Lune Rousse
A 14 ans je me faisais, comme toutes adolescentes de mon âge, une idée très romencée de lamour. Je rêvais au prince charmant...De ce fait, je me livrais très peu aux flirts, et encore moins aux aventures, comme toutes les jeunes filles de mon âge, métant fait une idée fixe de garder ma pureté pour le garçon que jaimerais dun amour sincère, et non pas lun de ces jeunes ados boutonneux. Ce qui me rendait dailleurs froide aux yeux de tous, et qui me value une réputation de coincée...
A 18 ans, toujours aucunes histoires...Et une idée bien différente de lamour...
Fini le prince charmant, je ne voyais en lamour que souffrance, et je métais bien jurée de ne jamais aimer, et encore moins de me livrer aux plaisirs charnels...Sans aucunes histoires me direz-vous, comment juger de la cruauté de ce sentiment? Par lobservation...Car si je paraissais froide et coincée, jétais malgrés tout devenu la confidente de ces demoiselles qui me livraient leurs desespoirs amoureux. Dun naturel sensible, la haine de lamour fini par naître en moi, tout comme la haîne de la gente masculine, et je prennais un malin plaisir cependant à séduire, pour ensuite me refuser aux désirs de ces messieurs. Terribles frustrations que je leur faisaient subir...Vengeance personnelle de cette désillusion qui mavait été infligée...
Vacances dété. Comme dhabitudes, cela rimait pour moi avec ennuie...Pour dautres avec histoire damour...Je sortais peu.
Nos voisins avaient décidé de louer leur maison à des vacanciers venant du nord, eux-même partant pour un voyage à létranger...
Cest là que je fit la connaissance de Thomas...Grand, brun, les yeux gris,bien batit, il était affreusement beaux et séduisant...Et il le savait...
Mais il incarnait tout ce que je detestais : dun machisme affolant, il se plaisait à collectionner les filles, les rendant par la suite malheureuse (et en y pensant , à quelques différences près, netait-ce pas un peu au même jeu de séduction que nous nous livrions tout deux.
Je lavait de suite jugé comme un beau salop, il me dégoutait...Et pourtant il mattirait terriblement, malgrés les efforts que je faisais pour me le cacher, cette évidence simposa.
Comble de tout, je lui plaisait aussi beaucoup, mais je me refusais à lui. Il en était venu à en faire une fixation. Il ne partirait pas de la région tant que je ne me serais pas offerte. Plus il me le répétait, plus je me refusais, lutant contre moi-même et contre ses assauts.
Un beau soir, la lune étant rousse, ma maison endormit je décidais daller profiter de la douceur du soir dans mon jardin. Je lapperçu alors de lautre côté du grillage. Il avait visiblement eu la même idée...Le spéctacle de son corps musclé et bronzé au clair de lune soffrit alors à moi, réveillant mon désir : non, non, je ne devait pas y penser.
Il était assis sur sa terrasse, et il me vit. Il me sourit malicieusement, et sapprocha du grillage. Jétais bien consciente quil préparait une autre tentative, et que ma tenu allait en plus ly encourager. Une nuisette légère qui marrivait mi-cuisse, et dont les bretelles glissaient sans cesse le long de mes épaules...
Il minvita à mapprocher aussi. Je refusais violemment. Il nabandonna pas pour autant. Quelle perséverance... :
-Approche donc, que veux-tu que je te fasse tu es derriere la grille?
-Ne me prends pas pour une idiote. Retourne tasseoir et fiche moi la paix!
-Avec toi en fasse de moi comment veux tu que je retourne masseoir?
-Oublie moi! Je ne suis pas là...
Jaurais dû men retourner dans mon lit, mais le voir ainsi emplit de désir à mon égard me plaisait terriblement.
Je minstallais dans lherbe fraiche, lune de mes bretelles tomba, mais je ne la remontai pas, me sachant observée...Une légère brise souffla alors, faisant virevoleter mes cheveux, et soulevant quelque peu la petite jupe de mon pyjama.
-Tu es encore là?!
-Tu es vraiment très belle...sous cette lune au dirait une vraie nymphe...
-Laisse moi tranquille Thomas...
-Non laisse moi te rejoindre.
-Jamais!
-Promis je resterais sage, je ne ferai rien. Sois gentille...
-Je sais très bien que tu ments!
-Non...Non pas cette fois...Je te vois différemment sous cette lune, si belle, se délicate, si sensuelle...Je noserai pas te toucher, jaurais trop honte...
Je le jaugeai de mon regard sombre, touchée par ces mots, mais sceptique...:
-Je tassure...
-Daccord viens...Mais au moindre faux pas tu dégage!
Il sempressa de sauter la seule barrière que me séparait de lui et sassit doucement à mes cotés...Je nosais pas hasarder une paroles...Je sentais son regard glisser le long de mes formes, pendant que je contemplais la beauté du firmament.Un coup de vent lui dévoila ma nuque et je cru perçevoir une accélération dans sa respiration...Je massais donc cette nuque qui avait provoquée telle réaction dun geste sensuelle:
-Tu es tendu? me demanda-t-il, attends je vais te masser...
Il se positionna derrière moi et commença son travail. Comme il savait bien si prendre...Attention je ne devais pas baisser ma garde:
-Tu aimes?
-Oui...Je ne savais pas que tu étais si bon masseur...
-Il ya encore beaucoup de choses que tu ignores...
Sur ces mots ses massages se firent carresses. Il fit glisser ses doigts le long de ma colonne vertébrale se qui provoqua en moins un frisson qui me parcouru toute entière.
Dun geste il repoussa mon épaisse chevelure brune et vint déposer un baiser au creux de mon cou. Oh non pas ça, me dis-je, sachant que cette zone précise était terriblement érogéne pour moi. Tout en continuant ses baisers il frola ma taille, et là je me senti faiblir. Jétais liquéfiée par ces sensations, je sentais quil prennait le dessus. Néanmois jeu le caractère suffisemment fort pour le repousser. Je méloigna de lui en rampant rapidemment et me retourna, le foudroyant du regard :
-Quest-ce-que tu essais de faire?
-Pourquoi luttes-tu contre toi -même?
Cette réponse mabasourdis, mes traits se figérent et je me sentis palir...Je tentais de retorquer mais ne parvint quà émettre des baffouillages révélateurs...
-Jai bien sentis que tu en as envie autant que moi, alors pourquoi résister plus longtemps?
-Tu racontes nimporte quoi!
Dun seul coup il se jetta sur moi, me faisant basculer en arrière dans la pelouse humide. Il mimmobilisa en se plaquant contre moi, et en serrant mes poignets. Ne mattendant pas à une telle réaction je ne su réagir. Son visage à quelques centimètres du mien, je pouvait sentir son souffle. Les battements de mon coeurs saccélérèrent ainsi que ma respiration que trahissait les soubressauts de mon opulente poitrine, à présent compressée par le torse du garçon.
-Et là ça ne te fais rien?
-N...Non...
-Menteuse...
Un risctus se dessina au coin de ses lèvres. Je sentait son sexe incroyablement dur et dressé contre mon ventre, ce qui commença à mexiter terriblement vu la position dans laquelle jétais...
-Cette nuit sera NOTRE nuit...Tu mappartiens enfin...
-Non...Laisse moi...
-Arrête de te mentir à toi-même. Ne te refuse pas le plaisir...
Completement tétaniser jécoutais ces paroles. Il se pencha et deposa un baiser sur mes lévres, puis un autre.
***
Très vite, dune main il se mit à carresser ma cuisse, ma hanche, ma taille, mon sein dont le teton était devenu dur, et quil faisait rouler entre ces doigts agiles. Je le laissais faire, envahit par toutes ces nouvelles sensations. Il releva ma nuisette au dessus de mes seins, dévoilant mon corps tremblotant rendu mate par le soleil, et entama de me suçer les seins avec délicatesse. Le regard trouble, fixée sur cette lune rousse, je sentais monter en moi un désir attroce, presque diabolique...Thomas se déléctait de mes deux collines, depuis le temps quil en rêvait, il prenait tout son temps, prommenant sa langue experte dun sein à lautre, pressant mes tétons gourmand de ces lévres...:
-Allons chez moi, me dit-il alors...
Javais du mal à me relever tellement mes sens se troublaient, se qui fit sourire Thomas...
-Et encore tu nas rien vu, attends de voir ce que je te réserve, tu ne vas pas être déçus...
-Mais Thomas...je nai jamais...
-Non?...
-Non...
-Alors je vais te faire goûter aux joies du sexe...
Nous rentrâmes sans bruit dans la maison, à pas de loup jusquà sa chambre. Pour un garçon Thomas était soigneux. Je mavançais dans la pièce obscure, traversée par les pales rayons de la lune. Thomas referma la porte, et sapprocha de moi par derrière. Il lécha doucement mon cou, lembrassa, et souleva ma nuisette. Je me retrouvai ainsi en petite culotte au beau milieu de sa chambre. Pour me faire sentir dans quel état dexitation je le mettais, il colla son dard contre mes fesses, et sy frotta légèrement. Ma petite culotte au tissu légerement transparent lui laisser entrevoir lombre de ma raie, et cest à cette endroit précis quil se plut à se frotter. De mon coté je sentais que mon vagin shumidifiait de plus en plus. Ses mains se prommenaient le long de mon corps, tatonnant le bout de mes seins, les malaxant... Thomas entama une descente vers mon fessier, en effleurant du bout des lèvres tout le lond de ma colonne vertébrale. Accroupit, il fit glisser lentement le tissu qui cachait encore à sa vue mes zones pudiques, et je le laissait faire. Il passa sa langue entre mes fesses plusieurs fois. Puis il ne fit plus rien. Je restais là sans bouger, nosant me retourner, mais je décelais les bruits révalateurs : Thomas se dénudait... Le contact de son pénis dressé au creux de mes reins vint me le confirmer. Il me fit faire un demi-tour sur moi-même et membrassa fougueusement. Je lencerrais, jétais bien, ses doigts titillaient mes fesses et enfin, sapprochèrent de ma petite grotte damour. Il carressa doucement linterieur de mon sexe. Puis pour que cela me soit plus agréable, il me mena jusquà son lit, où il me fit écarter les jambe et se lança dans un cunnilingus endiablé. Que cétait bon... Sa langue donnait de petits coups sec tout autour de mon clitho, puis descendit vers mes lèvres pour sabrevoir de mon nectar intime, sengouffra doucement dans mes profondeurs, marrachant des soupirs ettouffaient que je tentais en vain de retenir. Deux doigts senfonçérent, allant et venant. Voyant mon petit bouton sortir timidement de son écrin, Thomas sen emparra du bout des lèvres et commenca à le sucer, le lécher, jusquà ce quun violent orgasme vienne me secouer toute entière, traduit par de réels soupirs dextase...Je nosais pas laisser libre cours à mes gémissements de plaisirs, de peur de réveiller la maisonnée, mais Thomas me rassura :
-Tu peux y aller nais pas peur...Mes parents ont un sommeil de plomb. Jai eu plusieurs occasions de men apperçevoir
-Tu es sur? Je ne voudrais pas...
Un baiser mis fin à mes inquiétudes, et ce fut mon tour dentrer en scéne. Je le compris lorsque Thomas sansit ma main et la dirigea vers son sexe. Inconsciemment je men apparait, et commença a le masturber doucement. Sa queue avait une bonne taille, gorgée de sang, elle ne demandait que mes caresses. Il sallongea sur le dos, me donnant les commandes. Je me positionnai alors pour le sucer. Le fait dêtre vierge ne mavait pas empeché de me documenter, et je connaissais en partit les caresses appréciées des hommes. Jincistais donc sur son gland, rouge, chaud, et soupesait ses testicules dun geste tendre. Je faisais tourner ma langue autour de son gourdin, lavalait entièrement, lui prodiguait toutes sortes de soins. Humidifié son dard était plus facile a branler, et il ne tarda pas à exploser dans mes mains. A son grand étonnement, je goutais à sa semence, ce qui visiblement lui donnait grande joie...:
-Pour une jeune vierge tu tes pas mal débrouillée, je suis vidé
-Déjà?
-Ne ten fais pas il doit bien men rester encore suffisemment pour memparer de ta virginité...
Une scéance de caresses multiples reprit alors, chacun participant au plaisir de lautre, jouant avec un sein, ou un sexe, embrassant ou léchant, mordillant, griffant...Et Thomas repris tout de suite de la vigueur. Il se leva, pris un préservatif dans lun de ses tiroirs et le déroula sur son pénis en érection. Avant quil ne se couche, je tatonnais se sexe dressais, leffleurant du bout des lévres et de la langue, et Thomas se positionna sur moi :
-Si je te fais mal dis le moi
Il passa un doigt dans mon vagin, comme pour sassurer que mon désir navait pas disparu, puis je pris son dard et le guida vers lentrée.
Il y entra comme dans du beurre, buta, força un peu...je grimaçais à ce moment là :
-Tu veux que jarrête?
-Non, non...Ca va aller. Continue...
Il carressa tendrement mes cheveux, membrassa, et les va et viens débutèrent, doucement...puis de plus en plus vite...Mon désir était tel que je ne ressentis pratiquemment aucunes douleurs :
-Ah...Tu as mal?...
-Non...mmmh...Cest bon...
Je mordais mes lèvres, quest ce que jaimais ça...et lui aussi. Il soupirait à mon oreille à plusieurs reprises, et jen faisais autant à la sienne, pour lui dévoiler le bien quil me faisait.
Je le fit basculer pour me retrouver sur lui, et décider moi-même de la cadence...
-Doucement...Laisse venir...Oui...Comme ça...Cest bon...
Javais le regard trouble, la tête rempli de désir. Il se redressa un peu pour embrasser mon cou, sachant que jadorais ça, et sucer mes seins.
Il me pris ensuite pas derriere, bloquant tout mes mouvements. Il menfila avec force, et la seule chose qui métait possible de faire à ce moment là, était de gémir de plaisir et de griffer les draps tellement cétait bon...Ces merveilleuses couilles velues claiquaient contre mes fesses rebondit, et jentendait Thomas alletter, soupirer, prendre son pied quoi... Et lorsquenfin il deversa tout son contenu, dans de profondes rales de plaisir, il se retira...
Nous restâmes ensuite plusieurs minutes enlacés lun contre lautre, les yeux vers le plafond, nous remettant de nos émotions...Et Thomas troubla alors le silence :
- Tu sais...Jai attendu ce moment très longtemps...
Jouvrit la bouche, mais il bloqua ma parole en posant son doigts sur mes lèvres...
-Je sais que tu me prends pour un Dom Juan, cest vrai que jaime les filles, et que je les collectionne...mais toi cest différent...toi...
Mon coeur commencait à battre plus fort...dit le Thomas, je ten prie dit le...
-Mais toi...tu nes pas comme les autres, tes pas le genre de fille avec qui on samuse...
Oui cest ça Thomas, tu peut y arriver, dit le moi...
-Avec toi je suis bien...Tu mobssede. Même dans les bras dune autre je pensais au moyen de tavoir enfin pour moi tout seul...Je...
Une seconde...Deux...Trois...Thomas...
-Je taime...
Il membrassa encore, comme jaimais ses baisers...Javais compris...Il ne voulais pas de réponse...
Alors nous nous endormîmes dans les bras lun de lautre...amoureux...cette nuit de Lune Rousse...
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