Muriel
Je suis devant mon micro et je scrute fiévreusement les messages arrivés depuis la veille dans ma boite aux lettres électroniques. Jattends de voir les résultats de lannonce que jai publiée sur plusieurs sites. « Nous sommes un couple marié qui recherche une femme qui initiera Madame aux plaisirs saphiques. Nous voulons avant tout une relation basée sur le respect de lautre
» suivaient des détails pratiques et nos coordonnées. Javais également joint une photo de nous deux, prise juste à la sortie dune douche qui avait ponctuée une sieste crapuleuse. Jétais nu, de face, mon épouse de profil, inaugurant un ensemble de dentelle blanche dont le tanga épousait amoureusement les courbes de ses hanches et de son joli postérieur. Cest au cours de cette sieste crapuleuse que ma femme avait exprimé le phantasme de faire lamour avec une autre femme. Jignore si cet aveu étaient dû à mes caresses, qui ne métaient pas apparues si maladroites que cela en regard des gémissements que ma femme avait laissé échapper régulièrement, ou bien la bouteille de vin blanc bue à table qui lavait désinhibée.
Très vite, je sélectionnais une demie douzaine de messages qui me paraissaient les plus sérieux et engageais une série déchanges demails qui allaient durer quelques jours. Au bout de cette période, deux jeunes femmes se dégagèrent du lot et nous décidâmes dune première rencontre chez nous. Le hasard de nos emplois du temps respectifs fit que Muriel fut notre première invitée.
Il est 14h30 en ce samedi du mois de novembre lorsque la sonnette retentit. Intérieurement, jattribue un bon point à Muriel qui fait preuve dune ponctualité inhabituelle chez les femmes. Jouvre aussitôt et tombe nez à nez avec à une femme, jeune, blonde, de taille moyenne et revêtue dun manteau long qui cache complètement sa morphologie. Elle nous avait avoué, mais est-ce une faute, quelle est gourmande et un peu ronde.
- Morgane, notre invitée est arrivée ! dis-je du bas de lescalier à lattention de Morgane, mon épouse, que jentendais sagiter dans la salle de bain,
- Passez au salon, je nen que pour quelques minutes,
- Ne tarde pas trop !
Après avoir pendu son manteau, jinvite Muriel à rentrer et à sinstaller confortablement sur le canapé.
Javais imaginé que lexercice physique serait un excellent moyen pour moi pour ne pas trop me focaliser sur ce qui se passe entre les deux M. Je ne suis pas vraiment jaloux mais javoue très humblement que le male qui sommeille en moi (comme en tout homme), est un peu humilié. Au fur et à mesure que mes coups de pédale rageurs méloignent de la salle à manger où jespère que ma femme assouvit son phantasme, mon esprit divague vers des pensées moins noires et joublie pour un temps la situation. Ce nest quen vue du lotissement où nous habitons depuis 3 ans, que quelques flashs érotiques apparaissent. Jy vois deux femmes enlacées. Sembrassent t-elles ? Se caressent t-elles ? Je nen sais rien, nétant même pas certain que les deux M en soient les modèles.
Lorsque je reviens boueux et fourbu un peu plus de deux heures plus tard, je retrouve les deux M, toujours en train de discuter. Je jette un regard surpris à ma femme qui me sourit en retour pour me montrer quelle maîtrise bien la situation. Après une douche salvatrice, je mallonge nu sur mon lit quelques instants pour soulager mes muscles endoloris. La douche a réveillé mes ardeurs viriles et une solide érection traduit mon excitation. Je décide de me caresser et de synchroniser la montée de mon plaisir à celle de ma femme et je tends loreille pour écouter les bruits venant du rez-de-chaussée.
- Excusez moi dintervenir mais ma femme et moi souhaiterions savoir pourquoi vous avez répondu à notre annonce? Je croyais que vous deviez initier ma femme aux plaisirs lesbiens. Cest pour cela que vous êtes là, non ?
- Oui bien sur, répondit Muriel un peu décontenancée par ma question. En fait jai bien aimé le fait que vous vous placiez dans un contexte de respect mutuel et javais très envie de revivre des expériences avec des femmes,
- Vous semblez surprise par la question de Louis ? remarqua Morgane
- Je la redoutais un peu. Je savais bien que
. et Muriel déclater en sanglots.
Je bats lâchement en retraite laissant le soin à ma femme de la consoler et éventuellement de linviter gentiment à rentrer chez elle. Lorsque je reviens muni dun plateau sur lequel jai posé des kirs, Muriel a cessé de pleurer et seuls ses yeux un peu rouges trahissent son émotion. Je suis un brin désappointé de voir Morgane et Muriel deviser tranquillement. Elles mexpliquent rapidement que Muriel sest confondue en excuses à la suite de son attitude quelle explique par une timidité maladive. Bien que le malentendu soit dissipé, je ne vois pas comment va se poursuivre la soirée.
- Approche près de moi, dit ma femme à ma grande surprise et en tendant sa main vers Muriel.
Répondant à cette invitation, Muriel savance timidement vers ma douce jusquà ce que leurs mains se touchent. Ma femme y dépose un léger baiser et devant linactivité de son initiatrice supposée entreprend de la déshabiller. Elle défait un à un les boutons nacrés de son chemisier quelle enlève. Muriel porte un soutien-gorge purement fonctionnel, sans aucune fioriture qui aurait mis en valeur une poitrine que je devine très généreuse. Morgane dégrafe dun geste précis ce sous-vêtement sans charme, qui rejoint sans tarder le chemisier par terre. Comme je lavais pressenti, les seins sont lourds et dun blanc laiteux prouvant quils nont jamais été exposés au soleil. Sans plus attendre, Morgane sattaque maintenant à la fermeture éclair de la jupe qui sétale rapidement en corolle aux pieds de la jeune femme, malgré toutes les difficultés quelle a eu à glisser le long des cuisses. Un spectacle assez affligeant nous est offert.. Muriel arbore un collant dont la ceinture élastique fait ressortir deux bourrelets disgracieux au niveau de son ventre, et elle porte une culotte du même acabit que le soutien gorge.
Dès que Muriel avait franchi le seuil de notre porte, je métais douté que son corps serait loin à celui de lun des modèles des célèbres leçons dAubade mais, malgré un indéniable charme, Muriel navait absolument rien fait pour se mettre en valeur. Pourtant, un shorty de dentelle noire et un haut assorti auraient été parfaits. Et même si un porte jarretelles naurait pas correspondu à sa personnalité, des bas à jarretières élastiques auraient apporté une touche érotique tout à fait de bon ton. Evidemment, un string ficelle et une guêpière auraient été des fautes de goûts impardonnables conférant à Muriel une apparence vulgaire qui nétait pas du tout elle.
Morgane, connaissant mes goûts pour la belle lingerie et soupçonnant ma déception, se dépêche denlever le tout afin que Muriel se retrouve nue.
- Tournes sur toi-même, lui dit doucement Morgane. Muriel sexécute et dévoile un corps plus dans les critères de beauté du 19ème siècle que dans ceux des poupées anorexiques qui peuplent les magazines féminins actuellement mais comme soupçonné, absolument plein de charme.
- Tu ne vas pas rester toute nue seule. A toi maintenant de me déshabiller, dit Morgane en se levant et en se plaçant devant Muriel. La robe est aussitôt enlevée et dévoile un ensemble de soie beige composé dune culotte de forme classique et dun bustier assorti. Des bas auto fixant gainent ses jambes. Avec beaucoup de dextérité, ma femme dégrafe son bustier dévoilant ainsi une poitrine de taille modeste mais que jadore gober lors de nos jeux coquins.
Morgane arrache Muriel, qui na toujours pas fait le moindre geste, à sa contemplation en lallongeant sur le canapé. Elle sassoit en culotte et bas au niveau de ses genoux et commence à explorer méthodiquement le corps charnu de sa partenaire. Aucune zone de peau nest négligée et ses mains se concentrent vite sur le sexe qui est recouvert dune toison dense. Je trouve ma femme bien entreprenante pour quelquun qui devait être initiée. Elle joue quelques instants avec les poils pubiens puis écarte les lèvres pour mettre à jour lobjet de tant de phantasmes déjà luisant de sucs intimes, preuves dexcitation.
Les gestes de ma femme se font alors plus hésitants. Cest sans hésitation en revanche que Muriel att son poignet pour la guider dans ses caresses, quelle prend deux doigts de sa partenaire pour les plaquer sur sa fente et quelle les accompagne quelques instants dun mouvement alternatif et rapide. Je remarque aussitôt que Muriel impose à ma femme des gestes quasi brutaux. Morgane violente le sexe de sa partenaire qui devient rapidement cramoisi sous leffet des frictions. Mais Muriel doit aimer cela ; elle respire de plus en plus bruyamment sous leffet des caresses lorsquune série dondes ponctuent un premier orgasme. Le tout avait duré moins de cinq minutes et avait été dune violence inouïe !
Le bilan de la soirée, si elle avait dû sen terminer là, aurait été désastreux. Muriel ne sest absolument pas préoccupée du plaisir de mon épouse. De plus, jétais sûr que Morgane avait été plus que surprise par les gestes quelle avait prodigués, elle qui ne conçoit lamour physique que sensuel et langoureux. Jétais moi-même frustré devant la tournure des évènements bien quil neusse jamais été question avec mon épouse que jai des relations sexuelles avec notre partenaire dun soir, ni que nous nous exhibions devant elle. Javais seulement espéré que Morgane ait pitié de moi une fois Muriel partie et me libère de mon trop plein dexcitation par quelques savantes pratiques. Mais il était dit que cette expérience ne se passe pas du tout comme.
Elle me demande si jaccepterais de lui donner du plaisir devant notre invitée. Bien que jaccepte en fanfaronnant, je nen mène pas large lorsque je magenouille devant elle et plonge ma langue dans son intimité après avoir écarté lobstacle de tissu qui cache encore son abricot si goûteux. Totalement rasé depuis peu, le Mont de Vénus de ma femme souvre largement pour que je puisse me délecter de son nectar abondant. Jalterne les coups de langues sur les lèvres, technique que je compare à celle de la dégustation dune glace en cornet, et les mouvements circulaires autour du bouton érectile, source de biens des orgasmes chez ma femme. Ma femme se concentre alors sur son propre plaisir et sabandonne totalement à laction conjuguée de ma langue et de mon index qui la pénètre et coulisse dans une série de va et vient. Muriel sest placée à côté de moi et paraît hypnotisée par le spectacle. Tout en continuant à caresser ma femme, je me décale sur le côté et force notre partenaire à se placer entre les jambes de Morgane, face à sa vulve nue. Je lui pousse légèrement la tête pour quelle se jette enfin, et goulûment sur le fruit juteux de mon épouse qui senflamme littéralement devant la dextérité de la langue féminine qui explore chacune de ses zones érogènes. Je ne peux que mémerveiller devant le savoir-faire de Muriel qui a si vite apprivoisé ce corps qui ne demande quà jouir de tant dattention. Je les laisse ensemble et massoie sur un fauteuil, bien décidé à ne pas perdre une miette du spectacle. Il est de courte durée, Morgane atteint le plaisir très vite. Elle a, enfin, connu un orgasme donné par une autre femme.
Pour profiter de ce « peep show », je métais assis sur un fauteuil légèrement de profil par rapport à ma femme. Je ne voyais que la tête de Muriel à moitié cachée par la cuisse de Morgane, et les seins de mon épouse dont elle roulait les mamelons comme elle en a quelques fois le désir pour accélérer son plaisir. Par réflexe, ma main sétait positionnée sur ma verge que je caressais à travers mon pantalon et mon caleçon. Jétais excité par la situation mais je sentais que cette tension retomberait dès le spectacle achevé, un peu comme lorsquon regarde un film pornographique et quon a du mal à se faire jouir une fois le téléviseur éteint.
Je quitte la pièce aussi discrètement que possible car je ne sais absolument pas quel comportement adopté. Par réflexe plus que par réelle envie de me masturber, je me suis déshabillé avant de mallonger et ma main sest posée sur mon sexe qui a perdu toute sa vigueur. Cest ainsi, sur notre lit, que jentends la porte dentrée souvrir et les deux M. se saluer en se promettant de rester en contact.
Ma femme me rejoint aussitôt, se jette sur mon caleçon comme une affamée. Jouant des lèvres et des mains, elle lenlève et libère mon sexe qui répond immédiatement à la sollicitation en se dressant fièrement. Je repousse Morgane qui saffale sur le dos. Je lui enlève sa culotte et lui écarte les jambes de manière indécente. Je pointe alors mon gland à lentrée de son vagin sans plus de préliminaires et la pénètre profondément sans rencontrer la moindre résistance, tellement le réceptacle est lubrifié. Ces jambes sont de part et dautre de ma taille et mon sexe disparaît à rythme régulier et très profondément dans le corps de mon épouse qui ne tarde pas à exprimer son plaisir par des râles crescendo. Je mépanche rapidement par quelques giclées de foutre et continue à besogner ma femme qui na pas encore joui. Elle a planté ses ongles dans mes fesses et imprime maintenant le rythme qui lui procurera le plus de plaisir. Les contractions de son vagin et quelques mouvements de bassin mindiquent son orgasme et je mécroule sur mon épouse qui maccueille à bras ouverts, si je puis dire. Après une rapide toilette, nous nous endormons blottis lun contre lautre.
Le lendemain matin, notre traditionnelle discussion du petit déjeuner fut consacrée à lexpérience de la veille et nous décidâmes de concert de ne pas rester sur un sentiment aussi mitigé. Cest ainsi que Muriel fut invitée une nouvelle fois quelques jours plus tard et nous primes également rendez vous avec Aurore, la seconde femme qui avait retenue notre attention mais cela mériterait une autre histoire
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