Une Simple Histoire D'Amour

Je vais vous raconter, comment un petit détail peut changer toute une façon de vivre.
C’était il y a deux ans, mon mari et moi sommes partis en vacances pour la première fois depuis bien longtemps, sans les s. Il faut dire qu’à vingt et un et vingt trois ans, ils ont d’autres chats à fouetter que d’accompagner papa et maman.
Nous avions donc loué un petit F2 duplex donnant directement sur la plage, juste séparé par une petite promenade.
Nous étions tranquillement installés sur les chaises longues du petit jardinet, bien à l’abri du vent pour faire bronzette en maillot de bain, Gilles, le dossier relevé, regardant des jeunes jouant au volley, et je vis qu’il était en érection à regarder une jeune fille du groupe qui jouait les seins à l’air.
J’étais folle de jalousie et il eu droit à une belle scène de ménage, et je me vois encore l’insulter de pédophile, à mater une gamine tous juste aussi âgée que nos s.
On est resté deux jours sans se parler et j’étais prête à repartir, mais je me suis ravisé, et pour me venger, moi qui depuis vingt ans portait toujours un grand maillot une pièce, je suis aller m’acheter un minuscule string de bain, pour voir comment il réagirait quand ce serait les autres qui me regarderaient.
Quand il a fallu sortir pour aller m’étendre sur la chaise longue, je n’en menais pas large, moi qui suis complexé depuis mon adolescence par ma trop grosse poitrine, et avec mes quarante trois ans par les rondeurs de l’âge, j’étais à deux doigt de faire demi tour, quand il me dit que de toute façon, je n’oserais jamais sortir comme ça.
Cela fut suffisant pour me donner le courage de le faire, et c’est derrière une grosse paire de lunette de soleil, que je m’installais sur la chaise longue.
Au départ plutôt mal à l’aise je fermais les yeux, me contentant d’écouter les commentaires des gens qui passaient et les récriminations des femmes qui rappelaient leur mari aux ordres et bizarrement je sentais peu à peu une douce chaleur m’envahir l’entre jambe, je me décidais enfin à ouvrir les yeux et là je découvris que je suscitais un réel intérêt auprès de tous ces messieurs qui passaient.


Mais contrairement à ce que je m’attendais, cela n’eut pas l’air de déranger beaucoup mon mari, et je crois même que cela avait l’air de lui plaire, au vu de la bosse qui déformait son caleçon, j’étais furieuse, mais la situation m’avait réellement excitée et je me calmais assez vite.
Bilan de la journée, je m’étais carrément exhibée à moitié nue devant des dizaines de badauds et je me retrouvais avec un mari qui bandait comme un âne et un de ces coups de soleil qui me ferait souffrir pendant au moins deux jours.
Je me suis dit, attend la prochaine fois je ferais pareil mais directement au milieu de la foule sur la plage, ce que je fit deux jours plus tard, mais contrairement à mes attentes, je suis passé quasiment inaperçu, à part trois ou quatre adolescents qui se sont rincer l’œil pendant deux heures, cela n’avait rien eu à voir avec le centre d’intérêt que je représentais dans le petit jardin prés des promeneurs.
Qu’est ce qui m’arrivait, moi qui suis bourré de complexes, je me sentais frustré de ne pas être dévoré du regard, c’est la ménopause qui me rend comme ça me suis-je dit, je ne comprenais plus grand-chose, j’avais simplement envie que l’on me prête de l’attention.
C’est vrai qu’au bout de vingt trois ans de mariage, l’amour, c’est plus habitude et tendresse que passion et fantaisie, j’avais envie qu’on me désire comme cette gamine de vingt ans qui simplement en sautant les seins à l’air avait réveillé la libido de mon homme.
Je me suis réinstallé plusieurs jours de suite dans le petit jardin et Gilles s’asseyait sur l’un des petits piliers du portique d’entrée et me regardait, ça me plaisait énormément, j’aurais était capable à ce moment là de jeter ce minuscule bout de tissu pour qu’il vienne me faire l’amour.
Je reconnais que les fins de soirée qui s’en suivaient, me rappelaient les débuts de notre mariage, à la seule différence que le quasi désert sexuel que nous avions traversés pendant presque ces dix dernières années avait encore amplifié le désir soudain de l’un pour l’autre.

Malgré le nombre des années passées ensemble, on avait l’impression de se redécouvrir, je voulais de l’amour et de la fantaisie, comme rattrapé le temps perdu de notre vie tellement bien rangé depuis tant d’année.
Le premier soir, il m’a fait l’amour dans tous les endroits possibles de la maison, sur le lit bien sur mais aussi dans la cuisine debout contre l’évier, sur la table encore toute embarrassée et même à l’intérieur de la penderie.
C’était un désir bestial, mais tellement jouissif, je suis pourtant grande du haut de mon mètre quatre vingt et de mes soixante dix huit kilos, mais son mètre quatre vingt dix et ses cent cinq kilos me sont passé dessus comme un troupeau de bison, lui d’ordinaire si tendre et attentionné, me labourait le ventre et l’arrière train comme si sa vie en dépendait et là je me sentais de nouveau tellement femme.
Moi qui d’ordinaire ne suis pas très fan de fellations, je suçais goulûment ce sexe qui m’avait donné deux beaux garçons et qui représentait l’organe physique qui nous unissait pendant l’acte d’amour.
J’étais pourtant une grande jalouse jusque là, mais je me ravissais que le désir des autres pour moi ait rallumé une flamme depuis trop longtemps éteinte.
Je proposais donc un petit jeu à Gilles, pendant la dernière semaine qui nous reste, tenue ultra légère obligatoire pour moi et toi tu me présentes comme une amie qui ne parle pas un mot de français.
Le premier soir après la séance de bronzette quotidienne et la petite gâterie sous la douche, nous sommes sortis au restaurant où ma petite robe jaune trop décolletée faisait un sacré effet, autant sur les serveurs que sur les autres clients, et au moment de passer les commandes voyant que je ne parlais pas, Gilles annonça un peu fort que je ne comprenais pas un mot de français, les langues de ces messieurs ont commencé à se délier.
J’écoutais les commentaires salaces qu’ils faisaient sur ma personne : »tu as vu la paire de gros nichons de cette nana » ou encore « putain elle doit être bonne celle là », et les femmes »elle n’a pas honte de sortir habillée comme ça, il y a des endroits pour se montrer comme ça ! ».

C’était de la folie, je mouillais comme une folle, et en passant mon pied sous la table, je sentis que cela faisait le même effet à mon homme.
Nous sommes sortis du restaurant vers les 22 heures, il y avait ce soir là un concert sur le bord de plage et bien que l’envie de faire quelques galipettes me tentait, nous sommes restés pour y assister.
On était installé pas très loin de la scène, et une chose que je n’avais pas vu au début, c’est les ultra violets du spectacle qui mettaient en évidence mon petit string blanc et le soutien gorge au travers de ma petite robe d’été.
Même si cela se faisait par intermittence, quand mon mari me le fit remarquer, j’eus soudain l’impression d’être toute nue au milieu de la foule et alors que d’ordinaire je serais devenu cramoisi et me serais sauvé en courant, là j’ai eu les tétons qui sont mis à pointer et une humidité toute relative qui s’est formée entre mes cuisses.
Je me suis frotté les fesses contre le bas ventre de mon homme, qui si nous n’avions pas été au milieu de la foule, se serait trouvé salement gêné avec son mat de tente érigé au travers du short.
Dans ma tête les idées les plus folle me traversaient l’esprit, je l’imaginais m’arrachant la robe devant tous le monde et sentir les mains de tous ces gens sur ma peau, il fallait que je partes, car je perdais totalement le contrôle de mon corps.
Nous n’avons pas pu arriver jusqu’à la location, il a fallu que mon homme me prenne debout dans un petit renfoncement entre deux villas, quand son sexe à commencer à investir mon nid d’amour, j’ai dû me mordre le poing pour ne pas hurler et lui en moins de trente secondes se vidait dans mon ventre.
Nous sommes restés ainsi au moins dix minutes sans bouger, se contentant simplement d’échanger nos regards et de s’embrasser amoureusement, le moment de passion était passé et l’un comme l’autre, nous nous regardions avec nos yeux de vingt ans.
Nous sommes enfin rentré, et là ce fut l’amour tendresse qui reprit le dessus, un doux mélange de caresses, de lentes et profondes pénétrations.

Ce n’est pas vraiment des orgasmes qui ont ponctués ce moment, mais plus un sentiment de bien être, une fusion voluptueuse de nos deux corps, qui m’ont fait me sentir tellement bien.
Je ne savais pas où cela allait nous mener, mais je ne souhaitais qu’une chose au plus profond de moi, c’est que cela ne s’arrête pas.
Je ne sais pas si c’est un retour des choses, mais moi la complexée qui passait son temps à surtout éviter le regard des autres, je ne souhaitais plus qu’une chose, c’est que l’on me regarde et pas seulement mon mari.
Il y avait bien une plage naturiste toute proche, mais cela ne m’intéressait pas, je recherchais plutôt des endroits ou l’on pourrait me surprendre.
Nous sommes donc rentrés un peu plus dans l’arrière pays pour rechercher des petits cours d’eau ou des coins tranquilles au milieu des pins et de la garrigue, des endroits certes isolés mais où il était susceptible de passer du monde.
Après nous être engagé sur un petit chemin de vigne le long d’une petite rivière, nous avons découvert un trou d’eau où il était possible de se baigner, j’y ai fait mon baptême de naturisme sauvage.
Mais là encore, déception, nous avons entendu une voiture se garer à coté de la notre, suivi de cris d’s, je me suis donc habillé en quatrième vitesse.
Nous sommes toutefois resté une bonne heure pour profiter de l’endroit avant de repartir, sur le chemin du retour, Gilles se rendit vite compte que j’étais contrarié et me proposa de ranger ma culotte dans la boite à gant.
C’était lui qui prenait l’initiative et bien que le sentant hésitant, je l’encourageais à poursuivre lui garantissant à l’avance que j’accepterais ce qu’il me proposerait et pour joindre le geste à la parole je me suis débarrassé du soutien gorge que j’ai jeté à l’arrière de la voiture.
Il ne me restait plus sur le dos que ma jupette d’été et un débardeur qui se demandait comment me maintenir les doudounes à l’intérieur.
Il avait décidé de m’emmener dans les voies piétonnes de Narbonne où je ne suis pas passé inaperçu, entre le vent qui ne semblait que vouloir me découvrir les fesses et le débardeur qui n’arrivé pas à retenir le balancier de mes seins qui s’échappaient à chaque pas, je n’allais pas tardé à me faire ramassé par la police.
Il était presque dix neuf heure et bien que j’avais trouvé la balade plaisante, j’espérais toutefois une suite un peu plus épicée.
Nous avons déjeuné en terrasse, et même si j’apercevais bien quelques regards s’attardant sur la bonne partie dévoilée de mes seins, cela ne m’émoustillait pas comme la veille.
Nous sommes ensuite allés nous promener le long du marché nocturne de la plage, il y avait énormément de monde, on se serait cru dans le métro aux heures de pointe, bilan le contact corps à corps était inévitable, je sentais des bras, des ventres, des fesses qui se frottaient contre moi.
A un moment je commençais à sentir une main se posant sur mes fesses, faisant mine de ne pas me rendre compte, celle ci se fit de plus en plus audacieuse, remontant même de plus en plus haut sous ma jupe où l’absence de slip devait donner une bien basse idée de ma respectabilité.
Il se colla contre moi, et ses deux mains partirent à l’assaut de mes seins, qu’il pelotait sans gène sous le débardeur.
Imaginez, je me faisais peloter en plein milieu de la foule par un inconnu, avec mon mari devant qui ne se rendait compte de rien et je commençais à apprécier la situation.
Au bout de quelques minutes, Gilles remarqua la main qui bougeait sous le débardeur et loin de s’offusquer paru faire un sourire à l’homme qui était derrière moi.
« Vous ne trouvez pas qu’il y a un trop de monde ici ! On serait peut être mieux ailleurs ».
Je ne savez plus trop quoi penser, me montrer, c’est une chose, mais me donner, s’en est une autre.
Je me retournais pour voir enfin à quoi ressemblait cet homme aux mains baladeuses, il était plutôt pas mal, la bonne quarantaine, les tempes grisonnantes et l’allure méditerranéenne.
Je me surprenais à lui sourire, mais sans toutefois ouvrir la bouche, et mon mari d’enchaîner que je ne comprenais pas un mot de français.
Il nous proposât de le suivre jusqu’à chez lui, et malgré son allure, c’était comme nous un touriste qui occupait la villa d’un de ses amis à moins de cinq cent mètres de l’endroit où nous nous trouvions.
« Elle n’a pas l’air d’être tellement farouche la dame » dit il à voix basse.
« Elle aime la vie voilà tout, mais vous pouvez parler plus fort, elle ne comprend rien ».
Et jouant le jeu, je me contentais de sourire naïvement, Gilles commença à vanter les mérites de la marchandise et en moins de deux, je me retrouvais toute nue devant cet inconnu qui réellement avait l’air d’apprécier le spectacle.
Je ne sais pas si c’est de la peur ou de l’envie, mais je ressentais comme un courant électrique dans chaque parcelle de ma peau, mes tétons pointaient à me faire mal, j’étais parcouru de frissons, et quand les quatre mains ont commencées d’abord timidement puis après franchement a me parcourir le corps, je n’attendais plus qu’une chose, c’était qu’ils me prennent.
Ne me demandez pas de vous expliquer pourquoi, aujourd’hui encore je l’ignore, mais mon corps me réclamait du sexe.
Heureusement, mon homme eu encore la présence d’esprit de demandé à notre hôte de s’habiller d’un préservatif (moi qui faisait sans cesse la morale à mes garçons), car moi je me serais laissé prendre comme ça.
Je me suis retrouvé debout, coincé entre mon homme devant et l’autre derrière, leurs sexe durs frottant contre moi, leurs mains me malaxant les seins le ventre et les fesses.
De nouveau cette transe me reprenait, je fermais les yeux dans l’attente de la mise à mort, je sentis Gilles se baisser un peu pour m’embrocher et l’autre de lui demander s’il pouvait me la mettre dans le cul.
Je n’ai entendu aucune réponse, j’ai par contre bien sentit le remplissage de mon arrière train (soit dit en passant, j’ai toujours adoré la sodomie qui fût pendant presque deux ans mon seul contraceptif), leurs deux sexes se sont frottés l’un contre l’autre, c’était une sensation nouvelle pour moi, comme si j’avais quelque chose de vivant dans le corps.
Tout à coup sans prévenir, mes jambes m’ont lâchés quand le plaisir m’a submergé, d’ordinaire on sent monter cette vague, mais ce fût comme un éclair qui tombe brutalement.
Je crois même que Gilles imaginait que je faisais un malaise, ce fût violent mais assez court, hormis les quelques bouffées de chaleur qui ont suivi, les deux hommes s’agitèrent bien encore quelques minutes, mais pour moi c’était fini.
Le désir était parti comme il était venu sans explication, je fis donc comprendre d’un regard à mon mari que je souhaitais partir, ce qu’il signifiât tous de suite à cet homme, qui lui en voulait encore.
Il lui fit comprendre que peut être une autre fois et compte tenu du gabarit de mon mari, il n’insistât pas et redevint même plutôt courtois au point de me déposer un gentil bisou sur la joue avant de nous laisser partir.
Une fois rentré, nous nous sommes regardés un peu gêné, puis sans savoir pourquoi, nous sommes partis dans un gros fou rire et lui de me traiter de cochonne et moi de lui répondre pervers et tous ça après vingt trois ans de vie commune et seulement neuf jours de vacances.
Nous avons fêté la soirée avec deux bonnes bouteilles de blanquette et c’est avec ces quelques grammes d’alcool qu’il a abusé avec mon accord de mon popotin où il s’est introduit sans ménagement, me malmenant le cul comme je le lui demandais.
Le lendemain matin, c’est l’odeur du café et un magnifique bouquet de fleurs qui me firent ouvrir difficilement les yeux, je ne me souvenais même plus de la dernière fois où cela m’était arrivé, mais le sourire de mon homme et la douceur de sa main dans mes cheveux indiquaient qu’il avait l’air aussi satisfait que moi de nos folies de ces derniers jours.
Les vacances étaient terminés, il allait falloir rentrer, mais nous nous sommes promis de prolonger à la maison ce que nous avions commencé ici et merde aux convenances.
I l nous aura fallu attendre le quasi départ de la maison de nos s, avant d’admettre que nous avions fait une impasse de prés de vingt ans sur notre propre intimité au profit de notre vie de famille et je crois aujourd’hui en regardant notre entourage, que beaucoup d’entre nous, surtout chez nous les femmes que le fait de devenir mère nous accapare tellement, que nous en oublions un peu le reste.
Je ne dis pas que notre nouvelle sexualité soit un modèle à suivre, chacun ayant des désirs et des besoins différents, mais elle a au moins le mérite d’être à notre goût et de nous donner satisfaction, et de recréer un lien intime qui certes existait, mais qui n’était pas partagé.
Aujourd’hui la quantité d’expériences, pas toutes satisfaisantes je le reconnais, nous ont au moins ouvert l’un à l’autre et mon seul regret fut que ceci soit survenu si tard dans ma vie.
Je mettrais peut être un jour celles ci sur papier car j’ai pris grand plaisir à vous rédiger mon histoire.

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