La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1402)
Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode N°1382) -
C'est ainsi que malgré la joie que j'éprouvais d'entendre à nouveau le moteur de mon scooter ronronner comme dans ses premières années, ayant l'impression de survoler la route avec, qu'aussi pénible qu'il me fut que je laissai derrière moi les hauts murs et tours du Château
(suite de la narration de Carole, de son aventure, à Sandra toujours entravée). Je m'essuie rapidement les yeux, pleurer ne sert à rien et c'est d'autant plus dangereux en roulant
De retour à mon appartement, je me sentais comme perdue. Étrangement, j'avais l'impression d'être partie depuis des mois, alors que cela faisait à peine quelques jours. De plus, à présent dans mon appartement et qui était mon cocon de vie, je me sentais mal à l'aise, entourée pourtant de mes meubles des plus disparates et bien personnels, témoins et gardiens silencieux de nombreux souvenirs et quelques aventures. Quoique des plus insipides, aujourd'hui, comparés à celle inimaginable et fantastique aventure que je vis présentement avec Monsieur le Marquis d'Evans
enfin plutôt son fantôme ! À la seule pensée de Son nom, je sentis mon bas-ventre shumidifier et mon cur battre plus fort, alors que mes joues s'empourprèrent... J'ai réalisé que ma vie avant me semblait suffisante... Mais en réalité, elle n'était que restreinte et terne. Il était inutile pour moi de continuer à payer pour cet appartement minable, si j'allais vivre au Château. Même si cela pouvait me servir de filin de sécurité au cas où ? De toute façon, sans travail, je n'allais plus avoir les moyens de payer le loyer que j'avais déjà en retard... .
Beaucoup te diront que déménager en une seule journée sans préparatifs et sans cartons est impossible. Oui, si tu souhaites emporter avec toi toutes tes affaires. Seulement si mon premier réflexe fut, je t'avoue, Sandra, d'appeler une entreprise de déménagement pour tout me faire livrer au Château.
Carole, tourna la tête et regarda vers la porte de la cellule car il lui semblait y voir vu quelqu'un à travers les barreaux du judas, et poursuivit en disant :
- Car vois-tu, Sandra, à peine me suis-je retrouvée dans ce Château que j'ai ressenti un désir, puissant, irrépressible, impérieux. Un désir qui a embrasé demblée mon bas-ventre dès que je l'ai revu, dès qu'il s'est approché de moi. Il est Celui qui existe en ces lieux chargé dhistoire, dans les murs, dans les plafonds, dans les couloirs. Son Château respire Sa présence dans cette Demeure ancestrale quil hante pour lEternité.
Carole baisa ensuite les yeux, semblant réfléchir un instant, puis porta les yeux sur Sandra silencieuse, en disant :
- M'exhiber à nouveau entièrement nue, devant Lui me fut presque naturelle, même quand il m'a exigé de me positionner à demi allongée sur la table, jambes écartées, en me bandant les yeux. Je le suivais discrètement non de mes yeux, mais par mes autres sens, guettant le moindre de ses mouvements. Sachant exactement où il se tenait dans la pièce. Assit, juste en face de mes jambes largement ouvertes. Mon excitation sexuelle montant en puissance, en sentent son regard ainsi sur moi, alors que j'essayais de garder mes cuisses agitées de tremblements, levées et écartées, avec mon sexe offert et amplement exposé à sa vue, dans la douceur de ses caresses, soumise à sa Volonté.
- Caresse-toi ! Ais-je entendu résonner dans ma tête.
- Une vague de désirs faisait déjà pointer mes seins et lubrifier ma vulve. Je me redressai légèrement et javançai ma main droite entre mes jambes sur mon clitoris que j'effleurai doucement. Mon corps se raidit sentant le rouge monté à mes joues, ma respiration devenant hachée, alors que ma main ou plutôt mes doigts se mouvant entre les humides lèvres intimes de ma chatte, déjà gonflées de désirs. Monsieur Le Marquis, Le Maître absolu, admirant le spectacle que je lui offrais.
J'étais emporté dans mon plaisir, que je n'ai pas perçu ta présence, dit-elle, en parlant à Sandra. Et lorsque tu es venue me toucher, j'ai vraiment cru quelques instants que c'était Le Maître. Alors tu peux imaginer ma surprise quand j'ai entendu ta voix, puis qu'ensuite en retirant mon bandeau, je t'ai vu, là devant moi, pleine d'assurance, telle une guerrière venant de gagner face à son ennemi.
Elle tourna à nouveau la tête et regarda vers la porte de la cellule...
- Pourtant, je n'aurais dû m'emporter de la sorte... Que ce soit toi ou une autre, si Le Maître l'avait voulu...
Sandra n'écouta pas la suite, ne voyant personne, elle mégissait à travers son bâillon en pensent : pauvre folle, tu vois bien qu'il n'y a personne. Elle ne croyait pas un seul mot de ce que lui racontait Carole... Rationnelle, incrédule, elle ne donnait pas vie à ses élucubrations fantasques. Pensant plutôt que Carole avait fait un mauvais trip ou était vraiment devenue folle, car après tout, elle ne la connaissait pas vraiment. Cependant bien que ne lui accordant aucun crédit, elle devait bien reconnaître le talent indéniable de Carole pour inventer une telle histoire, aussi scripturale, qu'excitante.
Le Château était isolé dans la campagne, loin de tout et donc il y avait peu de chance que quelqu'un puisse entendre Sandra, en plus bâillonnée, et surtout enfermée dans la crypte, dans cette cellule, ou plutôt ce cachot. Elle le savait très bien.
Sandra se retrouva errante dans lobscurité totale du Château, éclairé à intervalles irréguliers par les éclairs orageux fendant le ciel, illuminant juste quelques secondes à chaque fois les longs et sinistres couloirs et hautes pièces à travers les grandes baies vitrées. C'est comme cela qu'elle aperçut quelqu'un dans un sursaut dangoisse mélangé à la surprise lors dun énième et furtif éclair. Cétait une domestique qui lui tournait le dos, vêtue comme autrefois au début du siècle dernier, avec une longue robe noire et tablier blanc, s'aidant d'un chandelier avec des bougies allumées pour trouver son chemin, elle paraissait flotter dans lair et à ras le sol en se déplaçant. Sandra l'appela, mais la domestique ne l'entendit pas, avec le tonnerre qui grondait de manière tonitruant au même instant. Sandra se précipita dans le couloir pour la rattr, tandis qu'elle voyait sa silhouette et la lumière de ses bougies disparaitre au coudé d'un couloir. Arrivée au bout du couloir, elle se retrouva devant une porte, à la place dun autre couloir. La porte était entrouverte et Sandra observa discrètement, stupéfaite et dans le plus grand silence, la scène érotique quelle découvrit. La domestique se tenait debout enlacée dans les bras d'un homme, qui lui défit sa robe, la faisant glisser à ses pieds, la domestique se retrouvant ainsi entièrement nue devant lui. Le chandelier flottait comme par magie au-dessus des deux êtres et les éclairait amplement.
Lhomme perruqué, habillé comme au temps des rois, voulut l'embrasser dans le cou, sauf que brusquement, il poussa un grondement de mécontentement qui fit éteindre les bougies du chandelier. Sandra fut pétrifiée en apercevant soudain alors, dans le halo d'un éclair subit, la domestique qui bien que nue, portait un collier de cuir autour du cou. Mais plus encore le visage étrange de l'homme dune pâleur extrême, aux deux canines de vampire dépassant de sa bouche et par un sourire des plus carnassiers. Le vampire furieux de ne pouvoir planter ses crocs dans le cou de sa victime, utilisa son pouvoir de télékinésie et projeta la domestique qui, à la grande surprise de Sandra, n'était autre que Carole, vers la cheminée. Quand, au même moment, dans un bruit métallique et lugubre, sortit surnaturellement du sol et du plafond des chaînes qui vinrent enchainer Carole en "X", en croix, au milieu de la pièce. Ainsi Carole se retrouva, sous les yeux ébahis de Sandra, attachée, nue, poignets et chevilles écartées par la subite apparition de ces chaines venues de nulle part. L'homme, comte ou marquis vampire, se dirigea vers la belle à sa merci. Carole se mit à sourire bêtement, hypnotisée par ce démon, qui vint, faute de pouvoir atteindre les veines de son tendre cou protégé par lépais collier, se désaltérer à sa source de vie. La mordant entre ses jambes, ce régalant de son sang et de sa mouille
Sandra hurla de terreur à la vue de cette scène, même si Carole navait pas lair de souffrir, au contraire, on aurait cru quelle en jouissait de plaisirs des morsures du vampire. Aux cris terrifiés de Sandra, l'homme aux dents carnassières se tourna vers elle, la bouche et les canines pleine de sang, son visage très pâle illuminé par un éclair, avant qu'une bourrasque de vent ne fasse souvrir les fenêtres dans un fracas lugubre et rallume les chandelles de vives flammes, pour de suite séteindre de nouveau, plongeant cette fois, la pièce dans l'obscurité totale.
- Nooonnn... cria-t-elle...
Sandra se réveilla à ce moment-là brusquement de son cauchemar, de son mauvais rêve, en proie à une douleur horrible, non du fait de l'attaque et morsures du vampire, mais de crampes causées par ses solides attaches
(A suivre
)
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