La Découverte

À 19 ans, j’étais étudiant dans une grande ville du Sud de la France. Pour rentrer chez mes parents, à quelques centaines de kilomètres de là, il m’arrivait souvent de faire de l’auto-stop afin d'économiser le prix du billet de train : c’est dans ces circonstances que j’allais faire une rencontre qui allait bouleverser ma vie.

Ce vendredi de septembre, en fin d’après-midi, j’attendais depuis une bonne demi-heure sur une route à quatre voies à la sortie de la ville quand une vieille 2 cv d’un autre âge s’arrêta à ma hauteur. Un côté du pare-chocs touchait presque le sol, la carrosserie cabossée avait dû prendre de nombreux coups, la capote était ornée d’une belle déchirure, bref, cette voiture aurait été mieux à la casse que sur une grande route. Au volant, un homme d’une cinquantaine d’années d’allure douteuse, mal rasé, au visage plutôt laid, presque repoussant, vêtu d’un bleu de travail sale. Il était large d’épaules et son ventre débordait par dessus la ceinture.
Après avoir marqué un moment d’hésitation devant un tel équipage, je décidais malgré tout d’accepter son offre pour quitter un endroit où la circulation intense n’encourageait pas les voitures à s’arrêter.
Nous voici donc partis dans cette ancienne voiture en très mauvais état, sans risque d’excès de vitesse.
Le conducteur se présente comme étant le contremaître d’une exploitation agricole venu amener une pièce à réparer à un garage. Il parle sans arrêt, posant les questions et faisant lui-même les réponses, accompagnant ses paroles de grands gestes. Il m’explique les raisons du mauvais état de la voiture, en particulier du siège très inconfortable sur lequel je suis assis, où j’ai senti qu’une planche remplaçait l’assise. J’écoute à peine, par politesse, encore engourdi par le manque de sommeil de la nuit précédente où nous avions fêté l’anniversaire d’un camarade, et par la demi-heure passée sous le soleil d’été à attendre au bord de la route.


Dans un geste paraissant très naturel, pour me montrer d’où venait le problème de mon siège, il toucha de sa main la partie de celui-ci visible entre mes jambes , la voiture tanguant fort, sa main toucha l’intérieur de ma cuisse.

Ce qui n’aurait dû être qu’un contact fortuit et naturel provoqua en moi comme une véritable décharge électrique. Je restais littéralement pétrifié devant cette réaction extraordinaire car je ne comprenais pas du tout ce qui m’arrivait. Pourquoi avais-je réagi ainsi ? Si mon chauffeur s’en était aperçu, qu’allait-il penser ? Les mouvements de la voiture étant désordonnés et la circulation abondante l’obligeant à surveiller les autres voitures, j'espérais que ma réaction n’avait sans doute pas été visible.
Je n’eus pas le temps de réfléchir bien longtemps car je sentis la main s’appesantir sur ma cuisse et remonter jusqu’à mon sexe qui se durcit de façon presque instantanée, indépendamment de ma volonté. Le conducteur devait avoir de l’expérience car seul un habitué avait pu deviner ce que je ne savais pas encore : que cet étudiant à l’allure timide réagirait de façon aussi particulière au contact d’une main virile. Et cette partie de moi, que je ne connaissais pas encore, avait naturellement réagi car, elle, avait bien compris et apprécié le message.

Je restais paralysé, seul mon sexe donnant l’impression de vivre sous les caresses de cette main étrangère. Sur cette route à deux voies, je craignais aussi que les conducteurs des nombreuses autres voitures et camions aperçoivent sa main entre mes jambes.
Après quelques instants, l’ouvrier prit ma main et la posa sur sa braguette. C’était la première fois que je touchais un sexe d’homme et ma sensation était plus que mitigée : à ce moment-là, j’étais trop troublé et incapable de faire autre chose qu’une vague caresse maladroite, comme un remerciement au fait qu’il me faisait bander. Mais mon cerveau ne réagissait pas encore à la vitesse de mon sexe, et je faisais ces caresses malgré moi, sans ressentir quoi que ce soit.

Gardant maintenant le silence, le chauffeur était parfaitement maître de la situation et il ne tarda pas, après quelques kilomètres, à tourner dans une petite route de campagne. Il me demanda si je voulais venir chez lui. Complètement intimidé et toujours dans un état second, je m’entendis répondre "oui".

Je sentais inconsciemment se révéler en moi quelque chose que j’ignorais, que je n’avais pas imaginé jusque-là. Vers l’âge de douze ans, je m’étais masturbé la première fois dans les toilettes publiques de mon village après avoir découvert les graffitis de "grosses bites" accompagnés de propositions obscènes de rendez-vous. A l’âge où je découvrais les premiers plaisirs sexuels solitaires, ces dessins griffonnés sur les murs avaient été les premières manifestations de désir d’autres hommes et cela m’avait beaucoup excité , mais je n'avais trouvé rien d'anormal à mon comportement et pensais les avoir oubliés. Plus tard, j’avais découvert les filles, leurs corps attirants, et j’avais déjà eu plusieurs aventures. L’idée d’avoir des relations avec un homme ne m’avait jamais effleuré. Les formes des filles inspiraient mon désir, et cela semblait être suffisant.
Malgré tout, en quelques minutes, j’avais accepté les caresses d’un inconnu âgé et plutôt laid, et j’acceptais maintenant, sans vraiment hésiter, sa proposition d’aller plus loin dans des relations sexuelles. C’était incompréhensible, mais je me laissais conduire, sans réaction.

Nous arrivâmes bientôt devant une maisonnette en assez mauvais état. Dans un état second, je suivais ce type au torse massif, plus grand que moi d’une tête, aux cheveux non peignés depuis longtemps, mal habillé. L’intérieur de la maison se révéla être en parfait accord avec son propriétaire : sale et mal entretenu. Il m’amena directement dans une chambre assez sordide où le ménage devait très rarement être fait : un lit défait et de vieux meubles en mauvais état occupaient la pièce jonchée par des vêtements.
Les volets, fermés pour conserver un peu de fraîcheur, laissaient filtrer un peu de lumière. Le cœur battant très fort, je m’asseyais sur le bord du lit, bientôt rejoint par mon "découvreur". Il m’allongea sur le dos, força une jambe entre les miennes pour les écarter et remit sa main sur mon sexe. Je vibrais une fois de plus à ce contact direct et fermais les yeux, commençant à goûter des sensations merveilleuses. Je les rouvris quand je sentis son souffle sur mon visage , ses lèvres se rapprochaient de ma bouche entrouverte.
À l'abri des regards, dans ce lieu plongé dans la pénombre, ce double contact m’embrasa : j’aurais dû être repoussé par ce visage laid et pas très propre, mais son contact m’excita , lorsque sa langue pénétra dans ma bouche, je passais spontanément mes bras autour de son cou et lui rendis son baiser avec fougue. Profitant de sa position dominante, il s’allongea sur moi , face à ce conquérant viril qui m’imposait sans difficulté sa volonté, un instinct que je ne soupçonnais pas me fit écarter et replier les jambes, dans la position de soumission et d'offrande d'une femme. Sous les coups de son sexe qui mimaient une scène d’amour, je m’abandonnais complètement.
Après de longs baisers fiévreux dans lequel nous nous mélangions sans aucune retenue, où je sentais son sexe dur se frotter contre le mien, il se leva pour se déshabiller, me demandant de faire la même chose. Son torse était velu mais pâle, contrastant avec ses avant-bras bronzés par les travaux des champs. Il était musclé mais son corps n’avait pas la beauté des athlètes : dans l’ensemble, son physique n’était pas attirant. Il était bedonnant mais massif, et son torse large dégageait une certaine puissance. Je découvris soudain son sexe, pas très long mais épais, redressé dans une jolie courbe vers le haut , le gland était très gros, décalotté par l’envie. Quand mon chauffeur se redressa, son sexe lui colla au ventre, signe d'une très forte excitation. Je n’avais jamais vu d’autre sexe en érection et je restais un moment à le fixer, commençant à réaliser qu’il m’était destiné, sans que j’ai une idée bien précise.


Ne sachant que faire, gêné par ma nudité, je m’allongeais sur le ventre sans doute pour cacher mon érection mais aussi parce que son sexe me paraissait plus mâle que le mien. J’étais soumis mais un peu inquiet de la suite dés événements. Heureusement, l’expérience de mon hôte et ses envies de mâle excité par une proie facile ne me laissèrent pas au repos longtemps. Après s’être allongé à mes côtés, il se mit à me caresser le dos, sa main descendant vers mes fesses sur lesquelles il s’attarda, faisant des commentaires grossiers sur leur douceur et leur forme bien ronde. Malgré son vocabulaire vulgaire, ses compliments me firent plaisir et le contact de cette main ferme me fit perdre toute appréhension : je me sentais subitement très détendu, calme, comme si cette situation m’était naturelle. Je suivais le trajet de sa main douce mais autoritaire , j’étais à lui, il pouvait me toucher autant qu’il le voulait, où il voulait.
Il me remit sur le dos et revint m’embrasser goulûment, à pleine bouche, pendant que sa main explorait toute la surface de mon corps. Je l’enlaçais, serrant contre moi ses épaules poilues et sa nuque épaisse. Nous y prenions un énorme plaisir tous les deux. Puis il se dégagea et descendit sa bouche lentement sur mon corps, le léchant et l’embrassant. Cette bouche chaude, dont la douceur contrastait avec la dureté de sa barbe mal rasée, descendit jusqu’à mon sexe. Lorsqu’il s’en empara, ce fut une sensation fantastique. Quelques filles m’avaient déjà sucé, mais la sensation fut extraordinairement meilleure. Ses lèvres connaissaient leur travail et je découvrais un plaisir inouï dans la chaleur humide de cette bouche d’homme.
Tout en continuant, il glissa doucement ses deux mains sous mes fesses, les caressant avec fermeté , lorsqu’un de ses doigts s’avança vers une zone plus intime que je n’avais pas deviné être aussi sensible, j’écartais spontanément les jambes pour lui faciliter l’accès. Il mouilla son doigt avec sa salive et me caressa à cet endroit plus précis, sans me pénétrer et en continuant à me sucer. La sensation était extraordinaire : tant de plaisirs nouveaux révélés en moins d’une heure me mettaient dans un état que je n’avais jamais connu.
Il s’allongea ensuite à côté de moi, sur le côté, et me demanda de le sucer. J’avais très envie de lui rendre le plaisir qu'il m'avait donné et j’approchais mes lèvres de ce sexe trapu et très raide dont l’énorme gland me fascinait.
Je sentais que c’était lui le vrai maître : l’homme auquel il appartenait n’était qu’une sorte de moteur obéissant à ses exigences. C’était donc ce sexe qui guidait les désirs de mon amant, et c’est à lui que je devais tous ces plaisirs.
Lorsque ma main le saisit, il sembla frémir et se redresser un peu plus : il était très dur, dégageant une impression de puissance virile que je ne connaissais pas chez moi. J’approchais ma bouche et fus d’abord choqué par son odeur très forte : il ne devait pas être souvent lavé. Mais, curieusement, au lieu qu'elle me repousse, cette odeur me procura une excitation supplémentaire. Je le voulus soudain tout de suite et fis glisser mes lèvres humides autour de son joli gland. Je fus un peu étonné par la sensation dans ma bouche : c’était lisse, sans aspérité , j’aurais dû ne pas être surpris mais j’avais l’impression d’avoir une balle de caoutchouc dans la bouche tellement c'était doux, en contraste avec la rugosité de son possesseur. Son goût très fort m’excita : les narines pleines de son odeur, comme enivré, je me mis à le sucer avec fougue, trouvant instinctivement ce qu’il fallait faire pour lui donner du plaisir. Les gémissements que j’entendais montraient que je me débrouillais très bien. Mon amant s’allongea sur le dos , je me mis sur le ventre, le torse sur sa hanche, les avant-bras appuyés sur ses cuisses pour être bien en face de son sexe. Je sentis alors la tranche de sa main écarter mes fesses et se glisser entre elles, et ce contact avec mon endroit le plus intime m’excita terriblement.
Je le suçais tellement bien que je sentis ce sexe déjà dur se durcir encore plus pendant que mon amant se mettait à grogner doucement. Son plaisir et ses râles redoublaient mon ardeur , mon travail fut bientôt récompensé car, après que son sexe se soit encore plus tendu, il jouit en grosses giclées épaisses qui vinrent remplir ma bouche. Son sperme avait lui aussi un goût très fort, dans le même registre que l'odeur de son sexe. Je percevais très bien les contractions de celui-ci dans ma main et ressentis une très forte satisfaction devant la manifestation de plaisir de cette puissance virile , le cri guttural, presque animal, que j’entendis me confirma l’intensité de sa jouissance.
Après avoir vidé ma bouche, sans être repoussé par ce liquide épais, je continuais à sucer avec une grande douceur ce sexe que la jouissance avait rendu hypersensible, arrachant d’autres râles à mon amant, jusqu’à ce que je le sente se détendre et se ramollir.

Épuisé par l’effort que j’avais fait et surtout par l’énorme tension nerveuse que j’avais subie en si peu de temps, je m’allongeais sur le dos , il vint m’embrasser longuement pour me montrer sa reconnaissance. Puis, étendus côte à côte, nous plongeâmes tous deux dans un état de somnolence, jambes entrelacées.

Je ne sais pas combien de temps passa, mais je sentis une de ses mains me caresser de nouveau les fesses, ce qui me fit revenir à moi. J’étais couché sur le côté, une jambe légèrement repliée, et sa main explorait cet endroit qui, visiblement, l’intéressait beaucoup.
Voyant que je me réveillais, il me demanda :
"Tu t’es déjà fait défoncer ?".
Je ne connaissais pas cette expression grossière, mais les gestes de cette main exploratrice, qui commençait à me faire rebander, me la firent comprendre rapidement.
"Non, jamais" lui répondis-je.
Quand il me demanda si je voulais essayer, je répondis instantanément "oui", ayant une fois de plus l’impression que c’était une autre personne qui répondait à ma place.

Jusqu’à présent, nous avions joué à des jeux interdits, mais que certainement nombre de garçons ont pratiqués , en acceptant sa nouvelle proposition, j’allais franchir sans possibilité de retour la ligne jaune et passer dans la catégorie "honteuse", pratiquement changer de sexe car, dans l'esprit du public, si celui qui "prend" est un homme, celui qui "se fait prendre" n’en est plus un.
Cette décision capitale, qui aurait dû me faire réfléchir longtemps, je la prenais pourtant en un quart de seconde, comme si j'avais perdu le contrôle de ma volonté.

Mon amant écarta mes jambes tout en continuant son massage. Puis, voyant que je réagissais à ses caresses, il vint présenter son sexe à ma bouche. Malgré les traces de sperme à moitié séché accroché à ses poils, je m’en emparais avec entrain et m’appliquais à lui redonner sa première vigueur.
Pendant ce temps, mon initiateur s’appliquait à faire glisser ses doigts enduits de salive entre mes fesses, pour me préparer. Puis il me fit tourner sur le ventre, se mit en position entre mes jambes en me demandant de me cambrer. Il s’approcha et je sentis bientôt la chaude douceur de son gland humide entre mes fesses. D’une main, il le faisait glisser de haut en bas pour bien mouiller, me procurant ainsi des sensations extraordinaires, puis il le guida vers sa destination pendant que j’arrêtais de respirer. Lorsqu’il me pénétra, lentement mais avec force et sans s’arrêter, je poussais un cri de douleur.

Jusque-là, cette initiation avait été un pur plaisir, mais cette douleur violente ne m’en donnait plus aucun. Je débandais aussi vite que j’avais bandé au premier contact. Je ne comprenais pas comment l'excitation que j'avais éprouvée pendant les caresses préliminaires avait pu se transformer en cette insupportable douleur aigüe qui me donnait des larmes aux yeux et qui ne cessait pas.
Mon amant semblait furieusement excité par ce dépucelage : je l’entendais souffler, ahaner comme un bûcheron en donnant de grands coups de reins pendant que je serrais les dents afin de retenir mes cris , et bien que sa lubrification augmentait, lui permettant de prendre son plaisir sans encombre, ma douleur ne diminuait toujours pas. Il m’a avoué, par la suite, avoir été très excité par mes fesses, bien rondes et sans poils, comme pratiquement tout mon corps dont la peau est très douce, et par le fait que je sois vierge. J’étais aussi assez beau, avec des traits fins, légèrement féminins — sans être efféminé --, sous des cheveux blonds bouclés. Lui était rustre, grossier, sale, viril , j’étais à peu près le contraire, et tout cela a décuplé son envie de me prendre sans retenue.
Cette surexcitation l’a rapidement amené à la jouissance, et il s’est répandu en moi avec ce long cri rauque d’animal qui allait me devenir familier. Malgré la douleur, j’ai très bien senti les contractions de son sexe planté au fond de moi. Il est resté encore une minute, continuant ses mouvements lentement, finissant de se vider. Son sexe, immergé dans son plaisir, glissait maintenant beaucoup mieux. Enfin, épuisé, il s’effondra sur le lit.

J’étais très déçu par la douleur de ce dépucelage : les premières caresses m'avaient fait espérer quelquechose de génial. J’avais accepté de tout lui donner, mais pas dans la souffrance ! Lorsqu’il s’est retiré, cette dernière a heureusement très vite diminué pour faire place à un léger endolorissement. Pendant qu’il somnolait à mes côtés, je me suis rappelé son expression, "défoncer", en pensant qu’elle était très appropriée dans mon cas. J’avais eu vraiment très mal, comme s’il m’avait déchiré, mais j’étais en même temps content et fier de l’avoir fait jouir aussi fort.

Je me suis allongé, calme, ayant perdu toute excitation depuis cet assaut douloureux, réfléchissant à tout ce qui m’était arrivé en si peu de temps.
Les sensations, sauf la dernière, avaient été éblouissantes et infiniment supérieures à celles que j’avais éprouvées avec des filles, mais j’étais extrêmement troublé par cette découverte d’une partie de moi-même que j’ignorais complètement. En une heure, j’étais passé d'un état de garçon attiré sincèrement par les filles à un état féminin soumis aux envies sexuelles d’un mâle, de surcroit laid et sale, mais qui m’avait donné des plaisirs insoupçonnés : je me croyais un homme, je me découvrais homo !
La facilité avec laquelle j’avais accepté cette situation et "basculé" dans ce nouvel état m’étonnait beaucoup : cette absence de résistance, et de réflexion montrait qu'un pan inconnu de ma personnalité attendait avec impatience une rencontre de ce type. Et comme j’éprouvais maintenant une grande sensation de bien-être psychique et de calme, je commençais à réaliser que seule l’absence d’occasion m’avait fait ignorer ma vraie nature.
J'aimais sincèrement les filles, mais avec elles, il y avait toujours cette longue période de séduction, avec tout ce baratin hypocrite, puis cette espèce de lutte contre leur corps, la nécessité d’essayer, sans avoir la certitude d’y parvenir, de leur donner du plaisir sans bien comprendre leur "fonctionnement". C’était un effort permanent qui diminuait mon plaisir. D’ailleurs, je n’avais jamais "doublé" les quelques fois où j’avais couché avec des filles : une seule fois et "ciao !".
Là, je n’avais qu’à m’offrir à mon amant et à attendre que son plaisir arrive : cette offrande de mon corps suffisait à nous combler tous les deux et ma participation se faisait naturellement, sans effort ni souci. Par rapport à mes relations avec des filles, c’était beaucoup plus facile mais, surtout, je me sentais extraordinairement en harmonie avec lui, dans une quiétude jamais ressentie jusque-là.
Ce qui me troublait aussi était le contraste entre mon amant et moi. J'étais jeune, mignon, propre, éduqué, et pourtant j'avais accepté sans aucune difficulté son âge avancé, sa laideur, son manque d'hygiène et sa grossièreté : non seulement cela ne me dérangeait nullement, mais j'avais l'impression d'y trouver une excitation supplémentaire. Ma découverte des plaisirs de jeunesse, devant les graffitis, me revenait en tête : ces toilettes publiques, dans lesquelles j'étais entré par nécessité, étaient particulièrement répugnantes de saleté et d'odeur infecte , pourtant, j'y étais revenu souvent, attiré par ces propositions de rendez-vous entre hommes ornées de dessins obscènes. Dans mon inconscient, ces sexes devaient m'attirer, et j'avais peut-être associé la crasse de l'endroit à des envies que je refoulais. Il se peut aussi que la révélation de ma nature avait provoqué un plaisir et un bien-être tellement forts que je faisais abstraction de l'environnempent pour ne plus penser qu'au sexe. J'ai eu, par la suite, l'occasion de fréquenter pas mal de lieux plutôt glauques (cinés, saunas) sans y éprouver la moindre gêne. A cette époque, les homos devaient se cacher pour se retouver, et c'était dans les lieux non fréquentés par "les autres" que les rencontres furtives se passaient.
Quant à mon attirance pour des hommes beaucoup plus âgés que moi, elle est restée un mystère mais fut confirmée par mes expériences suivantes.

Je regardais ce corps massif assoupi qui avait joui deux fois : sa virilité était bien supérieure à la mienne qui me semblait maintenant une pâle imitation. J’aperçus son sexe réduit dans l’inaction , ce sexe conquérant, pouvant être douloureux, je savais que je le voudrais malgré tout encore car il m’avait captivé et conquis. Il avait l’air inoffensif au repos mais, dès qu’il serait dressé, je sentais que je serais subjugué de nouveau par sa puissance et que je voudrais le satisfaire par tous les moyens.

Je décidais de faire un peu de toilette. Ramassant une espèce de serviette qui traînait au sol, j’allais dans la salle de bain , après m’être lavé, je revins auprès de mon amant et entrepris de laver son sexe avec douceur, ce qui le fit mettre sur le dos, à moitié endormi. Saisi d’une inspiration, je me mis à genoux au-dessus de son sexe, jambes écartées, tourné vers ses pieds et, après l'avoir mouillé de ma salive, j’entrepris de lui faire un léger massage avec mes fesses en les glissant de haut en bas sur son sexe endormi.
Il se réveilla, sans doute agréablement surpris par ces allers-retours langoureux. Malgré ses 52 ans, l’excitation le reprit et je sentis son sexe se durcir lentement sous mes caresses. La sensation du contact de ce sexe dur que je frottais contre moi était délicieuse. Au bout de quelques minutes, il était suffisamment raide pour que mon amant, le redressant d’une main, me pénètre à nouveau au moment où je redescendais. Je ne m’y attendais pas mais la surprise fut excellente : sans doute bien aidé par le dépucelage qui avait cassé mes résistances et le sperme qui restait, le sexe pénétra en moi sans que je ressente aucune douleur, me procurant une autre sensation du même niveau que les premières. Là où je n’avais ressenti, la première fois, qu’une très vive douleur, je sentais pleinement ce sexe chaud et dur, mais doux en même temps, me pénétrer entièrement, me procurant un nouveau plaisir inconnu. J’étais de nouveau excité avec la même force que celle de nos premiers contacts et, pendant de nombreuses minutes, j’en profitais à mon rythme, me soulevant et me rabaissant lentement sur lui pour sentir toute sa longueur, apréciant particulièrement quand il était entièrement en moi. Mon amant, préférant sa situation dominante, voulut me reprendre comme la première fois, mais je lui demandais de m’allonger sur le dos pour qu’il me prenne comme une femme car je souhaitais le voir me baiser. Remonté en haut du lit, replié sur moi-même, les jambes en l’air, je m’offrais à ce beau sexe recourbé, luisant de plaisir, dont le gland épais allait jouir encore de mes parties les plus intimes que personne d’autre n’avait vues. La beauté de ce sexe tendu vers mon intimité qu'il semblait viser, oscillant légèrement avec les mouvements de mon amant qui s'avançait entre mes jambes écartées fut un spectacle fascinant.
Il me pénétra avec douceur, s’enfonça au plus profond puis s’immobilisa. Sa bouche vint se coller sur la mienne dans un baiser passionné pendant que mes bras l’enlaçaient : j’avais en même temps en moi sa langue et son sexe, dans une plénitude de bonheur absolu. J’étais offert comme une femelle, dans une espèce de nirvana où plus rien ne comptait que ce mâle en train de me procurer un bonheur et un plaisir jamais éprouvés.
Sans doute fatigué par ses premiers assauts, il resta beaucoup plus longtemps en moi , après s’être enfoncé au plus profond, il faisait souvent des pauses pour m’embrasser, sucer ma langue et moi la sienne, avant de recommencer ses allers-retours qui ne provoquaient plus aucune douleur mais, en même temps qu’un fabuleux plaisir physique, l’extraordinaire sensation que mon corps était "possédé" par un autre homme. J’étais entièrement offert, ouvert à ses plaisirs, réceptif à ses envies et y participant dans une parfaite harmonie.
Je n’avais aucune limite , mon corps tout entier était à lui. J’étais devenu comme une femelle dont le rut animal enlève toute pudeur et retenue : il pouvait faire de moi tout ce qu’il voulait. J’adorais le sentir physiquement en moi et, mentalement, je jouissais qu’il prenne possession non seulement de tout mon corps mais aussi de ma volonté qui lui était maintenant entièrement soumise.

Notre dernière étreinte dura longtemps , ce vendredi en fin d’après-midi, nous ne nous soucions pas de l’heure, nous n’avions que notre amour physique à consommer. À force d’excitation, il sentit monter son plaisir et me prévint , pour achever ma jouissance, je me masturbais, gêné par son ventre qui donnait de violents coups en avant, jusqu’à ce que l’accélération de ses allers-retours, suivie par son long cri rauque me prévienne qu’il se répandait en moi. Je jouissais presqu’en même temps que lui, surexcité par les contractions de son sexe enfoncé au plus profond de mon corps le temps que son plaisir s’écoule entièrement.
Cette première étreinte amoureuse réussie se termina par d’autres baisers, sa langue venant prendre de nouveau possession de ma bouche, pendant que son sexe entièrement vide restait en moi.
Complètement épuisé, physiquement et nerveusement, je m’endormis sous ses caresses plus tendres, nos envies étant intégralement assouvies.

C’est ainsi que se passa ma première initiation aux plaisirs interdits. Tout au long des deux années que dura notre relation, les retours chez mes parents s’espacèrent énormément , dès que le week-end arrivait, quand il était libre, je retrouvais Victor, mon amant et maître, pour des après-midis ou des nuits qui, si elles avaient perdu leur côté découverte, me procuraient toujours ces fabuleuses sensations lorsqu’il me touchait, et ce sentiment de plénitude sexuelle lorsqu’il prenait possession de mon corps.
J’étais devenu sa "petite femme" et je me complaisais dans cet état de femelle uniquement préoccupée à satisfaire son maître. L’odeur forte de son sexe me grisait. Son sperme m’excitait tout autant : c’était le résultat final du plaisir que nous avions eu, et il m’a souvent demandé d’avaler devant lui ce liquide qui peut paraître répugnant mais qui, étant le résultat de nos étreintes animales, m’était destiné et que j’avais donc aussi envie de garder en moi , il en était autant excité que moi et me traitait de "salope", ce que je prenais pour un compliment.
Cette envie de garder le résultat du plaisir de mon amant était purement cérébrale. Le sperme n’a certainement pas bon goût et il ne procure plus de sensation de plaisir physique une fois qu’il a été reçu. C’était uniquement dans ma tête et je me sentais plus femelle ainsi.

Victor m’a souvent avoué n’avoir jamais rencontré de partenaire aussi libéré, ouvert à ses envies, sans limite, et en avoir retiré des capacités qu’il pensait avoir disparu avec l’âge.

J’avais complètement basculé dans ce nouveau plaisir à la fois physique et cérébral, et suis resté plusieurs années sans éprouver le besoin de sortir de nouveau avec une fille. Notre liaison s’agrémenta de plusieurs situations épicées. Pendant les deux ans que nous avons passées ensemble, il n’y a jamais eu baisse de cette véritable flamme physique entre nous : il était devenu le maître à la fois de mon corps et de mon mental, et pouvait me faire faire tout ce qu’il souhaitait car ses demandes m’amenaient toujours plus de plaisir , j’étais devenu son complément, et nos envies se comblaient naturellement.

Je lui suis à jamais reconnaissant de cette initiation merveilleuse.
Cette histoire s’est arrêtée lorsque je suis allé continuer mes études en région parisienne. Grâce à une espèce de sixième sens qui s’était éveillé en moi, je n’ai pas eu de mal à retrouver d’autres amants. Je cherchais toujours des hommes âgés, de préférence travailleurs manuels, avec un sexe "parfumé". Je ne cherchais pas de sentiments, seulement du sexe, et j’ai toujours gardé une frontière étanche entre mes deux vies car il s’est avéré que j’étais véritablement bisexuel.

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