Emeline...
Ce matin, lorsque je me suis réveillée, jai mis quelques instants à me rappeler de tout ce qui sétait passé hier soir, avec Emeline. Et puis, lentement, tout mest revenu, une boule sest formée dans mon ventre, et lenvie mest venue de crier, de hurler à la terre entière tout le bonheur que javais ressenti la nuit précédente et qui, jen suis sûre, changera ma vie à jamais. Javais tellement envie den parler, de le raconter que jai décidé de vous confier ce qui mest arrivé.
Je me prénomme Laura, jai 18 ans, depuis quelques jours, et comme les cours à la fac nétaient pas terminés et que nous avions des partiels, nous avions convenu, avec ma meilleure amie, Emeline, de ne fêter mon anniversaire que vendredi soir, histoire de fêter aussi la fin du premier semestre et le début des vacances.
Vendredi, après les cours, nous sommes rentrée chez Emeline, ses parents nétaient pas là, ils ont une maison dans le Lubéron, et ils profitent de chaque période de vacances pour sy rendre et fuir la région parisienne. Nous voilà donc seule dans ce grand duplex, aménagé dans un style très contemporain, du Ier arrondissement, pas loin des Halles.
Nous commençons à nous préparer pour aller en boîte, avec quelques autres amis de la fac ou de vieilles connaissances, qui remontent à lécole primaire pour certaines. Cest là que jai connu Emeline, nous avions 6 ou 7 ans, je ne sais plus, et nous rentrions en CP. Nous avons été placées par ordre alphabétique, lune à côté de lautre (nos noms sont proches), et depuis, nous en nous sommes plus jamais quittées.
Jai vu grandir Emeline, elle est devenue une belle jeune femme, un peu plus grande que moi. Elle mesure 1 m 75, elle est mince, sa chevelure est magnifique, brune, avec des reflets presque bleutés, et ses longs cheveux bouclés descendent jusquà ses hanches lorsquelle les détache. Ses yeux sont verts clairs, et sa peau très blanche. Le contraste entre la luminosité de ses yeux et la noirceur de ses fins sourcils et de ses longs cils lui donne un regard qui pétrifie parfois les hommes sur place.
Parfois je suis jalouse delle, enfin, je lai été, jusquà ce quelle me confie, un soir, lorsque nous dormions ensemble, en tout bien tout honneur, quelle aussi, parfois, me jalousait. Intriguée, je lui ai demandé pourquoi, elle me répondit quelle aurait aimé me ressembler, que si on lisait la grâce et la beauté sur ses traits, on lisait la force de caractère sur les miens, bref, en un mot : « javais du chien », un tempérament de feu, et elle menviait pour ça. Elle me parla ensuite de mes yeux presque noirs comme le jais et qui émettaient de véritables décharges de lumière , de mes cheveux bouclés, châtains et méchés de blonds , de mes lèvres quelle trouvait pulpeuses , de la ligne de mes sourcils, volontaires et effrontés , de mes hanches sensuelles et de ma poitrine dont elle trouvait la silhouette plus jolie que la sienne. Tout ceci nous a bien amusé, et cette nuit là, nous nous sommes endormies un sourire aux lèvres.
Avant de sortir, Emeline me dit quelle veut prendre une douche, elle commence à ôter ses vêtements, devant moi, dans la spacieuse salle de bain aux nombreux miroirs, et bientôt, je peux compter 4 ou 5 Emeline, nues, qui referment la porte vitrée de la cabine de douche. Je pense : « Elle est toujours aussi belle. » Je me concentre sur mon maquillage. Jentends le bruit de leau qui frappe contre les parois de la douche. « Etrange, me dis-je, quelle ai toujours refusé de me parler de ses conquêtes. Moi, je lui racontais toutes les miennes, mêmes peu glorieuses. Ça avait lair de lamuser. » Lorsque Emeline ressort, je suis déjà prête. Me voilà glissée dans mon pantalon noir, moulant, spécial « boîtes », taille basse, avec un petit top noir dos nu, style « cur croisé », qui cache juste ce quil faut et laisse mes hanches, mon dos et mon ventre libre. « Alors, prête à faire des ravages ? » me lance Emeline.
Lorsque la porte du duplex se referme derrière nous, nous sommes exténuées. Il est trois heures de matin. Nous avons dansé toute la nuit. Nous abandonnons nos chaussures, et pieds nus, nous nous dirigeons vers la cuisine pour dévaliser le réfrigérateur. Là, au cours dun solide encas, nous commençons à discuter de la soirée.
- Il était lourd le gars au bar
- Oh, jai jamais vu ça. Un gros naze
- Jétais morte de rire quand tu lui as sorti quon était en couple pour le faire partir.
- Oui, sauf quil a insisté.
- Jusquà ce que tu fasses semblant de membrasser, me lança Emeline, les yeux en feu.
- Oui, là, il a vraiment cru quon était ensemble.
- ça ne ma pas déplu, dailleurs
Et là, encore, mon regard croise le sien qui brille dune lueur étrange, comme jamais auparavant. « Sûrement lexcitation de la soirée. »
- Enfin, on sest bien amusée.
- Oui, ça faisait longtemps.
- Mais je ne tai toujours pas offert mon cadeau.
- Non cest vrai, je suis curieuse de savoir ce que tu as choisi
- Devine !
- Hum
parfum ?
- Non.
- Vêtement ?
- Non.
- Un petit bijou ?
- Non plus. Plus personnel.
Là, un long silence, je cherche, mais je ne trouve pas, peut-être mon esprit est-il embrumé par lheure tardive ou les deux ou trois cocktails pris en boîte.
- Tu donnes ta langue au chat ? me lance Emeline, dun air coquin.
- Ma foi
oui.
Sur ce, le dîner fini, elle se lève, et va prendre un objet que je ne vois pas. Elle repasse derrière moi.
- Maintenant, laisse toi faire, voilà ton cadeau.
Sur ce, elle mapplique délicatement un bandeau en soie noire devant les yeux.
- Aller, un petit massage pour détendre ma Laura, après nos danses endiablées.
Sur ce, elle a versé quelques gouttes froides dun liquide odorant sur mon dos, sûrement une huile parfumée. Elle a ensuite commencé à me masser na nuque, les épaules, le haut du dos. Ma respiration était profonde, je profitais du moment présent. Laura mavait déjà massée, quelques fois, elle savait que jadorais ça, que ça me faisait le plus grand bien. En redescendant le long de mon dos, les bretelles de mon soutien-gorge lont gênée, elle a fait sauter le fermoir et a libéré mon dos et ma poitrine. Elle a continué à me masser consciencieusement, jusquà atteindre mes hanches et mes fesses.
- Oh, il nous gêne, ce string, aller hop !
Et sur ce, dun geste décidé qui nappelle pas la contestation, elle fait glisser le dernier morceau de tissu qui recouvre mon corps jusquà mes chevilles. Me disant de rester immobile, elle sallonge à demi à côté de moi et commence à me masser les chevilles, puis elle remonte, lentement, la voici sur mes mollets, puis mes cuisses. Et soudain, une décharge électrique parcourt mon corps, elle vient de frôler mes grandes lèvres.
- Tu aimes ?
Je nai pas la force darticuler le moindre son, jopine de la tête. Mais avant que jaie fini de lui faire comprendre que oui, voilà que, de nouveau, ses doigts ont frôlé ma petite toison. Et soudain, je me rends compte que mon sexe est humide. Jai honte. Je veux lui dire darrêter, mais comment ? Cest tellement bon. Ses mains parcourent mes cuisses, elles me font tellement de bien que je ne parviens plus à me contrôler.
- Laura ?
- Oui ?
- Tourne toi, maintenant ! Je nai pas fini le massage
Elle avait parlé dune voix douce et en même temps sûre delle. Je me suis tournée, toute honteuse, espérant quelle ne remarquerait pas la cyprine qui devait déjà faire briller mes grandes lèvres. Me voilà allongée sur le dos, les yeux toujours bandés, je ne vois pas Emeline. Je sens juste ses mains qui caressent mon ventre, mes hanches
plus haut
oui
mes seins. Elle me caresse, ce nest plus un massage. Je suis pétrifiée. Je ne sais comment réagir. Je suis brûlante, comme emportée par une fièvre délirante et en même temps glacée deffroi, pétrifiée. Elle quitte mes seins. Je sens ses mains, sur mes cuisses, elles les entrouvrent. Je dois être offerte à sa vue maintenant, mes jambes écartées découvrent entièrement ma toison et mes lèvres. Je sens les mains dEmeline qui remontent sur moi, vers la partie la plus intime de mon être. Et là, je sens quelque chose de chaud, dhumide et de doux écarter lentement les deux grandes lèvres. Sa langue. Elle sest glissée entre mes jambes et embrasse mes grandes lèvres. Elle passe sa langue sur elles, elle joue avec et bientôt, la voilà qui commence à se diriger vers mon petit bouton damour, je sens sa langue frôler mon clitoris, puis le titiller, tourner lentement autour, je deviens folle, et puis, soudain, je sens mon petit bouton aspiré dans la bouche dEmeline. Il est entre ses lèvres, elle passe sa langue contre lui, elle lembrasse passionnément, fougueusement, je perds la raison. Je tremble, je frissonne.
- Enlève ton bandeau.
Fébrile, jobéis, et bientôt, je vois le corps dEmeline qui se déplace, tout en continuant de me donner du plaisir. Elle est nue, sa jambe gauche passe par-dessus ma tête et son sexe est désormais à quelques centimètres de mon visage. Je pense : « je nai jamais rien vu daussi beau ». Mes mains saventurent sur ses fesses, je les agrippe, et je leur commande de descendre un peu. Ses grandes lèvres frôlent mon visage. Jose un premier coup de langue. Emeline libère mon clitoris dentre ses lèvres lors dun faible gémissement. Le goût se sa cyprine est une révélation. Je me surprends à apprécier, à adorer même la saveur de son sexe. Mes baisers se font plus appuyés. Ceux dEmeline aussi. Jose aspirer son clito entre mes lèvres. Je la sens frissonner, elle répond en posant ses lèvres à lentrée de mon vagin. Puis je sens glisser sa langue dans ma petite grotte damour. Cest délicieux. Jaimerais lui donner le même plaisir, à mon tour, je glisse ma langue dans son vagin et je caresse lintérieur de son corps lentement et sensuellement. Je retire ma langue, je savoure son goût, je menivre de son odeur. Jadore ça, elle est délicieuse. Une dernière vague de plaisir me submerge, je resserre mon étreinte sur les fesses dEmeline et jétouffe mes cris de plaisir dans son sexe dont je bois jusquà la dernière goutte de cyprine.
Brisée, rompue, tous mes muscles se relâchent. Emeline se tourne, vient alors face à moi et, me fixant droit dans les yeux, membrasse passionnément. Je goutte ma propre cyprine, sa langue est douce, nous échangeons nos saveurs, nos odeurs. Ces baisers nen finissent plus, et la chaleur du corps dEmeline fait naître dautres désirs en moi. Un éclair dans les yeux de mon amante me fait comprendre que mon « cadeau » nest pas terminé.
- Tourne toi.
Jobéis, jai abdiqué toute volonté, elle peut faire de moi ce quelle veut. Allongée sur le ventre, je sens les mains dEmeline qui rehaussent mes hanches. Je suis maintenant à quatre pattes, les fesses hautes et la tête enfouie dans un oreiller. Emeline me caresse les fesses, les cuisses puis je sens un doigt sinsinuer dans ma petite grotte damour. Puis deux. Elle commence des aller et venues lentes, comme pour me préparer. Et bientôt je ne sens plus ses doigts, mais une forme plus massive force doucement lentrée de mon vagin. Je tourne la tête, Emeline me sourit et me donne confiance. Elle fait aller et venir lobjet dans mon vagin. Jamais je nai connu dhomme qui mait remplie ainsi. La sensation est nouvelle, agréable, violente et douce à la fois. Les vas et viens se font plus rapide, plus vigoureux, plus profonds aussi. Je commence à haleter, ma respiration saccélère, se saccade. La tête me tourne, je ne sais plus où je suis, jenfonce la tête dans loreiller pour gémir. Le membre que manie mon amante me remplit, me comble, il y a tant damour dans chacun de ses gestes
Et puis, au milieu de cette tempête de sens, je sens des baisers humidifier mes fesses. De nombreux baisers, la bouche dEmeline doit courir sur mes fesses, entre mes fesses aussi. Je sens sa langue descendre le bas de mon dos, et finir sa course sur ma raie, frôlant mon petit soleil. Elle me rend folle, je perds la raison. Mon vagin est en feu, je dois hurler. Jenfonce la tête dans loreiller et je crie aussi fort que je peux. Emeline continue dembrasser ma petite rondelle, sa langue se ballade entre mes fesses, tandis que le membre quelle manie avec tant damour me procure le plus violent orgasme de ma vie. Et soudain, je sens un doigt pénétrer dans mon anus. Je hoquette de surprise, un peu plus, je me serai étranglé. « Non pas ça
» Les mots non pas franchi le seuil de mes lèvres. Elle sait que je nai essayé quune fois, je nai ressenti que douleur. Peu importe, je ne suis plus en état, je mabandonne, quelle fasse de moi, ce quelle désire. Le plaisir me déchire les entrailles, des spasmes me secouent, je ne sens même pas le deuxième doigt quelle glisse entre mes fesses. Elle masse mon petit orifice, et lorsquelle retire le membre de mon vagin, ce nest que pour lappliquer fermement, mais avec douceur et amour à lentrée de mon anus. La taille de lobjet oblige Emeline à le faire pénétrer progressivement. Je nai pas mal. Elle est douce et délicate. Le plaisir de mon vagin commence à se communiquer à mon anus. Je ressens des sensations inconnues jusqualors. Emeline fait bouger le membre dun mouvement circulaire, comme pour agrandir le passage. Lorsquelle sent que je suis détendue et que mon corps a accepté lobjet, elle commence des vas et viens. Lents, de plus en plus profonds. A partir de ce moment là, je ne me souviens plus de rien, la suite, cest Emeline qui me la racontée. Jai commencé à onduler, de plus en plus, gémissant, criant presque, enfonçant la tête dans loreiller, puis jai poussé mes fesses toujours plus en arrière pour permettre au membre de pénétrer au plus profond de moi. Jai jouit telle une démente, une possédée. Je mempalais sur le sexe factice quEmeline faisait aller et venir avec amour et violence au plus profond de moi. Et puis brisée, en sueur, ayant jouit de toutes les manières possibles, je me suis évanouie dans le lit.
Emeline ma prise dans ses bras et sest endormie à mes côtés.
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