Laure (Épisode 1)
Je me rappelle les premiers temps de mes expériences sexuelles échangistes
Cétait le début des années quatre-vingt, et les murs se libéraient
. Avec mon épouse, une jolie petite femme aux longs cheveux bruns dont la silhouette faisait penser à une jeune asiatique et le visage à une squaw, nous avions déjà fondé une famille. Laure était un tout petit bout de femme, denviron un mètre cinquante, mais fine et élancée au corps parfait à tous points de vue : une petite poitrine ferme, la taille fine, les hanches marquées mais pas trop, des fesses assez petites mais bien rondes et des jambes merveilleuses.
Avant cette période, nous avions lhabitude Laure et moi-même dutiliser, dun commun accord, dans son mignon minou déjà très élastique des godemichés de plus en plus gros : vibromasseurs, emballages daérosols vides, grosse éponge en mousse ficelée comme un gros saucisson et recouverte dun ou plusieurs préservatifs, bougies à lunité ou groupées, concombres choisis, etc
Ces objets simulaient des hommes imaginaires de plus en plus membrés, et pendant ces pénétrations mécaniques, ces coïts sans vie, nous commentions l évènement comme sil sagissait de vrais phallus humains. Le plus réussi, fait de mousse ficelée recouverte de deux préservatifs était surnommé par nous King Kong, au vu de sa taille plus que respectable et de sa couleur brun chocolat. Nous réalisions de ces instants quelques clichés Polaroïd
La plupart du temps cest ma main qui guidait linstrument phallique dans son intimité, mais jaimais la voir lintroduire elle-même : Elle contrôlait bien mieux laxe de pénétration ainsi que sa profondeur, et le pénis artificiel sengouffrait alors plus facilement tandis que je regardais attentivement cet amant mécanique la fourrer jusquau tréfonds sans risque de douleur maladroite, jusquà ce quelle tombe en pâmoison, laissant enfoncé, dans son petit corps mignon lénorme masse responsable de son plaisir. En lobservant, je me masturbais frénétiquement, et allais envoyer mon sperme sur son joli ventre.
Un soir de câlins au salon, je lui demandai, comme nous lavions prévu, de se vêtir de lensemble soutien-gorge pigeonnant, élégant porte jarretelle et bas résille que nous avions achetés pour ces occasions encore conjugales. Pour parfaire la panoplie, elle avait mis ses chaussures découpées à talons hauts. Tous ces accessoires étant de couleur noire. Laure ne portait pas de culotte. Elle était très élégante dans cette tenue qui la faisait paraître plus grande et plus cambrée, elle navait en rien lair vulgaire. Elle avait aussi pris soin de maquiller son visage, de mettre du noir autour des yeux, ainsi quun rouge discret sur ses lèvres, elle laissait dans son sillage les effluves dun parfum frais. Nous avions choisi, ensemble laprès midi un très beau concombre quelle estimait à la taille de sa gourmandise. Alors que jétais installé nu sur le canapé, elle sassit sur le tapis au sol face à moi, dans sa petite tenue, jambes écartées le concombre à la main
On eut dit une petite poupée pour adulte, tellement sa silhouette était gracile et son corps presque parfait. Elle porta le légume à sa bouche, le léchant dabord, puis ouvrit grandes ses lèvres pour le sucer délicatement
Elle ondulait des hanches, et sa toison sombre faisait penser à un petit string de fourrure
Continuant à sucer le concombre, elle se mit à caresser sa fente, agitant son ventre de délicieux mouvements d'avant en arrière
Sa main abandonna sa chatte pour se porter sur ses seins, je distinguais maintenant nettement, malgré la distance, ses grandes lèvres gonflées et louverture verticale de sa vulve qui ondulait lascivement
Elle bascula alors sur le dos, lâcha un instant sa poitrine, sa main se porta à nouveau sur son sexe et de deux doigts, avec une grâce lente, écartant sa toison brillante, elle débusqua ses petites lèvres, les entrouvrit, puis sortant la sucette verte de sa bouche, elle introduisit lobjet dans ce passage ouvert, doucement, par petits mouvements saccadés du bassin
Une fois bien en place, elle commença les mouvements de va-et-vient, une main tenant fermement le légume, lautre, ayant dégrafé le haut de dentelles, caressant sauvagement sa poitrine
Ses petites fesses sagitaient violemment, la cucurbitacée allait et venait à un rythme accéléré, chaque fois plus profond
Elle relevait la tête pour constater mon excitation, je caressais mon pénis en regardant fixement son sexe
.
Il nous vint peu à peu lidée de remplacer ces objets sans vie par de véritables sexes dhommes
Je sentais que mon sexe fin, bien que suffisant pour lui procurer tout le plaisir voulu et lui donner des orgasmes appuyés nétait plus à la mesure de ses attentes. Javais imaginé un jour de lentourer dune fine plaque de mousse récupérée dans un emballage protecteur et de recouvrir le tout de préservatif maintenant lensemble. Il avait fière allure
Et je fis lamour à Laure, écartant ses chairs plus quà lhabitude. Elle fermait les yeux, imaginant un nouvel amant ; jévitai de parler pour ne pas rompre le charme. Elle jouît jusquà lexcès. Cétait décidé
Elle essayerait de nouveaux amants, bien humains, espérant trouver un jour celui qui dilaterait son puits damour, déjà très entraîné par nos manipulations, jusquà lextrême, pénétrant son ventre en force malgré létroitesse de son bassin. Où trouver ces hommes ? Lépoque sy prêtait, il ne nous restait plus quà en parler à des amis proches pour réaliser ce nouveau phantasme, des couples de préférence pour ne pas créer des situations de jalousie.
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