Justine-4 Claire Et Maud

Quand Justine se réveilla le lendemain, il était près de midi et Léa était déjà sortie. Elle voulu se lever et posa les pieds par terre. Elle s’aperçut qu’une chaîne était attachée à son anneau par le premier maillon et serpentait à terre, au delà de la porte entrouverte. Un trouble délicieux lui envahit le ventre. Elle était enchaînée! Une vague de désir lui brûla tout le corps. Elle retomba sur le lit les jambes écartées et se caressa fougueusement jusqu’à ce qu’elle soit terrassée par l’orgasme. Étourdie, elle finit par se redresser et vit une feuille de papier sur l’oreiller de Léa. Elle le prit et lu :

“Ma chérie, tu dormais si profondément que je n’ai pas eu le courage de te réveiller. Aujourd’hui, tu resteras pour te reposer dans l’appartement. Pour que tu ne sois pas tentée de sortir, je t’ai attachée et mis tes vêtements sous clé. Maud passera te voir pour le piercing de tes seins. Surtout, ne fait pas de comédie. En attendant, lave le sol de la cuisine. Tina passera peut-être pour t’aider à faire le reste du ménage. Obéit lui bien aussi. Ta Léa qui t’aime.
PS
La chaîne n’est pas assez longue pour aller jusqu’au toilettes : j’aurais dû te réveiller pour l’attacher plus près. Je t'ai laissé le seau.”

Justine ne voulait pas rester nue devant Maud ou Tina. Elle alla dans sa chambre, mais son armoire était bien fermée à clé. Elle n’osait pas prendre les vêtements de Léa. Elle voulu prendre sa jupe et son tee-shirt, restés dans un coin reculé du séjour, mais se rendit compte qu’il manquait un demi mètre à la chaîne pour les atteindre. Léa, malicieusement, avait posé la clé de son armoire dessus, hors d’atteinte. À côté, elle vit le balai et la raclette, également hors d’atteinte. À la cuisine, Justine vit l’autre extrémité de la chaîne, accrochée au radiateur par un cadenas. Léa lui avait laissé du café chaud et du pain. Elle mangea rapidement, fit la vaisselle de la veille, et voulu laver le sol de la cuisine.

Une brosse et une serpillière étaient posées à côté du seau, au milieu de la cuisine. Elle rougit en voyant le seau, se rappelant l’humiliation de la veille, et compris que Léa voulait qu’elle soit à genoux par terre pour laver. Le seau rempli, elle se mit à brosser et laver, les genoux sur le sol humide, la chaîne attachée à son sexe cliquetant sur le sol. Une bouffée de chaleur lui parcourut le ventre en songeant à la position qu’elle avait, entièrement nue, les fesses tendues vers le haut, enchaînée. Elle vivait son phantasme d’esclave, heureuse. En frottant, elle ne pouvait pas penser à autre chose qu’à son clitoris sollicité par les tractions de la chaîne. Envahie de désir, elle s’allongea sur le sol humide et se caressa en tirant la chaîne de l’autre main, jusqu’à jouir longuement, voluptueusement.
Elle venait de finir de laver quand on sonna à la porte. Paniquée, elle résolut de ne pas faire de bruit et de ne pas répondre. Tout à coup, elle se souvint que Maud devait venir. Elle ne devait surtout pas la faire attendre. Sur la pointe des pieds, elle se dirigea vers l’entrée , elle regarderait par le judas avant d’ouvrir. La chaîne était trop courte! En tendant le bras, elle pouvait tout juste déverrouiller, sans pouvoir se cacher derrière le vantail! Elle n’hésita pas longtemps. Tant pis s’il s’agissait de quelqu’un d’autre, elle ne voulait pas mettre Maud de mauvaise humeur et était terrorisée à l’idée qu’elle veuille la punir. À bout de bras, elle ouvrit la porte. Justine eut un cri de surprise. Ce n’était pas Maud. Une jeune fille blonde au cheveux courts et aux yeux bleus, vêtue d’une courte robe noire décolleté sur sa poitrine généreuse, se tenait dans l’encadrement. Justine voulu refermer le vantail, mais quand elle vit Maud derrière la jeune fille, elle baissa les yeux et recula, battant en retraite vers le séjour.
— Bonjour Justine. Je te présente Claire.
Avant que Justine n’ai pu faire un geste, Maud l’embrassa longuement sur la bouche, lui caressant la nuque et le sexe.
Claire, jalouse, lança un regard noir à Justine. Celle-ci compris que Maud l’avait fait exprès. Maintenant, Claire lui en voulait pour ce baiser qu’elle n’aurait pas dû recevoir, pour la caresse qu’elle lui avait volée.
— Bonjour, Madame, dit Justine en baissant les yeux, bonjour, Claire. Je suis heureuse de faire votre connaissance.
— Moi aussi, marmonna Claire, les yeux lançant des éclairs, mais contente de l’humilité de Justine.
Justine, à cause de sa totale nudité et de sa chaîne, se sentait en position d’infériorité, vulnérable.
— Entrez, installez-vous. Voulez vous que je vous serve quelque chose ?
— Volontiers, une tasse de thé pour moi, répondit Maud. Et toi, Claire ?
— La même chose.
Elles s’assirent sur le canapé. Maud posa la mallette qu’elle tenait à ses pieds. Justine se hâta d’aller à la cuisine pour préparer le thé. Elle revint avec un plateau sur lequel elle avait disposé deux tasses, la théière, le sucrier et une assiette de biscuits. Traînant la chaîne derrière elle, elle passa devant le canapé, posa le plateau sur la table basse et prit une tasse pour la poser devant Maud. Profitant de l’occasion, Claire mit son talon sur la chaîne et la tendit brusquement en posant son pied à plat. La chaîne tira cruellement sur l’anneau et Justine fut contrainte de fléchir les genoux. Elle faillit renverser la tasse sur les genoux de Maud, qui la regarda d’un air sévère.
— Fait attention! dit-elle sèchement.
— Pardon, Madame, dit Justine en baissant les yeux, le visage blême. Je suis vraiment maladroite.
Elle savait que c’était inutile de dénoncer Claire. De toute façon, Maud l’avait certainement vu faire. C’est elle, Justine, qui avait faillit renverser la tasse et donc commis la faute. Justine était malade de peur à l’idée de se faire punir. Maud savait inventer les punitions les plus douloureuses et les plus humiliantes, elle en avait déjà fait l’expérience.
— Sers Claire et attends à genoux que nous ayons terminé.

D’une main qu’elle s’efforçait de ne pas laisser trembler, elle posa l’autre tasse devant Claire, qui lui fit un grand sourire triomphant. Justine se dépêcha de se mettre à genoux, les mains derrière le dos, la tête baissée. Frissonnant de peur, elle se demandait ce qui allait arriver après.
— Les mains sur la tête! intima Maud.
Justine s’exécuta aussitôt. Puis elles burent leur thé en prenant leur temps. Pendant qu’elles buvaient leur thé sans plus s’occuper d’elle, elle vit du coin de l’œil que Claire jubilait. La peur et l’obéissance e était la réalisation de ses phantasmes secrets. Mais la réalité sera-t-elle aussi agréable que les mises en scène qu’elle imaginait dans le secret de son lit ? Elle sentit que son désir renaissait et s’efforçait de n’en rien laisser paraître. Avec effroi, elle sentit que son corps la trahissait. Son sexe débordait de désir, coulant entre ses cuisses serrées.
— Débarrasse, dit Maud en posant sa tasse.
Justine se levait quand Claire dit d’une voix doucereuse :
— Maud t’a dit de débarrasser, pas de te lever...
Maud approuva d’un sourire et ajouta :
— Dépêche-toi, nous avons d’autres choses à faire.
Justine, sur les genoux, s’approcha de la table et prit le plateau. Les joues rouges de honte sous l’humiliation, elle se dirigea vers la cuisine. Elle senti une traction dans la chaîne qu’elle traînait et failli tomber et tout renverser. Justine entendit le bruit d’une gifle et un petit cri.
— Ça suffit, Claire, dit Maud d’une voix sèche.
— Pardon Maud, répondit humblement Claire.
Dans la cuisine, Justine posa rapidement le plateau sur la table. Hors de vue, elle prit vivement le torchon, souleva sa chaîne, écarta ses cuisses et essuya du mieux qu’elle put son entre-jambe. Elle retourna dans le séjour, et vit que Claire avait la tête baissée et une joue rouge. Justine s’approcha de Maud et remit ses mains sur la tête en baissant les yeux.
— Très bien, dit Maud. Lève toi, assieds-toi sur la chaise et écarte les jambes.

D’un geste professionnel, elle fit coulisser l’anneau dans la chair et caressa du bout des doigts le pubis.
— C’est parfait mais il faudra revenir me voir dans deux semaines pour parfaire l’épilation. Léa m’a demandé de te percer les tétons, et je suis venue pour ça.
— Bien Madame.
Maud tapota la joue de Justine et sourit :
— Tu fais des progrès. Est-ce que tu es capable de ne pas crier ? Ça ne fait pas très mal.
— Je ne sais pas, Madame.
— Va chercher le bâillon.
Justine alla dans la chambre de Léa. Le bâillon était posé sur une chaise, au fond de la chambre. Il manquait dix centimètres de chaîne à Justine pour l’atteindre.
— Madame, la chaîne est trop courte !
— Claire, vas l’aider.
Dans la chambre, Claire dit avec un sourire :
— Attends, ma belle. Je vais t’aider.
Elle saisit le poignet de Justine d’une main ferme et le tira. Justine se mordit les lèvres pour ne pas crier. La chaîne se souleva sur toute sa longueur et se tendait de plus en plus en tirant douloureusement sur sa chair intime. Elle crut que son clitoris allait être arraché quand elle réussit enfin à saisir le bâillon. Claire la lâcha.
— Tu vois ma belle, quand on veut on peut !
— Merci, Claire, balbutia Justine qui savait qu’elle devait se soumettre, même à une autre esclave.
— Aller, viens !
Elle pris la chaîne au ras de l’anneau et entraîna Justine dans le séjour.
— Mets ton bâillon, lui dit Maud.
Justine s’exécuta. Claire serra la sangle le plus fort qu’elle pu et de nouveau la douleur s’installait dans ses mâchoires.
— Assieds-toi, ordonna Maud. Puis, à Claire :
— Attache-la pour ne pas qu’elle bouge.
Claire pris des cordelettes dans la mallette de Maud. Elle réunit les bras de Justine derrière le dossier, lia les coudes ensemble à un barreau et les poignets au barreau le plus bas du dossier. Puis elle lia les chevilles aux pieds arrières de la chaise, sur le barreau transversal. Les épaules de Justine, rejetées en arrières par ses liens, faisait saillir ses seins. Ses pieds ne touchaient plus le sol et elle ne pouvait plus serrer les jambes pour cacher son sexe nu, offert aux regards. Une vague de chaleur honteuse envahit son ventre dont les lèvres devenaient luisantes. Justine rougit.
— Tu adores être réduite à l’impuissance, sourit Maud en passant son doigt entre les lèvres humides et gonflées. Ne t’en fait pas, nous nous en occuperons après.
Justine frissonna. Maud se prépara, puis désinfecta le bout des seins de Justine avec un coton imbibé d’alcool. Une violente érection des tétons s’ensuivit.
— Ils sont magnifiques, gros et allongés, la complimenta Maud. Puis, perfide, ajouta :
— Pas comme ceux de Claire.
Celle-ci rougit de jalousie. Maud mit soigneusement une pince à chaque mamelon, puis pris une pointe coupée en biseau, d’un demi-centimètre de diamètre. Justine roula des yeux effrayés en gémissant devant la taille de la pointe.
— Veux-tu que Claire s’en charge ?
Désespérément, Justine fit non de la tête, devant le sourire carnassier de Claire, en train d’enfiler des gants de latex. Maud lui tendit la pointe.
— Fait attention de percer bien droit. Sinon...
Claire, d’un air gourmand, posa la pointe sur le téton droit, au milieu du trou de la pince. Justine sursauta sous la piqûre. Mais, alors que Maud lui l’avait percée sous le clitoris en enfonçant fermement la pointe dans la chair tendre, Claire l’enfonçait tout doucement en la faisant tourner sur elle-même. Le biseau tranchait la chair gonflée sur toute la périphérie intérieure du trou, agressant les terminaisons nerveuses au delà du supportable. Justine hurlait dans son bâillon, impuissante, des larmes de douleur ruisselant sur son visage. Enfin, la pointe apparu de l’autre côté. La douleur cessa presque. Justine n’avait pas fini de reprendre sa respiration que déjà Claire s’attaquait au téton gauche.
— En tournant comme ça, le trou a moins tendance à se refermer une fois cicatrisé, expliqua Claire. Malheureusement, ça fait un tout petit peu plus mal, ajouta Claire avec un grand sourire.
Et elle se remit à tourner la pointe qui se frayait un chemin à travers le mamelon sensible en découpant la chair vive.
Justine n’écoutait pas, les yeux brouillés de larmes, elle hurlait sans discontinuer. Le bâillon ne laissait passer qu’un gémissement continu. Elle était tendue comme un arc dans les liens qui rentraient dans sa chair. Puis la douleur s’estompa. Ses deux seins étaient percés. Elle voyait les pointes dépasser de part et d’autre de la base de ses tétons congestionnés.
— Tu vois, dit Maud. Ça n’a pas été long. Claire est douée pour percer les tétons. Je vais te mettre ça dans les trous.
Elle lui montra un anneau d’or jaune de trois centimètre et demi de diamètre et d’un demi centimètre d’épaisseur, fermé par une petite boule également en or, d’environ six millimètre de diamètre.
— On peut les enlever et les remettre, mais ne les enlève pas pendant un mois au moins. Pour le reste, même consignes que pour celui-là, dit Maud en tirant sur l’anneau du clitoris.
Habillement, elle remplaça les pointes par les anneaux. Puis elle mis en place les boules de fermeture. Les extrémités pointues de chaque anneau emprisonnèrent les boules avec un déclic. Elle désinfecta de nouveau. Ça piquait mais Justine se força à ne pas réagir.
— Voila, c’est fini. Claire, peux-t-tu la détacher de la chaise ?
Justine put se lever, mais ses coudes et ses mains étaient toujours attachés serrés derrière le dos. Elle demanda par geste, en poussant de petits gémissements, si elle pouvait enlever son bâillon.
— Tu es de mieux en mieux élevée, la félicita Maud. Pour répondre à ta question, c’est non! À propos, je t’avais promis la dernière fois de t’élargir un peu par derrière. Chose promise, chose due! dit Maud en riant. Mais pour ça, je vais devoir t’attacher, et je ne te détacherai pas en partant. Comme tu as été à peu près sage aujourd’hui, je t’autorise à aller aux toilettes avant. Claire, conduit-la.
— Maud, dit Claire peu après en tirant Justine par la chaîne. Sa chaîne est trop courte.
— Vas chercher un seau.
Justine baissa la tête en rougissant quand Claire déposa le seau derrière elle.
— Dépêche-toi! Si tu préfère faire sous toi et tout lécher après, c’est comme tu veux.
Elle était e d’obéir, et de toute façon elle n’aurait pas pu se retenir encore longtemps. Elle s’accroupi et tâtonna avec ses mains liées pour trouver le seau et le maintint entre ses jambes écartées pendant que le liquide clair coulait d’entre ses lèvres ouvertes. C’était la honte suprême pour elle de faire ses besoins accroupie sous le regard dominateur de Maud, debout et habillée devant sa nudité servile. Plus que jamais, elle se sentait esclave, soumise et dominée, secrètement heureuse de l’être, jouissant de la peur des caprices de la volonté qui la dominait.
— Lève-toi.
Justine se leva. Elle avait presque fini mais le restant se répandit à côté du seau.
— Enlève lui son bâillon le temps qu’elle puisse nettoyer, ordonna Maud à Claire.
Sans qu’on ait à lui dire, elle avait compris. Elle était rabaissée au rang d’un animal. Elle s’agenouilla et lécha consciencieusement le liquide tiède et salé, les joues en feu, le désir renaissant de cette humiliation nouvelle. Les trois anneaux se balançaient à chaque mouvement, agaçant la chair sensible de ses parties intimes, augmentant encore son désir. Quand elle eut léché la dernière goutte, Claire la força à se relever en tirant sur la chaîne, et lui remit le bâillon très serré.
Claire pris les poignets entravés de Justine et la traîna jusqu’au radiateur. Elle l’obligea à s’agenouiller, la tête sur le sol, et attacha les poignets au haut du radiateur en les relevant en arrière. Elle attacha ensuite les coudes au milieu du radiateur.
— C’est maintenant que je vais me venger, lui murmura-t-elle à l’oreille.
— Dépêche-toi de l’attacher au lieu de bavarder, lui intima Maud.
Justine eut peur. C’était trop tard pour résister. De toute manière, comment aurait-elle pu ?
— Écarte les genoux, dit Claire durement en donnant une claque sur les fesses. Encore plus, insista-t-elle.
Elle attacha ensuite les chevilles sur un manche à balai. Justine était totalement immobilisée, à genoux, la joue sur le sol, les fesses tendues vers le haut et les jambes maintenues écartées par le manche à balai. Elle tremblait de peur à l’idée de ce qu’elle allait subir.
— Enlève ta robe, tu risques de la tacher, intima Maud.
Claire ouvrit la fermeture à glissière dans le dos, et la robe tomba par terre. Elle était entièrement nue. Comme Justine, elle était entièrement épilée et un anneau pendait sur son sexe. Contrairement à ce que disait Maud, elle avait des seins magnifiques, aux gros tétons munis d’un anneau. Claire prit un pot dans la mallette, l’ouvrit et trempa sa main toujours gantée de latex dans l’huile épaisse qui était dedans. Elle s’accroupit derrière Justine, les pieds sur le manche à balai, pour l’immobiliser encore plus. Justine, affolée, tirait en vain sur liens. Claire commença à enduire d’huile toutes les parties intimes offertes à sa merci, insistant dans le creux des plis et sur le clitoris, introduisant ses doigts dans les orifices pour en enduire l’intérieur. Justine tremblait de plus en plus. Elle avait reconnu le pot. Soudain, une brûlure intense embrasa son ventre. Elle secouait frénétiquement ses liens en hurlant dans son bâillon. Claire sourit.
— Ne soit pas douillette, ça chauffe juste un peu...
Claire trempa ses deux mains dans le pot. Elle joignit ensuite ses doigts en les tendant. Puis elle introduisit le bout des doigts de la main droite entre les fesses de Justine, ceux de la main gauche dans le vagin, et pesa. Aidée par l’huile, la main pénétrait lentement, distendant les sphincters. La douleur était atroce. Justine respirait par saccades en hurlant si fort qu’on l’entendait malgré le bâillon. La main droite disparu et l’anus serrait le poignet de Claire. La gauche était déjà au fond du vagin. Claire fit tourner ses mains et écarta les doigts à l’intérieur de Justine, les agitant. Justine crut qu’une bête féroce lui dévorait les entrailles. Claire serra les poings et tira la main gauche pour la ressortir du vagin. Justine eut le souffle coupé par la douleur. La poing fermé était sorti. Claire tira alors sur le poing droit. Justine crut mourir. Elle avait l’impression que son ventre était gonflé à éclater de lave en fusion et se tordait tellement dans ses liens qu’elle avait les poignets et les chevilles en sang et qu’elle finit par se cogner la tête sur le radiateur. Claire tirait de toute ses forces.
— Arrête immédiatement, ordonna Maud d’une voix sèche. Tu vas la blesser.
Claire retira sa main doucement, mais Justine continuait à se débattre désespérément sous la douleur. Maud mit un coussin sous la tête de Justine pour la protéger du radiateur. Elle regarda le pot de plus près, et se tourna vers Claire, qui rougit et baissa la tête. Maud avait reconnu le pot d’huile spéciale. Elle gifla Claire sèchement.
— J’avais dit de l’huile ordinaire, dit-elle d’une voix cinglante.
Claire se laissa tomber sur les genoux et ne répondit pas, la tête baissée.
— Tu es vraiment idiote, poursuivit Maud. Tu ne comprends pas que tu es ma favorite quand je te taquine et tu t’en prends à Justine, qui n’y est pour rien. Un petit massage à l’huile te ferait du bien., continua-t-elle d’une voix doucereuse. Si c’est bon pour Justine, c’est bon pour toi aussi.
Claire s’en voulait de n’avoir pas compris, et était rassurée quand aux sentiments de Maud. Elle n’avait plus qu’à s’exécuter. Elle mis le pot à côté d’elle, trempa sa main dedans et s’allongea sur le dos, les genoux relevés et écartés. Elle hésita en frissonnant , retint sa respiration puis se mit à masser rapidement son sexe et la raie de ses fesses, sous l’œil attentif de Maud.
— Reprends de l’huile et fais-toi la même chose qu’à Justine, dit Maud avec un grand sourire devant son air apeuré.
Déjà, la brûlure était intense et Claire se mordait les lèvres pour ne pas crier. Elle introduisit ses doigts enduits d’huile dans son vagin, et poussa doucement, relevant ses genoux jusqu’aux épaules. Maud saisi son poignet et accentua la pression jusqu’à ce que sa main disparaisse dans son corps.
— Reste comme ça, ne bouge plus,
Claire se mordit plus fort les lèvres, le visage ruisselant de larmes. Elle tourna la tête vers Justine, qui la regardait, les yeux agrandis par la douleur qui la brûlait encore atrocement.
— Pardon, Justine, pleura-t-elle.
Elle cria soudain et se mordit les lèvres jusqu’au sang pour ne pas hurler. Elle crut mourir. Maud avait sa main jusqu’au poignet entre ses fesses, dilatant la rosette à la limite du déchirement. Maud sortit sa main et la rentra de nouveau, encore plus profondément, puis la retira, et recommença plusieurs fois, faisant monter l’intensité de la brûlure insupportable à son paroxysme. Claire secouait violemment sa tête de droite à gauche, spasmodiquement.
— Pitié, Maud, sanglota Claire, je ne le ferai plus jamais, s’il te plaît, arrête, sanglota-t-elle de plus belle.
— Rhabille-toi, dit Maud qui s’était levée. On va partir.
Chancelante, Claire ôta les gants de latex et passa sa robe sur son corps embrasé. Maud lui pris le menton et l’embrassa sur la bouche, dominatrice.
— Tu vas jouir pendant une paire de jour, rit-elle en lui donnant une tape sur les fesses. Justine aussi, d’ailleurs.
— Maud, est-ce que je dois détacher Justine ? demanda humblement Claire.
Maud réfléchit et dit :
— Non, c’est mieux pour elle d’être immobilisée. Tu ne vas pas tarder à comprendre pourquoi, ajouta-t-elle en souriant. Viens, on s’en va. Au revoir, Justine. J’espère que tu as pardonné à cette sotte de Claire.
Justine fit oui de la tête.
— Merci, Justine, balbutia Claire. Je suis vraiment idiote.
Elle fit un pas et se mordit les lèvres. Elle avait compris ce que Maud voulait dire : au moindre pas qu’elle faisait, un millier d’aiguilles brûlantes, au plus profond d’elle, irradiant une douleur lancinante dans tout son bassin. Elle envia Justine qui ne pouvait pas bouger.

à suivre...

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