa main posée à plat sur sa chatte.
Elle se masturbe énergiquement, sous mes yeux, sans jamais porter le moindre regard dans ma direction. Je me branle à son rythme, ma position de voyeur m’excite au plus haut point. Je m’enduis même parfois le pénis d’une lotion magique que j’ai acquise sur un sex-shop et dont le parfum musqué joue le rôle de phéromones sexuelles. Cela décuple fortement mon excitation et mon orgasme. Ma voisine s’astique avec toujours la retenue d’une femme du monde, tout en se tordant de jouissance sur son fauteuil. Elle étire ses seins, les triturent avec une moue de plaisir intense que je peux lire sur son visage radieux. Elle est alors secouée par un orgasme qui semble décuplé par le plaisir lubrique de se savoir observée par un inconnu. A mon tour, je laisse échapper mon sperme que je contiens depuis plusieurs minutes. Mon éjaculation fulgurante m’emporte pour quelques secondes dans une extase indicible.
Elle s’écroule de tout le poids de son corps dans les creux de son fauteuil et reste là, de longues minutes à savourer la sérénité et le calme que procure une séance d’onanisme intensément vécue. Nous restons, elle et moi, un long moment dans un état de semi-conscience, séparés par nos fenêtres, comme nous pourrions rester lovés dans les bras l’un de l’autre après avoir fait fougueusement l’amour ensemble.
Pourtant, sans ne nous être jamais concertés, nous savons tous deux que nous ne partagerons jamais un moment d’amour ensemble.
Nous sommes tacitement d’accord et satisfaits des règles de ce jeu qui nous unis.

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