Histoire De Claire (Chapitre 11)

Je dors mal, tourmentée toute la nuit par le sexe d’Olivia ; ce sexe sur lequel j’ai déposé mes lèvres.

Au matin, je décide d’en parler à Catherine.
Je la trouve en train de boire un café, assise sur un tabouret au bar.
- Cath…
Je me reprends immédiatement.
- Maitresse. Puis-je vous parler ?
- Je croyais t’avoir interdit de descendre sans ma permission, me répond-elle.
Confuse, je ne trouve plus mes mots. Je retombe instinctivement dans mon rôle. Je baisse les yeux.
- Mais je suis de bonne humeur ce matin ma petite Claire. Tu voulais me parler je crois.
- Oui. Merci. Je… C’est Olivia. Elle…
- Eh bien ! Elle quoi ?
- Elle m’a obligée de lui lécher le sexe. C’est trop ! Je ne peux pas. Pas ça !
- La coquine. Elle est gourmande. Tu n’aimes pas ça et tu veux que je lui dise d’arrêter.
- Oui Maitresse. S’il vous plaît.
- Francis ! Va chercher Olivia. Maintenant !
Je n’avais pas vu Francis, en train de boire un café lui aussi, de l’autre côté de la salle.
Il redescend quelques minutes plus tard avec Olivia, à moitié endormie, uniquement vêtue d’une culotte de dentelles, sa poitrine généreuse à l’air.
- Olivia, ma chère. Claire est venue se plaindre à moi de certaines pratiques que tu lui imposes et qu’elle n’apprécie pas.
Olivia me regarde furieuse avant de répondre :
- Elle doit m’obéir. C’est moi qui…
Catherine l’interrompt d’une voix douce.
- Olivia ! Tu as certainement compris depuis le temps que tu vis chez moi que je suis seule garante de l’ordre et de l’équité ici.
Ces paroles ont un effet surprenant sur Olivia. Je m’attendais à une riposte mais elle se tait, baisse les yeux et la tête.
- Oui Maitresse. Répond-elle.
- Bien. Tu mérites une punition. Mais elle ne sera pas trop dure, ne t’inquiète pas.
- Merci Maitresse.
- Agenouille-toi et viens vers moi.
Olivia s’exécute.

Elle approche de Catherine qui écarte alors les jambes, toujours assisse sur son tabouret. Je réalise à ce moment qu’elle ne porte pas de culotte.
- Tu vas m’embrasser comme tu as ordonné à Claire de le faire.
- Oh. Merci Maitresse.
Olivia s’exécute. Aucune émotion particulière n’apparait sur son visage.
Catherine se laisse faire quelques minutes et je vois que le plaisir monte en elle.
Un sentiment étrange s’empare de moi. J’ai de la peine à regarder cette scène. Plus le temps s’écoule, plus ce sentiment se fait douloureux, puis haineux. J’en veux à Olivia mais aussi à ma Maitresse. Je crois que je suis jalouse. Catherine est ma Maitresse. C’est moi qui devrais l’embrasser.
Puis, je réalise que je n’en ai pas vraiment envie. Je n’aime pas ça. Je ne suis pas attirée par l’homosexualité. Et pourtant ! Lorsqu’il s’agit de Catherine, c’est plus fort que moi. Je suis amoureuse de cette femme. Son charme est irrésistible et je ferais tout pour elle, pour lui faire plaisir.
Enfin, ce supplice s’interrompt.
- Eh bien Claire. Comme tu vois, Olivia n’en fait pas toute une histoire. Elle s’exécute et obéit comme une bonne servante. Et, à voir ta tête, on dirait que tu l’envies. Ce n’est pas vrai ?
- Oui Maitresse. Vous avez raison.
- Bon. Tu mérites aussi une douce sanction pour te rappeler que tu dois obéissance à Olivia.
Elle fait signe à Olivia de se relever.
- Enlève ta culotte Olivia et prends ma place.
Olivia s’assied sur le tabouret en me faisant face, un sourire narquois aux lèvres.
- Non Olivia. Pas comme ça. Tourne-toi. Je veux voir ton dos et tes fesses.
Je crains de commencer à comprendre.
- Claire, poursuit-elle. Mets-toi à genoux et embrasse Olivia.
Je commence à connaitre mes réactions et mon caractère émotif et pourtant je suis une nouvelle fois incapable de dominer mes émotions. Elles m’emportent en quelques instants et me propulsent tour à tour de la colère à la peur, de la timidité à l’orgueil et de la honte au désir.

Je me retrouve à genoux sous les fesses rebondies d’Olivia qui se cambre bien sur son tabouret pour les faire ressortir et les mettre en valeur.
J’embrasse timidement sa fesse gauche, puis la droite ; de légers baisers. Sa peau est douce et je ne ressens aucune nausée.
Je m’y attarde longtemps. Trop longtemps.
- Claire ! Ne fais pas la sotte, dit simplement Catherine.
Je comprends ce qu’elle attend de moi et sa voix ne laisse aucune place à l’hésitation.
Je dépose ma langue sur l’anus d’Olivia. Je la passe deux ou trois fois dessus et autour puis l’introduis doucement à l’intérieur.
Je ne suis pas écœurée le moins du monde. Tout au plus un très léger goût acre se dépose sur mes papilles avant de se répandre progressivement dans ma bouche.
Je reste plusieurs minutes à genoux, sous les fesses d’Olivia, ma langue dans son anus.
- Tu peux arrêter Claire. Dit Catherine. Peut-être qu’un jour je t’offrirai la chance de me faire la même chose, si tu es bien obéissante.
A cet instant, en entendant ces paroles, je me surprends à désirer ce moment.
La voix d’Olivia me ramène à une autre réalité.
- C’est vrai qu’elle fait ça bien. Sa langue est douce et chaude. On pourrait faire des économies sur le papier hygiénique.
Je suis tombée bien bas pour laisser dire de telles choses sans protester.
J’étais venu me plaindre et je repars excitée, en désirant introduire ma langue dans le cul de ma Maitresse.

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