Message Surprise - Une Suite À L'Histoire De Tamalou

Au bord de la nausée, en proie à une colère qu'il tentait de maîtriser avec peine, Robert attendit impatiemment la fin de la réunion. Puis lorsque l'orateur libéra enfin son auditoire, il rassembla ses affaires à toute vitesse et se rua dans son bureau qu'il verrouilla avant de s'affaler dans son fauteuil. Pendant de longues minutes, il profita de la semi obscurité de la pièce pour tenter de retrouver un semblant de sérénité. La vision de Stéphanie son épouse adorée avalant l'intégralité de l'énorme bite noire de son patron ne quittait pas son esprit. Le mari bafoué avait dû défaire le noeud de sa cravate pour retrouver un peu d'air serrant de toutes ses forces le lourd oeuf en argent que lui avait offert son épouse une dizaine de jours plus tôt lors de son anniversaire. Une fine larme s'écoula de ses yeux lorsque Robert repensa à la nuit épique qu'ils avaient partagé ensuite s'être delectés du délicieux diner que Stéphanie leur avait préparé avec amour à cette occasion. Il ne put retenir un sanglot en se rappelant la manière dont elle lui avait présenté son oeillet qu'il supposait alors toujours vierge avant de lui ouvrir la voie pour leur première sodomie ensemble. Un véritable moment d'anthologie qui lui sembla alors tellement important.
Les doigts de Robert vidés de leur sang par l'intense pression exercée sur l'oeuf métallique lui donnaient des fourmis dans le bras et il finit par reposer l'objet sur son bureau en le fixant avec mélancolie. Soudain l'homme eut l'impression que son coeur venait de cesser de battre. Fébrilement il reprit son téléphone en main et retourna consulter ses messages. La main tremblante il retrouva enfin le mail qui l'avait sonné. Il activa la lecture de la vidéo dont il sauta les premières minutes jusqu'à ce que le cadrage lui permette de distinguer le plateau de son bureau. Il ne s'était pas trompé. C'était bien l'oeuf offert par Stéphanie qui était posé sur le meuble à côté de son agenda. Comment était ce possible alors qu'il se trouvait devant ses yeux à proximité de sa main ? Robert se souvint alors.

Il avait bien laissé le cadeau de son épouse sur son bureau à la maison le lendemain de son anniversaire mais le jour suivant, il avait décidé de l'emporter au travail comme une preuve visible de l'amour de sa femme à chaque fois qu'il se trouverait devant son écran d'ordinateur. Ça ne l'avançait pas beaucoup mais contrairement à ce qu'on avait voulu lui faire croire la scène à laquelle il avait assisté dévasté une heure avant n'avait pas eu lieu le matin même mais 9 jours plus tôt. Pourquoi avoir attendu tout ce temps avant de lui envoyer la vidéo ? Est-ce que sa femme et son patron s'étaient réellement vus ce matin ? Robert remit un peu d'ordre dans sa tenue et décida d'aller rendre une petite visite à la secrétaire pour essayer d'obtenir quelques informations.
"Dites moi Chantal" Commença t-il d'un air détaché après que la femme l'ait autorisé à entrer dans son repaire. Savez-vous pourquoi le boss n'était pas présent à la réunion ce matin. Ça ne lui ressemble pas de manquer ce genre de rendez-vous. Robert eut conscience du malaise qui gagna la secrétaire face à ses questions.
- Allons Chantal, on se connaît depuis pas mal d'années vous et moi. Si je me souviens bien c'est le prédécesseur de Monsieur B qui nous a embauché tous les deux et nous avons intégré l'entreprise pratiquement à la même période. Vous savez que vous pouvez compter sur ma discrétion et mon attachement à la société. S'il se passe quelque chose de grave dans la boîte, il serait bon que vous m'en parliez.
Visiblement gênée, Chantal finit par répondre à Robert:
- Et bien je ne sais pas si c'est vraiment important mais lundi j'ai surpris des bribes de conversation entre Monsieur B. et un mystérieux interlocuteur. Le patron semblait très énervé et embêté. Et j'ai juste eu le temps de l'entendre dire qu'il irait bien à Genève jeudi matin donc aujourd'hui avant qu'il coupe la conversation. Je ne pense pas que Monsieur B. se soit rendu compte que j'avais entendu une partie de l'échange.
mais il ne m'en a pas parlé jusqu'à hier. Et il m'a alors juste déclaré qu'il devait partir d'urgence à l'étranger et qu'il verrait directement avec vous Robert pour le représenter à la réunion de ce matin.
Cette confidence de la secrétaire rassenéra un peu le directeur même s'il ne faisait aucun doute que B. le faisait cocu dans les grandes largeurs. Robert quitta alors le bureau de Chantal et décida d'appeler son domicile. Stéphanie décrocha presque aussitôt.
- Coucou chérie commença Robert.
- Ah c'est toi fit l'épouse avec une pointe de déception à peine perceptible. Que se passe t-il ? C'est rare que tu m'appelles en journée au travail.
- Rien de grave la rassura Robert. J'avais juste envie d'entendre ta voix.
- C'est gentil mais c'est pas vraiment le bon moment. Je suis en train de faire le ménage et je ne vais pas tarder à me préparer un déjeuner léger.
- Mince c'est vrai, il est déjà pratiquement midi réagit Robert. Bon je te laisse; je t'embrasse partout mon amour.
- Moi aussi répondit Stéphanie d'une voix sans conviction avant de raccrocher.
Le ton peu chaleureux de son épouse attrista Robert. Il se dit à ce moment-là que l'avenir de son couple semblait plutôt compromis. Mais il n'avait toujours pas la moindre idée de la raison pour laquelle on lui avait envoyé la vidéo déprimante. Et la résolution de ce mystère allait devenir sa priorité immédiate.
Les événements de la matinée avaient bien entamé l'appétit de Robert mais il décida néanmoins qu'un bon hamburger accompagné d'une demi bouteille de rouge l'aiderait à remonter la pente.
Confortablement installé sur la banquette de sa brasserie préférée, Robert sirotait un whisky en examinant les personnes présentes dans la grande salle du restaurant. Il venait de passer commande lorsqu'une magnifique femme rousse vint s'assoir à la table la plus proche de la sienne. Elle devait avoir trente ans environ. Vêtue d'un cache coeur en coton fuschia, d'un élégant tailleur marron, de collants opaques assortis et d'escarpins à talons hauts en cuir imitation serpent, elle fit un grand sourire à Robert en s'enfonçant dans la banquette.
L'homme lui rendit son sourire en levant son verre vers elle.
- Puis-je savoir ce que vous fêtez déclara t-elle de sa voix cristalline en dévoilant sa dentition parfaite à Robert.
- C'est un peu compliqué à expliquer répondit le directeur mi figue mi raisin provoquant le rire de sa voisine.
- Ça tombe bien dit elle. Je suis un peu psy à mes heures perdues. Si vous me permettez de venir à votre table on pourra en parler plus aisément... Et plus discrètement ajouta t-elle avec un clin d'oeil appuyé.
- D'accord à condition que vous acceptiez que je vous offre l'apéritif. La femme sourit à nouveau et vint s'installer en face de Robert. Bonjour lui dit elle en lui tendant la main : je m'appelle Sabine et j'adore le mojito. - Ravi de faire votre connaissance Sabine. Moi c'est Robert. L'homme leva alors la main vers la serveuse qui se dirigea aussitôt vers la table.
- Finalement madame va se joindre à moi pour le déjeuner expliqua t-il. Vous voudrez bien nous apporter un mojito et remplacer le pichet que je vous ai commandé par une bouteille de Mercurey. - Pas de problème Monsieur, répondit la serveuse très professionnelle avant de s'adresser à Sabine. Et vous madame que désirez-vous manger?
- Je prendrai un hamburger à point avec salade et haricots verts. Et une grande bouteille d'eau gazeuse S'il vous plaît. - Très bien dit la fille avant de se diriger vers le comptoir.
Le déjeuner fut très agréable d'autant plus que Robert liquida les trois quarts de la bouteille, Sabine se contentant de son mojito et d'un verre de vin qu'elle ne termina pas. Bien sûr l'homme évita de parler de ses problèmes du moment se contentant la plupart du temps d'écouter Sabine aborder mille sujets avec une aisance et une profondeur très inhabituelles chez une personne de son âge.
- Grâce à vous Sabine j'ai passé un déjeuner délicieux et pourtant ma journée avait bien mal commencé déclara Robert en terminant son café. Me permettriez vous de vous inviter pour vous remercier?
La femme hésita quelques secondes avant de répondre.

- Je veux bien à condition que vous veniez prendre le thé chez moi répondit Sabine avec son sourire éclatant.
Robert se demanda un instant s'il n'était pas en train de rêver mais la magnifique rousse était bien là lui faisant face avec aplomb.
- Je ne vois pas comment je pourrais refuser une telle invitation dit-il doucement.
Alors qu'il se laissait conduire par Sabine confortablement installé dans le siège passager du cabriolet de la jeune femme, Robert essayait de remettre un peu d'ordre dans son cerveau. Que signifiait cet alignement improbable d'événements qui le dépassaient complètement ? Il n'eut toutefois pas le loisir de gamberger très longtemps. Une fois le véhicule sportif garé dans le sous-sol de la luxueuse villa, l'instinct du mâle reprit le dessus et Robert se pencha vers Sabine pour l'embrasser. La rousse répondit à son baiser avec fougue avant de l'interrompre avec délicatesse:
- Je crois que nous serons mieux dans ma chambre pour continuer cette conversation déclara t-elle simplement. Quelques minutes plus tard, Robert se retrouva entièrement nu dans le profond fauteuil d'une chambre fort spatieuse où Sabine en soutien gorge prodiguait une pipe d'enfer au directeur comblé. Côté technique la rousse n'avait rien à envier à Stéphanie, alternant gorges profondes, mouvements agiles de la langue et succions langoureuses entre ses lèvres charnues. Il est vrai que le membre de Robert n'était pas du même calibre que le rondin d'ébène de son patron. Néanmoins Sabine savait ce que sucer une bite veut dire et Robert appréciait la caresse à sa juste valeur. Il ne fallut guère plus de cinq minutes pour que sa sève jaillisse dans la bouche accueillante de sa conquête. Celle-ci s'appliqua à avaler la moindre goutte de la semence distillée par la tige qui ramolissait doucement.
- C'était fantastique se contenta de dire Robert en reprenant peu à peu ses esprits.
- J'ai moi aussi beaucoup apprécié le moment que nous avons partagé aujourd'hui mais mon temps est compté et je vais être obligé de te raccompagner à ta voiture déclara Sabine d'un ton assuré. Robert ne protesta pas malgré son désir de prolonger sa "conversation" avec la rouquine et il se rhabilla aussitôt avant de la rejoindre sur le palier. Sabine avait remis directement sa veste sur son torse magnifique offrant au mâle une vue incroyable sur la vallée de ses seins ronds et fermes. L'horloge de son PC indiquait 15:55 lorsque Robert retrouva son poste de travail. Un bref passage par le bureau de Chantal lui avait appris que le boss n'avait toujours pas fait signe de vie depuis la veille.
Au même moment une alarme discrète résonna à son domicile. Stéphanie se leva de son fauteuil et alla saisir son portable posé sur la table de la salle à manger. La jeune femme ouvrit ensuite sa messagerie pour consulter le nouveau message. Une vidéo démarra dès qu'elle l'eut sélectionné. Sabine blêmit d'un coup en reconnaissant son mari entièrement nu en train de se faire pomper le noeud par une rousse ravissante...

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