Visite Surprise

Cela faisait de longues minutes qu’il me besognait sans relâche, entrant et sortant
de mon petit trou à un rythme soutenu et rapide. J’avais la tête enfouie dans les
oreillers, m’agrippant aux draps, mes cris de plaisir étouffés mais pourtant bien
audibles. Il tenait fermement mes hanches et ses râles résonnaient dans la pièce.

Cet après-midi, nous étions exceptionnellement chez lui. Sa femme était à Toulouse
pour quelques jours, m’avait-il expliqué, et elle ne renterait que le lendemain. Il
m’avait donc fait venir chez eux en début d’après-midi et c’était sur leur lit conjugal
qu’il me faisait jouir encore et encore depuis plus de deux heures maintenant. Tous
mes orifices y étaient passés, celui-ci – le dernier – étant le plus jouissif pour moi. Il
n’y avait rien à dire : avec lui, j’étais devenue une vraie « anale ».

Nous étions devenus amants quelques semaines auparavant et nous avions déjà eu
l’occasion de tester tout ou presque. Je découvrais des sensations inconnues et qui
m’avaient transformée... au plus grand bonheur de mon mari, tenu bien entendu
dans l’ignorance la plus totale mais qui ne pouvait qu’approuver les effets de ma «
libération sexuelle » sur nos propres ébats.

Etaient-ce nos cris de jouissance ou le simple fait que nous étions les deux bien loin
de toute réalité, mais nous n’entendîmes pas la porte d’entrée s’ouvrir puis se
refermer. Moi-même, je ne voyais et n’entendais plus rien depuis plusieurs minutes,
car tous mes sens étaient focalisés sur les sensations que sa queue généraient en
moi. Je ne réagis donc pas vraiment en le sentant s’arrêter brusquement pendant
quelques instants, pensant simplement qu’il allait changer d’angle d’attaque.

Ce fut donc un choc lorsque soudain je sentis une langue chaude et humide
envelopper mon clitoris, tandis qu’il reprenait ses coups de boutoir.

Je levai la tête
des coussins et constatai avec un effarement mêlé à une excitation décuplée que sa
femme était là, qu’elle était nue, et s’était glissée sous nous pour attr d’une
part mon bouton de plaisir, mais aussi pour gober alternativement les bourses de
son mari.

Réalisant en un éclair que non seulement elle ne nous faisait pas de scène, mais
qu’en plus elle était plus que partante pour participer, je gémis de plaisir. Ses
attentions me firent mouiller encore plus, si c’était possible, et je sentis que je
devenais une véritable fontaine qui se déversait sur son visage. Car finalement,
j’avais ici la main haute sur elle... Sur une impulsion, souhaitant encore repousser
mes capacités et la limite de mes exploits, et perversement désireuse de lui rendre
la pareille, je bougeai un peu et lui indiquai d’un geste de se glisser complètement
sous moi, pour que nous nous placions complètement en position de tête-bêche.

Toujours sodomisée par son mari qui râlait de plus en plus fort et nous
encourageait en même temps de façon vulgaire et explicite, je me mis à brouter son
minou, suçant son clitoris, fouillant de mes doigts son intimité brûlante qui sentait
le musc, et qui dégoulinait déjà. Nos corps étaient deux contrastes parfaits, la
texture de sa peau était douce mais différente, son goût épicé et riche. Soudain, je
le sentis se tendre, trembler contre mes fesses, et il déchargea en râlant sa semence
dans mes entrailles, ce qui me fit jouir violemment à mon tour.

Débandant, il se dégagea de mon cul, mais sa femme et moi continuâmes notre 69
avec assiduité, car mon orgasme ne m’avait pas complètement libérée du fait de
cette nouveauté. Je voulais la faire jouir et je sentais qu’elle avait enfoui son visage
au plus profond de moi, me mordillant parfois douloureusement, comme si elle
cherchait à se venger un peu, ce qui provoquait de secousses de plaisir en moi.
Lui,
je l’avais presque oublié, concentrée comme j’étais à prodiguer consciencieusement
le premier cunni de ma vie à celle qui n’était autre que ma rivale mais néanmoins
amante pour quelques instants.

Soudain, il était devant moi, agenouillé, sa queue ramollie et certainement pas prête
de fonctionner à nouveau avant quelque temps au vu de ce qu’il m’avait balancé.
Peu importait, nous savions tous deux que les alternatives étaient multiples. Sans
arrêter de lécher sa femme, je levai les yeux et nos regards se croisèrent. J’y vis sa
passion encore vive malgré le fait qu’il venait de se déverser en moi, son désir et
son excitation toujours présents du fait de ce retournement de situation incroyable.

« Hmmm, tu es tellement belle quand tu es excitée et déchainée, » me murmura-t-il
d’une voix hâchée et rauque, avant de glisser sa langue dans mon oreille puis de la
passer dans mon cou, me mordillant le lobe et me faisant frissonner. « Continue, ne
t’arrête pas, je veux qu’on la fasse jouir ensemble... » Il savait qu’en l’état, je ne
pourrais pas le lui refuser.

A ma grande excitation, il me rejoignit dans l’entrejambe de sa femme, pour
s’attaquer des doigts et de la langue à sa rosette, tandis que je continuais à titiller
son clitoris et à fourrager son con. Naturellement, cela la fit crier de plaisir et elle ne
put continuer à me lécher, tellement nous la stimulions. Ce n’était pas grave car la
simple situation m’excitait comme jamais.

Elle gémissait de plus en plus fort, elle secouait la tête, elle hurlait presque, criant
son nom, nous invectivant, nous suppliant de ne pas nous arrêter, d’y aller plus vite,
plus fort, de continuer comme ça! Mon corps l’empêchait de bouger, nous la
maintenions ensemble fermement contre le lit, la travaillant sans relâche en parfaite
unisson. Le voir l’enculer de sa langue et de quatre doigts me faisait autant mouiller
que s’il l’avait fait sur moi.


Enfin, elle se tendit comme un arc et poussa un long feulement, sans aucune
retenue. Elle jouit violemment et sa cyprine nous gicla au visage, m’inondant les
joues. Puis elle se relâcha et resta sans bouger sous nous. J’étais essoufflée, excitée
mais satisfaite. Je le regardai, en souriant coquinement, heureuse d’avoir si bien
travaillé sa femme, avec lui, en vrai tandem. Il me sourit de façon carnassière
également et entreprit de lécher amoureusement les sucs de sa femme de mon
visage.

« Merci pour ça, chérie, tu es merveilleuse, » me dit-il finalement, avant de me
rouler une pelle avide, que je lui rendis avec passion.

Puis il se releva et alla vers elle. Epuisée, je roulai de côté et m’allongeai à plat
ventre au bord du lit, regardant par la fenêtre, un peu dans le vide. Je les entendis
se murmurer de tendres paroles et je savais sans les voir qu’il devait l’avoir prise
dans ses bras, l’étreignant avec passion. Un pincement au coeur me fit soudain
frissonner, et une vague de jalousie s’empara de moi.

Je sentis le lit bouger et quelqu’un se lever, mais je fis mine de rien n’avoir senti,
feignant un demi-sommeil réparateur. Quelques instants plus tard, je sentis une
main chaude et douce se poser sur le creux de mes reins. Interloquée, je me raidis
et me retournai un peu pour me retrouver face à face avec elle. Du coin de l’oeil, je
constatai qu’il était sorti de la chambe... nous laissant seules l’une avec l’autre. Mon
coeur s’emballa un peu.

Son visage était détendu mais sérieux. Elle était toujours nue et nous étions là,
ensemble, épouse et maîtresse, nos peaux constrastant parfaitement, mure et
jeune, étendues l’une à côté de l’autre, nos corps éreintés et presque douloureux du
fait des assauts du même homme.

« Il est sous la douche. Je dois dire que j’avais des doutes depuis quelques temps
sur.
.. son emploi du temps, sur sa vigueur retrouvée. »

Je la contemplai fixement, la tête tournant un peu, puis je détournai le regard.

« pourquoi avez-vous... profité... de l’instant et ne m’avez pas jetée dehors en
arrivant ? »

Elle me jeta un sourire coquin et me caressa légèrement la cuisse, ce qui me troubla
beaucoup.

« J’étais sur le point de le faire en arrivant, mais ensuite j’ai vu que c’était vous et...
comme ça fait depuis longtemps que je veux savoir quel goût vous avez... je me
suis jetée dans la mêlée comme on dit ! »

Je ne pus cacher mon étonnement et je déglutis quand elle effleura mes seins, me
faisant frissonner à mon corps défendant.

« Ahh ? je... je n’aurais pas pensé que je vous plaisais comme ça et que... vous
puissiez être tentée par ce genre d’expériences... » fis-je, le souffle un peu court,
car sa langue avait rejoint sa main.

« Hmmm, ça fait longtemps que je n’avais plus regoûté aux plaisirs qu’offre une
petite chatte bien chaude... et je ne pouvais pas passer à côté d’une telle
opportunité ! je suis un peu fâchée avec lui de ne pas m’en avoir parlé plus tôt... »
répondit-elle, tout en redescendant vers mon entrejambe.

Je me mordis les lèvres, la tête tourbillonant de plus en plus. J’étais étonnée de la
réaction de mon corps qui avait pourtant été largement besogné et qui visiblement
en redemandait... même si c’était sous les caresses de ma rivale. Mais avant de
parvenir à mon Mont de Vénus, elle s’interrompit et remonta à hauteur de mon
visage.

« Maintenant que j’ai tout découvert, j’ai envie d’en profiter un peu et de
m’amuser... je suis sûre que tu ne sais pas tout ce qui lui plaît... je vais te montrer
et nous allons le rendre complètement fou, et pendant ce temps... hmmm » elle
m’embrassa longuement, entr’ouvrant mes lèvres et me roulant une pelle humide, «
je retrouverai mes premières amours et gouterai à tes charmes délicieux... et te ferai
découvrir tous ce que les miens peuvent t’apporter... même si j’ai l’impression que
tu le devines déjà, au vu de l’état de tes petits mamelons, hmm ? » me demanda-t-
elle malicieusement, la voix déjà un peu plus voilée.

Je la regardai fixement, et pour toute réponse, agrippai sa nuque et l’attirai vers moi
pour l’embrasser à mon tour, sans aucune retenue, me sentant à la fois sale et
délicieusement excitée par l’idée de vivre mes premières expériences saphistes avec
celle que je jalousais si intensément. Je réalisai soudain que si nous devions
continuer, nous ne ferions jamais l’amour , nous nous batterions l’une contre
l’autre, mais d’une manière sensuelle, décidées chacune de lui en remontrer.

Elle se retrouva sur moi, nos corps encore transpirants et humides collés l’un à
l’autre, sa main descendant entre mes cuisses, et me pénétrant de deux doigts, me
faisant me cabrer contre elle. Par derrière, je glissai également deux doigts dans
son antre toujours humide, en laissant mon pouce trainer sur sa rosette, ce qui la fit
gémir dans ma bouche.

Ses lèvres étaient tendres mais elle faisait preuve de velléités dominatrices.
Visiblement, elle cherchait à me donner une leçon de choses, mais aussi à me
montrer la place qu’elle me donnait. Ses doigts étaient maintenant trois et ils me
pistonnaient sans retenue. Lâchant ma bouche, elle retrouva mes tétons qu’elle se
mit à mordiller longuement, alternant effleurements et véritables morsures qui
m’électrocutaient. J’abandonnai son entrejambe pour m’agripper au cadre du lit, ne
pouvant plus retenir mes halètements ni mes gémissements face à ses caresses
expertes.

« Ah ah ! » fit soudain une voix masculine, amusée et un peu surprise, « je vois je
vois, je m’éclipse quelques instants, et on en profite pour batifoler derrière mon dos
! »

Ni elle ni moi ne prîmes le temps de lui répondre, elle tout occupée à me dominer,
moi à atteindre ma jouissance encore une fois, acceptant – pour ce moment – de me
retrouver reléguée en concubine de leur couple. Confusément, je sentis qu’il
s’asseyait à nos côtés pour mieux profiter du spectacle offert par ses deux femmes
du moment, si différentes mais se complètant si bien.

Mes gémissements étaient devenus des râles, soudain étouffés quand il m’embrassa
avidement au passage. Cette fois, c’était moi la proie commune... je me promis que
bientôt nous serions toutes deux les prédatrices. Finalement, à force de me faire
ramoner et branler par sa main experte, je jouis fortement, avant de m’écrouler sur
le matelas.

Elle se détacha de moi et lui fit face, un sourire carnassier sur les lèvres qu’elle
essuya du revers de la main, comme une lionne léchant le sang de la carcasse
qu’elle vient de finir. Mon corps était trempe et ma respiration hachée du fait de cet
orgasme inattendu. Je frissonnai involontairement et me recroquevillai quelque peu
en position foetale, un peu perdue face à ces sensations extrêmes et
contradictoires. Il posa ma tête sur ses genoux, me caressant tendrement la tête. Il
avait les cheveux humides et avait revêtu un robe de chambre noire. Il était tout
simplement sublime. Nos yeux se croisèrent, et j’y vis du ravissement, de l’affection
mais également une lueur lubrique qui me fit frissonner, comme toujours.

« En profiter derrière ton dos ? » s’exclama-t-elle, riant. « Tu peux parler mon ami !
tu me pardonneras si je profite moi aussi un peu des plaisirs qu’offre ta jeune et
belle naïade, histoire que je ratt un peu le temps perdu ! tu as été très égoïste
de garder tout ça pour toi, car elle est tout simplement divine... on la dégusterait
toute la nuit ! », répliqua-t-elle, en continuant à caresser le haut de mes cuisses de
façon propriétaire.

Il leva un sourcil sardonique et continua à me masser les tempes.

« C’est que je savais bien qu’une fois que tu lui aurais mis la main dessus, je ne
pourrais plus en profiter autant qu’avant ! » Il posa une main sur mon ventre, près
de la sienne. « Mais je suis heureux de voir qu’elle te plaît autant... je me réjouis
déjà des petits moments que nous allons passer ensemble... même si tu dois bien
t’attendre à ce que j’en un peu seul de mon côté ! » finit-il en plongeant son
regard dans le mien, chargé de désir et de promesses sombres et sensuelles, noires
et rouges.

De maîtresse, j'étais en passe de devenir concubine dans un ménage à trois
explosif...

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