Vous Avez L'Heure, Mademoiselle?
- Excusez moi Mademoiselle, vous avez lheure ?
Je me retourne mi amusée et mi étonnée pour me rendre compte du type de personne qui peut utiliser une telle technique de drague « usée » jusquau trognon ! Et en parlant de trognon
Cest vrai quil lest
brun, cheveux en bataille, yeux bleus et profonds pas très grand 1m75 environ, il a un sourire gêné et timide qui me fait penser que cest loin dêtre un habitué de la drague ! Peut être est-ce vrai après tout, peut être na-t-il pas de montre !
- Midi et demi.
- Zut je vais être en retard, merci Mademoiselle
Et le voilà partir en courant.
Jentre dans ma voiture et me dirige vers mon domicile situé en banlieue. Au premier feu rouge, je stoppe la voiture quand au même moment un garçon se heurte en courant contre lavant de ma voiture et tombe devant celle-ci. Catastrophée, je me précipite à son secours et je maperçois que cest le trognon de tout à lheure !
- Vous navez rien ?
- Non, non ça va, cest ma faute, jétais pressé et je nai pas attendu que les voitures stoppent complètement au rouge pour traverser ! Zut de zut, avec tout ça je vais être encore plus en retard à mon rendez vous !
Décidément ce garçon a lair bien pressé ! Je décide donc pour mexcuser de lemmener à son rendez vous. Ce quil accepte en me remerciant.
- Jespère quelle maura attendu !
- Vous avez un rendez vous de quelle sorte ?
- Cest un premier rendez-vous avec une fille sublime, adorable, jamais je naurai cru quune pareille beauté me fut accessible et quand elle a accepté de prendre un café avec moi mon cur a explosé, depuis je suis sur un nuage !
Songeant que cette fille avait bien de la chance de provoquer chez un garçon aussi mignon un tel émoi, je redémarre.
- Je vous dépose où ?
- Au Café British à deux rues dici
- Oui je sais où cest, on y sera vite !
- Je suis Pierre, me dit-il.
- Heureuse de faire votre connaissance Pierre, moi cest Clémentine.
Décidément Pierre est vraiment charmant, son sourire ne déserte jamais son visage et ses yeux sont pétillants dintelligences et de malices
Pendant que je conduis, je sens son visage sur moi, cela ne me gène pas bien au contraire, je me dis même quil est dommage que son cur soit déjà pris par une autre
- Voilà on est arrivé.
- Zut je ne vois personne, elle a du partir ou ne pas venir !
- Vous avez beaucoup de retard ?
- Non pas trop ! je vous remercie beaucoup pour mavoir emmené avec vous, tiens pour vous remercier je vous paie un café !
- Heu
Bon ok jai du temps devant moi !
Je minstalle donc avec lui à la terrasse du café British.
- Vous navez pas peur si elle arrive de prendre peur si elle vous voit déjà avec une autre fille ?
- Non pour ça pas de danger !
- Ah bon ? vous savez, les filles sont souvent jalouses !
- Mais là je nai pas de soucis pour ça !
Ses yeux ne me quittent pas du regard et je me sens de plus en plus attirée par Pierre
Je décide de boire mon café et de filer au plus vite car malgré ses dires avec larrivée de sa belle je risque dêtre en trop !
- Houps
Le café est un peu chaud !
- Vous lavez bu trop vite !!! vous êtes pressée ?
- Non, pas du tout. Ce nest pas ça mais je voulais vous laisser seul pour ne pas vous gêner lors de larrivée de votre copine !
- Mais elle est déjà là !
Je regarde partout et naperçois personne qui se dirige vers nous !
- Mais où est-elle ?
- Elle est devant moi toute proche !
Je me retourne par réflexe quand je comprends le sens de sa phrase
La personne dont il me parle depuis tout à lheure
Cest moi !!!
Sous le coup de lémotion, je pique un fard ! Ce coup ci, si lui est un trognon, moi je dois ressembler à une belle pomme rouge !!!
Je suis quand même hébétée par le culot de Pierre, moi qui le pensais inoffensif ! Je ne suis en fait que sa proie depuis le début, je devrais en être choquée mais étrangement je suis heureuse car jétais finalement jalouse du rendez-vous de ce garçon
- Je vous ai mis en colère
Pierre prend ma couleur écarlate pour de la colère !!!
- Heu
Non !
- Tant mieux, Clémentine, vous me plaisez énormément, cela fait quelque jours que je vous ai aperçue et depuis mon cur ne bat que pour vous !
- Mais
- Je sais ce que vous pensez, ma façon de vous aborder est un peu téméraire mais je nai rien trouvé de mieux que de me jeter à vos pieds !
- Vous voulez plutôt dire sous les roues de ma voiture !
- De toute façon je ne prenais pas un grand risque, votre voiture était pratiquement à larrêt !
Pierre me prend la main et pendant un quart dheure, une demi heure
.
Jai chaud, mes mains deviennent moites et il doit sen apercevoir, je sens ma petite culotte qui commence à shumidifier, mon cur bat la chamade, mes lèvres sont sèches
Je me lève et décide de prendre les choses en main, la proie nen nest pas une, elle est trop consentante pour cela et jentends bien le lui montrer. Je lui jette un regard appuyé et lui dit que jai besoin daller aux toilettes.
Cela ne fait pas plus de quelques secondes que je suis entrée dans les WC que jentends la présence de quelquun derrière la porte! Je suis sûre que cest lui
En fait cette fois-ci, cest moi qui ait été la chasseresse et qui ait attirée mon gibier !
Jouvre la porte et attire Pierre contre mon corps.
Il membrasse, ses lèvres sont fraîches et ont le goût de la bière quil vient de boire.
Une de ses mains semparent de mes seins, lautre relève ma robe pour me caresser les cuisses.
Je sens son sexe gonfler à lintérieur de son pantalon, Je me plaque contre lui pour en sentir encore plus la dureté.
Nos respirations sont haletantes, le désir de nos corps nous submerge, je veux faire lamour, je veux que ce garçon que je ne connais pas me prenne là tout de suite.
Son sexe est maintenant sorti, bien trop à létroit quil était dans ses vêtements. Ma culotte est descendue à mes chevilles.
Pierre na aucun mal à entrer en moi tellement je suis mouillée. La situation est excitante, ce garçon ne lest pas moins ! Il me soulève, me plaque contre le mur et me besogne, ses va-et -vient sont puissants, je suis redevenue la proie de sa force virile, mon corps nest plus que plaisir, jexplose dans une jouissance comme jamais jen ai connue.
Un crie méchappe, puis un autre
Plus fort !
La respiration haletante de Pierre devient roque et il explose à son tour dans lextase du plaisir
Pantelant nous reprenons nos esprits.
Pierre me dit : « Merci Clémentine, tu est merveilleuse. »
- Tu ne lest pas moins !
Nous sortons des WC où une dame âgée nous regarde dun drôle dair !
Je regarde Pierre, échange un sourire complice.
La complicité si tôt ? Trop tôt ?
Cette histoire que je viens de vous raconter date de la fin des années soixante-dix, elle a plus de vingt ans, et depuis lors cette complicité ne sest jamais tarie.
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