Possession
Regardez-la. Non mais, regardez-moi ça. Parfaite, élancée, fine, aux courbes
agréables. Le rire généreux, franc, heureux et communicatif. Le regard vif, pétillant,
plein de malice, dintelligence, dironie, mais aussi troublé, douloureux, dubitatif.
Une tête si parfaitement remplie, une intelligence vive et perçante. La langue bien
pendue, toujours prête à la répartie impertinente. Un soupçon de timidité et de
doute qui couronnaient le tout. Elégante. Séduisante. Désirable. Et complètement
éprise de lui.
Mais quest-ce quelle était allée faire avec ce type, qui paraissait si jeune, si faible,
alors quavec un témpérament pareil, il lui fallait un gars avec de la poigne, qui
sache lui tenir tête ? Un type qui saurait canaliser cette force, qui la dompterait et
saurait lapprivoiser. Tant dénergie, de force intérieure, de sensualité et de
sexualité à létat brut. Il lui en fallait un qui en avait. Comme lui. Elle le savait bien,
et le pressentait bien, et cela expliquait parfaitement son désir et son attirance à
son égard. Elle savait au fond delle-même ce dont elle avait besoin, et elle voyait
parfaitement en lui ce quelle recherchait.
Flatteur et agréable à savoir. Délicieusement piquant et excitant dimaginer une telle
bombe faire des rêves humides avec lui dans le premier rôle. Hmmm, pensait-elle à
lui quand son mari sactivait entre ses cuisses ? Son nom était-il sur ses lèvres
quand elle criait son orgasme ? Il aurait voulu le savoir, il aurait voulu le vivre.
Cétait dautant plus rageant dêtre coincé par les circonstances. Leurs mariages
nétaient pas un obstacle en soi. Le cadre professionnel, si. Trop de risques, trop à
perdre. Et il y avait également cet autre risque : celui dy perdre coeur et raison. Car
il était difficile de ne pas séprendre dune telle créature, surtout lorsquelle vous
regardait avec un tel feu, un désir frustré et des promesses muettes comme ça.
Souvent il simaginait plonger ses doigts dans ses cheveux dorés, enfouir le visage
dans sa nuque gracile, et mordiller sa peau si fine à cet endroit. Il pouvait la sentir
se raidir dans ses bras et entendre ses gémissements. Il attrait ses lèvres
pulpeuses et humides, en forcerait le passage et avalerait son souffle et sa langue,
aspirant son âme. Ses jambes trembleraient sous elle et il la renverserait sur une
table ou mieux, sur un lit proche. Il pouvait déjà sentir ses mains le caresser, se
faufiler et glisser partout, jusquà aller lempoigner sans hésitation. Il verrait dans
ses yeux son désir enfin libéré, sa voracité, sa joie à être dans ses bras.
Glissant à ses pieds, elle lavalerait, le sucerait, le lècherait avec passion, rendant un
juste hommage à son vit, symbole de sa puissance et de sa domination sur ses
sens. Avant quil ne se répande dans sa bouche, il la relèverait, mordillant ses
mamelons roses dressés, la ferait gémir de plus en plus fort. Pour bien la préparer,
il descendrait entre ses cuisses galbées et irait titiller son bouton, le suçottant, le
faisant tourner avec la langue, se délectant des petits cris qui passeraient alors ses
lèvres. Enfin, il ferait courir sa langue sur sa fente, appréciant son nectar odorant,
tout en faisant jouer ses doigts dedans.
Il la ferait jouir une première fois comme ça, trop heureux de lentendre soupirer, de
la sentir se tendre et décharger sur ses doigts. Il la regarderait en proie aux affres
de la passion, son masque enfin à terre, ses défenses à bas, enfin complètement à
lui. Il ne la laisserait pas se reprendre : rapidement, il lenfilerait, dun coup,
envahissant cette antre étroite, brûlante, dégoulinante et si accueillante. Son nom
serait sur ses lèvres pulpeuses et elle saccrocherait aux draps, subissant ses aller et
venues, criant son orgasme.
Pour ne pas faire de jaloux, il honorerait aussi son adorable petit cul. Combien de
fois ne sétait-il pas imaginé en train de le mordiller, de le peloter, de le pincer
tandis quelle se penchait ou sappuyait sur son bureau. Ses belles demi-lunes
pleines mais fermes, parfaites et galbées, quil empoignerait à pleines mains, quil
écarterait avec passion, pour découvrir sa petite rosette fripée.
Avec un peu de chance, elle serait vierge de ce trou-là, et il lui ferait alors découvrir
les joies infinies des plaisirs anaux, en lassouplissant dabord de la langue ce qui
ne manquerait pas de la faire gémir et frémir, la tête dans loreiller puis de
quelques doigts préalablement humidifiés par sa propre mouille. A ce stade là, il
pouvait se la représenter protester faiblement, pour la pure forme bien sûr, car il
aurait pris soin de lexciter déjà à un point tel quà ce moment-là, il aurait pu faire
entrer une équipe de rugbymen quelle aurait ouvert les cuisses avec bonheur pour
soulager sa frustration grandissante. Une fois bien préparée, il la pénétrerait alors
lentement, avec délectation, la sentant céder.
Ses gémissements se transformeraient rapidement en cris passionnés, déchaînés,
toute sa pudeur et sa retenue senvolant par la fenêtre. Il lui ferait perdre la tête en
la pilonnant de plus en plus rapidement, sans rémission, sans lui laisser le temps de
reprendre son souffle, lutilisant comme un pantin, comme une catin, comme une
poupée. La simple idée de cette scène suffisait souvent à le faire bander comme un
cerf. Son potentiel, son attirance, sa sexualité à fleur de peau mêlés à une innocence
et un déni émouvants, tout ceci suscitait en lui les plus basses ardeurs, le rendait
presque violent.
La voir en sueur, les yeux brillant de plaisir et de souffrance, le corps tressautant,
les seins ballottant, la chatte mouillée et suintante, son clitoris dressé, appelant ses
doigts et sa langue, son nom sur ses lèvres pulpeuses comme un mantra, une
adoration sans borne sur son visage.
écartelées, ou sur le dos, les cuisses écartées, ou plaquée contre un mur, contre un
bureau. Se la représenter en train de le chevaucher, sempalant en rythme rapide, la
tête dodelinant, presque comateuse, un long gémissement de plaisir brut
séchappant sans interruption de ses lèvres, tuméfiées à force de lavoir sucé et
resucé jusquà le faire jouir dans sa gorge, et le faire bander et rebander toute la
nuit durant. Ces images le hantaient parfois de jour comme de nuit et il ne comptait
plus les fois où il sétait branlé sous la douche ou, mieux, avait défoncé sa femme
en les évoquant.
Il voulait lentendre crier, hurler, tandis que sa queue perforerait sa chair tendre et
brulante. Il voulait la rendre totalement dépendante à ses soins, il voulait la faire
complètement sienne. Il savait quelle emprise il avait dores et déjà sur ses pensées,
sur son intelligence et son coeur. Il ne souhaitait désormais quune chose :
parachever cette possession par une maîtrise de son corps et de ses sens. Durant
ces années, il lavait façonnée tel Pygmalion et lavait vue sépanouir, devenir femme
et pulpeuse. Il voulait enfin pouvoir goûter aux fruits de tous ses efforts.
Aaah voir sa queue senfoncer en elle, sentir son fourreau de chair lavaler, lui
arracher suppliques et encouragements. Ahhh la rendre folle, lui faire perdre raison,
la rendre entièrement dépendante de sa bite. Ahhh lui baiser la gorge, voir ses yeux
se révulser, la voir se doigter furieusement devant lui, prenant les poses les plus
lascives et vulgaires avec plaisir et docilité. Ahhh la partager avec un ou deux amis,
pour la voir bourrée par tous les trous, tandis quil siroterait un whisky et fumerait
un bon cigare, ses yeux plongés dans les siens, où il pourrait lire ladoration, la
soumission, labandon et lorgasme constant au moment où trois grosses paires de
couilles se videraient en elle et la souilleraient.
foutre, lentement, sensuellement, sans le quitter du regard, et savancer vers lui à
quatre pattes, pour se saisir de sa queue dressée et suintante, pour quil se finisse
sur son beau et doux visage.
Il lui tardait trop de pouvoir réaliser tout ces rêves.
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