La Punition
LA PUNITION
Il y a des jours où il vaudrait mieux ne pas tenter de discuter avec son épouse. Je viens den faire lamère expérience avec la mienne. Dune conversation des plus banale, voilà que nous en sommes presque à nous insulter. Vraiment je voyais mon dimanche beaucoup plus calme. Halte au feu ! Je prends mon blouson et je quitte la maison pour souffler. Ce nest pas mon genre davoir ce genre de réaction, aussi, je limagine être encore plus énervée. Le retour sera chaud. Je saute dans la voiture et je fuis ce lieu plein de tensions inutiles. Je roule depuis un moment, sans but précis, les pensées encore pleines de cette vilaine dispute. Je crois que cest par instinct, par envie de calme et de sérénité que je finis ma course sur un parking dans la forêt toute proche de chez moi. Une petite marche ne peut que me faire du bien, et un sentier sympa souvre devant moi, alors
Au bout dun quart dheure, je trouve que ce « sentier sympa » est trop fréquenté pour lêtre vraiment. Tous les vingt mètres je suis dérangé dans ma ballade par des sonnettes de vélos, qui ne cessent de mobliger à me pousser. Je quitte le chemin et menfonce dans la forêt. Le chant des oiseaux, mes pas dans les feuilles, lodeur qui monte du sol, me font enfin trouvé le calme tant recherché. Je menfonce de plus en plus, sans men rendre vraiment compte. Cest un bruit bizarre qui me sort de ma rêverie. Un bruit ? Non, plutôt, un murmure, une plainte légère. Je marrête de marcher pour ne plus faire de bruit. Jécoute. Les sons résonnent en forêt, et cest avec beaucoup de difficulté que je parviens à définir doù vient la plainte. Cest une voix de femme, une voix jeune, douce. Je ne comprends pas ce quelle dit, elle est encore trop loin, mais elle sadresse à quelquun. Parfois elle rit, ce qui me rassure. Un homme se met à parler, sèchement, il me semble. Je me rapproche doucement. Au milieu des arbres je commence à distinguer deux silhouettes.
En guise de réponse, elle reçoit une claque sur une fesse. Il tourne les talons et séloigne sans se retourner. Scotché à mon arbre, la bouche ouverte, je nose plus bouger. Là, à quelques pas de moi se trouve un «X »humain, avec de magnifiques cheveux dor qui tombent jusquà deux magnifiques fesses, bien rondes, supportées par deux magnifiques jambes longues et fines. Je suis paralysé par ce que je viens de voir, et ne sais pas comment réagir. Dans un premier temps je me dis quil faut que je la détache au plus vite. Oui, mais
si le malade revenait et quil magresse. Vu son gabarit, je ne fais pas le poids, et peut être est til armé ? Partir et faire comme si je navais rien vu ? Impossible à envisager. Avant de jouer les héros et daller la détacher, je décide de décrire un arc de cercle dans la forêt, afin dobserver ce qui se passe, et voir si le dingo revient. Les feuilles craquent sous mes pieds. Je garde une bonne distance, juste nécessaire pour que je puisse la voir. A plusieurs reprises, elle relève la tête. Cest sur, elle doit mentendre. Je peux maintenant la voir de profil.
« Il y a quelquun ? ».
Stupide que je suis, derrière mon arbre. Comment désormais apparaître à ses yeux en homme sain et honnête, désirant lui porter secours. Comment ne pas passer pour un sale voyeur, vicieux et dégoûtant, ne cherchant quà profiter de la situation. Mais réflexions faites, elle nest pas vraiment en position pour me juger. Je dois intervenir maintenant. Je me lance, sort de ma cache et me dirige vers elle, un peu tremblant, je dois bien le reconnaître. Je jette un il aux alentours, dans lespoir de ne pas voir lautre dingue se jeter sur moi. Mon cur frappe ma poitrine, je crois que jai la trouille. Jarrive à sa hauteur. Elle a un visage dange. Ses yeux bleu vert me regardent inquiets.
« Je vais vous détacher.».
Ses yeux se remplissent de larmes et dune voix chevrotante elle me supplie de ne pas faire ça. Je lui explique quil faut bien que je la détache, et elle me supplie de nouveau de ne pas la libérer. Je ne comprend pas et lui fait savoir. Une larme coule sur son visage, et atteignant son menton viens sécraser sur sa poitrine.
« Je suis punie. ».
En voyant ma tête, à cette révélation, elle ne peut se retenir desquisser un léger sourire.
« Je ne peux pas laisser votre bonhomme vous traitez de la sorte.».
Alors, dun ton très sur, elle mavoue que ce nest pas son « bonhomme », mais son maître, et que si son maître décidait de la punir cest quelle le méritait. Je suis effaré. Jai lu beaucoup de choses sur ces rapports de soumission à un maître, mais là
Ma curiosité me pousse à lui demander ce quelle a bien pu faire pour mériter un tel châtiment. Ses grands yeux silluminent, ses larmes disparaissent et un sourire vient illuminer son visage. Apparemment, ma question lamuse, et elle sempresse de me répondre, de sa petite voix douce. La semaine passée, elle avait refusé de soffrir à un inconnu, et que cela avait contrarié les plans de son maître pour le week-end. Je me gratte la tête, je ne comprends rien. Pourquoi lattacher comme cela, ici, seule ? Quel plaisir en retire til ?
« A cause de mon refus pour un seul homme, il moffre à la forêt, à la nature, au monde entier. Et puis je ne suis pas seule, la preuve, vous êtes là. ».
Jai limpression de comprendre se qua pu ressentir Alice au pays des merveilles. Il ne manque plus que le lapin blanc. Je balbutie deux ou trois phrases qui ne veulent strictement rien dire, puis je souffle un grand coup et tente de retrouver mes esprits. Je lève les bras vers les cordelettes.
« NON !sil vous plait, non ! Si vous voulez maider, ne me détachez pas. Sil vous plait
Sil vous plait ». Jéloigne mes mains des liens, et de nouveau je me gratte la tête. Comment veut elle que je laide en la laissant dans cette situation ? Alors, penchant sa tête en arrière, elle ferme les paupières et me dit avec une extrême douceur.
« Jaimerais sentir vos mains sur mon visage. ».
Sa peau est douce, ses joues son fraîches, à moins que ce ne soit mes mains qui aient la fièvre. Se contact physique réveil mon cerveau à la réalité de cette situation. Jai peur de comprendre. Peur de comprendre se que l « ogre » désire, peur de comprendre se quelle est prête à accepter pour obtenir le pardon. Je me surprends à lui caresser les cheveux et le front. Mon pouce passe doucement sur ses lèvres. Elle entrouvre légèrement la bouche et laisse sortir un souffle de contentement. Je suis perdu. Je suis comme ces marins qui ont succombés aux chants des sirènes. Je passe mes bras autour delle et je lembrasse avec délectation. Sa bouche me dévore, sa langue me fouille. Mes mains reviennent sur son visage, descendent sur son cou, ses épaules, et prennent possession de ses seins. Ils sont durs comme des pamplemousses murs. Mes pouces, bientôt remplacés par ma bouche, titillent ses tétons. Je les suce, les mordille, les aspire. La belle gémit doucement. Mon visage et mes mains descendent encore. Je caresse sa taille, ses hanches. Ma bouche embrasse son ventre secoué par des spasmes de plaisir, ma langue rencontre son nombril, et dessine son contour en salivant. Jai perdu le contrôle et je sais que quoi quil arrive jirai au bout de se délire. Je laisse son ventre, me relève, lembrasse à nouveau en lui caressant les seins, puis je passe derrière elle. Je baisse mon jogging, libérant ainsi un membre devenu fou. Fier, il se dresse vers le ciel, je lui baisse la tête et le glisse entre les petites fesses serrées. Je plonge mon visage dans ses longs cheveux, comme pour me faire une place dans son cou. Une main malaxe sa poitrine, tandis que lautre fait connaissance avec son petit sexe humide. Je me frotte à son anus et je me donne la sensation honteuse dêtre un chien contre un coussin. Mais peu importe, le plaisir est trop bon, trop intense pour que je me fasse la morale. Ma main droite fouille sa petite chatte, sattardant sur un clitoris prêt à exploser. De petits cris de plaisir commencent à troubler le silence de la forêt. Je reviens face a elle, maccroupis et englouti sa chatte de ma bouche gourmande. Je suce, je léche, je rentre ma langue au cur de cette merveille, jaspire le jus amer du plaisir et le recrache sur le bouton rose qui vibre et frisonne à chaque coups de langue, et replonge pour aller toujours plus loin. De mes mains jécarte ses fesses comme on ouvre un fruit, et mon visage se sent inondé de plaisir quand elle pousse un cri de bonheur qui fait senvoler quelques oiseaux. Je me redresse. Je veux la prendre, mais en essayant de la pénétrer ses liens se resserrent et risque de la blesser. Abandonnant à regret se projet, je rebaisse de nouveau la tête de mon bel engin, et le glisse entre les cuisses de ma crucifiée. Avant de lenlacer, je relève mon tee-shirt, puis je me colle à elle, écrasant sa poitrine contre mon torse. Mes mains dans son dos caressent ses cheveux, le creux de ses reins, ses fesses, et pendant que ma langue fouille sa bouche mon sexe glisse sur le sien, frottant le clito à chaque passage et replonge entre les grandes lèvres trempées et chaudes. Je nen peux plus, je commence à râler comme une bête. Sentant ma délivrance proche, elle me dit à loreille
« Souillez moi, vite, souillez moi ! ».
Je mécarte delle, et un jet puissant de sperme vient éclabousser son ventre. Elle le creuse comme pour garder la précieuse liqueur sur elle. Un second jet arrose son bas ventre et dégouline sur son sexe et ses cuisses. Je récupère les dernières gouttes sur un doigt que je porte à sa bouche. Sa langue chaude et habile, roule autour de celui-ci, ne laissant aucune trace de mon plaisir. Une fois cela fait, elle lève un tendre regard vers moi et me dit.
« Partez maintenant, ne vous retournez pas, partez et ne dite jamais rien à personne. ».
Je rabaisse mon tee-shirt et remonte mon jogging. Je suis inquiet, car de lavoir plus ou moins bousculée a resserré ses liens et ses mains non pas une couleur sympathique. Je lui fais remarquer, elle sourit maffirmant quil ny avait rien de grave et me redemande de partir sur le champ. Mais quel est au moins son prénom ?
« Je nai plus de prénom, mon maître me la ôté. Je suis, cest tout. Partez maintenant, sil vous plait partez. ».
Le spectacle qui soffre à moi nest pas des plus réjouissant. Elle semble épuisée, le visage baissé, comme la première fois ou je lai vu. Le sperme coule tachant son porte-jarretelles et ses bas. Je ressens si fort son désir de rester ainsi et de me voir partir, que je mexécute. Je la laisse seule au milieu de nulle part, livrée à elle même. Je ne veux pas me retourner, comme elle me la demandée, mais cest plus fort que moi. A une distance que je trouve raisonnable, je me glisse derrière un arbre pour pouvoir lépier. A ma grande surprise, son « maître » est déjà là. Est-ce le hasard, ou épiait il non loin de là ? Il la détache. Les mains dabord, puis les pieds. De sa poche il sort un tube, que suppose être de la pommade. Il lui masse les poignets, puis les chevilles. Avec des mouchoirs en papier, il lessuie délicatement, soigneusement, avec une douceur extrême, puis il laide à remettre son manteau. Il finit dattacher tous les boutons lui même, la prend dans ses bras et lembrasse longuement. Puis passant son bras autour de ses épaules, comme pour la protéger, ils séloignent et disparaissent derrière de grands arbres. Je marche une demie heure avant de retrouver ma voiture. Je suis secoué par se que je viens de vivre, et je me demande comment ne pas laisser transpirer mon émotion devant mon épouse. Une chose est sure, je ne regarderais jamais plus la forêt de la même manière. Je rentre à toute vitesse pour ne pas me laisser le temps de réfléchir. Jouvre la porte. Ma femme est étendue sur le canapé, et regarde la télé. Je ne me pose pas la question de savoir si elle est encore fâchée ou pas. Je me jette littéralement sur elle, lembrasse avec fougue, soulève sa jupe, arrache son string et la pénètre violemment. La surprise passée, elle commence à gémir et semble apprécier ma fougue. Se moment est très intense, et nous jouissons très vite, ensemble. Au fond de moi, je suis envahi de honte. Il ny a pas une heure
jétais
jétais
en forêt. Je me souri à moi-même. Quelle histoire. Ma femme membrasse, me sert contre elle, et dune voix coquine me dit.
« Tu nes plus fâché ? ».
« Non, mon amour, mais tu mériterai dêtre punie ! »
Claude Lamour
claudelamour@hotmail.fr
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