Initiation D'Une Sainte Nitouche 7 Et Fin.

Suite et fin.

Résumé de l’épisode précèdent.
Deux gars trouvés sur le web sont chez moi pour utiliser la Sainte Nitouche, le mari de celle-ci est planqué dans la chambre pour ne pas perdre une miette de ce que va subir la dame.
Pour l’instant c’est plutôt décevant, vu que nos deux amis sont plutôt des débutants en la matière et qu’ils ont vite fait leur petite affaire.
Ils sont avachis sur le canapé avec l’air beat du crétin satisfait
Et c’est le moment que choisit le mari pour sortir de sa cachette (un vieux reste du jeu de cache-cache).
Alors, commença le chaos.
L’irruption du banquier seulement vêtu du son marcel (et oui on peut être banquier et avoir un gout de chiotte) la nouille à l’air (car il avait espéré se faire du bien) enclencha un mouvement de panique général.
Les deux petits gars sursautèrent, le VRP en renversant son verre sur lui et sur le sol.
Clara à qui on n’avait rien demandé mais qui devait avoir des crampes (je rappelle qu’elle est à quatre pattes devant le canapé) se mit à lécher le mousseux à même le sol par je ne sais quel réflexe Pavlovien.
Le banquier était tout rouge et se mit à vociférer comme quoi qu’est-ce c’était que les bandes mous que j’avais trouvé, des charlots et que c’était bien la peine qu’il ait dépensé une fortune en accessoires divers et variés si c’était pour ça.
C’est tout juste s’il ne me demandait pas de le rembourser.
Moi je restais stoïque, me demandant comment tout ça allait tourner, en contemplant la jolie dame toute nue devant moi.
Mon manque de réaction énerva encore plus le banquier qui frôlait la syncope.
Et tout à coup, ça partit en vrille.
Le mari tel un coach sportif frustré se mit à encourager les deux abrutis qui comme des zombies lobotomisés se mirent de chaque côté de la belle.
Elle, dont j’admirai le calme en plus de la plastique tendit docilement son joli cul qui se mit à rougir sous les coups de cravache du mari.

Visiblement elle savait encaisser (pour une femme de banquier c’est normal), le VRP qui n’avait pas beaucoup d’imagination mais de la suite dans les idées lui enfonça un sexe flasque dans la bouche et la docile Clara se mit à pomper mécaniquement, quant au binoclard il tentait en vain de redonner quelque vigueur à son membre par un astucieux mouvement de va et vient cher aux ados et autres geeks. (Pas sur de l’orthographe).
Bref, la vie continuait.
Moi je commençais à me demander ce que je foutais là (bien qu’étant chez moi).
Le spectacle de ces 3 idiots s’afférant sur la pauvre fille qui subissait sans broncher me tapait sur les nerfs.
Il y eut bien quelques péripéties intéressantes, les pinces sur le sexe, la laisse et le collier, la triple pénétration, mais je dois avouer que je n’en avais plus grand-chose à foutre.
On était loin d’histoire d’O ou de eyes wide shut, ça ressemblait plutôt à partouze chez les Bidochons.
Même si je ne suis pas un Maitre professionnel tout cela me dégoutait un peu et j’éprouvais de la compassion pour la dame.
En y regardant de plus près, elle avait quand même l’air d’y trouver son compte puisqu’elle obéissait docilement et poussait de petits cris d’encouragements, ce qui eut pour effet de finir de m’agacer.
Je ne voulais pas casser l’ambiance aussi je quittais les lieux et parti marcher dans Paris au hasard.
Combien de temps je n’en sais rien, mais je me disais que finalement comme à chaque fois c’étaient les débuts qui avaient été les plus excitants et que même si je m’étais fait berner par le couple de petits bourgeois en mal de sensations, je m’étais pas mal amusé.
Je finis par rentrer chez moi, tout le monde était parti, les verres et la bouteille vides ainsi que les préservatifs sur le sol indiquaient qu’ils n’avaient sans doute pas remarqué mon absence.
Je me servis un whisky, allumais mon ordi et me connecter sur le site de rencontre BDSM à la recherche de la soumise ultime.

Inutile de préciser que je n’entendis plus jamais parler de notre couple de banquier.

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