L'Esclave - I

J'avais 20 ans et j'étais l'homme le plus heureux sur Terre. J'avais trouvé un emploi fort satisfaisant et surtout très payant, je venais de trouver l'amour de ma vie en une femme merveilleuse et unique, j'avais une petite maison fort charmante et confortable, un qui devait arriver dans les semaines à venir... bref, le paradis !

Pourtant, une tragédie horrible allait survenir et faire voler en éclats ce bonheur encore fragile. Au cours d'un voyage dans le nord de la province, nous sommes victimes d'un violent accident automobile qui fauche ma bien-aimée. Je perds aussitôt ma principale raison de vivre. Cet événement fut le premier d'une longue série de malheurs qui me fera perdre tout: maison, travail, ma famille et mes amis s'éloignent de moi alors que je perd toute motivation à socialiser ou à gagner ma croûte. Rapidement, les dettes s'accumulent, je m'isole dans un minuscule appartement minable et sombre dans l'alcool et les drogues.

Puis, un jour, mon propriétaire est venu réclamer le loyer que je lui devais depuis maintenant trois mois. En voyant ma face de cadavre ambulant, il prend un air attristé et me demande d'entrer pour que je lui explique ce qui ne va pas (c'est un brave type). Je lui raconte tout dans les moindres détails et il ne dit pas un mot. Finalement, après un court silence, il sort un petit papier sur lequel est inscrit un numéro. "Appelle là... si tu ne sais plus quoi faire de ta vie, ce type devrait trouver pour toi." Puis, il quitte sans me réclamer le loyer une dernière fois.

J'ai attendu quatre jours avant de signaler le numéro, à partir d'une cabine téléphonique. Au bout de la ligne, une voix masculine et très grave me répond: "Oui, René (mon propriétaire) m'a parlé de toi. Si tu veux me rendre visite et savoir de quoi il en retourne, je te donne l'adresse" Par chance, c'est tout près d'où je suis. Je traîne donc mes jambes jusqu'au numéro indiqué, surpris d'y trouver un gigantesque domaine en plein coeur de ma ville.

Je n'en avais jamais entendu parler avant ni n'avais remarqué son existence. Étrange...

À la grille, je sonne à l'intercom. Sans que je n'ai à dire un mot, la grille s'ouvre et me laisse entrer. Je n'ai que quelques pas de faits qu'un grand homme d'une quarantaine d'années vient à ma rencontre avec un air sévère, mais accueillant à la fois. Son regard me trouble et je me sens tout petit. Il dégage une telle aura de puissance que j'en perd mes moyens. Il me tend une main.

"Bonjour, je suis André. Je dirige ce domaine."
"Bonjour... je suis Sylvain..."
"Oui, je sais, dit-il sur un ton sec. Alors, tu ne sais plus quoi faire de ta vie? J'ai plein de choses ici dont tu pourrais t'occuper. Tu seras logé, nourri pour le temps que tu voudras en échange de tes services, le temps que tu replaces tes esprits et que tu te remettes sur pied. Tu n'auras qu'à faire l'entretien de la maison et diverses tâches que je te confierai au fur et à mesure. J’ai quelques autres… employés qui t’aideront dans tes tâches. Voudrais-tu jeter un coup d’œil? »
« D’accord… »
J’étais comme dans un état second, je ne savais plus trop ce qui se passait. L’atmosphère dans ce domaine était très étrange, comme si quelque chose s’y passait sans que je ne puisse savoir quoi exactement. Je ne voyais nulle part un quelconque employé ni qui que ce soit à part moi et André. Il marchait devant moi en me présentant chaque partie du domaine en quelques mots très concis. Au bout de quelques minutes à peine, il s’arrêta et jugea qu’il m’en avait assez montré pour l’instant.
« Alors, qu’en dis-tu? »
Je ne savais sincèrement pas quoi répondre, mais son assurance et le ton de sa voix me commandaient presque d’accepter son offre. Après quelques secondes de réflexion, j’en suis venu à la conclusion que je n’avais rien à perdre et que ce serait probablement la meilleure chose à faire en attendant de remonter la pente, qui s’avérait longue et pénible.
« C’est d’accord, mais je.
. »
« Très bien. Tu auras la chambre numéro 17. Simon va t’y conduire. »
« Euh, je… »
Avant même que je ne puisse formuler une phrase cohérente, un jeune homme surgit de nulle part, habillé uniquement d’une minuscule paire de pantalons courts vint me prendre par l’avant-bras et m’entraîna dans les dédales de l’immense maison qui était maintenant ma résidence. Durant le trajet, je tentai d’engager la conversation avec Simon, mais celui-ci ne répondit à aucune question et ne prononça pas un seul mot. Il ne faisait que sourire timidement. Une fois dans ma chambre, qui était petite, dénuée de toute décoration et meublée uniquement d’un lit simple et d’allure peu confortable, je m’allongeai et réfléchi à ce qui était en train de m’arriver. Au moins, ici, je n’avais à me soucier que de faire mon travail convenablement et je pouvais méditer en paix. Le domaine était très paisible, on n’entendait pratiquement pas le bruit de la ville, à l’extérieur. Je commençais à me demander en quoi consisteraient mes tâches quand je remarquai que les murs étaient parsemés de trous. Curieux…

Au bout d’un moment, je me levai pour demander à André ce qui advenait de mon appartement et de mes affaires qui y étaient restées. Je sortis de la chambre et commençai à déambuler dans les corridors du manoir. Je ne croisai personne et je n’entendis pas un son pendant un long moment. Puis, arrivé dans un corridor de la partie ouest du manoir, j’ai cru entendre une sorte de râlement étouffé. Plus j’avançai, plus le bruit s’accentuait. J’arrivai finalement devant la porte d’où provenait vraisemblablement ce qui était devenu de façon claire un râlement d’homme accompagné d’un léger cliquetis. La porte n’étant pas complètement fermée, je poussai doucement dessus et risquai un coup d’œil dans la pièce.

Il s’agissait d’une chambre pareille à la mienne, mais aux trous dans les murs étaient fixés des chaînes un peu à la manière d’une toile d’araignée. Au centre, Simon était maintenu par ces chaînes, habillé d’un vêtement de cuir qui lui recouvrait le corps en entier à l’exception de la tête.
Il regardait fixement en ma direction, un bâillon de cuir dans la bouche. Il était suspendu dans le vide par les chaînes, les bras tendus vers l’avant, le bassin relevé vers l’arrière, la tête légèrement inclinée vers l’avant et les jambes pliées vers le bas avec les pieds qui pointent vers l’arrière. Derrière lui, André était là, dans une posture droite et fière et majestueuse, complètement nu, en train de sodomiser violemment Simon, les yeux fermés.

Ce spectacle me laissa bouche bée. Je ne pouvais plus bouger, je regardais Simon dans les yeux, puis André, puis Simon à nouveau et je ne savais plus quoi penser. Sans que je ne m’en aperçoive réellement, mon pénis commença à entrer en érection et forma bientôt une bosse dans mon pantalon. Je ne pouvais détacher mon regard de ce spectacle, mais j’avais aussi envie de m’en fuir à toutes jambes de ce lieu qui devenait de plus en plus inquiétant pour moi. Mais en même temps, il devenait infiniment plus fascinant. Ainsi je restai là à regarder cette scène homosexuelle incroyablement excitante, à mon grand étonnement.

Je n’avais jamais vraiment éprouvé de pulsions homosexuelles auparavant, mais d’avoir le spectacle d’un homme en train d’en enculer un autre d’une manière obscène et tordue me faisait bander comme jamais je n’avais bander auparavant. Je découvrais quelque chose dont je ne connaissais rien à peine cinq minutes plus tôt.

Au bout de quelques minutes, je ne pourrais dire exactement combien, André ouvrit les yeux et s’aperçut de ma présence. Il n’arrêta aucunement ses mouvements, me fixa du regard, en conservant son expression dure et impassible sans broncher d’une miette. Puis, il eut un petit sourire, se raidit et stoppa brusquement ses mouvements. Enfin, il se retira, pris un linge avec lequel il s’essuya le pénis que je ne pouvais voir à cause du corps de Simon qui nous séparait, et remis son pantalon qui était à ses pieds. Une fois rhabillé, il se dirigea vers moi, qui était pétrifié et qui ne savait comment réagir.


« Alors, ça t’as plu, à ce que je vois? »
« … »
« Tu as une bosse énorme… Tu as donc aimé ça. »
« … »
« Est-ce que René t’a dit ce qui se passait, ici?
« Euh… non… »
« Je vois. Retourne dans ta chambre immédiatement et nous allons parler. Donne-moi cinq minutes. »
« D’accord. »

Sans réfléchir, je pris la direction de ma chambre, y entra et m’assis sur le bord du lit en attendant que André ne vienne me rejoindre. Je ne savais quoi penser. Ce que j’avais vu m’avait plu, c’était à n’en point douter. Mais Est-ce que c’est ce que je voulais? Et qu’est-ce qu’André voulait de moi, exactement? Je me posais toutes ces questions dans un état de confusion extrême, qui venait s’ajouter à celui qui régnait dans ma vie depuis maintenant des mois. Au bout de cinq minutes, tel que prévu, André entra dans ma chambre et se plaça debout devant moi.

« Pourquoi es-tu ici? »
Je ne répondis rien pendant quelques secondes, ne sachant quoi dire.
« Pourquoi es-tu ici? »
Comme le ton de sa voix s’était ren considérablement, je me sentais de répondre.
« Parce que ma vie s’est écroulé et je ne sais plus quoi faire de ma vie. »
« Ta vie s’est écroulée? »
« Oui… »
« Comment? »
« J’ai eu un accident de voiture, ma femme m’accompagnait mais y est restée. Nous attendions un . »
« Qui est responsable de l’accident? »
« … »
« Répond! »
« C’était… moi. »
« Donc tu es responsable de tes malheurs, pauvre larve. »

Je ne sais pas pourquoi, mais cette phrase était exactement ce que je voulais entendre depuis que l’accident s’était produit et que ma femme y avait laissé sa vie. En entendant ces mots « pauvre larve », un sentiment de bien-être me parcouru l’échine. Et André, visiblement, s’en aperçu.

« D’accord, tu n’as plus de vie. Tu n’as plus de raison de vivre. As-tu déjà pensé au suicide? »
« Oui, plusieurs fois… »
« Pauvre faible larve, tu ne mérites pas de vivre comme un homme pour avoir voulu mourir.

Encore une fois, ces mots me procuraient un plaisir intense que je ne pouvais m’expliquer.

« Oui, tu as raison. Je ne mérite pas de vivre… »
« J’ai une proposition à te faire. Tu demeures ici pour le reste de ta vie, tu me cèdes inconditionnellement ta liberté pour le reste de tes jours et en échange je te donne un but dans la vie : me servir. Je vais te donner tout ce qu’il te faut pour que tu vives bien, mais en échange tu obéiras à tous mes caprices et me servira toujours sans poser de questions. Tes seuls amis seront mes autres esclaves qui sont exactement comme toi : de pauvres larves qui ont tout perdu et qui acceptent de m’obéir corps et âme pour le reste de leur vie. Tu auras une journée entière pour y penser, tu seras entièrement libre de faire ce que tu voudras pendant cette journée à l’intérieur de mon domaine. Tu pourras t’amuser avec mes esclaves autant que tu le voudras et peu importe comment tu voudras jouer avec eux, l’important c’est que tu ne me les abîmes pas. »

Je ne répondais rien, ne sachant quoi dire. Il se retourna pour partir, avant de se raviser à deux pas de la porte.

« J’oubliais, voilà de quoi te faire réfléchir. »

Il se dirigea vivement vers moi, m’agrippa par les aisselles pour me retourner brusquement sur le matelas. Il déchira avec une force colossale mon pantalon et d’une main il me maintenait à plat ventre, de l’autre il retirait son propre pantalon. Incapable de réagir ou de me défendre, j’attendis la suite avec anxiété, mais avec mon pénis qui ne cessait de grossir. Enfin, je sentis un, puis deux doigts graisseux explorer mon anus et élargir les muscles de mon rectum réticent. Je prenais un plaisir fou à sentir les gros doigts d’André jouer dans mon cul et je me détendais de plus en plus pour laisser entrer les doigts plus profondément. Finalement, André m’agrippas par les hanches, tira vers lui pour relever mes fesses et fit pénétrer son gland dans mon anus élargi. Je poussai un petit cri.

« Ta gueule, larve. On n’émet aucun son à moins que je ne le demande. »

Je tâchai donc de ne plus émettre quoi que ce soit pendant que la queue d’André s’enfonçait sans relâche dans mon rectum toujours plus accueillant. Le plaisir que je ressentais était indescriptible. Jamais je n’aurais pu soupçonner que c’était aussi bon de se faire enculer. Au bout d’un certain temps, les hanches de mon enculeur touchèrent mes fesses, signalant ainsi qu’il était tout entré dans mon cul. Je sentais ses couilles entre mes cuisses et j’en retirai un plaisir immense. Son gland était très profond dans mon ventre, je pouvais le sentir. Les mains d’André remontèrent mon torse et se placèrent sur mes mamelons, puis il commença son va et viens.

Au départ, il ne fit que quelques va et viens très lents. Mais après seulement six ou sept coulissements, il se mit à me pistonner avec une violence inouïe. Une onde de plaisir et de chaleur intense me parcourait le cul, les jambes, le pénis, le ventre et le dos tandis qu’André s’activait à me sodomiser comme une vulgaire putain. Je n’arrivais plus à formuler la moindre pensée cohérente, j’étais devenue une larve humaine, en train de se faire baiser à tout rompre par un colosse dominateur armé d’une queue énorme et insatiable. Je me sentais sale, mais je me sentais bien. Incroyablement bien. Rapidement, le plaisir amplifia de façon telle que le sperme jaillit du bout de mon gland et se répandit sur les draps de mon lit. Mon cul se serra par spasmes et André ne pu faire autrement que jouir intensément en laissant de riches giclées de sperme au fond de mon cul meurtri par ce dépucelage tout à fait imprévu. André se retira et me laissa retomber sur mon lit, dans mon propre sperme.

« Tu as vingt-quatre heures. C’est oui, et tu auras beaucoup de ça et bien plus encore. C’est non, tu fous le camp d’ici et tu je ne veux plus jamais revoir ta sale gueule de petite larve insignifiante. Maintenant, profite de tes vingt-quatre dernières heures de libre-arbitre. »

À SUIVRE

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