Séance (Suite Du Retour De Restaurant)
[Note de l'auteur : je parle de Mon Maître et je dis Elle car je trouve que le terme Maîtresse renvoit trop à l'adultère (pour moi en tout cas) mais je suis bien une soumise soumise à une autre femme.]
On arrive à la maison. Elle pose le sac dans le salon. Elle me demande de nous servir 2 verres de muscat pétillant et d'aller à ma place. Mon coussin est par terre devant le canapé.
Pendant ce temps Elle va dans la salle de bains. Je pose les verres sur la table du salon, met la bouteille dans un seau à glace et profite de ce laps de temps pour me déshabiller. Je choisis de garder mon string, celui en dentelle rouge qu'Elle apprécie.
A ma place, seule, dans l'attente je ressens toutes mes émotions de ce qui vient déjà de se passer et me demande ce qui m'attend. Je regarde mes tétons durcis par les pinces qu'Elle y a accroché, je sens mon sexe trempé par l'excitation... J'ai chaud, j'ai envie de fumer. Mais Elle ne m'en a pas donné l'autorisation alors je m'abstiens.
(Pourquoi est-ce qu'Elle est si longue ? Elle prépare quelque chose ? Ou Elle fait exprès de me laisser languir comme ça ?)
Je prends soin d'être dans la position qu'Elle m'a apprise, à genoux, les mains sur mes cuisses, le dos droit mais cambré, fière de ma condition de soumise, la tête légèrement baissée. Je fais exprès de me mettre un peu de côté qu'elle me voit de profil. Je veux qu'Elle me trouve parfaite quand Elle entrera dans la pièce.
Elle arrive et pose sa main sur ma nuque sans dire un mot, se tenant debout derrière moi. Je ne sais pas si Elle sait à quel point ce simple contact me fait frissonner de la tête aux pieds. Elle raccroche la laisse à mon collier. A chaque fois cet instant qui ne dure que quelques secondes me procure un tel bien-être... J'aime être Sienne !
Elle se pose sur le canapé et allume une cigarette. Elle vient poser son bras sur mon épaule, ayant enroulé un peu la laisse dans sa main afin de maintenir une tension entre mon cou et son étreinte.
Elle me tend mon verre en même temps qu'elle prend le sien pour trinquer et me demande de la regarder. "- À nous."
Depuis le parking de la plage je n'ai qu'une envie : qu'Elle me fasse hurler de plaisir comme Elle sait si bien le faire. Je suis sûre qu'Elle fait exprès de prendre son temps, trop contente de voir l'effet qu'Elle me fait. "- Si tu veux fumer fais le maintenant, après tu ne pourras plus." Sa voix autoritaire me plaît tellement. Je prends une cigarette et Elle m'allume. Je me perds dans mes pensées. En même temps que mon esprit divague je la voit sortir un à un les "jouets" du sac et les disposer sur la table : sa cravache, ses fouets, le vibro, le god, le bandeau, le bâillon, les menottes, la roulette, le couteau... Je sens mon corps chauffer de plus en plus.
A peine ai-je écrasé ma cigarette qu'Elle vient me bander les yeux. Je pourrais simplement les garder fermés mais cet accessoire exacerbe mes sens. Je l'entends se lever en prenant quelque chose sur la table. J'essaye de deviner au bruit ce que c'est mais impossible. J'ai ma réponse lorsque je sens le froid passé dans mon cou (La roulette ? Le couteau?). Elle maintient toujours fermement la laisse en même temps. Je reconnais la roulette lorsqu'Elle s'attarde sur mes tétons faisant rouler l'objet en métal froid plusieurs fois en va-et-vient. Ils n'en peuvent plus, avec les pinces qu'Elle m'a laissé depuis tout à l'heure en plus. Je sens ma respiration s'accélérer. J'essaye de contenir mon corps. La roulette glisse sur mon ventre et descend jusque que mes lèvres.
"-Lève toi et mets toi nue ! "
Ces mots me sortent de cette montée de plaisir. Je la sens devant moi. J'ai envie de le toucher, de l'embrasser, l'éteindre... Je laisse mon string glissé jusque mes pieds. Elle vient m'embrasser. Ce baiser est tellement bon, tendre.
Elle déclipse la laisse et libère mes tétons. Une pince après l'autre. Bizarrement je ressens davantage à quel point ils sont pointés quand Elle enlève ces pinces qui les mordaient depuis plusieurs heures maintenant. Ses mains viennent les caresser, d'abord délicatement puis les pincer. Je laisse échapper un soupir, mélange d'excitation et d'un petit coup "de jus" que me provoquent ces caresses.
Elle prend mes mains et me guident jusqu'au mur, les mains relevées, dos à elle. Je l'entends s'éloigner et prendre quelque chose sur la table et revenir. Je pense à un de ses fouets ou sa cravache car quand Elle veut mes mains en hauteur ainsi c'est pour être sûre de ne pas marquer mes bras quand Elle s'amusera sur mon dos et mes fesses. Mais à nouveau je sens le métal froid de la roulette sur ma nuque, descendre lentement mon dos, s'attardant sur mes fesses et venant exciter mon sexe. Mon corps tout entier est pris de spasmes, très vite interrompus par un coup de fouet sur mes fesses. Quelques secondes puis un deuxième, plus fort, exactement au même endroit. Ce ne sont plus des spasmes mais carrément des sursauts que mon corps choisit pour exprimer son plaisir. Un troisième vient s'abbatre dans mon dos. Un quatrième. Un cinquième... Je perds le fil tellement les coups s'enchaînent sur mon corps qui chauffe.
Elle sait parfaitement où claquer, avec quelle intensité, quel répit laisser entre chaque coup, tantôt plusieurs secondes, tantôt un enchaînement direct. A chaque claquement on peut entendre mes gémissements, que j'arrive plus ou moins à contenir.
Je pense à la vue que je lui offre ainsi sur mon dos et mes fesses.
Elle rapproche mon coussin de là où je suis et me dit de me mettre à genoux souffler un peu. Sa voix est ferme mais douce. Je suis toujours face au mur. Je garde les mains en hauteur appuyées au mur. Je suis déjà ailleurs. Je ne sais pas si j'aimerais qu'Elle continue de marquer mon dos et mes fesses ou si je préférerais des caresses. Je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir à la chose, Elle vient appuyer le vibro sur mon clito. Il me rend dingue lui. Elle le sait. Elle veut me rendre dingue en fait.
Mon corps tout entier frémit. Je suis trempée. J'ai de plus en plus de mal à contenir mes gémissements. Elle éloigne le vibro le temps de m'ordonner de la fermer et de ne plus bouger. "- Oui Maître."
Elle recommence à m'exciter. Impossible pour moi de tenir plus de quelques minutes avant de bouger et ne plus réussir à ne sortir aucun son. Elle éteint le vibro et le pose entre mes jambes.
Merde, j'espère ne pas l'avoir déçue, j'ai fais de mon mieux. J'ai envie de parler, de dire quelque chose, qu'Elle sache que j'ai vraiment essayé mais qu'Elle me fait trop d'effet. Je l'entends prendre son verre et s'allumer une cigarette. Je cherche quoi dire, comment, et est-ce que j'en donne le droit alors que je ne suis censée parler qu'avec son accord. Elle interrompt ce silence que je commençais à trouver pesant en me demandant si j'ai soif. "-Oui Maître, s'il Vous plaît." Je tends la main pensant qu'Elle va me donner mon verre mais au lieu de ça Elle me soulève le menton et vide sa bouche dans la mienne. J'adore quand Elle fait cela. Mais là tout de suite ça me perturbe qu'Elle ait les gestes si doux alors que je viens de ne pas réussir à respecter un de ses ordres.
"- Puisque apparemment tu n'arrives pas à rester immobile, je vais t'aider."
Bizarrement cela me soulage.
"- As tu quelque chose à dire avant que je t'aide à te taire ?"
"-Non Maître."
En vrai oui, plein. De comment je suis trempée, combien j'aime être à sa merci, comment c'est impossible de ne pas bouger avec le vibro et Elle le sait, combien j'aimerais qu'elle me prenne sans ménagement là maintenant tout de suite comme ça...
Elle me met le bâillon en bouche, vient se coller derrière moi en me tenant fermement le cou d'une main et de l'autre rallume le vibro qu'Elle vient appuyer pile au bon endroit.
Être bâillonnée me permet de ne plus retenir mes cris et cela m'excite encore plus. Avoir les mains attachées dans le dos et Elle plaquée contre moi m'empêche de me détacher de l'emprise du vibro et ça aussi ça m'excite encore plus, même si j'ai l'impression que mon clito va exploser.
Elle joue un moment comme ça. Ça me paraît une éternité tellement je suis déjà au bord de l'orgasme. Puis me tirant par les bras Elle m'aide à me relever et me demande de me mettre sur le canapé, le dos cambré afin qu'Elle puisse admirer mon cul et mon sexe trempés.
Les premières fois je ressentais de la gêne mais plus maintenant. Je suis fière de lui montrer ce qu'Elle fait de moi. J'ai même souvent envie qu'Elle prenne des photos, immortaliser ces moments qui me "dépassent" où je ne suis plus maître de moi-même (c'est le cas de le dire).
"- En fait non, tourne toi."
Elle m'aide. Je suis un peu désorientée entre le bandeau sur mes yeux et toutes les émotions qui m'envahissent déjà. Elle m'enlève le bâillon et vient passer un glaçon sur ma bouche, le fait descendre délicatement dans mon cou, puis sur mes tétons. La sensation est terriblement excitante. Elle le sait et elle en joue. Et moi j'aime qu'Elle connaisse si bien mon excitation et mon corps. Elle m'enfonce délicatement le glaçon dans la bouche et m'ordonne de ne pas le laisser tomber et, pour rajouter une petite difficulté sinon ce serait trop facile, de la lecher en même temps.
Je suis à genoux sur le canapé, les mains toujours attachées dans le dos. Elle m'att les cheveux fermement pour me baisser et m'amener jusqu'à son sexe. Je suis surprise quand je comprends qu'Elle aurait dû dire sucer et non lecher. (Mais à quel moment Elle a mis le god ceinture ? Je n'ai rien entendu).
Son autre main vient à l'arrière de ma nuque et Elle me force le rythme, la profondeur... Ce n'est pas moi qui la suce mais Elle qui me baise la bouche.
Et je dois avouer que j'adore ça. Elle y va d'abord doucement, laissant le temps à ce qu'il reste du glaçon à fondre entièrement, puis dès qu'il n'en reste plus que de l'eau qui a bien lubrifié son god Elle s'enfonce plus, plus vite, au point que j'en bave. Au bout d'un moment Elle me tire la tête en arrière et me plongeant nos regards l'un dans l'autre "- J'aime te posséder."
Elle me retourne et sans ménagement me prend en levrette. Une main tenant les miennes l'aidant à me pénétrer bien profondément. J'adore ses coups de rein. Elle me pilonne longtemps comme ça avant de sortir entièrement et venir passer deux de ses doigts de mon sexe à mon cul pour le lubrifier. Et elle recommence à me pénétrer la chatte avec le god en même temps qu'Elle me doigte le cul. Elle est obligée de m'enfoncer la tête dans un coussin tellement mes cris de plaisir sont de plus en plus intenses.
Maintenant Elle ressort entièrement son god à chaque va-et-vient. J'aime le sentir entièrement s'enfoncer en moi à chaque fois. Puis Elle s'enfonce le plus profondément possible et reste au fond sans bouger alors que ses doigts s'accélèrent dans mon cul. Elle commence à les sortir entièrement avant de me re-pénétrer. La sensation est différente. Si au début j'ai peur qu'Elle galère à re-rentrer ou que j'ai mal, je suis surprise de voir qu'aucunnement et qu'Elle a encore réussi à me faire mouiller du cul.
Là Elle se retire entièrement, ses doigts et son god. Tout mon corps halete et en redemande.
Elle me renfonce la tête dans le coussin et me pénetre le cul avec le god. Elle rentre doucement mais sans aucun mouvement de recul jusqu'à le rentrer au moins de moitié (je crois, enfin c'est la sensation que j'ai). Elle vient se coller contre mon dos et me dit à l'oreille "- Je vais te faire hurler ma petite soumise mais tache d' un minimum tes cris."
Là Elle finit d'enfoncer son god entièrement, attend juste les quelques secondes nécessaires à ce que mon cul s'habitue et me pénetre ardemment. J'aime tellement que mes cris sont quasi continus. Elle ne s'arrête que lorsqu'Elle m'a fait jouir.
Là Elle se retire doucement, défais les menottes de mes mains, enlève le bandeau et me dit que j'ai mérité une pause. Elle m'autorise à m'asseoir normalement sur le canapé, de profiter de mon verre et d'une cigarette.
"-Merci Maître de Vous occuper si bien de moi."
(Une pause ? Elle a prévu quoi pour la suite ? Elle veut me mettre en transe en fait ?)
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