Jo, L'Homme À Tout Faire (2)
A cette époque, je venais donc de trouver un poste dinfirmière dans une maison de retraite. Japprochais dangereusement de la quarantaine et je me retrouvais seule après une séparation difficile. Javais donc décidé de changer de vie et quitté mon travail et ma ville pour essayer de me reconstruire à plusieurs centaines de kilomètres de distance. Javais donc fini par trouver ce poste auprès des personnes âgées et avais intégré une équipe sympathique dirigée par Nathalie une quinquagénaire sympathique. Comme tout le personnel soignant, nous étions vêtues dun pantalon blanc et dun haut en forme de tunique fermée par des boutons pression. Nathalie, en sa qualité de directrice était habituellement en jupe.
Dans ce milieu féminin évoluaient quelques rares hommes dont un certain Jo, homme à tout faire, tour à tour jardinier, magasinier, électricien. Lon mavait parlé de certains de ses talents que javais découverts fortuitement en le surprenant dans la réserve en compagnie de Nathalie dans une bacchanale échevelée. Javais eu loccasion de lessayer à mon tour pour mon plus grand plaisir. Curieusement, lorsque je le croisais dans létablissement, il feignait de ne pas me voir. Il faisait de même avec toutes celles qui en avaient fait leur sextoy.
Ce matin-là, nous nous apprêtions à faire la pause-café du matin à dix heures. Je travaillais avec Muriel, une aide-soignante de quarante-cinq ans. Je la savais mariée à un routier, souvent absent la semaine. « Je vous rejoins tout à lheure » me dit-elle, et je la vis filer vers la réserve. Je me doutais quelle allait y retrouver Jo. Jesquissais un sourire. En même temps, je vis Nathalie suivre la même direction. A mon tour je pris le long couloir. La porte de la réserve venait dêtre repoussée tout en restant entre-ouverte. Je connaissais le code. Cela signifiait « voyeur ou participant accepté (ou bienvenu) ». Je poussais la porte doucement et me glissais à lintérieur. A quelques mètres de moi se trouvaient Muriel et Jo.
Devant nous, Jo continuait de limer Muriel à grands coups de boutoir. On les entendait ahaner tous les deux. Maurice avait glissé une main sur mon sexe mouillé, me pénétrant de deux doigts. Son autre main faisait de même dans le sexe de Nathalie. Maurice nous masturbait. Il trouva assez facilement nos clitoris. « Tu es belle Laurence » me dit-il à loreille. « Très belle. Un de ces quatre on va baiser tous les deux si tu veux bien. » Il interrompit sa masturbation le temps de déboutonner son pantalon. Je sentis alors une barre dure se frotter contre mes fesses. A côté de moi, Nathalie se mit à gémir. Elle jouit rapidement. Elle saccroupit et prit la hampe de Maurice dans sa bouche. Nous formions un curieux trio. Nathalie à genou suçant Maurice pendant que celui-ci me doigtait.
A quelques mètres de nous la joute atteignait son paroxysme. Dans un cri étouffé Muriel avait atteint lorgasme. Jo sagitait comme un dératé entre les cuisses de laide-soignante. Il se retira, la verge encore raide, prête pour une prochaine étreinte qui ne tarderait probablement pas. Muriel se rhabilla. Jo, toujours nu, sans bouger, regardait à présent dans notre direction. Le traitement infligé par Nathalie amena rapidement Maurice au plaisir. Nathalie se recula et la semence de lhomme décrivit une courbe avant de tomber au sol. Nathalie avança vers moi à genou. Elle me caressa en pressant doucement mon clitoris. Les efforts conjugués de Maurice et Nathalie mamenèrent à lorgasme. Quand jouvris les yeux, je croisai le regard fiévreux de Jo qui navait rien perdu du spectacle. Sa verge était toujours tendue et plus que jamais javais envie de la sentir au fond de moi. Mais lheure avait tourné et il fallait reprendre le travail.
Les jours suivants, lorsque je croisais Jo dans les couloirs, une folle excitation me nouait le ventre avec lenvie de me livrer à lui, le sentir en moi. Je réussis à tenir cinq jours.
Un après-midi, Nathalie me convoqua dans son bureau. « Laurence, va dans la réserve. Je vois que tu en crèves denvie. Et je crois que Jo te veut. En échange, je vais vous regarder baiser. » Dans la réserve, Jo attendait, nu, le sexe au zénith. Je madossai contre le mur. Il vint à moi, écrasant ma bouche. Nathalie mavait suivie. Elle se tenait à moins dun mètre. « Jo, déshabille-la entièrement et baise la, elle en crève denvie. Fais ce que tu veux delle. Fais-la jouir comme une reine » lui intima-telle. Jo se frottait à moi. Je sentais sa verge cogner contre mon ventre. « Laurence, tu sens comme il a envie de toi ? » me chuchota Nathalie. Jo ouvrit ma tunique dont il me débarrassa, il fit sauter mon soutien-gorge, semparant de mes seins, faisant rouler les pointes entre ses doigts. Puis il enleva mon pantalon, emportant le string avec.
En rentrant chez moi je repensais aux paroles de Nathalie. Dans le désert de ma vie affective du moment, javais à disposition un sex-toy humain, prêt à lemploi et qui ne posait pas de question. Pourquoi sen priver ? Dautant quà lévidence ce sex-toy était particulièrement performant. Un jeudi, alors que jétais de congé, je partis faire les courses au supermarché. Sans être particulièrement coquette, jaimais me mettre en jupe quand je ne travaillais pas. Il fallait que je noublie pas dacheter une ampoule pour remplacer celle du bureau qui avait grillé. Jhésitais devant le modèle à acheter. Cest alors que je vis Jo arrivant à quelques mètres de moi, sarrêtant pour choisir des articles et les empiler dans son caddie. Visiblement il faisait des courses pour la maison de retraite. Je lui souris « Bonjour Jo, ça va ? Peux-tu me conseiller ? Quelle ampoule pour un bureau ? » « En puissance, si ta pièce est grande, il faut du 100 watts. Après tu as vis ou baïonnette. » Je le remerciai et déposai un bisou sur sa joue. Comme si ce geste anodin était un signal, il menlaça, plaquant sa main sur mes fesses. « Je bande » me dit-il. « Tu es fou Jo, pas ici ! » et je me dégageai rapidement, constatant quheureusement personne navait surpris son geste. « Ah, pas ici. Où alors ? « Son geste insensé faisait naitre en moi une folle envie. Je ne me voyais pas lemmener chez moi ni aller à la maison de retraite. « Finissons nos courses. On sattend sur le parking. »
Un quart dheure plus tard, après avoir fini les courses et être passée à la caisse, je me dirigeai vers ma voiture. La fourgonnette de la maison de retraite était garée à côté, Jo assis au volant. Je mis mes achats dans le coffre. Par précaution je navais pas pris de surgelés. Jétais penchée en avant, calant les sacs dans le coffre quand je sentis deux mains fermes se poser sur mes hanches et un corps se presser contre le mien. Je sentais avec netteté une bosse dure appuyer avec insistance contre mes reins. « Arrête Jo. Pas ici. » « Il ny a personne. Je surveille » Il est vrai que nous étions garés un peu à lécart des autres voitures et des allées de circulation. Et la fourgonnette faisait un barrage à la vue. Jo venait de retrousser ma jupe sur mes reins. Je le sentis farfouiller dans son pantalon. Je compris quil avait sorti sa verge. Il écarta ma culotte et présenta son gland contre lentrée de mon sexe. Jétais trempée. Je ne me reconnaissais pas. Mon corps appelait le mâle. Il neut aucun mal pour me pénétrer. Me faire prendre dans un endroit public ajoutait à mon excitation. Il ne me ménageait pas, je sentais son gland cogner au fond de moi et se retirer. Et recommencer. « Cest bon, hein, tu aimes la queue de Jo, hein ? Tu vois, ten as besoin même dehors. Tes une bonne salope. Une bonne ptite pute » Habituellement je naime pas la vulgarité, mais là, le lieu, lincongru de la situation, ces mots crus ajoutèrent à mon excitation. « Oh oui
jaime ta bonne queue
ta bite
baise moi comme une salope
fais moi jouir
. défonce moi
» « Demain tu bosses ? » « Oui. Laprès-midi ». « Alors rendez-vous à cinq heures dans la réserve. A poil sous ta blouse. On va te baiser avec Maurice. Promis ? » Je ne savais plus où jen étais. Le plaisir grondait en moi, jallais jouir. Je ne réfléchissais plus. « Oui. Promis. Mais achève moi » Un dernier coup de rein et jexplosai. Le temps que je reprenne mes esprits, la fourgonnette démarrait.
Mon dieu, quavais-je promis sous le coup de lexcitation ?
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