La Cabine Des Femmes
Ce matin, je suis incendié. Dès les premières percées de lucidité, mon sexe sest dressé contre ses fesses. Elle les avait collées sur mon ventre, toutes chaudes, pour dormir. Nous avons les yeux fermés tous les deux, un pied encore dans la nuit, lautre dans le matin qui se lève. Natasha accueille la rectitude de ma verge par une ondulation douce et régulière du bassin. Elle est restée allongée sur le côté, les jambes fléchies, les pieds sur mes tibias. Presque mécaniquement, à tâtons, elle baisse mon membre sous la rondeur de ses fesses. Puis, elle cesse de bouger. Alors, je prends la relève, en douceur, en un rythme très lent. La chaleur de nos corps au réveil me fascinera toujours. Jaime cette sensation de fusion. Seul le long enchaînement des secondes nocturnes, à feu doux, parvient à créer ce berceau idéal. Quand arrive le matin, peaux, couvertures et draps se confondent dans une apothéose de bien-être.
Les lèvres de la petite chatte moite de Natasha se sont entrouvertes sur ma raideur. Inutile daller plus loin. Tout est parfait.
Le sexe toujours bien droit, je moblige à quitter le paradis. Je marrête un instant pour la contempler. Cest comme si elle navait jamais quitté le monde des rêves. Elle sest débarrassée des couvertures et elle épuise les dernières réserves de sommeil qui embrument encore son esprit. Elle na presque pas bougé. Jaime lobserver à son insu. Mes yeux dessinent les traits typés de son visage de profil, ses lèvres généreuses, son nez volontaire et ses pommettes de chatte. Ses longs cheveux bruns foncés relevés sur loreiller forment un nid sous sa tête.
Sous le charme, je mavance davantage afin de maximiser mon voyage oculaire. Dans un lent travelling vers le bas, je suis les dénivellations de son dos merveilleux. Il est scindé par le lit creux de la colonne vertébrale, qui sécoule jusquau delta de ses fesses. Sur ce petit triangle bombé, je me repose quelques instants.
Mais, elle est si vulnérable. Alors, je me passe la muselière.
Après le petit déjeuner, nous arrivons au centre commercial. Il ne sy passe rien de particulier. Mais, il flotte sur Natasha et moi, un parfum de volupté qui nous enveloppe depuis le matin, alors que nous avons décidé de lui acheter une robe sexy. Celle que jimagine est juste assez longue pour masquer les bas à jarretelles quelle porte à loccasion, et juste assez courte pour les laisser voir aux regards des plus audacieux. Jaime profiter des illades travesties dinnocence des hommes et des femmes qui ne peuvent sempêcher de lui voler quelques instants dintimité. Tout à coup, je sors de mes pensées et me retourne vers elle. Elle est sur la même planète que moi. Je le sais par son sourire. Ce dernier traduit ce quelle a lu dans mon cerveau. Déjà, jimagine les secousses dinterdit qui martèlent le petit appendice charnu, sous son string. Aujourdhui, elle a lesprit à se laisser faire, à se laisser guider. Je la sens lascive, langoureuse, flottante et, quand elle passe la main dans ses longs cheveux, je capte les ondes de son désir. Alors, je rêve de sa langue, lourde et large, sur mon sexe, remontant depuis la base de la hampe jusquau delta du gland. Je frissonne, mais ma raison jugule le feu qui me dévore alors que nous approchons de la petite boutique de lingerie, perdue au bout dune allée moins fréquentée. Je la prends par la main et lentraîne à lintérieur. Là, les déshabillés suggestifs côtoient des petites robes affriolantes, des sous-vêtements révélateurs et une foule daccessoires multicolores et multiformes.
Nos esprits échauffés se délectent au milieu des cintres et des tourniquets qui proposent une lingerie attrayante. La fille du magasin, une belle brune dans la fin vingtaine, sapproche de nous. Elle nous salue dun signe de tête et affiche un sourire chaleureux. Elle se tient à distance, dans une position détendue, les mains dans le dos, les jambes écartées. Elle nous regarde amusée, un peu comme si elle avait perçu létincelle coquine qui nous amène chez elle. Natasha et moi dégageons un parfum dérotisme communicatif, enveloppant les âmes sensibles à ses effets. Nous prenons le temps de toucher, dapprécier les différentes textures du linge. Nous échangeons nos impressions. Lexpérience tactile que nous éprouvons est une sorte de préliminaire en terrain neutre. Parfois, ma main frôle celle de Natasha sur les cintres alors que nos regards se croisent. Parfois, cest la sienne qui descend le long de ma cuisse. Je regarde la vendeuse, toujours à distance. Ses lèvres luisantes entrouvertes, un sourcil coquin légèrement relevé, lintègrent parfaitement à lérotisme ambiant. En tant que représentante de son commerce, elle porte une robe sexy, en satin noir, qui sarrête à la naissance de ses cuisses fermes, nues. Elle est chaussée de longues bottes à talons hauts carrés, qui moulent la jambe depuis la cheville jusquau creux du genou.
Une pensée me traverse lesprit : parfois, avant même que certaines personnes ne se parlent, des vibrations favorables, des prédispositions les unissent déjà. Ce sentiment mhabite en observant la jeune femme. Cependant, linsistance de son regard vers Natasha mexclut de léquation. Ce nest pas moi qui éveille chez elle, cette attirance naturelle. Non, jimagine plutôt quelle se reconnaît dans la sensualité qui émane de Natasha. Elle se sent davantage complice de cette sur féline.
Alors, volontairement, je méloigne vers un autre rayon. Je veux vérifier mes suppositions du coin de lil.
La jeune femme na pas bougé. Elle observe le bout des doigts de Natasha, qui effleurent les tissus. Moi, je mefface de plein gré pour laisser toute la place aux circonstances. Trop dinsistance de ma part ferait avorter cet instant magique. Mon cur emballé bondit sous ma chemise. Pour le moment, Natasha semble mavoir oublié et cest tant mieux. Son esprit séloigne, mais jai la ferme conviction quil finira bien par maccrocher au détour.
Alors, jattends. Je guette discrètement, plus loin. Je bouge des vêtements sans les voir, ni les sentir, mais, au moins, jai lair crédible. Natasha a déjà couché quelques robes sur son bras. Par moments, elle prend de grandes inspirations. Je devine un peu les détours de sa pensée : même si elle joue à la fille détachée, je pense à la chaleur qui doit lhabiter et l intérieurement. Je songe à sa merveilleuse petite vulve, taillée avec soin. Malgré lapparente désinvolture de Natasha, celle-ci doit être dune moiteur qui me fait envie. Sèche à lextérieur, mais humide sur le rebord des petites lèvres, je limagine emmaillotée dans le petit string de nylon moulant ses formes.
De temps à autres, Natasha acquiesce la présence de la fille par un sourire charmant. Quant aux yeux de la grande brune, ils trahissent son désir. Ils se posent sur les lèvres généreuses de Natasha puis remontent, enflammés, jusquà ses iris marrons.
Mais, Natasha se contrôle et elle possède détonnantes dispositions en la matière. Elle profite du magnétisme quelle exerce pour se laisser désirer, séduire davantage. Moi, de mon côté, janticipe la vision de Natasha dévêtue devant cette inconnue qui la dévore déjà des yeux.
Natasha est prête. En jouant la carte de lindifférence, elle demande à essayer les robes. La fille lui indique une cabine et ly suit. Natasha lui sourit. Mais, la jeune femme est prudente. Elle demande poliment à Natasha si elle souhaite fermer la porte du cubicule.
- « Non, jai besoin de votre avis. Entre femmes
», répond Natasha.
Jen profite pour mapprocher. Natasha me sourit. Je demande à la jeune femme :
- « Cest bien ce quelle a choisi? »
- « Cest vraiment très bien, réplique-t-elle, sous le charme. Et puis, madame a tout ce quil faut pour bien les porter. »
- « Merci pour le compliment, mais on se tutoie, daccord ? Moi, cest Natasha. »
- « Je mappelle Julie. À votre entière disposition. »
Julie rougit. Elle semble troublée par ses propres mots qui laissent planer un agréable double sens. Nous sommes deux à observer Natasha se déshabiller par louverture de la porte. Je regarde Julie. Elle est totalement absorbée par le spectacle. Il me vient une idée :
- « Julie? Je pourrais peut-être refermer la porte accordéon du magasin quelques minutes? Question
confort. », dis-je avec douceur.
Natasha a enlevé sa blouse noire. Dos à nous, elle a croisé les bras sur ses seins ronds. Elle tourne la tête vers Julie. La vendeuse hésite un peu devant ma proposition anti-commerciale. Elle se mordille la lèvre inférieure.
- « Euh
Oui. Peut-être, euh
Pourquoi pas? Mais pas complètement, alors. », dit Julie, qui tente de minimiser cette mesure inhabituelle.
Je mempresse daller tirer la porte transparente, en ne laissant quune petite ouverture. Nous sommes maintenant isolés du bruit ambiant du centre dachats. À mon retour à proximité de la cabine, je constate que la jeune femme na dyeux que pour Natasha. Un peu trop flagrante, Julie se retourne vers moi comme pour obtenir une forme dapprobation. Je lui donne sous la forme dun large sourire.
- « Bon, eh bien, Natasha vous appartient. Prenez-en bien soin. Je vous la prête avec plaisir. »
Par de lents mouvements latéraux des hanches, Natasha se défait de son jeans. Julie et moi, un peu plus en retrait, observons ce qui dhabitude mest réservé. La magie de linstant commence à secouer mon membre par spasmes. Celui-ci nest cependant pas encore à maturité. Je le réfrène alors quil tente de se cabrer comme un étalon avide de liberté. Le jeans sur le plancher nous dévoile le plus beau des spectacles. Voici les jambes nues de Natasha, toujours de dos. Son petit string noir offre la séparation nette de deux fesses rondement invitantes. Julie sest appuyée sur le côté mince de la porte de la cabine. Les jambes placées de part et dautre de celle-ci, elle exerce quelques pressions discrètes du pubis. Londulation de son bassin est à peine perceptible. À lintérieur, Natasha a enfilé une robe très courte qui laisse son dos nu. Le vêtement sattache à larrière, grâce à de fines lanières quil faut nouer. Elle appelle Julie à la rescousse. Sans un mot, la jeune femme sapproche. En prenant les lanières pendantes, Julie frôle lextérieur des seins de Natasha avant de rejoindre les cordons sur ses omoplates. Ses mains glissent lentement sur la peau fine et dorée de Natasha. Je suis fasciné par la scène. Pour Julie, je nexiste déjà plus. Japprécie son aisance, car elle ne se trompe pas : je lui laisse la voie totalement libre.
- « Peux-tu fermer la porte deux minutes, le temps de tout ajuster?, me demande Natasha. Je veux te faire la surprise. »
Sans même attendre de réponse ma part, elle referme la porte de la cabine et tire le verrou. Je suis secoué. Me voici contraint dobserver la scène par lespace de quarante centimètres qui sépare la porte du sol. Je recule rapidement pour accen mon champ de vision. Je dois désormais deviner ce que je ne peux voir entièrement.
Les deux femmes se font face. À droite, jobserve les pieds nus de Natasha. Avec le droit, elle repousse le jeans sur le sol dans un coin du cubicule. À ma gauche, mais devant Natasha, je vois les longues bottes à talons hauts de Julie. Dans ma tête, les images se bousculent. Jimagine leurs lèvres et leurs langues emmêlées dans des baisers passionnés. Je les devine, chacune empoignant la nuque et les cheveux de lautre pour mieux mêler leurs bouches, leurs souffles, leurs salives. Les pieds bougent peu, mais les chevilles sagitent sous la tension des mouvements quelles partagent. Dans ma tête, puisque rien ne mest imposé, tout devient possible. Je les vois caresser leurs courbes. Derrière cette porte verrouillée, tout le désir contenu peut maintenant sexprimer librement. Je les imagine sauvages, presque frénétiques. Sil y a peu ma verge nétait quen phase intermédiaire, la voilà qui atteint son expansion maximale, douloureuse, dans létroitesse de mon pantalon.
Après quelques instants, les pieds nus sorientent dans la même direction que les bottes. Natasha offre son dos à Julie. Les bottes trépignent un peu sans que je sache vraiment ce qui se déroule derrière le panneau de bois. Peut-être mille choses, peut-être rien, au fond. Mais, lorsque je vois lun des pieds nus se relever sur la pointe, je sais très bien quil traduit une expiration du corps de Natasha. Ses orteils souvrent sur le sol comme un pinceau sur une toile. Mon imagination délire. La douleur est vive dans mon jeans. Je voudrais me trouver nu, moi aussi, mais cest impossible. Je voudrais prendre mon sexe en main, mais depuis ma position dobservateur, je suis exposé à la vue des passants. Malgré tout, je ne suis pas déçu. Jendure la plus merveilleuse souffrance qui soit. Jobserve des pieds me raconter ce que je ne peux quimaginer.
Les bottes trépignent de plus en plus. Natasha écarte les pieds. Ses chevilles penchent vers lavant. À mon avis, elle vient doffrir lintérieur de ses cuisses chaudes aux mains affamées de Julie. Cela dure quelques minutes. Quelques minutes où mon cerveau connaît lenfer. À partir des mouvements de chevilles, jimagine Julie retenant la longue chevelure de Natasha. Cette dernière se cambre, la bouche entrouverte. La langue sortie, elle cherche désespérément à goûter un sexe invisible. Julie doit avoir saisi les seins ronds de Natasha à présent. Elle doit pincer fermement les mamelons durs entre ses doigts. Du même coup, elle ajoute le plaisir dune légère brûlure. En ce moment, jenvie Julie, cette inconnue qui se tape ma femme.
Puis, mon cerveau identifie un halètement familier. Au bas de la porte, les chevilles nues bougent de lavant vers larrière. En pensée, je vois de nouveau Natasha. Elle frotte assurément ses fesses invitantes contre la chatte de cette femme anonyme. Dailleurs, les bottes accusent un léger recul sous la pression de son joli petit cul. Elle mexcite terriblement. Si elle pense à moi, Natasha sait quen cet instant je voudrais exploser, que la est insoutenable. Elle sait aussi que mon cerveau se gave du moindre détail provenant de louverture au bas de la porte. Je nen peux plus. Pourtant, rien ne mempêcherait de pénétrer dans la cabine voisine, de fermer la porte et de vider mon sperme brûlant au son de ses gémissements. Mais, voilà : je ne veux rien manquer.
- « Mmmh, cest bon », murmure Natasha.
Le tremblement de sa voix me fait imaginer les doigts de la vendeuse qui caressent frénétiquement ses lèvres et son clitoris. Mon esprit entrevoit les doigts de Julie qui vont et viennent dans le sexe mouillé de Natasha. Celui-ci doit être à ce point lubrifié quelle sy enfonce jusquaux jointures.
Mais, mon plaisir augmente encore lorsque, tout à coup, les bottes reculent quelque peu. Julie prend ses distances par rapport aux pieds de Natasha en attente. Julie a décidé de mieux voir. « Mais, voir quoi? », me dis-je surexcité. Connaissant les goûts de Natasha, je crois comprendre quelle offre maintenant à Julie de caresser son anus. La vendeuse sest donné lespace pour bien voir la petite rosette de chair. Maintenant, une botte est tournée dans ma direction et lautre pointe vers Natasha. Julie se rapproche. Elle a trouvé la petite ouverture. Natasha na pas bougé, mais elle lâche un petit cri aigu. Dune main, la jeune femme doit se délecter de sa chatte alors que, de lautre, elle enfonce peut-être un ou deux doigts dans son petit cul serré. Natasha laisse échapper un grognement de plaisir. Je la sens très excitée. Je reconnais ce son. Elle est sur le point de jouir. Les battements de mon cur se déchaînent. Voilà plus de vingt minutes quelles sont toutes les deux enfermées dans cet espace restreint. Je monte et descends le poing fermé contre mon sexe emprisonné. Mon gland est prêt à exploser.
Dun coup, les pieds nus se tournent face aux bottes. Ils sont toujours écartés. Mais, je nentends plus rien, aucun souffle, aucun son. Jimagine alors que leurs bouches sont à nouveau entremêlées. Leurs langues avides se titillent encore, senroulent et se sucent. Je veux mourir et Natasha le sait. Je défoncerais cette porte, mais je me plie aux règles du jeu quelle dirige. Cette porte, cest elle qui la contrôle.
Maintenant, les bottes saffaissent vers lavant. Les genoux de Julie touchent le sol. « La cochonne, me dis-je en pensant à Natasha, elle la obligé à sagenouiller et à manger goulûment sa chatte! »
Jimagine la vendeuse qui dévore son sexe brûlant. Les deux mains de Natasha sont probablement appuyées derrière la tête de Julie. Elle doit empoigner ses cheveux pour mieux presser cette langue sur sa vulve humide. Cette fois, les chevilles de Natasha sont penchées vers larrière. Elle est adossée contre la cabine. Puis, elle monte sur la pointe des pieds. Ses jambes sont toutes ouvertes. Natasha se cambre pour mieux recevoir la bouche gourmande de Julie. Je suis sûr quelle perd presque conscience.
Moi, je rêve de soulager la tension de mon membre. Je voudrais me foutre de la Terre entière, mais ma raison lemporte. Je suis donc condamné à la de mon membre énorme, coincé dans ce tissu intransigeant qui le séquestre délicieusement. Je suis perdu dans mes pensées les plus perverses lorsquune voix me ramène à la réalité :
- « Ça va bien, monsieur? La commerçante est ici? La porte était presque fermée alors je me demandais...»
Le retour à la réalité est brutal. Un garde de sécurité dune cinquantaine dannées se tient devant moi et attend une réponse. Il na pas vu ce que jobservais.
- « Si, si!, dis-je assez fort pour être entendu par les filles dans la cabine. La vendeuse est en train de
conseiller ma femme pour une robe. »
Le garde se dirige vers la caisse, en tripotant quelques articles. Discrètement, jai observé les genoux qui se sont redressés. Pendant un moment, ni les pieds, ni les bottes nont bougé. Les deux femmes doivent certainement semployer à effacer toute trace visible de leurs instants de volupté. Natasha na pas joui. Moi, non plus dailleurs mais, moi, je nen aurais pas eu le loisir. Finalement, la porte souvre ne laissant sortir que la vendeuse. Elle me lance un regard complice. Julie semble me dire deux fois merci. Dune part, de lui avoir offert Natasha et, dautre part, de lui avoir sauvé la mise avec le gars de la sécurité. Dans le premier cas, je songe : « Je ny suis pour rien. De toute façon, cétait un plaisir de vous voir faire, même si « voir » est un bien grand mot
».
En ce moment, jai la tête dans un nuage, un peu comme lors dun réveil trop brusque. Je nai pas vu Natasha remettre son jeans. Elle sort à son tour de la cabine. Elle serre les dents et lève les yeux au ciel. Elle semble dire : « Quest-ce quil avait besoin darriver celui-là! ». Jacquiesce en levant moi aussi les sourcils. Alors, Natasha dépose toutes les robes sur un tourniquet, ne conservant dans les mains que celle, à lanières, quelle avait porté quelques minutes à peine, avant de sen défaire et de se donner tout entière. Elle sapproche de la vendeuse.
- « Des clients me demandaient si cétait ouvert ou fermé. Bon, alors, je leur dis que cest ouvert? », demande le type au comptoir.
Natasha dépose la robe devant le gardien. Puis, sadressant à Julie avec un sourire complice, elle dit :
« Cest celle-là que je prends. Jai bien aimé les petites lanières. »
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