La Star Académie : Le Début De La Fin Épisode 1
Mortelèze était un petit village dune centaine dâmes. Il était situé à vingt-cinq kilomètres de la fameuse cité berjallienne. Sa localisation valait aux villageois, le bonheur de ne pas goûter à la névrose des agglomérations, ce mal-être qui avait fait fuir de nombreux citadins vers la campagne.
La rue du centre était lartère principale du ptit bourg ; les trois pôles de rencontre étaient constitués par le café restaurant, la mairie et, son petit musée. Excepté sa mission de représentation de létat au sein de la localité, la mairie était fréquentée pour une tout autre institution. Celle-ci faisait de lombre au maire et mettait à genou tout le conseil municipal. Issue dune génération qui avait connu lexode des agriculteurs et le vieillissement prématuré de Mortelèze, Christine avait grandi sous le signe de la nonchalance. Pour elle, le bout du monde se limitait à la région lyonnaise et linconnu se situait au-delà de cent kilomètres. Plus enclin à rêver dailleurs quà gagner sa vie, elle avait retardé son entrée dans le monde du travail depuis son naufrage en classe de troisième. Par la suite, elle sétait abonnée aux petits boulots ! Cest le jour de son vingt et unième anniversaire que ses parents lui trouvèrent un emploi à mi-temps au secrétariat de la mairie. Tout le monde était ravi et surtout le personnel de la municipalité. Légèrement plus grande que la moyenne, Christine se distinguait des autres filles du terroir par des tenues légères et près du corps. Blonde aux yeux bleus, elle captivait les regards avec ses
seins : une magnifique poitrine qui remplissait probablement des bonnets D trafiqués. Ses hanches : un peu large, faisaient poindre le bonheur sur les visages, alors que ses fesses, très relativement potelées, achevaient de faire naître le désir ! Lappétissante description était simplement ternie par limperfection de sa bouche. En effet, sa lèvre inférieure était un trait plus soutenue que la supérieure, ce qui lui valait pas mal de sobriquet plus ou moins caustique et en particulier, celui de « Ptit bec ».
La véritable histoire de Christine Chapot commence ainsi
Ce matin-là, il faisait très chaud à la mairie et lair conditionné naurait pu rien faire face à la tenue hyper décontractée de la future star : sa robe courte dévoilait la moitié de ses cuisses et cest dans un large décolleté que la plupart des curieux venaient plonger leur regard. Ils étaient trois à avoir déserté le bar pour le guichet de la mairie. Notre blonde, qui avait tressé ses cheveux, travaillait avec Justine, mais la complicité de leur duo sarrêtait là ; toutes les deux, cétait rapport de travail, point final ! La temps plein reprochait ouvertement à sa collègue son manque de goût vestimentaire et ses maquillages souvent trop outrancier. Mais dans la réalité, une profonde inégalité physique conditionnait la jalousie de lune pour lautre.
Dix heures trente venait de safficher au-dessus de laccueil : le facteur faisait son apparition et parmi eux, les beaux parleurs faisaient une place à Alain. En fait, ça ne faisait quun voyeur de plus pour lexhibitionniste ! Ça ne la gênait pas la petite demoiselle davoir une paire dyeux en plus plongé dans son décolleté : en fait, elle aimait vraiment ça ! Entre eux, cétait autre chose et le postier navait dyeux que pour sa blonde, « sa blondasse » comme il lappelait. À la différence des autres, il pouvait prétendre au corps de lincendiaire de braguette ; il était séduisant et rassurant, beau parleur et, malgré son alliance, ainsi que ses vux de fidélité, il rêvait de tromper sa femme avec Christine où alors, avec une simple garce.
Rapidement, énergiquement, Justine désarçonnait le jeune séducteur de sur ses rêveries aux goûts de lait :
- Bon, aujourdhui, tu mets le courrier ici ! En une semaine, trois lettres recommandées se sont égarées ! Je pense que ça suffit !
- Elles se sont peut-être glissée entre deux dossiers ?! Tu as vérifié ?
- Cest Christine qui se chargeait de ça ! Au vue du sérieux des deux partis, jai décidé quaujourdhui, cest moi qui moccuperai du courrier ! Je commence à être irritée de prendre pour les autres !
- Ma douce Justine, si je peux me faire pardonner !
Elle marquait un bref silence et sasseyait, tandis que Christine se moquait silencieusement du baratin dun professionnel.
- Alain, ne me prend pas pour une conne !!!
- Tu sais très bien que je tadore et que je ne peux pas résister à tes petits yeux qui papillonnent à la moindre contrariété ! Dommage que tu sois mariée, Justine !
Ensorcelée, Justine levait brièvement - les yeux, avant de profiter de lanimation autour dAlain pour détailler le physique de lautre fonctionnaire. Alors que son attention se faisait plus précise, ses joues commençaient à sempourprer
Avant dêtre confondu, elle baissait le regard :
- Alain, ce nest pas toi le fautif !
Justine se relevait et commençait à faire le tri, alors que le regard des mâles retrouvait un appétit démesuré pour le décolleté de Christine.
- Cricri, jaimerais vraiment temmener danser samedi ! Sérieusement, jen ai un peu marre que tu me dises « non » ! Je ne comprends pas : tu as quelquun dans ta vie ? Tu sais, je ne suis pas jaloux !
- Je tai déjà dis de ne pas mappeler cricri : ça fait ringard ! Je ne sors pas avec des hommes mariés ! Cest tout !
- Je ne suis pas marié ! Je le suis juste pour les impôts et, ma femme et moi ne sommes pas dupe ! Allez Christine !
- Alain est un sacré bout en train, avec lui, vous passerez une excellente soirée ! Vous verrez trente-six chandelles !
- Ecoutes-les
Christine ! Le mariage, ça ne veut plus rien dire à notre époque ! Ne sois pas sotte !
- Je ne suis pas sotte ! Justine est fidèle, elle !
Tous poussaient un petit rire. Lun dentre eux nen pouvait déjà plus et sans sen apercevoir, il bavait ; son regard complètement hypnotisé par le profond décolleté.
Alors que Christine sen allait prendre la corbeille des expéditions, Justine montait au premier, laissant ainsi la mairie à quatre mâles en rut.
Au premier étage de la mairie dans le bureau dun sexagénaire très bien portant :
- Ah !!! Justine ! Le courrier ?! Jespère que tout est là !
- Oui, Monsieur le maire ! Jai veillé moi-même à ne rien laisser
traîner ! Je suis encore vraiment navrée des problèmes engendrés par certaine personne ! Sachez que je suis prête à tout pour garantir votre intégrité ! En bas, je supervise tout !
- Vous avez bien fait ! Cest très bien ! Dorénavant, je veux que ce soit vous qui vous occupiez des recommandés, vous qui mapportiez la correspondance.
- Monsieur, il ne faut pas lui en vouloir, elle nest pas bien vive desprit, elle fait un maximum avec ce quelle a ! Ce nest pas de sa faute !
- Oui, vous avez raison ! Si Alain est encore là et je suppose quil lest, pouvez-vous lui demander de monter ?
- Oui, je vais voir sil est encore à laccueil ! Vous avez besoin de quelques choses de particulier ?
- Non Merci ! Rien pour le moment !
Quand Justine revenait au secrétariat, elle surprenait Christine debout devant la photocopieuse : elle était en plein fou rire. La traître ne disait rien, avec inimitié, elle fixait sa consur qui était perchée sur des souliers à hauts talons. Notre blonde sétait légèrement penchée sur la machine, exhibant ainsi sa croupe en défaveur de son décolleté, ses jambes dénudées jusquà mi-cuisses étaient une attraction, mais son derrière coupait la respiration des quatre hommes qui se demandaient ce quelle pouvait dissimuler comme sous-vêtement. Elle aimait se sentir désirée, deviner tout ces regards interrogateurs posés sur sa démesurée poitrine et, savourer leur impuissance pour commettre une chose illégale. Son corps vibrait, elle ressentait des caresses érotiques partout sur la peau : sur ses fesses, ses seins qui frémissaient dans son vaste soutien gorge et même, si les regards nétaient pas ceux de Brad Pitt, Tom Cruise ou George Clooney, Christine mouillait sa culotte de savoir que les quatre compétiteurs pour un viol nen perdait pas une miette.
Justine manifestait sa présence et subitement, Christine métamorphosait sa pose pour celle dune secrétaire coincée.
- Messieurs : la mairie nest pas un théâtre !!! Encore moins un bistrot ! Alain !!! Monsieur le maire voudrait te voir !
Soudainement, il montrait un dynamisme surprenant, il bondissait dans les escaliers et disparaissait vers le premier étage
- Allez !!! Bon sang !!! Si vous ne partez pas, jappelle un agent !
- Eh !!! Je te rappelle quil est déjà là : cest moi !
Rire général
sous les désapprobations de Justine
Dans le bureau du Maire, Alain faisait comme chez lui : il entrait sans frapper et en fait, il rejoignait celui qui était son oncle.
- Bonjour Alain ! Tu vas bien ? Excuse-moi de ne pas me lever, mais la pudeur men défend !!!
- Oui ça va bien oncle Paul ! cest la blondasse qui te met dans cet état ?
- Oui petit ! Même quand on me parle delle, je choppe des érections qui laisseraient ta tante verte de jalousie ! (silence) Quelle salope !!! Tu lui fais toujours la cour ?
- Oui, mais elle semble toujours aussi difficile ! Jessaie, tous les matins, mais elle ne semble pas si conne que ça !
- Persévère Alain, persévère ! Avec les filles comme elle, il faut impressionner, les faire rêver et tant pis si cest de lincroyable, certaines sont tellement connes que tu pourras avoir le beurre et largent du beurre ! Quest ce que je ne donnerais pas pour
lui toucher ses nichons !!! Putain de grosse laitière !!! La baiser comme une chienne !
-
Arrête tonton !!! Sinon, cest moi qui vais chopper la trique !!!
- Aujourdhui, comment est-elle habillée ?
- Tu nas quà descendre !
- Non ! Je ne peux pas la voir !
- Robe noire, courte avec une vue plongeante sur ses mamelles !!! Elle me rappelle de plus en plus Berthe : tu sais, la grosse normande et ses pis qui pissaient le lait ! Je me rappelle, la pauvre louchait !
- Tu me fais rire de tout ramener à la ferme ! Christine mérite un peu mieux !
- Si tu veux te la faire, il faudra bien descendre pour la voir !!!
- Oui, mais les relations : Maire - secrétaire, cest vrai que dans les films pornographiques ! Si elle ne veut pas ce faire défoncer le cul par un bel âtre comme toi, ce nest pas moi qui réussirais !
- Reste optimiste et tente ta chance ! Persévérance : cest toi qui me las dit !
- Jeune con !
Sur un large sourire, Alain quittait le bureau de son oncle et après un bref « Ciao » à laccueil, il repartait combler le retard quil ne cessait pas de cumulé depuis le début de sa tournée.
Les douze coups de midi venaient de résonner au cloché du village. Dans larrière-cour de la mairie, le vent balayait les odeurs de la campagne. Les nuages qui annonçaient lorage ne seraient pas de trop pour arroser une terre desséchée par plusieurs jours daridité. Une femme en robe noire coupait à travers la pelouse desséchée, avant de sortir de lenceinte du pouvoir. Perchée sur ses gros souliers à talons hauts, réjouie, elle traversait la grande place du village, afin de se diriger vers la terrasse du café restaurant où ladmiraient des personnes qui ne pouvaient que la connaître. Mais depuis linstant où elle avait traversé la rue dune allure plutôt soutenue, ses seins avaient captivé les regards des 18 - 80 ans !!!
Satisfaite, son sac shopping à lépaule, elle essuyait une salve de cris, sifflement et autres hurlements ; tout un lot dexpressions stéréotypées pour lui témoigner quils avaient tous envi delle ! Elle faisait une demi-douzaine de bises, sentait les regards
courir sur ses fesses ou, plonger dans son profond décolleté.
- Eh Christine : tu veux boire un coup ? Joffre !!! Jai vendu ma caisse à un gars de la ville !
- Bichon, comment vas-tu faire pour me faire la cour ?
- Nous deux, cest une affaire qui roule, non !!!
- Tu te mets le doigt dans lil !!! Je naime pas les petits joueurs !!! Referme ta braguette, tu es juste bon pour faire des pâtés de sable !
Sur un large sourire, heureuse de sa réplique, elle quittait léquipe sous les éclats de rires
Tout ça nétait pas bien méchant et comme des frères et soeurs, cétait depuis la maternelle quils senvoyaient des vannes. Christine les aimait bien, elle aimait surtout leur compagnie et cette sensation dêtre le centre dattraction de la petite équipe. Au village, elle avait couché avec presque tous les jeunes de son âge et si en dautre lieu, elle aurait passé pour une salope, ici, elle était plutôt considérée comme la madone.
À peine cinq minutes quelle avait quitté ses amis que déjà, le temps avait quasiment virés au noir. Seul un brin de soleil laissait un espoir à Christine, quand au détour dun chemin, une camionnette de la poste venait rouler au pas :
- Fini la journée ?
- Oui ! Ce nest pas trop tôt ! Je suis morte ! Et toi ?
- Bof !!! Tu veux que je te ramène ?
- Non Alain ! Je nai pas besoin dun garde du corps !
- Pourtant, avec un cul comme le tiens, tu devrais faire attention : lété, le soleil, la chaleur : les hommes perdent la tête facilement !!!
- Par ici, il ny a que des impuissants et des homos !
- Je sens que tu es fâché ! Cest pour ce que je tai dit à la mairie ? (silence) Allez ! Réponds !
- Va-toccupée de ta femme !
- Cest de toi que jaimerais moccuper ! Tu as besoin damour, ça se voit ! Tu as lair toute triste ! Irritable ! Je sais que tu aimerais bien, mais que tu noses pas et je suis prêt à parier quand ce moment, tu mouilles ta culotte !
- Tu es très con !
- String ou culotte ?
Il stoppait, laissait Christine continuer et se déhancher un peu plus devant lui. Sa robe était légèrement remontée, un peu plus haut que mi-cuisses et pour lui, cétait ainsi ou plutôt sans quelle devait être la plus excitante.
- Dis-moi, tu portes un string : cest ça ?
- Devines !
- Fais-moi le voir ! Avec moi, tu ne seras pas déçu et je te promets une nuit comme tu nen nas jamais passé ! Je suis poète et je sais que ça te va droit au cul !
Il éclatait de rire, alors que Christine sinterrogeait :
- Quand tes vannes seront meilleures, je te laisserais peut-être caresser mes fesses, mais en attendant, jai dautres choses à faire bien plus importante pour mon avenir !
- Tu nes quune frigide : cest sure !
- Toi, tu n'es qu'un con : cest certain !
- Blondasse !
- Connard !
Âprement, il écrasait laccélérateur, faisait « lustrer » ses pneumatiques et tout en narguant Christine, son « Kangoo » décollait droit devant lui. La grande blonde simmobilisait sur le bord du chemin et redescendait les pans de sa robe sur ses cuisses.
Le - vent sétait levé - et le soleil avait disparu ; mais malgré la faible clarté, Christine avait aperçu à lautre bout du chemin, une seconde voiture stationnée devant la demeure familiale : cétait sa tante et oncle Roger. Arrivée à cinquante mètres, les chiens se mirent à aboyer et quand ils virent que cette blonde aux cheveux fous nétait autre que la fille de leurs maîtres, ils se turent. Sous les grondements lointains du tonnerre, Christine ouvrait la barrière et les chiens aboyaient vers les nuages noirs.
Comme pour faire la nique à lorage et à ses larmes, la secrétaire de mairie courrait jusquau perron pour assurer sa victoire sur la pluie. Dans le petit couloir qui menait au salon, une étrange sensation contredisait son premier jugement : mais quétait devenu lodeur pestilentielle de leau de toilette de Roger et, à qui appartenaient ses voix aux accentuations nordiques ? En se hasardant vers les débats, discrète, Christine fut surprise de découvrir quil ne sagissait pas du frère de son « père », mais tout simplement dun couple dami à son beau-père. Sa déception provoqua un soupir qui fut perçu par les protagonistes : tour à tour, sa mère, les invités et son beau-père se retournèrent sur elle. Mis à part la génitrice, tout le monde attardait son regard sur la robe courte et, le large décolleté de Christine. Il y en avait pour tout le monde et je laisse deviner au lecteur qui affichait de larges sourires. Ladolescente sur le retard décrochait un « bonjour » à peine audible, avant de se justifier à ses parents pour monter dans sa chambre.
Elle poussait la porte de son jardin secret, sengouffrait et refermait de suite en sappuyant lourdement sur celle-ci. Christine poussait un long soupir
Là, elle était chez elle ! Elle ne fermait jamais à clef : cétait son univers et tout le monde respectait son coin dintimité.
Au bout dun instant, elle posait son sac et allumait la télévision, avant de se poser à plat ventre très lourdement sur sa couche. Devant le petit écran, elle zappait de chaîne en chaîne, elle se prenait tour à tour dadmiration pour les défilés de mode sur une chaîne, les clips dune seconde et les histoires damours de la troisième. Elle faisait tomber ses gros souliers sur le plancher, quand soudain, lorage éclatait, sourd et faisait sébranler les murs de sa chambre. Christine poussait un petit cri et se levait brutalement pour aller jeter un coup dil par la fenêtre : dehors, le ciel était vraiment sombre ! Elle supposait que quelques gouttes commençaient à tomber. Alors quelle cherchait la preuve de ses avances, son attention se posait à cinquante mètres sur la résidence secondaire dun couple de commerçant : un couple de la ville ! Ils étaient légèrement plus « vieux » que Christine ; les deux citadins saffichaient rarement ensemble et, la plantureuse blonde avait plus souvent « affaire » avec celui quelle surnommait « le gros ». En effet, il révélait souvent maladroitement sa présence par le biais de reflet que la cour vêtue attribuait à une paire de jumelle. Cest surtout derrière la fenêtre du premier étage, en opposition avec la sienne, quelle le devinait. Soudain, un éclair zébrait le ciel, Christine se reculait et fermait les rideaux avant dallumer la pièce ! Immédiatement, le tonnerre se mit à gronder et Christine simmobilisa : immobile, elle haletait rapidement
Elle prenait sa volumineuse poitrine à travers sa robe et remplissant ses mains, elle pressait fermement ses seins en poussant un long soupir, avant de descendre ses doigts sur son ventre et ses cuisses
- Christine !!! Arrête-moi cette télévision, lorage est au-dessus de la maison !
- Oui, sil te plait ma chérie !
- Daccord maman !
La jeune femme sexécutait, avant daller sasseoir à son bureau, allumer sa chaîne sur une station « techno » et sortir un étrange petit cahier. Elle le feuilletait
Il ne sagissait pas dun journal intime, mais plutôt dun état des lieux de tout ce quelle avait fait et avait à faire... Elle sarrêtait de tourner les pages en découvrant une brochure. Elle fouillait lun des tiroirs, ses doigts prenaient une cigarette pour la porter entre ses lèvres peintes. Elle allumait son instant de plaisir, avant dattarder toute son attention sur
La brochure découpée dans un magazine people. Il sagissait dun concours permettant de rencontrer la nouvelle star de la Pop anglaise : Patti Bône, la reine des clubs britishs !!! Pour Christine, elle était un modèle, elle lidolâtrait sur une foule de détails et principalement pour son exubérance. En synthèse, léphémère était adulé par une horde dadolescentes en raison de ses légères rondeurs quelle assumait avec moquerie.
Bref, demain, la secrétaire de mairie enverrait sa participation et ensuite, la chance serait peut-être avec elle !? Lheure avait tourné et bien que le temps soit annonciateur dun début de soirée, il nétait que quatorze heures trois quarts. Elle fermait son cahier et alors que la pluie frappait contre les fenêtres, Christine décidait de soccuper dun concours où ici, il fallait téléphoner. Elle hésitait, lenjeu nétait que local !!! La récompense : une séance photos chez un professionnel ! Le questionnaire semblait facile, peut-être trop, mais lessentiel était quelle avait le niveau « cours primaire »
Depuis toute petite, Christine aimait poser et susciter toute lattention. Bien quelle - nait plus - les formes mannequins, secrètement, elle espérait toujours et rêvait de défiler aux quatre coins de la planète. Elle rêvait dun studio de 200 mètres carré pour elle seule, ainsi quun pied-à-terre dans la capitale, à Londres et à New York. Vivre le véritable amour avec une star de film de karaté et, tenir la main dun petit éthiopien pour « jeune et jolie » ou bien « Voici ». Tout le monde la citerait en exemple, ses amies voudraient lui ressembler et comme Norma Jean, elle tournerait la tête de quelques présidents : Christine serait la plus heureuse femme de lunivers et sans doute, la plus riche !
Dans sa petite robe noire, elle se levait et décrochait son téléphone avant de baisser son zip dans le dos. Rapidement, elle marquait la déception en appuyant une fois, puis plusieurs, sur les touches de son « sans fil ». Entre deux réflexions, elle allait ouvrir les rideaux de sa fenêtre : lorage était toujours alentour et, contre les vitres, la pluie semblait redoubler de vigueur. Perdue dans ses pensées, Christine faisait la grimace, quand soudainement, un miroitement en provenance de la maison voisine linterpella ; dans le ciel, un bref éclair venait de se manifester. Le tonnerre gronda et lépiderme de la jeune femme sexprima par la chair de poule. Christine baissait les yeux, manifestait sa satisfaction, avant daller raccrocher le combiner sur son bureau.
Lespace de quelques secondes, elle simmobilisait et restait songeuse en se questionnant : « Est-ce le début de la gloire ? » Impudique, elle faisait glisser les bretelles de sa robe tout le long de ses épaules et, les mains délicatement posées sur ses hanches, elle accompagnait lenveloppe provocante sur son corps
avant doffrir aux chanceux (?) , la vision dun soutien-gorge noir assortit à la couleur de son petit string.
Après un clin dil vers lorage, elle augmentait le volume de sa chaîne, avant dentamer une danse lascive et sensuelle. Sa poitrine tenait magnifiquement bien en place et ses cheveux avaient autant de liberté que ses hanches qui, malgré un léger surplus, pouvaient onduler avec sensualité. Elle prenait sa poitrine à pleines mains : cest vrai quelle était opulente ! Un bon bonnet D !!! Maintenant, Christine approchait de la fenêtre et fixait la demeure den face où elle était persuadée dêtre observée. Avec un léger sourire en coin et un il malicieux, en plein milieu de sa chambre, elle reprenait son show.
Après une quinzaine de minutes polissonne ; fatiguée, elle dégrafait le « pont » qui suspendait ses deux atouts. Sous la masse, sa poitrine saffaissait de manière imperceptible pour rester magnifiquement plantée : le bonnet D nétait décidément pas une exagération
Était-ce le plaisir de lorage au-dessus de sa tête ou, le plaisir de se sentir désirable aux yeux des voyeurs, Christine passait pour la première fois ses mains sur ses seins : les tétons navaient cessé dêtre érigé et la question était de savoir si elle allait, en cette fin daprès-midi, se contenter uniquement de ses mains ? La musique semblait monter en puissance en symbiose avec les désirs de Christine. Elle caressait ses obus, ouvrait grand la bouche pour le désir qui commençait à lenflammer
ses mains prenaient ses mamelles gonflées et les resserraient, avant de les lâcher et, penchée en avant, les faire se ballotter de droite à gauche. Uniquement vêtue de son string, elle allait devant la fenêtre, souriait avec prétention, avant de ranger son linge du jour dans une grande armoire. Soudain, la voix de son beau-père se faisait autoritaire :
- Christine !!! Baisse ta musique de singe !!!
La secrétaire de mairie sen allait nonchalamment vers sa chaîne. Elle se penchait vers celle-ci, ses fesses bien cambrées vers larrière et ses seins tendus vers lavant : elle diminuait de moitié les sons distillés par les hauts parleurs.
Alors quelle vérifiait que la porte de sa chambre nétait pas fermée ; pour la seconde fois, son beau-père lui faisait des commentaires impromptus depuis le rez-de-chaussée. La patience de Christine était vraiment mise à rude épreuve et à voix basse, elle grognait contre ses parents. Effrontée, elle se dirigeait vers la fenêtre de sa chambre et après avoir jeté un coup dil sur la cour, elle ouvrait en grand les fenêtres pour laisser une sensation dhumidité et de fraîcheur caresser sa poitrine et tout le reste de son corps. Quelques gouttes de pluie venaient même refroidir un corps en chaleur ! Elle tournait le dos (aux voyeurs ?) et rejoignait le centre de la pièce : elle posait ses mains sur son ventre et, pensive, elle infiltrait une main dans son string où probablement, un doigt devait constater quelle mouillait ! À en voir sa réaction, les jeux du sexe ne lui était plus inconnue depuis un bon moment ! Elle enlevait son string et après avoir posée ses mains sur ses hanches, elle inspirait profondément, avant dexpirer en laissant glisser ses mains sur laine, les cuisses et, peu à peu, se pencher en avant pour permettre à ses mains de caresser ses genoux, ses mollets et ses chevilles. Ainsi posée, elle sexhibait sans pudeur et provocante.
Pendant cinq minutes, elle exécutait une séance de gymnastique de magazine, mais fautes de volonté et agacée par la réaction de ses parents, elle sinterrompait.
Impudique, exhibant ses atouts, elle sortait de son alcôve pour gagner - la salle de bain et une douche - certainement bien méritée. Ce soir, elle allait faire simple, après ce rafraîchissement, elle ferait un « chat » sur Internet avec un ami grenoblois et, dîner avec un fruit, avant daller dormir pour parer à une longue journée (8H30 13H00).
- Tu sais bien que je naime pas que tu mettes ta radio à fond quand jai des invités !
- Jusquà présent, ça ne vous a pas dérangez !!!
Derrière le flou de la vitre de douche, Christine devinait la silhouette de son beau-père, elle le voyait près du lavabo.
- Vivement que je quitte cette baraque ! Jen ai plus que marre de ne pouvoir rien faire par ici !
Elle baissait les yeux et focalisait sa main sur son ventre et son sexe perdu dans la mousse du gel douche. Elle remontait ses doigts sur ses seins en se doutant bien que son beau-père devinait son défi. Il était face à elle et bien quil ne puisse pas deviner la provocation de son regard, il restait immobile face au trouble du paravent. Comme si de rien nétait, il quittait la salle de bain.
Nue, de retour dans sa chambre, Christine passait un T-shirt et allait sur Internet. À peine quelques minutes plus tard, elle ôtait son t-shirt pour se poser vulgairement les cuisses ouvertes. Entre deux échanges, elle passait une main tantôt sur son sexe, tantôt sur sa poitrine dont elle pinçait les auréoles. Sa respiration était hâtive, Christine était en manque dhomme ! Sa main allait quérir devant elle une petite bouteille de coca-cola en verre qui semblait là pour la décoration. Les doigts hésitants posaient le goulot sur son « ptit bec » et après les premiers échanges salaces avec son interlocuteur, elle entrouvrait les lèvres pour accueillir le symbole phallique. Elle le faisait aller et venir sur sa langue, fermait les yeux, tout en caressait ses poils pubiens. Le plaisir la faisait planer et la rassasiait au point de déconnecter, y compris de son interlocuteur qui depuis cinq minutes sétonnait de labsence de réponse : lui aussi sétait déconnecté ! Christine jetait un coup dil sur sa pendule murale : il était 19H49 ! En chaleur, prête à chevaucher nimporte quoi, elle vérifiait que ses volets étaient bien ouverts, que sa lampe de chevet était allumée. Par la porte de sa chambre, avec entrain, elle informait ses parents de son trop plein de fatigue et, de son désir urgent de dormir.
Elle ne verrouillait pas sa porte, récupérait sa bouteille de coca vide, avant de sauter dans son lit ! Entièrement nue sur sa couche, le corps déjà moite de désir, elle se rassurait sur sa droite : la lampe de chevet allait lui servir de lanterne quand la nuit se serait installée. Sur sa gauche, la psyché lui reflétait idéalement la fenêtre et celle de la demeure
voisine.
Pour la porte déverrouillée, cétait son secret
À SUIVRE
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