Il Faut Croire En Ses Rêves
Cétait au cours du mois de juin 1986, jétais alors un adolescent plutôt timide. Malgré le fait que jétais un assez bon élève, jessayais dexister et de me faire remarquer en faisant le fanfaron. Jétais donc naturellement devenu le clown de la classe. Jétais donc loin dêtre lun de ce ténébreux séducteurs que semblait tant apprécier les filles. Pourtant cela faisait deux ans que je regardais de loin une jeune fille sappelant Sophie. Un de mes rêves secret aurait été de me retrouver seul avec elle pour lui parler de mes sentiments. Un rêve qui selon moi navait quune probabilité très infinitésimale de se produire.
Pourtant en ce chaud après midi de juin, après un cours de géographie, nous avions un cours dEPS. Durant les deux heures de géo, je regardais mon amoureuse Sophie. Elle portait une petite robe blanche brodée vers le bas qui mettait en valeur ses fines jambes délicatement bronzées. Jépiais chacun de ses mouvements. Ils avaient pour moi la grâce de ceux dune danseuse. Sans le savoir elle provoquait un turbulent émoi emprunt de chaleur et de sensualité. Comme jaurais alors désiré la prendre dans mes bras, la sentir, la toucher.
Cest dans cet état dexcitation que je me rendis aux vestiaires pour me mettre en tenu de sport. Jarrivais aux vestiaires cinq minutes après les autres. En arrivant dans le vestiaire il ny avait plus que des filles. Exceptionnellement pour raison de travaux nous partagions filles et garçons le même. Les garçons se changeant les premiers et les filles en second. Il y avait parmi elles ma Sophie encore entièrement habillée, et deux autres lune en tenue de sport et la deuxième en pantalon de ville et en soutien gorge. Je prenais un air indifférent visant à cacher mon émoi de jeune adolescent. En revanche ce qui se passait sous mon caleçon ne pourrait pas passer inaperçu dès le retrait de mon pantalon. Celle qui était déjà en tenue de sport quitta le vestiaire me laissant avec Sophie et sa copine Sylvie.
Le rêve que je ne croyais jamais devoir se réaliser se matérialisait. Et de quelle façon ! Sophie et moi seuls dans un vestiaire et sur le point de se déshabillés. Un mélange de gêne paralysante et dexcitation euphorisante se disputait la primauté de mon état. Cest Sophie qui semblait également un peu gênée qui rompit le silence en me disant :
- Tu sais je suis très contente dêtre seule avec toi. Jai remarqué plus dune fois tes regards à la dérobée se porter sur moi. Et je te trouve cela attendrissant et très flatteur. Mais à chaque fois que je voudrais te parler tu racontes une blague à la cantonade.
- Cest vrai tu ma remarquer ? Jai souvent lillusion dêtre invisible et inexistant à tes yeux. Et le seul moyen que jai trouvé pour me faire remarquer cest en faisant des pitreries. Puisquon on en est aux confidences, saches que ça fait deux ans que tu enflamme et emballe mon cur.
- Comme cest gentil ce que tu me dis. Ecoute on ne va pas resté habillé là comme deux s. Que dirais tu si on se déshabillait tous les deux en même temps ?
- Ca me convient. Mais euh
je dois te prévenir que
- Nen dis pas plus et déshabillons nous.
Cest dans cet atmosphère de vestiaire qui sentait le vieux matelas, était mal éclairé que mon rêve le plus fou était en train de prendre forme de la plus belle manière qui soit.
Je retirais ma chemise pendant que Sophie déboutonnait les agrafes de sa robe. Doucement elle fit glisser celle-ci jusquà hauteur de ses hanches dévoilant une petite poitrine sous un soutien gorge blanc. Jétais excité comme jamais. Mon sang bouillonnait et battait mes tempes. Je crois que je tremblais même un peu. Mon souffle samplifiait et ma vue se brouillait. Lorsquelle retira son soutien gorge dévoilant deux petits seins magnifiques jai cru que mes jambes allaient me trahir. Toute cette beauté. Que le monde est beau. Que la nature est bien faite pensais-je alors. Durant cet effeuillage mutuel jimaginais autour de nous un coeur dopéra chantant la chevauchée des walkyries. Tout nétait quétourdissement, ivresse, volupté. Et ce nétait que le commencement !
Dans cet état de semi conscience jentendis Sophie me dire :
- Ca va ? Tu as lair tout chose.
- Oui ça va mieux que jamais. Je me sens heureux et brûlant de fièvre. Je te trouve si gracieuse, si jolie !
- Comme tu es gentil. Mais attend donc de voir le reste. Quant à moi je brûle également du désir de te voir complètement nu.
Cette allusion au sexe me fit passer de létat onirique et romantique de deux jeunes personnes se dévoilant vers un état plus chargé dérotisme. La musique nétait plus la même, cest Barry White que jentendais maintenant. Stimulé par des millions dhormones se déversant dans mon sang je retirais mon pantalon. Mon caleçon ne pouvait pas cacher mon excitation à la vue de Sophie. Elle poussa un petit « Oh ! » puis elle finit de faire descendre sa robe et de la retirer entièrement. Encore une fois je fus frappé par sa beauté, ses formes si parfaites, si harmonieuses. Ses hanches rondes. La petite culotte sculptant son pubis. Oh ! Son pubis. Oh ! Mon sexe si dur. Une petite goutte avait coloré sa petite culotte dune couleur plus foncée à son entre jambes.
Tout mon corps me hurlait : « Serre la dans tes bras, touche la partout » cest pourtant elle qui avança dun pas vers moi et me caressa le sexe à travers le caleçon. A partir de cet instant le temps semblait ne plus suivre son cours habituel mais saccélérer. Sentir la main de ma Sophie caresser mon pénis me faisait chavirer. Pour ne pas tomber je massis sur le banc derrière moi. Dans ce laps de temps si court Sophie avait ôté sa petite culotte. Jétais hypnotisé. Mon regard ne pouvait plus quitter lendroit de son corps entre ses deux jambes. Une si charmante petite fente ourlée de deux jolis plis de chair si tendre daspect. Oh ! Une fente. Sa fente est à portée de ma main. Bredouillant je lui demandais « Est-ce que je peux te toucher le sexe ? » et elle de me répondre « Sûr mais il faut que ce soit réciproque. Laisse moi finir de te retirer ton caleçon. » Joignant le geste à la parole, elle retira prestement le dernier rempart à ma nudité flattant au passage en le frottant mon sexe turgescent et fièrement dressé. Ny pouvant plus, je commence à la toucher enfin. Elle était toujours debout devant moi qui étais assis. De ma main droite je dessinais son mollet gauche et de la main gauche la cuisse droite. Sa peau était douce. Parfois pendant un moment mes mains ne faisaient que survoler sa peau et de façon sournoise se posaient sur lune des parties de son corps. A chaque contact son corps était parcouru dun petit frisson. Son excitation se manifestait par deux effets. Par de petits soupirs et par des rougeurs au niveau des seins et de lintérieur des cuisses. De mon côté une onde de chaleur apparue au niveau des pieds remontait les jambes et se concentrait dans mon sexe et mes testicules. Jinsérais alors ma main droite entre les deux cuisses environ entre les genoux et lentre jambes. Cela eu pour effet quelle écarta enfin ses jambes. Pour la première fois il métait possible de toucher un sexe de fille et de plus celui de ma Sophie.
On est resté comme ça béat elle et moi, lun sur lautre sans plus bouger pour ne pas rompre cet état de grâce qui nous avait envahi.
Malgré tout conscient que les autres allait rentré et ne sachant pas combien de temps nous étions restés là, on se sépara à regret. Elle sessuya avec sa petite culotte, remis celle-ci sur elle et enfila son survêtement. Je fis de même et main dans la main nous sortîmes du vestiaire pour se rendre au stade.
Quand je nai pas le moral, je repense à ces moments là, et jai à nouveau un sourire béa qui saffiche sur mon visage en revoyant ces images de bonheur simples, naïfs et partagés entre deux jeunes gens qui saiment à la charnière de leur vie d et dadulte.
Si vous mavez lu et que vous avez aimé ce que vous avez lu, je vous promets alors que mon moral va beaucoup mieux. En conséquence de quoi, même sans vous connaître je vous adresse un grand merci.
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