Lilith
Partie I
Une nouvelle rentrée universitaire, une nouvelle promotion de licence, et de nouveaux cours en perspectives.
Généticien dans un institut public, je dispense chaque année quelques heures de cours et de travaux pratiques à luniversité. Jaime assez faire mon « one man show », voir de nouvelles têtes, mais surtout sentir tous ces regards qui me scrutent et me détaillent. Je dois avoir un côté un peu exhibitionniste et jaime assez la provocation, ce qui explique la surprise des étudiants lorsquils me voient minstaller face à eux la première fois.
La trentaine, brun aux yeux verts, plutôt bien foutu, jadopte fréquemment des tenues vestimentaires assez remarquables, du moins pas celles dun prof de fac tel que lon peut se limaginer. Lair décidé, une voix grave qui porte, un certain charisme et vous comprendrez pourquoi jéveille lintérêt des étudiants même les plus blasés. Me voilà donc face à la nouvelle promotion de licence avec pour mission de leur expliquer les mystères de la génétique.
Généralement je fais peu de cas des petites étudiantes qui, si elles sont mignonnes sont aussi sources de soucis et de ragots sans fin. Jaime voir leurs yeux briller, leur sourire et entendre les petits sous entendus timides.
Après les traditionnels mots de bienvenue, je suis resté sans voix quelques instants en remarquant une fille seule en haut de lamphi. Métisse aux cheveux raides dun noir de jais, elle était pour ce que je pouvais en voir dune beauté irréelle. Sa mère, probablement indienne, avait dû lui faire cadeau de sa longue chevelure qui sétalait sur de jolies épaules rondes. Son visage de femme-, mangé par de grands yeux noirs, représentait la quintessence de ce qui constitue pour moi la beauté. Ses mains fines aux longs doigts croisées sous son menton, elle mobservait avec une étrange intensité.
Elle avait cet air grave et supérieur quont les femmes nobles sur les gravures des siècles passés.
À chacune de mes interventions, quelle que soit la promotion, et toujours sans prendre la moindre note, elle était là à me fixer de son noir regard, insensible à mon discours, comme à lécoute dautre chose que ma voix.
Pour le moins troublé, jai commencé à penser à elle de plus en plus souvent, mais cest seulement après plusieurs semaines, quand elle est apparue dans mes rêves, des rêves plutôt érotiques à en juger par mes érections au réveil, que je me suis décidé à agir. Tous ceux qui ont fréquenté une quelconque fac sauront quun prof peut très rarement échapper à la fin dun cours aux sempiternels étudiants poseurs de questions. Impossible de lui parler, je ne connaissais même pas son nom et je nosais parler delle aux autres étudiants.
Cest la semaine précédant les congés de Noël que jai eu la surprise après mon dernier cours de la voir attendre à quelques mètres de la porte de lamphi.
-« Bonjour, jespérais vous voir car je me demande
»
-« Je sais ce que tu vas dire, cest inutile. Voici mon adresse, à un de ces jours, ou plutôt, une de ces nuits ».
Mon petit bout de papier à la main, je suis resté pétrifié, encore sous le charme de sa voix chaude et envoûtante, me demandant si je devais la suivre ou non. Le temps que je retrouve mes esprits elle sétait fondue dans la masse des étudiants. Bien quelle ne mait pas donné de rendez-vous, je me promis daller chez elle le soir même bien décidé à savoir qui elle était et pourquoi personne ne semblait la voir et surtout ce quune telle beauté pouvait bien me vouloir.
Ladresse correspondait à un vieil immeuble du centre ville. Malgré lorage qui menaçait, jétais aux pieds de limmeuble en début de soirée, perplexe devant les boîtes aux lettres car elle ne mavait pas donné son nom. Sur une boîte, un vieux bristol disait : « Lilith, dernier étage ».
Après avoir avalé les marches inégales et déformées jusquau dernier palier, jai tout à coup eu très peur de frapper à lunique porte. À mon grand désarroi, celle-ci sest ouverte et elle mest apparue, un vague sourire aux lèvres comme si elle comprenait parfaitement ce que je pouvais ressentir à cet instant. Sans un mot, elle sest reculée pour me laisser entrer chez elle. Les quelques bougies qui éclairaient la pièce faisait paraître presque noir le sol couvert de tomettes. Les murs en pierre étaient en partie couverts de tentures sombres, et elle avait dû faire brûler de lencens dont on percevait encore lentêtante odeur opiacée.
Jai reconnu les Cures qui chantaient « lullaby » en fond sonore. Une table et deux chaises, un tapis élimé, un grand lit recouvert dun tissu rouge et un énorme coffre en bois constituaient lensemble de lameublement. Un certain désordre régnait dans lappartement jonché de vieux livres et dhabits. Javoue que lambiance des lieux ne mincitait pas vraiment à la volupté, et pourtant, quand jai tourné les yeux vers elle jai eu comme un frisson. Un peu de peur et de désir, de lappréhension aussi. Elle portait pour tous vêtements un tissus indien drapé autour de la taille. Elle me regardait exactement comme elle le faisait en cours, avec ce même regard intense qui me troublait depuis plusieurs mois. Jétais fasciné par ces seins lourds aux mamelons très sombres, presque noirs. Elle avait, comme cest maintenant la mode, un anneau en argent dans le nombril. Elle sest approchée, ses yeux rivés aux miens, jusquà me frôler et jai senti son odeur musquée, assez forte mais plutôt excitante.
Elle a pris mes mains dans les siennes et jai senti une étrange torpeur envahir mes bras puis diffuser dans le reste de mon corps.
-« Maintenant tu mappartiens, et tu vas obéir jusquà ce que je décide que jen ai fini avec toi. Jai pénétré la partie de ton esprit où tu naimes pas regarder, jy ai vu tes peurs et tes désirs les plus secrets, ce qui a motivé mon choix. Tu vas vivre et accepter tes fantasmes les plus pervers, jaurai alors joué mon rôle. Commence par te déshabiller, je veux te voir nu ».
Malgré ma stupeur et lenvie de protester, de discuter, javais limpression de vivre la scène en spectateur, sans emprise sur mon corps, jen percevais cependant les moindres sensations. Je me suis donc dévêtu au milieu de la pièce, sous ses yeux. Elle riait, apparemment consciente du combat que je livrais en vain pour reprendre le contrôle de mon corps, de ma peur, de mon émotion et malgré tout de lexcitation qui commençait à menvahir. Dehors le tonnerre a grondé plusieurs fois et les tuiles ont commencé à résonner sous limpact des gouttes qui devaient tomber drues.
-« Allonge-toi devant moi ».
Docilement, tel un automate, je me suis exécuté. De son pied, elle a alors entrepris de caresser ma cuisse, remontant lentement vers lentrejambe ou elle sest attardée sur mes testicules puis mon sexe. En avançant encore, elle ma titillé les tétons avant décarter mes lèvres pour y introduire un orteil. Son pagne a glissé révélant de longues jambes parfaitement épilées. Sa toison noire formait une mèche qui ne cachait quen partie ses lèvres très sombres. Jétais fasciné par son sexe que je ne quittais pas des yeux. Posant un pied de part et dautre de ma tête, elle a commencé à se caresser très lentement écartant un peu ses lèvres, révélant une fente rose légèrement luisante. Après quelques instants, elle sest accroupie, son sexe à quelques centimètres de mon visage. Je voyais ses doigts luisants aller et venir, je sentais son odeur musquée et enivrante. Elle a ensuite introduit ses doigts dans ma bouche, lun après lautre, pour que je les suce, puis posant ses genoux au sol, elle a commencé à frotter très lentement son sexe sur ma figure, se servant de mon nez et de ma langue à sa guise.
Jai bientôt eu le visage luisant, le nez plein de son odeur intime. Je voyais par intermittence son ventre musclé se contracter au gré du plaisir que je lui procurais. Changeant de place, très lentement pour que je puisse admirer ses lèvres épilées, elle a écarté ses fesses de ses deux mains me révélant la totalité de son intimité. Ma langue sest promenée sur ses fesses pulpeuses avant de simmiscer plus avant.
Jai senti un frisson la parcourir quand mes lèvres se sont posées sur son petit orifice. Lentement, très lentement, ma langue le parcourait et régulièrement venait appuyer un peu plus au centre jusquà sy introduire. Sensible à mes caresses, elle sest penchée un peu plus en avant, écartant les genoux pour me faciliter la tache. Je sentais son petit trou sélargir peu à peu me permettant denfoncer ma langue un peu plus loin.
Jétais fou de désir, mon sexe me faisait mal tellement je le sentais tendu. Elle devait réellement lire dans mes pensées car elle a lentement approché sa tête, jai dabord senti ses cheveux sur mon ventre et mes hanches, puis sa langue qui, à petites touches, a progressé tout au long de mon sexe. Elle a dû le bloquer dune main pour contrôler les contractions que je ne pouvais retenir. Jai senti un filet de salive brûlante couler sur mon gland quelle a ensuite entrepris détaler avec sa langue. Quand elle sest enfin décidée à prendre mon sexe dans sa bouche, jai cru que jallais exploser dans linstant. Javais énormément de mal à me concentrer, focalisé sur son intimité, jessayais de ne pas me laisser aller aux sensations quelle me procurait pour retarder le moment ou tout allait basculer. Je ne me suis pourtant pas retenu très longtemps avant de crier tandis que de longs jets jaillissaient dans sa bouche.
Elle continuait ses vas et viens, alors que sa bouche avait la chaleur de lenfer, pleine du sperme quelle navait pas avalé. Elle est ensuite venue membrasser à pleine bouche et jai senti le liquide chaud et odorant couler dans mon cou alors que nos langues se mêlaient. Cétait une expérience nouvelle pour moi, mais ne mavait-elle pas prévenu de ce qui mattendait. Tout est alors devenu très flou, la chaleur qui régnait dans lappartement, lodeur opiacée de lencens se mêlant aux odeurs intimes dont mon nez était imprégné et le plaisir qui venait de massommer mont littéralement terrassé. Quand jai repris mes esprits, jétais allongé sur le lit. Impossible de savoir depuis combien de temps et pour combien de temps jétais là.
-« Prêt à continuer ? Je tai préparé une surprise qui devrait te plaire ».
Jai entendu une porte souvrir et se fermer avant de voir savancer une très jolie blonde habillée comme une prostituée. Ses cheveux blond pâle et sa peau laiteuse faisaient ressortir le carmin de ses lèvres. Sa poitrine assez menue était mise en valeur par une robe rouge très échancrée qui sarrêtait à mi-cuisse et mettait en valeur des hanches admirablement proportionnées. Pieds nus, elle avança jusquau pied du lit tout en me détaillant dun il gourmant.
-« Voici sandra. Je vais minstaller pour vous regarder, du moins pour linstant. Tu verras que sandra est une amie des plus surprenante ».
Tout en disant cela, elle caressait les seins de la petite sandra. En me regardant, elle sest collé à elle pour lembrasser durant un long moment quelle mis à profit pour dégrafer la robe et le soutien gorge. Elle sest écartée et Sandra sest approchée pour membrasser à mon tour. Sa bouche était fraîche et douce, sa langue rapide senroulait autour de la mienne pendant quelle caressait lentement ma poitrine du bout des doigts.
Elle sest reculée pour enlever lentement sa jolie culotte. Je ne comprenais pas pourquoi elle gardait les jambes serrées, cest seulement quand elle sest avancée que jai compris. Sandra nétait pas une fille mais un adorable transsexuel. Elle riait de ma stupeur tout en venant se placer à califourchon sur ma poitrine. De la main droite, elle se masturbait à quelques centimètres de mon visage, tandis que de la main gauche elle caressait ma bite du bout des doigts. Après quelques minutes, elle a écarté mes lèvres avec son gland, et ainsi positionnée, elle a pris appui sur ses mains pour me baiser la bouche. Pour la première fois je sentais la chaleur dune bite, son odeur, la douceur du gland, le prépuce qui se tend ou se replie. Je dois dire que jy ai vite pris goût, ma langue sest enroulée autour de ce sexe de dimension fort honorable, pour sattarder sur la partie inférieure qui est la plus sensible. Sandra a commencé à haleter, jai vu son ventre pourtant très plat se gonfler, signe du relâchement des abdominaux avant quelle se fige et que plusieurs jets de sperme chaud et salé ne remplissent ma bouche. Elle a continué quelques instants ses vas et viens pour me laisser le temps de tout avaler.
-« Tu suces vraiment très bien, je suis certaine que tu y as pris goût. Comme tu as été très gentil, je vais moccuper de toi. Tu vas te sentir femme ! ».
Plaçant ses mains sous mes genoux, elle a relevé mes jambes tout en les écartant. Je lai vu se pencher avant de sentir sa langue sur mon anus. Quelle sensation délicieuse, cette langue qui tout doucement se promenait sur mon trou du cul qui malgré moi se contractait. Une fois bien lubrifié, elle y a introduit un doigt puis deux pour de lents va et viens qui petit à petit ont détendu les muscles. Elle sest remise à me lécher pour bien me lubrifier avant de se positionner entre mes jambes. Jai senti son gland appuyer sur mon anus et dun coup elle ma pénétré. Lentement, elle sest retirée pour de nouveau me pénétrer bien à fond. À chaque fois la douleur était remplacée par du plaisir à létat pur.
Jai alors compris que la sodomie pouvait être vraiment agréable physiquement. Elle ma baisé de façon langoureuse pendant de longues minutes, mon anus était brûlant et malgré la situation, je bandais de ma plus belle érection. Jai vu les cheveux noirs de Lilith apparaître dans mon champ de vision, avant de les sentir caresser mon ventre. Elle a pris mon sexe dans sa bouche pour me sucer au même rythme que celui de Sandra. Et moi qui croyais avoir vécu de palpitantes expériences, jamais je nai autant joui que quand Sandra a éjaculé dans mon cul alors quune bouche chaude et humide coulissait autour de ma bite.
Jai senti une nouvelle fois le monde basculer en me demandant ce qui mattendrait à mon prochain réveil.
Partie II
Jai ouvert un il, puis un deuxième, tout en me demandant où jétais pendant quelques instants avant que la mémoire ne me revienne. Jétais manifestement resté sous lemprise de Lilith. Je me sentais frais et dispo, on mavait habillé et probablement lavé car je percevais lodeur poivrée de mon parfum.
Je me suis assis sur le lit au moment où elle est entrée dans la pièce. Décidément cétait vraiment une fille sublime, elle avait tiré ses cheveux en arrière, et portait une magnifique robe de soirée bleu, très échancrée et ouverte du talon jusquaux hanches, ce qui dévoilait par instants ses jambes et surtout labsence de tout dessous.
Un collier indien en argent autour du cou, un plus petit à la cheville, elle savança sur de hauts talons, manifestement contente du plaisir quelle lisait dans mon regard.
-« Tu es prêt, on sort ».
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