Collection Histoire Courte. Remords (1/1)

• Bonjour Christian, tu sais que l’on est mercredi et que Paul est à son entraînement de foot.
• Oui, madame Mégane, c’est pour cela que je suis là.
• Tu m’intrigues, c’est pour moi que tu es là !
• Oui, madame Mégane, c’est pour vous.
• Dis-moi, Christian ?
• C’est difficile à exprimer.
• Entre, tu vas me dire ça devant une tasse de café.

Je fais entrer ce garçon boutonneux que je connais depuis sa naissance.
Je l’emmène dans ma cuisine.

• Assied toi là, je vais, nous faire un café.
Café long.
Expresso.
Tu préfères peut-être un chocolat !
• Non, un expresso, c’est parfait.
Surtout que vous avez une machine avec un broyeur à grains, ce sont les meilleurs.
• Je vois que tu t’y connais en café, tient voila ta tasse.
Mais dit moi, si tu es ici, c’est certainement pour autre chose que de converser sur les bienfaits d’un percolateur fussent à grains.
• C’est difficile à dire !
• Toute chose est facile dans la vie quand on sait les exprimer.
• Alors, je me lance, mais avant jurez-moi que nous resterons amis pour Paul et surtout que vous vous tairez quand vous verrez maman.
• Tu es bien mystérieux, mais fais-moi confiance, ton secret sera bien gardé.
• Voilà, je suis puceau !
• Ça arrive à bon nombre de garçons, tu sais !
• Oui, mais moi les filles se détournent de moi.
Alors que Paul.
• Je sais, arrête tu vas me parler de mon fils et ça risque de me mettre mal à l’aise.
Bien que je sache, vu les filles qui passent la nuit dans sa chambre, qu’a son âge, il a déjà connu le loup.
Je vais te faire une confidence, moi aussi je compte sur toi pour garder ce secret pour toi.
Prends mon cas avec Tom, mon mari, nous sommes arrivés vierges à notre mariage et tu vois, on a un beau garçon.
• Sans vous vexer, c’était de votre temps, maintenant, plus une seule fille va se présenter devant moi le jour de mon mariage avec sa petite vertu.

• Sa petite vertu ?
• Sa membrane, ça me gêne d’en parler.
• Tu veux parler de l’hymen des filles !
• Voilà leur hymen, à part les plus moches du coin, aucune jolie fille pour moi.
• Je crois comprendre ce que tu veux, tu voudrais que je t’aide à perdre ton pucelage pour pavaner devant les filles en disant que tu l’as fait !
• Je m’excuse, mais c’est ça.
• Christian si nous nous sommes mariés vierges, c’était de notre propre volonté et quand nous nous sommes dit « oui » et de rester fidèle c’était loin d’être des paroles en l’air.
Depuis, je suis resté fidèle à ma parole.
À moins que tu saches que Tom lors de ses déplacements me trompe.
• Au non, madame Susy, j’ignore de genre de chose et je me garderais bien de vous le dire, ça vous ferait trop de mal.
• Merci Christian, mais je veux être fidèle à mon serment, alors attend un peu, tu trouveras la bonne.
• Merci quand même madame Susy.
• Arrête ces mesdames Christian, nous sommes complices maintenant, viens me dire quand tu en auras trouvé une voulant de toi, tu verras nous en rigolerons ensemble devant une bonne tasse de mon café en grains.

Il me quitte après avoir vidé sa tasse.
Je suis tout de même très fière que ce gentil garçon même s’il a un visage ingrat, ait pensé à moi pour que je sois sa première.
Un jour, deux jours Tom revient de son chantier, l’obligeant à me quitter pendant la semaine et ce pendant de nombreux mois.
La semaine dernière, nous avons fait l’amour, mais seulement le dimanche et encore j’avais en l’impression qu’il me baisait pour dire qu’il l’avait fait.
Ce samedi, rien, à si foot, Christian joue en nocturne à Annecy et lorsque l’on rentre, il se couche et s’endort sans même prendre pour motif qu’il avait passé une semaine de merde.
Le lendemain, même petit coup rapide avant que nous allions faire notre jogging hebdo.

Christian malgré leur défaite est rentré tard avec une certaine Gina qui à ce que j’en ai entendu en allant aux toilettes est « sa belle salope. »
Le temps de passer devant leur porte, j’ai entendu Gina lui demander de s’occuper de son...
Impossible de répéter l’endroit qui pour moi et Tom sert à tout autre chose que de prendre son pied.
C’est le mercredi matin que je prends ma décision.

• Paul, vois-tu Christian aujourd’hui !
• Oui, au bahut, tu sais que nous sommes toujours ensemble.
Maman, je vais te faire une confidence, à son contact, il est si laid que ç’a m’aide à faire tomber les filles dans mon lit.
À part qu’il est puceau, c’est un gentil garçon
Que lui veux-tu ?
• Je l’ai croisé la semaine dernière, il m’a demandé si j’avais un livre sur Balzac, « le lys dans la vallée », je me suis souvenue ou je l’avais rangé.
• Le lys dans la vallée, ça lui va bien au lieu de draguer les gonzesses.
Donne-le-moi, je vais lui passer !
• Non, depuis je le cherchais dans le bureau de ton père où je range mes livres sans le trouver.
Cette nuit je me suis souvenu en avoir monté au grenier, je suis sûr qu’il est le haut.

Pourquoi Balzac, le lys dans la vallée ?
Il est sur ma table de nuit, je le relis depuis lundi départ de Tom, il faut bien que je comble ma solitude.

• Bonjour Susy, j’ai cru que ton fils se foutait de ma gueule quand il m’a parlé de venir chercher le lys dans la vallée de Balzac.
J’ai vite compris que tu avais des remords et que tu veux bien m’aider à devenir un homme.

Je l’ai fait entrer et refermer la porte.
Il me prend dans ses bras et me plaque le long.
Il m’embrasse avec fougue.
Je le repousse, un peu, libérant ma bouche.

• Tout doux, jeune homme, je suis loin d’avoir dit oui !
• Et tu me reçois en déshabillé vaporeux.
Tu te fiches de moi.

Cette fois, c’est moi qui lui saute au cou, l’embrassement fougueusement comme au bon temps avec Tom.
Tom, je l’emmerde !
Nos serments de fidélité, je les emmerde !
Notre différence d’âge, je lui dis aussi les cinq lettres.
Tu vas baiser avec le copain de ton fils que tu as pris dans tes bras à sa naissance.
Comme dit la chanson passant en boucle sur ma chaîne.
« On s’en fout ».
Surtout quand je sens ce que Christian a, semble-t-il, à me proposer, que je sens le long de ma chatte qui s’embrase.
Dans mon couple, ce que je fais c’est la première fois, ça peut paraître bizarre à mon âge.
Je défais le ceinturon de ce garçon pour découvrir ce qui se cache sous le tissu et que j’ai bien senti.
Un piège à filles, un vrai piège à filles.
Un piège à filles en découvrant sa taille disproportionnée.
Si elles savaient ce que cache Christian, surtout celle un peu comme moi qui suis servi par un petit rien du tout, se bousculerait pour essayer de la faire entrer dans leur bouche.
Moi je renonce, je veux éviter de me bloquer les maxillaires.

• Oh ! Susy, j’espérais faire l’amour avec toi, mais qu’en plus tu me suces, je suis aux anges.

Je lèche, car sucer, c’est impossible.
Je finis par me relever et le prendre dans mes bras.
Je regarde vers le bas, il voit mon regard.

• Tu la trouves trop grosse, je m’en doutais, en plus de mon visage ingrat, depuis mon enfance et son développement, je stress.

Je le sers sur mon cœur et surtout sur mes seins réagissant.

• Viens.

Je le tire vers la chambre d’amis, évitant le lit conjugal.
Il me dénude, c’est facile, mon vêtement, certainement pour m’aider, à franchir le pas en ouvrant, livrant mon corps à l’adultère.
Je me couche et le glisse en moi.
Il a un peu de mal à entrer me donnant l’impression de retrouver mon dépucelage.
Mais ça rentre et même bien au fond alors qu’il doit être aussi grand et gros que mon avant-bras.
Dois-je faire les cris de plaisir que ma gorge émet ?

Bref, j’ai un amant qui me comble et à qui j’ai enlevé son pucelage.
Il suit mon conseil et rapidement, sa musculature change son allure, le rendant beau.
Je veux l’aider, un peu plus.

• Christian tu es un merveilleux amant, mais si j’ai un conseil à te donner.
• Je suis trop brutal !
• Oh ! non, de ce côté-là, tu es parfait.
Non, développe ton torse, va à la salle soulever de la fonte, tu verras, elles tomberont toutes dans tes bras.
Attention, tu te tapes toutes les filles que tu veux, mais tu continues à venir me voir les mercredis après-midi.
• Oui, je vais suivre tes conseils.
Embrasse-moi !

L’aider, je le fais deux jours plus tard, Paul est dans son bain, il reste des heures dans son bain après un match.
Je me glisse dans sa chambre et trouve son portable.
Je l’ai entendu sonné avant qu’il aille au bain, j’espère qu’il est toujours déverrouillé.
C’est le cas.
Je vais dans les contacts pour envoyer un SMS, « Gina »
SMS donc « Gina, je viens de comprendre pourquoi Christian avait une pudeur hors de la moyenne, il est monté comme un âne.
J’ai honte de la mienne à côté de la sienne.
Paul »

Quelques jours plus tard, Christian m’annonce que la copine de mon fils est devenue sa maîtresse.
Il m’annonce aussi qu’un recruteur pour une agence de mannequins l’a embauché.
Je vous laisse, je viens de passer mon déshabillé sur mon corps nu, c’est mercredi, Christian arrive.
Non seulement il me baise bien, mais il est de parole malgré qu’elles lui tombent toutes dans les bras.