Judith Mon Amour
Judith
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Judith mavait demandé de la raccompagner chez elle après le travail, un petit appartement dans le centre de Neuilly. Je me garai juste devant et avant que la voiture ait stoppé, elle me proposa de monter prendre quelque chose. Il était encore tôt, personne ne mattendait. Surpris, ne sachant si cétait par politesse ou par amitié, jacceptai. Son sourire, ses yeux, tout appelait lamour en elle. Depuis le temps... Et puis, on verrait bien.
La voiture arrêtée, nous en descendîmes tous les deux. Sans un mot, nous montâmes les quelques marches qui conduisaient au deuxième étage. Elle me fit entrer, me débarrassa de mon vieux manteau vert, et me fit asseoir sur un petit canapé, dans le salon. Elle ne sassit pas tout de suite, me demanda ce que je voulais boire. Elle ajouta « un whisky certainement », avec un sourire complice. Je lui répondis que oui, et elle disparut quelques instants dans la cuisine.
Je ne savais que penser. Elle était si belle... Elle revint, me tendit le verre. Elle me dit de me mettre à laise, que je pouvais enlever ma veste si je le souhaitais. Ce que je fis. Je ne disais rien. Judith aussi restait silencieuse. Elle semblait penser à autre chose. Tout à coup, latmosphère sembla tendue. Judith se doutait de mon amour pour elle, et jeus limpression quelle en était maintenant gênée. Je me dis que jaurais dû partir. Jallais le lui proposer, lorsquelle mannonça quelle allait se changer, quelle serait plus à laise après. Elle sexcusa de me laisser seul quelques minutes. Elle mit de la musique, une musique douce et reposante, puis elle partit. La lumière était faible, latmosphère presque envoûtante. Je mapprochai de la fenêtre, me prenant à rêver.
A
près quelques minutes, alors que des images me traversaient lesprit, jentendis la voix de Judith. Elle me dit de fermer les yeux, quelle avait une surprise pour moi.
Jentendis ses pas sur le parquet, elle sapprochait. Je sentis quelle me prenait le verre des mains et je su quelle le posait sur la table basse, en face du canapé. Puis le silence. Je respectai son souhait de ne rien dire. La suite fut au-delà des rêves que jaurais pu imaginer... que javais imaginé.
Jentendis quelques pas, puis... je sentis des lèvres, ses lèvres, se poser sur les miennes. Je laissai ce moment se prolonger, doux, tendre, incomparable. Ses bras entourèrent mes épaules, des bras à la fois forts et tendres. Sa bouche sentrouvrit. Doucement, nos langues se mêlèrent, humides et chaudes, dans un baiser dune douceur que je navais jamais connue. Jouvrai alors les yeux, et je la vis, Judith, elle, celle que je désirais tant. Mes mains sur ses épaules, je lécartai pour mieux la voir.
Il est temps pour moi de vous la décrire. Un corps fuselé, sculpté, un visage dange recouvert de longs cheveux noirs, avec des lèvres charnues et des yeux extraordinaires, profonds et doux, la taille fine, des jambes parfaitement dessinées, des seins magnifiques. La femme dont on peut légitimement rêver, dont je rêvais.
Judith était pieds nus. Elle sétait approchée de moi, en peignoir, fermé par une petite ceinture de tissu. Dans léchancrure, on devinait la naissance de ses seins et le grain infiniment doux de sa peau.
Je lui dis quelle était belle. Elle me répondit quelle me voulait. Je lenlaçai à nouveau, la serrant contre moi de toutes mes forces, nosant lui dire que je laimais. Ceut été inutile. Ce fut un baiser profond, long, qui commença dans la douceur et une profonde sensualité. Javais limpression que ses lèvres allaient me manger, tant elles se collaient à ma bouche et semblaient lavaler. Mes mains se promenaient sur ses épaules, son dos, la cambrure de ses reins. A chaque caresse appuyée, elle réagissait par une ondulation du bassin.
Elle me dit tout à coup « viens », me prit par la main et mentraîna vers sa chambre. Le grand lit était bien rangé, les volets fermés laissant passer une légère clarté. « Laisse-toi faire », me dit-elle. Debout à côté du lit, elle défit calmement ma cravate, les boutons de ma chemise, et me la retira. Puis, nous nous embrassâmes encore longtemps. Sa bouche était humide et délicieuse. Reprenant linitiative, je massis au bord du lit, défis mes chaussures. Elle me releva, me disant de la laisser faire. Elle défit ma ceinture, baissa mon pantalon, que je retirai complètement. Se mettant à genoux, elle passa ses mains sur mon sexe à travers le tissu du sous-vêtement. Il était tendu à lextrême. Elle le sortit délicatement, le caressa doucement, sur toute sa longueur, imprimant un mouvement de va-et-vient qui me fit pousser un gémissement. Sans prévenir, elle me prit dans sa bouche chaude et humide. Jenserrai son visage entre mes mains pour mieux la sentir. Sa langue courait sur mon gland, elle avala le membre durci jusquau fond de sa gorge, le faisant ressortir en partie avant de le reprendre à nouveau... Il ne fallait pas quelle continue longtemps...
Je lécartai et la relevai. Fébrilement, je défis la ceinture légère de son peignoir et dégageai ses épaules, le laissant tomber derrière elle. Elle apparut dans toute sa beauté. Ses seins étaient encore plus beaux que ce que jaurais pu imaginer, gros, lourds, fermes, terminés par une pointe épaisse et noire. La toison de son sexe était abondante et soignée. Cest elle qui me poussa sur le lit. Elle semblait avide, pressée, elle avait besoin dêtre prise, maintenant. Elle se mit sur le dos, écarta les cuisses, mattira sur elle, et me demanda de la pénétrer, tout de suite, sans attendre. Le moment était merveilleux. La pénétration fut facile, tant elle était mouillée, bien que louverture fut serrée, élastique. Son vagin me parut avaler mon sexe comme une ventouse, le massant en permanence.
Au bout de quelques instants, elle releva les jambes, pliées, écartant encore les cuisses, me disant « défonce-moi, et jouis, déverse-toi dans mon ventre ». Je me mis alors à la pilonner, repoussant ses jambes vers larrière pour la pénétrer plus profondément à chaque coup de reins. Ses genoux touchaient ses épaules, écartelée. Ses gémissements devinrent des cris rauques, rythmés par les pénétrations quelle subissait. Elle ferma les yeux, criant « je taime ! ». Je ne pus me retenir longtemps dans ce ventre tant convoité, et jéjaculai, me vidant profondément en elle dans un ultime gémissement.
J
e me retirai quelques instants plus tard. Elle conservait les yeux mi-clos, attentive et réceptive, calmant ses halètements. Me mettant sur le côté, le pris la masse durcie de ses seins entre mes mains, et je commençai à les caresser délicatement, marrêtant sur les pointes. Chacun à leur tour, je me mis à les pétrir, à masser cette chair pleine et parfaite, tout en aspirant et mordillant de mes lèvres les extrémités durcies. Ces caresses lui arrachaient de petits cris, tandis quelle écarta de nouveau les cuisses et que ses mains se mirent à caresser son sexe.
Je me déplaçai alors, plaçant ma tête entre ses jambes. Le contact de ma langue passant sur louverture de son sexe la fit crier à nouveau. Me laissant faire, elle remonta ses mains, se massant tour à tour les seins, les pinçant, et introduisant ses doigts dans sa bouche, en une douce pénétration. Son clitoris était gorgé de sang, turgescent. Chaque passage de ma langue lui arrachait des gémissements quelle ne réfrénait pas. Jaccélérai le rythme, dégageant encore plus lorgane gonflé.
N
ous restâmes allongés, lun contre lautre, plusieurs minutes. Puis, avide, avec un petit sourire complice, me disant de la laisser faire, ayant repris tous ses esprits, elle se dégagea pour empoigner mon sexe et lenfourner au fond de sa gorge. Cétait une jouissance exceptionnelle, ses deux mains sactivant en des va-et-vient fermes et réguliers.
Puis, elle sécarta, se plaçant à genoux sur le lit, ses avant bras appuyés sur loreiller, minvitant ainsi à la pénétrer. Sa chevelure sétalait sur les draps, masquant son visage. Je me plaçai entre ses jambes, et, dune main, guidai mon sexe vers louverture de son vagin. Les deux mains cramponnées à ses hanches élastiques, je me mis à la labourer, guidé par le rythme de ses halètements. Les pénétrations étaient profondes, elle les aimait, les accompagnant de coups de reins habiles, excitée par le ballottement de ses seins lourds dont les pointes durcies effleuraient les draps à chaque oscillation.
Un moment, elle sarrêta, se releva sur les mains, et de lune delles, prit mon membre gonflé pour le retirer de son ventre. Tout doucement, sans rien dire, elle en posa lextrémité un peu plus haut, sur louverture de ses reins. Celle-ci était déjà humide. Elle reprit sa position initiale, se cambrant un peu plus, en une muette invite. Je me mis à pousser sur louverture, sentant mon gland pénétrer doucement, forçant louverture serrée. Puis, dun coup, son muscle céda, et je la pénétrai totalement. Elle poussa un cri rauque, mélange de douleur et de plaisir. Je me mis à bouger doucement à lintérieur de ses reins, magrippant à ses hanches. Le fourreau était chaud et serré, chaque va-et-vient était une caresse. Elle ahanait comme un animal , essoufflée et brûlante. Jaccélérai le rythme, comme ses coups de reins semblaient me le demander, regardant mon membre gonflé à lextrême entrer et sortir du plus profond de son ventre avec violence. Elle dégagea une de ses mains, lamena sur le haut de son sexe, et se mit à se caresser. Le visage et les seins lourds plaqués sur le lit, le visage couvert de sa longue chevelure brune, elle se mit brutalement à hurler, victime dune jouissance inouïe. Ses muscles se refermèrent sur mon sexe, et prenant ses hanches à pleines mains, je me mis à la pilonner à toute force. Son corps se tordit comme un arc, suivi dun feulement sauvage qui navait rien dhumain. Lâchant un cri, je me déversai au fond de ses reins, en longs jets puissants et épais, soulevant ses hanches avec violence, dans une pénétration encore plus longue et plus profonde.
Nous nous serrâmes doucement lun contre lautre, les lèvres soudées, nos corps enlacés.
Jaurais voulu que cette histoire soit vraie tant je tai aimée, Judith. Mais la vie nest pas finie
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