Amour Voilé
AMOUR VOILE
Sandrine a une vie bien tranquille. Un job qui lui convient, un adorable petit studio et deux amants quelle adore. Elle sest pomponnée toute laprès midi, mettant un peu plus de noir à ses yeux quà lhabitude. Une soirée pas ordinaire se prépare, mais ça, elle lignore encore.
Tout a commencé la veille, par un coup de téléphone dun de ses amants, rien de surprenant à cela, mais quand celui-ci lui a dit ce quil désirait, elle fut très surprise. Elle lécouta avec attention, puis après un moment de réflexion accepta enfin la proposition étrange de Paul. Porte jarretelle, bas, string, bustier moulant soutenant bien sa forte poitrine, une paire de botte, un maquillage soutenu et un long manteau, voilà ce que Paul lui a demandé de porter, en précisant quil passerait la prendre à dix neuf heures.
Elle est nerveuse car il nest pas dans les habitudes de Paul de lui demander de telles choses, mais en revanche elle a une confiance aveugle en cet homme, alors elle sexécute.
Dix neuf heures approche. Un dernier coup de brosse à ses cheveux, un raccord maquillage, et enfin après une attente insoutenable, linterphone sonne.
« Jarrive »
Elle enfile un long manteau qui lui donne une silhouette de femme très classe, ferme sa porte à clefs et descend les escaliers. Paul lattend dans le hall. Après lavoir félicitée sur son effort de maquillage, il lui ouvre la porte et la conduit à la voiture. Un large sourire illumine soudain son visage. Bastien est assit à larrière de la voiture. Elle est ravie, car Bastien voyage beaucoup et ne vient la voir que très rarement. Cest Paul qui, il y a quelques mois, avait présenté Bastien à Sandrine, et elle laccepta de suite comme son deuxième amant. Apres quelques effusions, le trio est prêt à partir. Impossible pour la belle de savoir où ces deux matous la conduisent. Apres maintes questions la seul réponse quelle obtient cest un : « Fait nous confiance ! ».
La voiture roule péniblement dans les encombrements. Feux rouges après feux rouges, elle se fraye un chemin vers sa destination. Cest à Opéra que Paul lui demande décarter le bas de son manteau. Elle refuse dun ton sec. Un autobus est arrêté à leur hauteur, et il est hors de question de dévoiler quoi que ce soit aux passagers qui instinctivement regardent dans les voitures. Bastien savance vers le siège avant et dune voix sèche, lui dit : « Si telle est ta confiance en nous, autant faire demi tour, et rentrons chacun chez nous ! ». Elle baisse la tête, et un peu honteuse fait glisser les pans du manteau. Pas trop, juste pour faire apparaître sa peau blanche au dessus de la couture de ses bas. Paul sourit et essaye de voir dans le bus, mais sa position de conducteur lui interdit dapercevoir quoi que ce soit. Bastien, lui, du bon coté du véhicule, lève les yeux. Six personnes au moins, on le regard fixé sur les jambes de Sandrine. Deux femmes et quatre hommes. Si ces dames ont lair offusquées, ces messieurs, eux, sont à la fête et ça se voit. De larges sourires et des bouches en rond se dessinent sur leurs visages. Lun deux, dun signe fait comprendre quil aimerait voir un peu plus haut. Bastien fait part du désir de ce passager à Sandrine, qui na toujours pas relevé la tête. Timidement elle défait le premier bouton, et le manteau souvre jusquaux hanches, dévoilant ainsi le petit string rouge et le porte jarretelle. Paul lui demande de relever la tête. Elle lève les yeux vers le bus, et sent ses jambes trembler quand elle croise le regard de ces voyeurs involontaires. Jambes que Paul, de sa main droite, écarte doucement, puis dun doigt expert et rapide, tire sur le petit bout de tissu et dévoile au grand jour une belle fente rasée de près, rose et semble til humide. Dans le bus, des pouces se lèvent en signe de satisfaction, mais le feu passe au vert, mettant ainsi fin à cette exhibition improvisée. Sandrine, rouge de honte, ne dit rien, et reboutonne son manteau.
Le voyage continu, laissant la belle dans lignorance totale de sa destination.
Cest dans une petite rue proche de la tour Eiffel que Paul se gare enfin. Bastien se penche à nouveau et doucement, donne les dernières instructions. « Cest le point de non retour. Ou tu suis sans poser de questions, décidée à nous faire confiance à chaque instant, ou tu renonce et nous repartons de suite sans que tu ne sache jamais le pourquoi de cette soirée ».
Pétrifiée, elle reste là sans bouger, puis après les avoir regardé tour à tour avec de grands yeux de chatte apeurée, elle descend de la voiture. Les deux hommes la rejoignent et lui prenant le bras se dirigent vers un immeuble cossu du quartier. Dans lascenseur personne ne parle. Plus de sourires, les visages sont fermés. Langoisse qui monte en Sandrine fait augmenter son rythme cardiaque. Elle espère se calmer en fermant les yeux et en prenant une longue inspiration, mais sa respiration se bloque au moment ou lascenseur sarrête.
Ils descendent. Face à eux une grande porte imposante, la seule sur le palier. Paul lui demande de sonner. Apres un très court instant dhésitation sa main se lève. Bastien lui att le poignet. « Attend ! ». Il passe derrière elle et lui attache un collier autour du cou, lui expliquant quil représente la confiance quelle lui porte. Elle na pas eu le temps de le voir, et cest au touché quelle le devine en cuir, clouté tout autour et orné dun petit anneau sur le devant. Sa main quitte le collier et se rapproche de la sonnette. Mais cest au tour de Paul darrêter son geste. « Ce nest pas tout !». De sa poche il sort un bandeau noir, du genre de ceux que lon trouve dans les avions pour se protéger de la lumière quand on veut dormir. Il lui tend et lui demande de le mettre, insistant lui aussi sur le fait quil représente la confiance quelle lui porte. Dune main elle le pose sur ses yeux et de lautre glisse lélastique derrière sa tête.
« Voici Sandrine, trente deux ans, voici sa bouche, voici ses seins, voici sa chatte, voici son cul. Ce soir, elle a acceptée que notre volonté soit la sienne, aussi, nous sommes très fiers de vous offrir une soirée de rêve érotique. Messieurs, elle est à vous. »
« Messieurs », ce mot claque à son oreille comme un coup de fouet. Sa poitrine se soulève encore plus, emportée par une respiration qui devient incontrôlable. Des applaudissements retentissent. Ces doigts noués se crispent, et
et
!? Et dans un coin elle entend des murmures, des bouchons de champagne qui sautent, elle croit même reconnaître le déclic dun appareil photo. Elle est perdue au milieu de tous ces sons, nue, agenouillée, offerte. Les minutes lui semblent une éternité. Puis un nouveau sursaut. Une coupe de champagne touche ces lèvres. Elle boit quelques gorgées et sans savoir à qui elle sadresse dit un petit « merci » timide. Une goutte tombe sur sa poitrine. Sans attendre une bouche chaude se pose sur son sein afin de lécher la goutte qui tente de séchapper dans la gorge profonde, et comme pour éviter une autre évasion, deux mains sortent délicatement les seins prisonniers du bustier. Une petite coulée de champagne, volontaire cette fois, éclabousse sa poitrine. La bouche redouble deffort pour tout récupérer, et finit sa course en se positionnant sur le téton droit. Le petit bout de chair rose est tout dur, droit, gonflé. Sandrine sent cela et culpabilise intérieurement de son état dexcitation. Mais très vite ces pensées sont stoppées par des faits nouveaux. Une caresse dans les cheveux, une légère pression sur la nuque, et un gland brûlant se pose sur ses lèvres. La surprise passée, elle entrouvre la bouche et laisse glisser le sexe gonflé de plaisir. Elle le suce avec application, et ne se rend pas compte que son cur sest calmé, que sa respiration a presque retrouvé une cadence normale, et que son plaisir monte, monte
Elle sen aperçoit, quand une main venant de derrière, passe entre ses cuisses, et que des doigts agiles commencent à la fouiller. Elle se sent humide et chaude. Son clito lui envoie des secousses à chaque fois quun doigt le sollicite. On décroise ses mains, et dans chacune, des hommes déposent leurs queues raides et referment ses longs doigts autour. Dans son monde sans lumière, elle voit des étoiles, elle nest plus elle, elle nest plus quune immense sensation. Elle semble rentrer en transe. Elle masturbe, elle suce, se fait aspirer les tétons et jouie dans cette main fouilleuse, qui a fini par lui glisser un pouce dans lanus sans quelle sen rende compte tout de suite. Dans sa bouche tout saccélère, le mouvement de plus en plus rapide annonce une délivrance. Le sexe gonfle par petites secousses saccadées, et dans un râle inhumain lhomme laisse échapper son plaisir en longues giclées de semence chaude.
La bouche remplie de cet organe ne peut pas tout contenir, et des paquets de foutre sécoulent à chaque commissure. Cette gourmandise lemporte, elle aussi, dans un tourbillon de délices et elle laisse échapper quelques sons entre deux succions, ne laissant aucun doute sur son état. Dun coup, dun seul, elle se retrouve à nouveau seule. Le sperme aux coins de sa bouche coule sur ses seins. Elle tente de sessuyer, mais ny parvenant pas et en désespoir de cause elle remet ses mains dans son dos. Elle sent une présence, et un mouchoir en papier vient lessuyer délicatement. « Qui est ce ?? » demande telle dune voix tremblotante. « Chuttt !! Tu ne dois parler que si on te le demande ». La voix de Paul la rassure un peu. Apres quelques minutes qui lui semble des heures, une nouvelle coupe arrive à ses lèvres. Cette fois ci ont lautorise à tenir elle-même la coupe. Cest comme un cadeau pour elle, tant ses sens sont bouleversés. Puis on la lève, et lassoie dans un canapé, en prenant bien garde que ses fesses soient au bord. Quelquun passe les bras sous ses genoux et les lèvent. Une langue experte vient lécher les grandes lèvres roses, puis forçant un peu saventure plus profond. Elle rentre, sort, titille le petit clito gonflé, redescend et tourne autour de lanus et remonte encore. Il ne faut pas longtemps à Sandrine pour se laisser emporter par une vague de plaisir, et juste au moment ou elle ouvre la bouche pour lâcher un soupir, la langue sarrête. Mais elle est très vite remplacée par un membre vigoureux qui pénètre la belle lentement tout dabord et de plus en plus fort ensuite. Les coups de butoir font soupirer Sandrine, les sons qui sortent de sa bouche samplifient, et enfin elle lâche un « ouiiii » de jouissance. Le pilonnage continu. Elle sent des personnes monter sur le canapé, de chaque coté delle. Un gland force lentrée de sa bouche, pendant quun autre caresse sa joue, attendant son tour bien sagement. Apres les avoir pris dans ses mains, elle les dévorent à tour de rôle, les aspirent, les lèchent, les sucent, cherchant à faire monter la chaude liqueur. Elle approche les deux glands lun vers lautre, puis quand ils arrivent enfin en contact, elle entreprend de les sucer ensemble. La salive coule de sa bouche qui devient bruyante de sons de léchages et de succions. Lhomme qui la prend perd le contrôle et lâche une longue giclée bouillante dans les entrailles de Sandrine, qui ne peut sempêcher de relancer un « ouiiiii » de satisfaction. Une fois sa vulve libérée de tout assaut, ont la retourne et linstalle à genoux sur le canapé. Les deux glands reviennent aussitôt reprendre sa bouche. Des mains puissantes la prennent par le bassin et une queue de bonne taille plonge dans lintimité de Sandrine, encore dégoulinant du foutre du partenaire précédent. Le va et vient du membre dans lorifice outragé fait gémir sa bouche encombrée. Tout va très vite et son esprit déborde de sensations et démotions. Dautres mains sont venues à lassaut de sa poitrine, elle perçoit toujours le son des verres qui trinquent, des bouchons qui sautent, le déclic des appareils photos quelle devine nombreux. Tellement emportée dans ce tourbillon, elle ne sent pas les quelques gouttes froides, qui dun tube coule sur son anus. Elle sent tout le monde séloigner, les glands quittent sa bouche et les hommes descendent du canapé. Seul celui qui est en elle continu sa besogne. Elle croise les bras sur le dossier du canapé, et y pose sa tête. Elle gémit de plaisir, et instinctivement se cambre pour relever ses fesses, pour être plus offerte que jamais. Lhomme sort doucement son sexe dégoulinant du plaisir de Sandrine, et vient le frotter légèrement sur son anus, à lendroit précis ou le lubrifiant sexuel avait fini sa course. Puis dune lente poussée, il entreprend de faire disparaître son membre dans le trou tabou. Le visage de la belle se crispe un peu, puis se détend lentement au fur et à mesure des aller retour du sexe dans son cul. La manuvre est de courte durée. Lhomme se retire doucement, lui tapote les fesses et la laisse là, cambrée, les fesses en lair, lanus dilaté, les seins pendants. Riche des expériences du début de soirée, elle attend quun verre se pose sur ses lèvres. Elle sent le canapé senfoncer près delle. Quelquun vient de sasseoir. Soudain, elle est soulevée et littéralement empalée sur le sexe de cet individu. Apres quelques coups de butoirs violents, il la serre dans ses bras, comme pour la maîtriser. Deux nouvelles gouttes froides viennent de tomber. Elle comprend très vite que se serait une erreur de vouloir se dégager et préfère inspirer longuement pour se détendre. Cest avec une douceur exemplaire que lanus est de nouveau envahi. Les deux membres se remettent en route, tel une machine, faisant progresser lentement leurs vitesses. Les craintes, les appréhensions de Sandrine, tout disparaît pour faire place à un plaisir encore inconnu delle. Elle se sent frustrée quand soudain ils se retirent. Ils la lèvent, la font remettre à genoux et la penche en arrière .Elle manque de tomber et se retient de ses bras. Une main lui ouvre la bouche et une voix lui ordonne de ne plus bouger. Elle entend les bruits de masturbation autour delle, les râles qui montent en puissance. Un premier jet lui strie la joue, un autre jaillit directement dans sa bouche, puis encore un qui traverse son visage éclaboussant son bandeau, son nez. Cest un déluge de sperme chaud qui sabat sur elle. Sa bouche se remplie et déborde sur son menton, sa poitrine. Son visage est quasiment recouvert. Un doigt appui sur son menton pour lui fermer la bouche. Sans résister, elle la ferme, grimace, et la réouvre vide avec un sourire triomphant et en tirant la langue.
Très vite, elle est essuyée, lavée avec de leau chaude savonneuse légèrement parfumée et séchée. Elle se sent un peu reine, et apprécie tous les petits soins quon lui prodigue. On va même jusquà lui laver son minou et ces fesses. On la relève. Ces genoux sont rougis par le frottement du tapis. Paul sapproche delle, et replace les deux seins lourds dans le bustier, puis il se baisse et remet le petit string rouge, ajuste les ficelles sur ses hanches et dépose un baisé sur son ventre. Sandrine, debout, les bras le long du corps nose plus bouger. Bastien sapproche delle à son tour, lui donne une coupe de champagne dans les mains, lembrasse dans le cou et à loreille lui susurre un petit « Bravo ! ». Les hommes réunis dans la pièce posent leurs verres et applaudissent Sandrine. Elle rougie et avale sa coupe dun trait. Paul laide à enfiler son manteau et leur hôte les raccompagne à la porte en retraversant le long couloir. « Bonsoir et merci. ». La lourde porte se referme. Bastien retire le collier, et Paul soulève délicatement le bandeau. Le maquillage qui a coulé ne laisse aucun doute sur le fait quelle a pleuré. De peur, de douleur, de plaisir, ça elle ne le dira jamais. Lascenseur les ramène au hall dentrée, et comme ils sont venus, ils retournent à la voiture. La nuit est fraîche. Sandrine respire à fond et monte dans la voiture. Le retour est calme. A Opéra il ny a plus de bus depuis longtemps. Paul regarde la belle et lui demande si ça va, alors sans rien dire, elle glisse sur son siège, déboutonne le premier bouton de son manteau, écarte les jambes, ferme les yeux et commence une douce et longue masturbation qui coupe le souffle aux deux hommes. Paul croise le regard de Bastien dans le rétroviseur.
Ils sont fiers de leur amie.
Claude Lamour
(claudelamour@hotmail.fr)
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