Montréal- Toronto
Montréal, Québec, Canada
Bonjour à tous,
Précision : Suite à vos emails voici une précision, ici au Québec lexpression sortir en club représente les boites de nuit et non les clubs échangistes. Continuez à mécrire, japprécie vos commentaires.
Je devais me rendre à Toronto pour des raisons professionnelles, fauché comme la plupart des étudiants, jai acheté un billet dautobus de nuit comme ils sont moins dispendieux. Me voilà près à affronter un long et pénible trajet de plus de sept heures et demie. Vu lheure tardive du départ, lautobus était loin dêtre rempli. Il restait plusieurs bancs vides, chacun avait suffisamment de place pour être à laise et confortable. Certains passagers sortent un livre, dautres se placent pour dormir la tête appuyée contre la fenêtre, lautobus est presque silencieux. Placé au centre de lautobus, moi je regarde défiler le paysage, sans penser à rien de vraiment précis.
« Veux-tu jouer aux cartes ? » Cette phrase me sort de la lune, je me retourne, dans lallée une fille se tient au porte-bagages au-dessus de ma tête. Elle est plus grande que moi. Elle porte un tricot vert à grosses mailles par-dessus une camisole noire et des jeans à taille basse.
« heeuuum Oui, » (OK cest pas très élaboré comme réponse.) Elle revient donc avec un jeu de cartes et sassoit sur le siège à coté du mien. Tout en jouant aux cartes, nous commençons la discussion. Japprends rapidement beaucoup de choses à son sujet. Elle va à Toronto pour visiter sa meilleure amie, elles se connaissent depuis lâge de huit ans. Elle étudie en art, plus précisément en photo et peinture. Elle est célibataire, (tient-tient intéressant). Elle parle beaucoup plus que moi. Moi je pose des questions et écoute les réponses.
Mais, après un certain nombre de parties, elle sest montrée plus curieuse, à mon tour, jai répondu à ses questions. Autour de nous, la majorité des occupants de lautobus avaient éteint les petites lumières au-dessus des sièges.
Lentement, mais sûrement, la conversation a glissé vers les relations homme-femme. Ce que je recherchais chez une femme ce quelle voulait dun homme. Elle a éteint le plafonnier, puis notre sujet principal est devenu le sexe. Ce quelle aimait, ce que jaimais, nos expériences un peu bizarres, nos fantasmes. Plus notre conversation était intime, moins on parlait fort, notre but nétait de pas de le partager avec tout lautobus. Bien que lhomme à lavant soit le seul avec encore sa lumière, cela ne voulait pas dire que tout le monde dormait profondément. Nos voix nétaient plus que murmures, pour sentendre nous devions être très proche lun de lautre. Je pouvais sentir son souffle dans mon cou. Suivant les mouvements de la route, nos corps se rapprochaient de plus en plus. Nos épaules se touchaient légèrement à toutes les courbes de la routes. Alors que notre conversation était maintenant franchement érotique, elle me murmurait un fantasme à loreille. Son fantasme était bien plus une proposition, elle rêvait de faire lamour dans un lieu public, entourée de gens qui pourraient la surprendre. Me tournant vers elle, jai effleuré sa joue du bout des doigts la faisant me regarder. Sa joue était douce, glissant ma main sous les boucles de ses cheveux, jai massé sa nuque en la regardant dans les yeux. Je me suis approché et posé mes lèvres sur sa bouche.
Avant de répondre à mon baiser, comme pour se donner du courage avant de sauter dans le vide, elle a pris une grande respiration et a expulsé laire très lentement. Ce grand soupire a chatouillé mes lèvres dans lattente de sa réponse. Je savais tout comme elle quil ny aura pas de retour en arrière.
Elle se redresse pour que le tricot puisse glisser au-dessus de sa tête, se faisant, elle colle ses seins contre mon visage. La chaleur de sa poitrine traverse sa camisole. De nouveau on sembrasse, mais avec plus de fougue. Je couvre son cou de baiser Suivant la courbe de ses hanches, je soulève sa camisole, pour atteindre ses seins. Je les pétris avec désir. Réveillés par ces caresses ses mamelons pointent dans le creux de mes mains. Je détache sa brassière, libérant les seins sous sa camisole.
Elle reprend son exploration de mon torse pendant que je caresse son dos et ses fesses. Son cul est bien ferme et rebondie. Ses lèvres sont maintenant sur mon ventre. Plus elle descend plus son cul remontre, je peux donc le caresser avec plus de force. À deux mains, je masse ses fesses. Dans cette position, une ouverture se créer entre son dos et le bord de son jeans. Je peux enfin toucher la peau douce de ses fesses. Accroupie devant moi, elle masse mon sexe prisonnier de mon jeans. Elle ouvre lentement ma braguette, nous arrêtons de respirer, comme si lensemble des passagers entendaient le bruit du zipper qui souvre. Parce que jétais assis, elle navait pu descendre suffisamment ma braguette pour rejoindre mon sexe. Ses mains fouillent le haut de mes boxers avec insistance.
Je magenouille donc sur le banc pour lui permettre de latteindre. Nous sommes tous les deux sur nos genoux lun en face sur la banquette de dautobus.
Par des mouvements saccadés par le plaisir, sans arrêter de me branler, elle baisse mon pantalon et mes boxers jusquà mes chevilles Bien assis enfoncé dans le bans, je la tire vers moi. Face à moi, elle place un pied de chaque coté de mes jambes. Elle colle sa poitrine à la mienne, cest dans cette position quelle a guidé mon sexe vers lentrée du sien. Le temps sest arrêté pendant mon premier passage en elle. La chaleur de son sexe ma envahi. Menfonçant profondément et lentement en elle, je sens un long frisson de plaisir la parcourir. Cette vague de plaisir est partie à la chute de ses reins pour remonter le long de sa colonne et lui faire cabrer le dos. Alors que mon sexe la remplissait, elle à commencer à faire rouler ses hanches pour donner le rythme à notre ébat.
Suivant son plaisir elle accélère le rythme, son cul venait frapper mes cuisses de plus en plus rapidement. Je lui murmure à loreille de ralentir, car sinon le bruit nous trahira. La cadence de diminue, mais non le plaisir. Comme une vague sur locéan, elle monte et descend sur mon sexe. Nous laissant guidé par les mouvements de lautobus nous perdons la notion du temps. Continuant à me faire chevaucher, je glisse une main entre nos corps et caresse son clito. Mon sexe en elle et mes doigts jouant sur son tambour la font jouir rapidement. Dans son orgasme, son sexe se referme sur mon membre comme pour maspirer. Excité au plus au plus haut point quelle exerce sur mon sexe, je sens la sève monter en moi. Jatteins le point de non-retour. Dun puissant coup de rein, je la soulève complètement du banc et relâche ma semence au plus profond de ses entrailles. Toujours appuyée contre mon torse elle tremble de plaisir. Nous restons vautré lun contre lautre, un cours moment. Mais la réalité revient vite, inutile de rester comme ça, nous nous rhabillons aussi vite que possible.
Une fois rhabillés, nous sommes incapable de nous regarder sans éclater de rire. Ses cheveux ressemblent à un voyage de paille, jai boutonné ma chemise tout croche, sa brassière sort toujours de lune des manches de la camisole, Bref, notre apparence est le témoin de nos activités de voyage.
Essayant, tant bien que mal à remettre de lordre, nous réalisons que nous approchons de Toronto. Une dernière heure tout au plus. Laube pointe par fenêtre, les autres passagers commencent à se réveiller. Gênée, elle me demande si je crois quils sen ont rendu compte. Je réponds que oui. Elle se colle contre moi et fait semblant de dormir pour ne pas avoir à les regarder. Je reprends donc ma position initiale et je regarde défiler le paysage dans le jour qui se lève.
« Terminus de Toronto, tout le monde descend » cette phrase ma réveillé, je dormais appuyé contre la fenêtre. Jétais seul dans mon banc. Mhabituant à la lumière du jour, je regarde partout dans lautobus. Elle se trouve environ à une dizaine de banc derrière moi. Elle ramasse ses bagages puis marche dans lallée. Passant à ma hauteur elle ne me regarde pas, ni me sourie.
Est-ce que jai rêvé, je ne pense pas. Jai encore souvenir de la passion qui nous a envahi durant la nuit. Pourtant un doute demeure dans mon esprit. Je prends mes bagages et me dirige vers la station de taxi. En mettant la main dans la poche de mon manteau, je découvre un papier enroulé dans une culotte. Sur le papier un numéro de téléphone. Je savais bien que je navais pas rêvé
À la prochaine, dici là écrivez moi
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