Visite Surprise... Suite Et Fin ?

(suite...)


En entendant mon amant et sa femme s'exclamer sur mes avantages, je rougis en
constatant que j’étais le centre de leurs convoitises, mais aussi d’excitation et de
plaisir à les entendre déclarer leur désir pour moi de cette manière. En même
temps, je réalisai que je perdais un peu, même beaucoup, mon indépendance, pour
risquer de devenir la jeune et jolie sex toy que ce couple de cinquantenaires jetterait
bien un jour ou l’autre, de lassitude.

Un peu énervée par leur attitude, je me dégageai souplement de leur étreinte
combinée et me levai du lit, aucunement embarrassée par ma nudité complète. Cela
faisait longtemps qu’il m’avait guérie de toute pudeur maladive.

« Bon, pendant que vous vous mettez d’accord sur mon nouveau statut, » fis-je en
les interrompant un peu brusquement, « permettez-moi d’aller prendre également
une douche. »

Je ne pouvais m’empêcher de me montrer rebelle, de laisser transparaître une
certaine froideur et de l’agacement, pour essayer de retrouver un certain pied
d’égalité avec eux. Sans attendre de réponse, je m’apprêtai à sortir de la pièce
quand mon amant saisit mon bras et m’attira contre lui, me coinçant entre ses
jambes, et me forçant à le regarder droit en face en s’emparant de mon menton. Je
luttai contre moi-même pour ne pas réagir face à cette démonstration d’autorité
virile qui savait si bien m’exciter.

« Qu’est-ce qu’il y a, ma douce, quelque chose ne te convient pas ? » me demanda-
t-il d’une voix tranquille, mais qui avait une pointe de sévérité. « Il m’avait pourtant
semblé que tu t’étais bien amusée toi aussi. » Il s’était mis à me caresser les fesses
de l’autre main tout en parlant.

Me rebellant, je lui pris le poignet d’une main et me dégageai le visage de son
étreinte, sans pourtant pouvoir reculer.



« J’ai pris mon pied, ça c’est clair, mais je n’aime pas vraiment qu’on discute comme
ça de moi, comme si je n’étais pas là, et surtout qu’on essaye de me manipuler. » Je
fronçai les sourcils. « Pour un peu, je croirais que tu avais tout prévu, que tu savais
très bien qu’elle rentrerait maintenant, que tu tablais sur sa réaction, que dans le
feu de l’action et mises devant le fait accompli, tant elle que moi on prendrait...
notre parti de la situation... Hmm ? » lui demandai-je en le regardant droit dans les
yeux.

Derrière lui, elle s’exclama un peu et se redressa également, s’approchant de nous.
Quant à lui, son regard se voila et il fit une moue contrariée, démontrant que j’avais
tout compris et que ça l’embêtait. Puis il se reprit et m’adressa un sourire carnassier
tout en rigolant doucement.

« Hmm... encore une belle démonstration d’un raisonnement logique parfait et
implacable, ma toute belle... j’aurais dû réaliser que ton intelligence si brillante ne
se limite pas au domaine de la chimie! »

Je levai un sourcil sardonique et fit une moue hautaine.

« Merci de ton compliment, effectivement, chez moi les brumes du plaisir ont
tendance à ne pas embrouiller trop longtemps mes méninges, mon cher... tu me
connais, je suis une incorrigible cérébrale. Maintenant, si tu le permets » dis-je en
me dégageant complètement de son étreinte, « je vais vraiment prendre une
douche, et je vous laisse... mettre au net la situation. » Je fis deux pas et m’arrêtant,
je lançai par dessus mon épaule. « Pensez-bien qu’un arrangement à l’amiable est
possible... mais si vous pouviez penser à me demander mon avis avant, je ne serai
pas e de dire non au final! »

Je ne regardai pas derrière moi, et en refermant la porte de la salle de bains, je pus
l’entendre, elle, commencer à l’interpeler pour lui demander des éclaircissements
sur son.
.. triple jeu. Leurs arguments disparurent sous les bruits d’eau de la douche
qui me nettoya consciencieusement, faisant disparaître toute trace de sécretions en
tous genres.

J’étais satisfaite d’avoir su exprimer mes réticences et mon mécontentement à son
égard. Je ne voulais pas qu’il croie que parce qu’il pouvait me baiser et m’enculer
comme une bête, j’avais perdu ma fierté et que je ne méritais plus son respect, sur
lequel il avait tant insisté au départ de notre relation. Une histoire à trois avec elle,
ok. Mais pas sans mon accord et à n’importe quelle condition. Hors de question
d’être leur jouet : je serais sur le même pied d’égalité qu’elle, que lui, je ne serais
pas seulement utilisée, je les utiliserais aussi.

Toute à mes réflexions, je n’entendis pas la porte s’ouvrir, et je sursautai quand le
rideau de douche fut tiré. Soudain, il m’étreignit par derrière, m’enveloppant dans
ses bras, m’attirant contre lui et enfouissant son visage dans ma nuque.

« Alors... on est jalouse ? » me demanda-t-il dans un grondement qui me fit
frissonner de plaisir et de peur mêlés. « Alors tu me voudrais pour toi toute seule,
hmm ? » me dit-il d’un ton calme, mais où menaçait l’orage. « Pas de partage, pas
vraiment, juste quand toi tu en auras envie, c’est ça ? » Sa voix se faisait de plus en
plus dangereuse, froide, glaciale, et j’écarquillai les yeux.

« Mais si j’ai envie de vous regarder les deux vous faire jouir, si j’ai envie de vous
prendre les deux en même temps, de vous gouter les deux ensemble, de te voir la
lécher, de t’entendre gémir sous ses doigts, de voir votre passion primer sur votre
jalousie mutuelle, as-tu le droit de me dicter tes règles? Est-ce que tu crois que
quiconque peut m’interdire quoique ce soit ? » me demanda-t-il finalement, en
collant sa bouche à mon oreille.

Il me retourna pour que je lui fasse face, puis prit ma tête dans ses mains et
m’embrassa fougueusement, me repoussant contre le mur de la douche.

Complètement déboussolée, je me laissai faire, incapable de réagir dans un premier
temps, me contentant de subir. Sa langue ravageait ma bouche, il était collé à moi,
me plaquant contre le mur. Un gémissement monta du fond de ma gorge, telle une
plainte, mêlée de soulagement et de désir. Me lâchant brusquement et me laissant
haletante et déjà excitée, il posa ses mains des deux côtés de ma tête, s’imposant à
moi de tout son corps.

Je fermai les yeux, et je déglutis. Jamais il n’avait laissé paraître ce côté de lui, et je
crus pendant une fraction de seconde qu’il allait me frapper.

« Un de ces jours, tu devrais parler à Lucie, tu sais, pour apprendre tout ce dont je
suis... capable... quand je suis un peu... en colère... » fit-il, en mordillant mon
oreille, faisant battre mon coeur à un rythme débridé.

Avant que je puisse même ouvrir la bouche pour essayer de lui répondre d’une
façon inventive qui saurait le titiller, il s’empara d’une de mes jambes, la leva et
sans demander quoique que ce soit, il m’enfila brusquement, d’un coup,
m’obligeant à m’accrocher à lui pour ne pas tomber. Dans un éclair de lucidité, je
revis le moment où il avait avalé sa petite pilule bleue...

Je me mordis les lèvres presque jusqu’au sang pour ne pas laisser passer mon cri de
douleur/plaisir intense. Il n’avait jamais été aussi brutal, aussi animal, comme s’il
s’était senti obligé de me rappeler que quoique je dise, finalement j’étais à la merci
de mes hormones et de sa queue en ce qui le concernait.

Ses coups de boutoir étaient énormes et je ne pouvais rien faire d’autre que de me
tenir à lui, en attendant que ça se termine, que je jouisse et qu’il se déverse en moi.
Aucune tendresse dans son acte, aucune caresse, aucun baiser, rien que du
pistonnage au fond de mon ventre, me faisant percuter le mur à chaque fois, à la
limite du viol.


C’était terrible, c’était jouissif, c’était avillissant, c’était dégradant, c’était
merveilleux venant de lui, et à chaque fois qu’il sortait pour mieux entrer, je sentais
ma dépendance à son égard augmenter.

Enfin, il jouit violemment en moi, ce qui me poussa de l’autre côté de la barrière. Je
m’agrippai à son cou tandis que je laissai mon corps exprimer mon orgasme. Il me
soutint et j’enfouis mon visage dans sa nuque. Il nous fit glisser doucement au fond
de la baignoire. Embriqués l’un dans l’autre, nous restâmes ainsi silencieusement.

Finalement, je m’écartai de lui pour lui faire face. Je comptai sur l’eau de la douche
pour masquer les larmes qui semblaient avoir coulé toutes seules, mais c’était mal
le connaître et sous-estimer sa capacité à me décrypter, car il les effaça des pouces,
en me tenant le visage.

« Pardonne-moi, » me demanda-t-il d’une voix basse, « je me suis vraiment laissé
emporter... je ne voulais pas te faire peur ou même te faire mal. »

Je lui souris un peu à travers mes larmes et lui caressait nuque et torse d’un seul
mouvement.

« ça va, je t’assure... tu sais bien qu’un peu de brutalité et d’autorité ont plus
tendance à me faire grimper aux rideaux que le contraire... » Je l’embrassai dans le
cou.

« Je sais, je suis jalouse... un peu... beaucoup même... alors que j’en n’ai pas
réellement le droit... je ne déteste pas ta femme, c’est juste que si je dois vraiment
te partager, concrètement et pas seulement virtuellement... c’est un peu difficile à
gérer. Mais je comprends tes désirs et je pense que je pourrais y trouver mon
compte... si ça ne devient pas une règle systématique, s’entend ! »

Il me sourit voracement.

« Ah non, car je la connais, elle ne te lâcherait plus ! et moi non plus je n’ai pas
tellement envie de te partager tout le temps... Mais on va bien s’amuser, tu ne
penses pas ? »

Je lui roulai une pelle passionnée.

« Ooooh oui... ça va être très sympathique tout ça... »


**Si mes histoires vous plaisent, dites-le moi!""

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!