Une Nuit En Provence
Une nuit en Provence
Cette journée de Provence avait une fois de plus été caniculaire. Pas un souffle de mistral nétait venu aérer cette atmosphère si pesante et la sueur avait coulé à flot dans toute la région. Le soir, salutaire, arrivait enfin pour rafraîchir cet air irrespirable. Le ponant achevait sa course et quelques minutes suffirent à faire disparaître sa clarté. Gabriel faisait les cent pas dans le salon. Les heures qui sétaient écoulées si lentement depuis quil sétait levé, étaient autant dépines qui lui étaient ôtées à chaque tour que faisait la grande aiguille dans lhorloge du salon. Il était enfin 21h, plus quune demi-heure à attendre
Les bougies avaient été soigneusement disposées sur la table, aujourdhui décorée, qui occupait le centre de la salle à manger. La position des assiettes avait été calculée de telle façon que les deux convives se retrouvassent face à face tout en pouvant regarder cette mer calme qui sétirait au-delà de la baie vitrée.
De la cuisine séchappait le doux fumet dun soufflé au jambon mêlé à lodeur marine de deux homards préparés selon la recette dun des plus grands cuisiniers de la région. Gabriel avait sorti un vin approprié à laccompagnement dun tel mets, ainsi qune bouteille de David Garnier pour lapéritif et le dessert.
Anna allait arriver dun instant à lautre. Cela faisait deux semaines quelle était partie au CERN de Genève pour valider des expériences de ses confrères et elle navait pu rentrer à la maison. Aujourdhui enfin elle revenait et Gabriel était comme un de cinq ans la veille de Noël. Certes ils sétaient appelés tous les jours, même plus dune fois, mais le contact réel leur manquait sérieusement. Gabriel ne cessait de penser à cette peau qui sentait lUltraviolet de Paco Rabanne et dont la douceur navait dégal que le goût du miel. Anna lui manquait plus que tout, cette demoiselle qui était sa conjointe depuis maintenant deux ans et pour qui son amour navait jamais cessé de grandir.
Ils aimaient à débattre des grands thèmes de la vie et se couchaient souvent tard à cause de ça. Emma aimait la douceur de Gabriel et sa capacité à remonter le moral quand elle allait mal, elle aimait aussi lattention quil avait pour elle, bien quil en eut quelques fois trop mais cela ne la gênait pas.
Soudain le crissement caractéristique des roues de voiture sur le gravier de lallée se fit entendre. La BMW 645 sétait engagée dans lallée et entamait son lent cheminement vers le garage. Enfin les deux amants allaient pouvoir se revoir après deux semaines qui apparurent autant dannées pour les deux tourtereaux. Gabriel ne put sempêcher desquisser un sourire de joie lorsquil entendit la porte de derrière souvrir, et cest comme ceci quil accueillit son amour.
Dès quelle le vit, Anna se jeta dans ses bras, lâchant un « Mon amour ! » qui fut étouffé par le baiser qui suivit, un baiser profond et langoureux, un baiser de deux conjoints qui ne se sont pas vus depuis longtemps et qui ont le sentiment de se retrouver après des années. Leur langues se mêlaient dans une chorégraphie souple, tournoyant lune dans la bouche de lautre. Chacun mordillait la lèvre de son partenaire à tour de rôle, les mains de Gabriel parcouraient les courbes gracieuses de sa belle, lui caressant tour à tour le dos puis les fesses. Anna enserrait Gabriel dans ses bras fins, tenant sa tête dune main et de lautre son épaule. Leur baiser dura plus de dix minutes, et Gabriel demanda enfin comment sétait passé le voyage dAnna, bien quil eut des nouvelles chaque jour. Elle lui répondit brièvement quelle avait connu mieux.
Anna, qui venait de faire beaucoup de route, sesquiva de lenceinte des doux bras de Gabriel et enleva ses chaussures. Elle était ravissante aujourdhui, dans son tailleur formel noir, ses cheveux attachés en un chignon dont Gabriel navait jamais pu percer le secret de fabrication tellement la gestuelle nécessaire était complexe.
Il admirait son corps et bénissait la nature de créer de telles merveilles. Anna, bien que fine, nen possédait pas moins de belles formes, notamment de petites fesses rebondies et une poitrine à faire pleurer denvie les mannequins de magazines pour homme, un 95C bien porté, ni tombant ni tordu. Anna, qui venait de fêter ses trente-trois ans et les portait magnifiquement bien, mesurait environ un mètre soixante-cinq pour cinquante-quatre kilos. Gabriel quant à lui, mesurait un mètre quatre-vingt cinq pour quatre-vingt trois kilos. Les sports de combat avaient contribué à lui donner cette carrure quil enviait depuis sa jeunesse, ayant été plutôt rond dans ses vingt premières années. Il avait aujourdhui trente-trois ans lui aussi et portait sur son visage la joie de vivre.
Gabriel convia Anna à sasseoir à la table, ce quelle fit sans se le faire dire deux fois. Pendant ce temps Gabriel alla chercher le champagne qui était pile à la bonne température et remplit les 2 coupes. Tous deux trinquèrent à leurs « retrouvailles » et se délectèrent de cette boisson quaffectionnait particulièrement Anna, bien quelle eut le don de lui faire tourner la tête après quelques coupes. Ils discutèrent de tout et de rien, sauf de travail, mot banni dans de telles circonstances, et le repas qui suivit passa très rapidement bien quil durât deux heures. Gabriel plongeait romantiquement ses yeux dans ceux de sa douce et elle le lui rendait en esquissant ce sourire typique de la femme amoureuse. En fond, Barry White chantait justement « Youre my love, my everything.
Le dîner sacheva sur une dernière coupe de champagne puis les deux amants sinstallèrent dans le canapé, orienté vers la mer. Il était onze heures et demie. Les étoiles, illuminant ce ciel Provençal, aussi limpide que du cristal, se reflétaient sur la surface plate de la méditerranée.
Anna se glissa dans les bras de son chéri comme elle savait si bien le faire et lui jeta des petits regards amoureux, de ses yeux dun vert profond. Le champagne avait éveillé tous ses sens et elle embrassa Gabriel envieusement. Depuis deux semaines quils ne sétaient pas vus, cela leur manquait atrocement. Gabriel la serra doucement et lui rendit la pareille. Puis il lui glissa un « Je taime » à loreille, quil commença à lui mordiller comme elle aimait tant. Anna embrassa le cou de son amour de petits câlins pendant quil glissait la main dans ses cheveux détachés, les caressant affectueusement. Ils sentaient bon, une odeur que Gabriel adorait, celle de ce sempiternel shampooing dont se servait Anna, et qui réveilla un peu plus ses sens. Il aimait les cheveux longs, sétait son péché fétichiste. Ses mains glissèrent le long du dos de sa partenaire, puis remontèrent sous son chemisier, très doucement. Il lui caressa tendrement le ventre pendant quils sembrassaient et Anna fit de même, sentant sous ses doigts cette musculature bien proportionnée qui lexcitait tant. Les signes du plaisir ne tardèrent pas à se manifester, chez lun comme chez lautre. Ils savaient que la nuit nallait pas sarrêter là. Gabriel embrassa à son tour le cou de sa partenaire tout en continuant de la caresser. Anna le serra contre elle de plaisir, et emmêla ses jambes dans les siennes, lui caressant le tors. Il était peu poilu et elle aimait bien cela. Elle aimait caresser ces pectoraux si doux et musclés.
Gabriel fit remonter encore un peu sa main et rencontra le soutien-gorge en dentelle noire que portait Anna. Il prodigua alors des caresses superficielles sur le tissu et sentit les tétons pointer à travers la dentelle. Lexcitation montait des deux côtés et lérection ne mit pas longtemps à venir, bien que dans cette position Anna ne puisse guère la sentir. Puis Gabriel fit glisser ses mains dans le dos dAnna et détacha son soutien-gorge, pendant quelle lui glissa sa langue plus profondément dans la bouche et lembrassa vigoureusement.
Puis il déboutonna le chemisier dAnna, dévoilant enfin à ses yeux la lingerie fine de sa partenaire. Sa bouche se déposa alors sur le haut de ce si joli buste et commença à lembrasser en descendant jusquà atteindre cette poitrine de rêve qui exacerba plus encore tout ses sens. Il enleva alors le chemisier de sa belle, puis son soutien-gorge. Il lui mordilla alors délicatement les tétons ce qui eut pour effet de lui faire pousser un petit gémissement. Sa langue entra en action et il fit des ronds autour de ces tétons roses puis descendit jusquau nombril pendant quil sentait les mains dAnna parcourir de bas en haut son dos puis ses cheveux, alors quelle ondulait de plaisir entre ses bras. Il remonta sa tête et lembrassa dans le cou puis sur le lobe de loreille.
Anna prit la relève et caressa le corps de son chéri. Ils étaient maintenant allongés. Elle lui fit enlever son pantalon pour révéler un boxer noir déformé par lérection et caressa cette bosse, tandis quelle se faisait lécher puis pétrir les seins délicatement. Les bouches se rencontrèrent à nouveau alors que les mains navaient pas quitté leurs emplacements respectifs. Gabriel fit alors descendre les siennes et fit glisser la jupe dAnna le long de ses jambes fines, soigneusement épilées, douces à foison.
Ils étaient maintenant en sous-vêtements, la chaleur rompant ce frais que la nuit avait installé. Gabriel glissa doucement une main dans la culotte dAnna alors que de lautre il continuait à lui caresser, vigoureusement cette fois-ci, ses seins durcis. Il sentit sous ses doigts les poils doux comme du duvet, ce qui lexcita encore plus, et descendit un peu plus afin de sentir lhumidité et la chaleur du sexe féminin. Anna eut un petit sursaut de bassin lorsquil frôla le capuchon de son clitoris. Elle aimait ça et il le savait. Anna avait toujours été sensible aux caresses sur les seins et sur le capuchon. A son tour, elle glissa sa main dans le caleçon de son homme et saisit le sexe raide, puis dans un mouvement de va-et-vient elle le masturba, embrassant Gabriel sur les pectoraux. Il sentit un frisson le parcourir, comme à chaque fois quelle lui caressait la verge. Il lui rendit la pareille et, une main sur ses seins, titilla de lautre le clitoris par intermittence, allant de lentrée mouillée du vagin au petit « bouton de plaisir » comme il aimait lappeler. Le plaisir montait encore des deux côtés.
Mais ils savaient que lon ne peut pas prendre du plaisir et en donner simultanément, au risque de mal faire lun des deux. Anna sortit alors sa main du boxer et Gabriel lui retira sa culotte, en dentelle noire elle aussi. Sa bouche parcourut tout le ventre de cette femme en état dexcitation avancé, déposant ça et là des petits bisous. Puis il descendit plus bas encore, sentant lodeur de plaisir qui émanait du sexe, et qui lexcitait au plus au point. Il caressa alors les poils doucement puis, glissant sa tête dans lentrejambe dAnna, caressa de la langue cette fente mystique, porte du paradis. Il titillait le clitoris du bout de sa langue agile, Anna ondulant entre ses bras et se caressant les seins, puis il laspira légèrement. Il fit ensuite descendre sa langue au niveau du vagin, se délectant de la cyprine de sa chère et tendre, et remonta sur le clitoris. Anna ne tarda pas à jouir, poussant un petit cri quil connaissait bien, tremblant de tout son être. Il enleva alors sa tête dentre ses cuisses et lembrassa langoureusement pendant de longues minutes.
Elle remit alors sa main dans le caleçon, sentant un sexe qui était encore plus raide, car voir jouir sa partenaire excitait encore plus Gabriel. Puis elle lui enleva cette dernière pièce de tissu, ultime obstacle. Elle agita ce sexe bandé de haut en bas, caressant de lautre main les testicules rasées, et retourna violemment Gabriel afin quil se retrouve sur le dos. Elle se recula ensuite pour mieux admirer ce pénis dont elle avait envie, non sans jeter un petit regard aguicheur à Gabriel. Elle lécha le bout du gland gonflé par le sang et lenvie dun homme qui na pas fait lamour avec une femme depuis trop de temps. Gabriel se raidit tout entier. Continuant ses mouvements de va-et-vient elle glissa le sexe dans sa bouche, laspirant, le léchant. Elle navait jamais été rebutée par la fellation, elle aimait même ça. Elle lécha ensuite les deux testicules et les mit dans sa bouche à leur tour, poursuivant lastiquage de la hampe pénienne. Gabriel exultait, son souffle rauque trahissait son plaisir montant, et il appréciait à sa juste valeur cette « gâterie » qui lui était offerte. Son pénis retrouva sa place dans la bouche dAnna et, lui caressant les cheveux, il jouit à lintérieur, ce qui avait toujours effet de la surprendre mais elle ne dit rien et avala, en la dégustant, la semence de son homme. Elle laissa alors la détumescence faire son effet et tous deux sembrassèrent longuement alors que Gabriel recommençait ses caresses sur la poitrine voluptueuse dAnna. Elle prit sa tête et lui glissa entre ses deux monts du plaisir. Gabriel étouffait presque mais il aimait ça, cétait si doux, si malléable. Il secoua alors sa tête contre la poitrine ce qui fit gémir Anna plus intensément quà lhabitude. Il lécha ses seins, aspirant et mordillant les tétons, la sentant frotter son sexe contre son ventre. Ils sembrassèrent à nouveau et le sexe de Gabriel qui avait repris sa taille de repos depuis maintenant dix minutes se dressa à nouveau. Cette fois ils allaient pouvoir passer à lacte. Anna qui sentait la verge monter et se raidir la saisit et, à califourchon sur son étalon, la glissa dans son vagin trempé de plaisir. Elle se mit alors à monter et descendre sur ce bâton de jouissance, contrôlant au mieux la montée de son propre plaisir, pendant que Gabriel la tenait par les hanches. Il aimait voir ces sublimes seins sautiller, il aimait la vision en contre-plongée de sa partenaire le chevauchant, car cela lui donnait un air de guerrière à cheval, il aimait admirer le sexe dont les poils étaient taillés en un triangle bien entretenu car cela lexcitait. Il aidait Anna dans ses mouvements afin quelle ne se fatigue pas trop. Elle se caressait les seins, les collant lun contre lautre, et regardant au ciel, comme pour dire que cétait son objectif, puis mit son visage et son corps au dessus de ceux de Gabriel, et ce fut lui qui montait et descendait à son tour. Anna embrassait son amoureux tendrement puis lui mordillait le lobe de loreille. Elle se redressa à nouveau, et, penchée vers larrière, laissa le plaisir monter en elle. Gabriel se retirait et sintroduisait par alternance, pensant à caresser de son gland le clitoris érigé de sa douce. Mais lorsquelle prit cette position il savait quil devait rester à lintérieur car cétait une posture parfaite pour la stimulation du point G et il le savait bien. Anna ondulait de plaisir entre ses bras, se cambrant alors quelle sentait ce sexe lui faire du bien. Elle allait jouir, elle le sentait, et ce sentiment se vérifia quelques minutes plus tard, quand après avoir été stimulée précisément à lendroit du corps de la femme qui procure le plus de plaisir, elle poussa un cri de bonheur et éjacula légèrement. Elle laissa alors son corps retombe sur celui de Gabriel, qui ne tarda pas à jouir à son tour, lâchant un gémissement de bonheur rauque et déposant son essence dans le corps tremblant de son amante. Il se retira délicatement et la serra dans ses bras, lui glissant un dernier « Je taime » à loreille. Ils se donnèrent un ultime baiser et après sêtre dit bonne nuit, sendormirent à deux heures du matin, lun dans les bras de lautre, ses seins contre son torse, leur toisons pubiennes lune contre lautre, fatigués de plaisir mais heureux, et passèrent une nuit calme et bardée de beaux rêves
Irÿngael
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