La Juge Et La (Future) Avocate
Ce soir-là dans son bureau du Palais de justice, avant de retrouver la solitude de son domicile, Véronique s'interrogea une nouvelle fois. Devait-elle, oui ou non, inviter à dîner son jeune greffier ? Depuis qu'il était entré à son service, il n'avait cessé de la charmer par son humour, sa décontraction mais aussi son physique de sportif accompli. Il la changeait de son prédécesseur, un rond de cuir ventripotent certes rigoureux et efficace mais qui lui servait de miroir à son propre vieillissement. Elle ne s'en remettait pas d'avoir atteint les cinquante ans et d'avoir vu blanchir ses cheveux en un temps record, au point qu'elle mettait une perruque pour sortir avec des amies lorsqu'elles chassaient le mâle en meute. Divorcée depuis cinq ans déjà, Véronique souffrait moins de sa solitude domestique que de pénurie sexuelle. Mais les hommes susceptibles de combler ses besoins se faisaient de plus en plus rares. Sa haute taille (1,78m) se révélait dissuasive pour nombre d'entre eux alors qu'elle n'était pas sélective envers les mecs trapus depuis que l'un d'entre eux, infatigable et puissamment membré, l'avait fait gueuler de plaisir lors d'un séjour de vacances au club Med. Le fait que ses amies Muriel et Viviane soient peu ou prou logées à la même enseigne n'était pas pour la rassurer, bien au contraire. Seules quelques rencontres grâce à Meetic, rarement satisfaisantes, lui avaient permis de faire fonctionner ses hormones, mais elle avait fini par renoncer. Trop risqué pour une juge de rencontrer un justiciable. De même, entrainée par Muriel et Viviane dans un club libertin, elle avait surtout pris conscience qu'elle n'était pas à sa place parmi tous ces tatoués et ces piercés, même si cette expérience lui avait permis de copuler avec un homme noir pour la première fois de sa vie, ce qui avait sauvé sa soirée.
"Et puis merde, j'ai cinquante balais, les cheveux blancs, j'assume tout ça et basta" avait-elle fini par décider.
Mais Abel était arrivé dans son bureau. Et subitement, elle avait décidé de rajeunir. Elle avait fichu en l'air son ancienne garde robe, trop stricte, pour des tenues mettant ses jambes fines et musclées de joggeuse en valeur, ou des pantalons ajustés moulant un fessier reconnu par ses amants pour être attractif, à en juger par leur propension à vouloir la sodomiser. Elle avait fait couper ses cheveux très court et même accentué leur blancheur par une teinte dans le ton argenté, ce qui lui donnait paradoxalement un coup de jeune et un "look" particulier, vaguement transgressif. Elle s'était à nouveau maquillée, surtout les yeux. Elle "oubliait" parfois de mettre un soutif, laissant ses seins en poire évoluer en liberté sous des toiles légères, sauf dans les séances au tribunal ou quand elle recevait des justiciables. En réponse, Abel lui accordait une attention soutenue, quoique réservée du fait du respect dû à la hiérarchie, mais quand elle évoluait dans le bureau, Véronique sentait son regard braqué sur ses fesses musclées qu'elle avait réappris à aimer au point d'oser le string. Il n'était pas marié, ne semblait pas avoir de petite amie régulière et demeurait donc "sur le marché". Véronique n'envisageait évidemment pas une liaison durable, en réaliste qu'elle était. Mais le mettre dans son lit, pourquoi pas ? Encore fallait-il oser. Si elle attendait une initiative de sa part, cela pourrait durer un bon moment. Alors, il fallait se lancer. L'inviter chez elle. Oserait-elle enfin ?
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Des circonstances favorables eurent raison de sa timidité. Une séance sordide dans son bureau avec des délinquants primaires lui donna une furieuse envie d'une soirée relaxante... et de baiser. Cela faisait un bail qu'elle n'avait pas vu une bite.
- Abel, ça ne vous dirait pas de diner avec moi ce soir. Sans parler de boulot. Je n'ai pas envie de me retrouver seule après une journée pareille.
- Mais bien sûr madame la juge.
- Venez chez moi, ce sera plus sympa qu'au restaurant.
- Pas de problème. Plutôt pizza si ça ne vous ennuie pas.
- Vendu.
Et Véronique téléphona à un pizzaiolo dans la foulée. Abel monta dans sa voiture et découvrit l'appartement de sa patronne. Celle-ci lui servit à boire avant de disparaitre dans sa chambre. Elle en ressortit vêtu d'un déshabillé à fines bretelles, à peine opaque et lui arrivant à mi-cuisses. Abel déglutit. Mais il se troubla encore plus quand Véronique, assise en face de lui un verre à la main, croisa haut les jambes, et découvrit fugitivement un pubis non rasé. Et pour que les choses soient claires, elle mit une cheville sur sa cuisse opposée, ouvrant un panorama ne laissant aucune ambiguïté. Abel en était tout retourné. Elle était à poil sous cette tenue ! Ses seins pointaient avec arrogance sous la toile légère. Elle affectait un certain naturel mais elle bouillonnait intérieurement. Allait-il, ce beau jeune homme, saisir la perche qu'elle lui tendait sous son nez ? Il semblait tétanisé et cela l'inquiéta. Manquerait plus qu'il se sauve en courant. Véronique se remémora toutes ces affaires de harcèlement sexuel que des féministes pures et dures l'avaient obligée d'instruire. Pas étonnant que les hommes en soient devenus prudents. Surtout face à une juge qui avait ardemment défendu les femmes violées ou battues ou harcelées. Le greffier était bien placé pour le savoir.
Alors, prenant les choses en mains avec une audace facilitée par le verre de vin rouge qu'elle venait de boire et qui lui était monté légèrement à la tête, Véronique se leva et s'assit sur les genoux de son greffier avant de l'embrasser pleine bouche. A sa grande satisfaction, elle le sentit durcir sous ses fesses. Il bandait pour elle ! Décoincé, il lui rendit son baiser et la bascula sur le canapé où, tout en l'embrassant, il partit à la découverte manuelle de son corps nu. Le déshabillé voltigea dans les airs et Abel se gava buccalement de ses seins, de son ventre, de son entre-cuisses.
- Viens dans ma chambre, on sera plus à l'aise.
Il la suivit en admirant le mouvement de ses fesses. Il pouvait à peine marcher tant il était raide et baisser pantalon et caleçon fut une délivrance. Sa queue jaillit, longue et épaisse. Véronique ne put retenir un "oh !" où la surprise se mêlait au ravissement. Sacrément bien membré, le greffier ! Elle s'empara délicatement de la tige et, assise sur le lit face à Abel debout, porta le gland gonflé à ses lèvres pour une succion prudente tant il était gros, comme si elle avait peur d'en faire jaillir prématurément sa crème. Mais sa maîtrise la rassura et elle put s'en remplir les joues avec volupté, flattant en même temps des couilles rondes comme des boules de billard. Bourrées de foutre, pensa-t-elle.
Puis elle se retira, fourragea dans le tiroir de sa table de nuit, en sortit un préservatif, objet si peu utilisé ces derniers temps, et en coiffa religieusement le braquemard qui dansait devant ses yeux.
- Baise-moi maintenant mais doucement au début, hein ? Je suis un peu rouillée et tu as une grosse bite.
Véronique s'allongea en travers du lit, cuisses ouvertes, et Abel la pénétra debout avec douceur, le temps qu'elle prenne bien possession de son gland. Puis il accentua progressivement son rythme en observant les réactions de la juge. Elle le fixait avec intensité, puis fermait les yeux et les ouvrait à nouveau en se mordant ou se léchant les lèvres. Abel avait attrapé ses longues jambes et les avait collées contre son propre buste, ses chevilles au ras de ses oreilles. Le pénis pouvait ainsi raboter en profondeur et Véronique se mit à expulser une série de bruits de gorge. Ses mains crispées sur le drap, elle subissait le joug du mâle avec une évidente délectation, totalement concentrée sur ce mandrin qui la fouaillait sans hâte mais sans concession.
- Tu m'as servie comme un chef ! lui dit-elle simplement, avant de gagner la salle de bain, légèrement titubante. Abel, par sa vigueur, lui avait fait comprendre que, si elle était toujours aussi désirable et c'était une grande satisfaction narcissique, elle n'en était pas moins en peine de suivre le rythme endiablé d'un véritable baiseur. Encore heureux qu'il ait pris son plaisir assez tôt...
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Cet accouplement marqua évidemment un tournant dans les relations de la juge et de son greffier. Difficile dès lors de n'avoir que des relations strictement professionnelles. Tous deux s'efforçaient de donner le change en présence de tiers, ce qui était le plus souvent le cas. Mais la porte restant en permanence susceptible d'être ouverte, pas question de se laisser aller. Véronique en était simplement réduite à lui adresser des regards luisants de désir derrière ses lunettes et lui à jouer de sa langue sur ses lèvres pour simuler un cunnilingus. Il lui adressait également des emails très cochons, du style "alors, c'est ce soir que je t'encule ?" et elle lui répondait sur le même ton : "encore faudrait-il que tu ne sois pas un peu mou comme avant-hier". Ce qui était évidemment faux mais l'objectif était de le provoquer pour qu'elle puisse se régaler de sa raideur.
D'un commun accord, ils avaient décidé de se retrouver chez Véronique un soir sur deux afin que celle-ci pût récupérer des vigoureux coups de bite que lui adressaient son amant. Son vagin avait désormais pris la mesure du lourd organe de son partenaire sexuel mais la vitalité de celui-ci la mettait dans de grandes difficultés pour se lever le matin. Ses retards inhabituels intriguèrent certains confrères ou avocats venus lui rendre visite, de même que ses traits tirés, et certains se demandèrent si elle n'était pas malade... Bien au contraire, Véronique n'avait pas été aussi heureuse depuis longtemps et les affaires les plus sordides et les plus embrouillées n'affectaient plus son humeur. D'une certaine façon, le sexe l'avait bonifié professionnellement.
Néanmoins, elle ressentit une petite sonnette d'alarme un jour qu'elle reçut une justiciable d'une vingtaine d'années particulièrement sexy. C'était une beurette à l'abondante chevelure crêpue, vêtue d'un micro short dévoilant totalement ses jambes cuivrées et d'un boléro faisant remonter ses seins généreux. Elle avait porté plainte pour agression sexuelle et provoqué une série d'investigations policières qui l'avaient mise en danger. Peu importe ici le déroulement des faits mais ce que Véronique capta illico, c'est le regard fasciné d'Abel pour cette jeune fille déployant ses charmes avec autant d'ostentation. Elle ressentit aussitôt une différence qui la frappa au plexus. "C'est avec ce genre de fille qu'il devrait être au lit, pas avec moi", se dit-elle. C'était évidemment faire bon marché de ses propres atouts, ou même de l'attirance d'Abel pour les femmes mûres. N'empêche, le ver était dans le fruit.
Ce soir là était un soir "de récupération" et elle se laissa aller à de sombres perspectives. Abel la tromperait, Abel la quitterait, Abel la laisserait à nouveau seule face à sa sexualité appauvrie de quinquagénaire divorcée. Elle n'en dormit pas, ressassant toutes les possibilités pour conserver son jeune amant. Et au petit matin, une idée germa. Elle organiserait une sorte de ménage à trois avec une fille de son âge sous son patronage à elle, Véronique. Il continuerait à la baiser tout en baisant l'autre. Sa vitalité exceptionnelle le lui permettrait. Restait à trouver l'oiselle rare, mais aussi à convaincre l'intéressé, ce qui ne serait peut-être pas le plus difficile.
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Comme souvent, ce furent les circonstances qui donnèrent l'impulsion. Véronique reçut un coup de fil d'Amélie, sa nièce étudiante en droit, qui se destinait à la profession d'avocat.
- Coucou tata. Dis-moi, ce serait possible que tu me prennes en stage quelques jours ? L'administration me talonne pour en trouver un et je suis un peu coincée. Désolée de te demander ça, mais ça urge.
Véronique ne balança pas longtemps. Agée de 24 ans, sa nièce était le prototype de l'élève brillante promise à un bel avenir. Elle avait toujours eu de bon rapports avec elle même si elle la trouvait un peu trop sage et classique avec ses tenues conventionnelles, ses grosses lunettes de myope et ses longs cheveux châtain souvent ramenés en chignon, à a diable. Mais pour l'avoir vue en maillot de bain, Véronique savait qu'elle pouvait se prévaloir d'un joli corps peut-être juste un peu "fessu", entretenu par force footings où elle libérait son trop plein d'énergie. Elle avait rompu dernièrement avec son petit ami, qui l'avait trompée, et se retrouvait libre d'engagement. Le fait qu'elle n'inspirât pas le sexe d'emblée, contrairement à la beurette citée plus haut, n'était pas pour déplaire à Véronique, qui serait ainsi plus "concurrentielle" au cas où elle parviendrait à la rendre intéressante pour Abel. Ce qui n'était quand même pas gagné.
L'arrivée d'Amélie dans le petit cénacle de la juge eut au moins le mérite d'apporter de l'animation. Elle était de ces jeunes femmes dynamiques qui engendrent aussitôt la sympathie. Elle plut aussitôt à Abel, pas mécontent de trouver une fille de son âge dans son environnement immédiat. Véronique observait leurs rapports du coin de l'oeil. Elle avait son plan. Il était entendu qu'Amélie dormirait chez elle et que, par conséquent, elle découvrirait la liaison entre sa tante et son greffier. Loin de jouer les cachottières, Véronique mit cartes sur table en présence de sa nièce :
- Je te préviens, je couche de temps en temps avec Abel. Pas la peine de répéter ça à mon frère. Ce sera notre petit secret.
Amélie ouvrit des yeux ronds mais ne commenta pas. Qu'il existe des rapports sexuels entre une femme mûre comme sa tante et son jeune subordonné la mit toutefois dans l'embarras. Mais elle n'allait pas créer un scandale familial, ah ça non. Sa tante était déjà bien sympa de l'accueillir chez elle et en stage.
C'est alors qu'intervint la deuxième partie du plan de Véronique. Abel était venu dîner et à l'heure du coucher, il rejoignit le plus naturellement du monde la chambre de son hôtesse tandis qu'Amélie s'installait dans la sienne. Elle avait à peine éteint la lumière qu'elle entendit des bruits inhabituels. Des soupirs, des gloussements puis, très nettement, le son d'un lit chahuté et encore plus nettement, celui de la voix de sa tante : "vas-y, encore, plus fort..." Amélie comprit que sa tante et son amant baisaient. Elle commença par se mettre un oreiller sur sa tête pour les bruits. Mais la curiosité est parfois plus forte que tout, a fortiori quand on ne parvient pas à dormir. Elle se leva, chaussa ses lunettes de myope, et s'approcha à pas prudents de la chambre du couple dont la porte avait été laissée entrouverte. La première image qui lui sauta aux yeux fut sa tante à quatre pattes sur le lit, face à la porte et derrière elle Abel en train de lui infliger de furieux coups de boutoir qui lui faisaient trembler les seins. Yeux clos, bouche ouverte laissant échapper des râles de plaisir, Véronique savourait l'intense pénétration qu'elle accentuait en remuant les hanches, attitude qui prit littéralement Amélie au bas-ventre sous son pantalon de pyjama.
Elle se retira vivement de l'embrasure quand le couple se désunit et lorsqu'elle remit le nez sur la scène, ce fut pour tomber sur le petit cul ravissant d'Abel et ses grosses couilles en bataille, le tout verrouillé par les longues jambes de Véronique dans un accouplement frénétique. Amélie était fascinée par le gourdin entrant et sortant à cadence soutenue de l'antre féminin, dégoulinant de jus. Certes, elle avait déjà "fait l'amour" mais ce qu'elle voyait, c'était bien autre chose. C'était du sexe à l'état brut. Abel écartelait Véronique en cognant dur, il la fouillait, la malmenait et elle criait de plaisir en lui pétrissant les fesses. Il semblait inépuisable, la tournait et la retournait, suscitant de Véronique cris, onomatopées, interjections et parfois un mot cru qui stupéfiait Amélie. Ce n'était plus la tante, la juge, c'était une femelle en chaleur qui célébrait son mâle avec vulgarité. Puis Abel se retira, tendit sa matraque à sa partenaire qui l'engloutit avec appétit et il l'arrosa de son sperme en pleine face, sans provoquer le moindre dégoût de la récipiendaire, bien au contraire, puisqu'elle se mit le liquide épais en bouche. Amélie se retira la tête en feu et l'entre cuisses dégoulinante. Elle était bonne pour mettre son pantalon de pyjama à laver. Elle entendit le couple gagner la salle de bains en pouffant. Elle eut beaucoup de mal à dormir cette nuit là après s'être masturbée en pensant au braquemard qui avait régalé sa tante.
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Le lendemain matin, Véronique et Abel virent à peine Amélie, qui s'était préparée tôt pour rejoindre les audiences du tribunal. Elle leur adressa un salut rapide alors qu'ils prenaient leur petit-déjeuner, sans leur donner la bise rituelle. Et elle s'échappa, la mine boudeuse.
- Je crois qu'on l'a choquée hier soir, dit Abel. Tu crois que c'était vraiment une bonne idée de laisser la porte ouverte ?
- Oui parce qu'il faut qu'elle sache ce que c'est que le cul. Et qu'elle voie qu'elle amant formidable tu es.
- Mais tu cherches quoi au juste ?
- Je veux que tu la baises. Mais attention, pas dans mon dos : en ma présence.
- Tu veux... un trio ?
- En quelque sorte. Que tu lui donnes du plaisir et que tu en prennes aussi.
- C'est pousser loin l'altruisme, Véro...
- Qui te dit que je n'aimerais pas ça ? Te voir baiser ma nièce ? Et participer à ma manière à vos ébats ?
- Tu es vraiment vicelarde. Je te découvre tous les jours.
- C'est de ta faute. Tu m'as totalement libérée. Bon, assez parlé, on a du boulot ce matin. Je prends ma douche d'abord.
Et le couple s'en fut (séparément) au Palais de justice pour devenir, au moins en apparence, de simples collaborateurs.
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Le soir suivant était un "sans" Abel et Véronique se retrouva en tête à tête avec sa nièce. Après l'avoir fait raconter sa journée au tribunal, et constatant toujours une espèce de gêne de sa nièce, la juge décida de jouer franc jeu à l'heure du dîner :
- Bon, tu nous en veux d'avoir fait l'amour hier soir ?
- Non... non... pas du tout.
- Tu sais, je t'ai vue, je sais que tu nous a regardés.
Amélie piqua un fard. Il lui était difficile de nier.
- Euh... oui, j'allais aux toilettes et... euh, je vous ai vus, oui.
- Mouais. Tu t'es bien rincée, l'oeil, plutôt. Et tu en as pensé quoi ?
- Ah ben... euh..; c'était surprenant. Surtout toi. Je n'aurais jamais cru que tu puisses dire des choses pareilles.
- C'est le cul, ma chérie. Quand je suis bien baisée, je ne suis plus la petite bourgeoise conventionnelle que les gens croient. Je m'éclate. J'adore la bite d'Abel et je le lui dis, ça l'excite encore plus et il me fait encore plus jouir. Voilà. Tu as déjà vraiment joui, au moins ?
- Euh... oui, je pense.
- Tu penses... Et tu aimes la bite, oui ou non ?
- Arrête, tu me gênes avec tes questions. Tu veux que je te le dise ? J'aime faire l'amour, oui.
- Mais tu n'as jamais été vraiment baisée, j'en suis sûre. Il va falloir que tu te décoinces un peu, ma chérie. Mais fais-moi confiance. Ton stage ne va pas s'arrêter au tribunal.
Et sur ces paroles sibyllines, Véronique se leva de table. Plus tard, face à la télévision, Amélie ne cessait de ressasser les propos ébouriffants de sa tante. Elle dormit encore mal cette nuit là. Sans culotte de pyjama, la main entre les cuisses...
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Le lendemain au bureau, Véronique perçut chez sa nièce une attitude nouvelle. Lorsqu'Abel se levait, elle le suivait des yeux. Lorsqu'il était assis, elle le lorgnait du coin de l'oeil. Véronique constata une agitation spasmodique de ses jambes, tantôt ouvertes, tantôt fermées. Elle n'était plus aussi volubile avec Abel mais quelques chatteries à l'égard de son collègue de bureau ne laissèrent pas place au doute : elle le considérait d'un autre oeil. Véronique ne le savait pas mais Amélie, la nuit précédente, n'avait cessé de penser au gourdin qui avait conduit sa tante au septième ciel. Elle était obsédée par les petites fesses nerveuses et contractées du jeune mâle pendant l'acte sexuel. Elle ressentait désormais une furieuse envie de baiser avec Abel. Mais son éducation assez stricte l'empêchait encore ne serait-ce que de le laisser entrevoir. Et aurait-il envie d'elle ? Elle était un peu complexée par ses fesses, qu'elle trouvait trop grosses alors qu'elles étaient justes bombées. Un combat terrible s'était engagé entre sa tête et son bas-ventre. Véronique finit par s'en rendre compte et se frotta les mains in petto : la soirée serait chaude.
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Le dîner se déroula comme à l'habitude. Ou presque. Si Véronique et Abel s'y montraient toujours aussi volubiles, ils voyaient bien que l'esprit d'Amélie vagabondait. Au lieu de regarder la télévision, le trio se retrouva dans le salon pour une discussion impromptue. Véronique et Abel étaient assis côte à côte sur le canapé, main dans la main, face à Amélie. Ils se faisaient des mamours, des petites caresses, se bécotaient, mettant Amélie de plus en plus mal à l'aise. Si bien qu'elle se leva et annonça :
- Bon, je vais me coucher, bonne nuit.
Il ne lui fallut pas longtemps pour entendre à nouveau dans la chambre voisine les bruits de l'amour. Et à nouveau, une envie irrésistible de voir l'assaillit. La porte était cette fois largement ouverte. Véronique et Abel, de profil, était en plein 69, elle dessus, engloutissant avec volupté le dard plantureux cependant que le visage d'Abel disparaissait sous son entrecuisses. C'était la première fois qu'Amélie découvrait cette position et elle en perçut illico la satisfaction du couple. Soudain, Véronique interrompit sa succion et tourna son visage vers l'ouverture de la chambre. Amélie se trouvait en retrait, pensant ne pas être aperçue, mais c'était une erreur :
- Au lieu de faire la voyeuse, enlève ton pyjama et viens avec nous, lui lança sa tante.
Amélie voulut fuir mais Abel, vivement relevé, la rattrapa, la prit par la main et la tira vers le lit. Son érection magistrale toucha la cuisse d'Amélie et ce contact furtif brisa toute résistance de sa part. Véronique et Abel l'aidèrent à se déshabiller et sans transition, le jeune homme plongea son visage entre ses cuisses, découvrant une prometteuse humidité. Couchée en travers du lit, Amélie s'abandonna à la langue agile, stupéfaite du plaisir qu'elle lui procurait au point qu'elle releva la tête pour en vérifier l'origine derrière ses lunettes, qu'elle avait conservées. La tête chevelue du greffier se mariait à son buisson intime.
- C'est bon, hein, ce qu'il te fait ? murmura Véronique, qui observait, assise en tailleur, sur le lit.
Puis Abel se releva et tendit son braquemard à la bouche d'Amélie qui, sans réfléchir, le goba. Elle s'en gava tellement que le volume du gland faillit l'.
- Doucement, Mélie, ne va pas le faire jouir trop tôt. Suce-le, ne le mange pas, commenta Véronique.
Mais la future avocate était dotée d'un tel appétit que le greffier dut se retirer en se comprimant la pine. Une dévoreuse, cette nana.
Mais déjà, Véronique lui tendait un préservatif. En travers du lit, Amélie ouvrit grand les cuisses. Elle était prête. Abel plongea son regard dans le sien en même temps qu'il posait les mains sur le matelas, la bite à l'entrée de la fente béante. Il resta positionné ainsi pendant quelques secondes, sans bouger. Amélie se demandait quel était ce jeu. Et soudain, n'y tenant plus, elle enroula ses mollets autour des reins du jeune homme et l'attira brutalement en elle. Abel la pénétra jusqu'à la garde et elle poussa un cri mêlant le Oh et le Ah, une sorte de Ahouuu... qu'elle accompagna d'une agitation frénétique de ses hanches. Fort de l'appui de ses mains sur le matelas et de ses pieds sur le plancher, Abel répondit à la demande par de furieux coups de reins, si bien que le lit se déplaça d'un bon mètre malgré la présence de Véronique dessus. Celle-ci jubilait littéralement :
- Vas-y ma chérie, baise, baise, et toi mon chéri, défonce-la, regarde comme elle aime ça.
Véronique se déplaça pour se mettre à genoux derrière son amant afin de lui lécher les couilles qui ballotaient au rythme de ses coups de boutoir. Elle ne voyait plus Amélie mais l'entendait expulser une série d'onomatopées, des "oui oui", des "encore encore", tout ce que peut exhaler une femme bien baisée. Un long feulement témoigna d'un premier orgasme et Abel se retira précipitamment, au bord de l'éjaculation. Un coup pareil méritait un peu de durée. Véronique rejoignit le couple sur le lit et une brève conversation s'engagea.
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Amélie avait les lunettes couvertes de buée, comme si son orgasme avait atteint les yeux. Encore sous l'effet du plaisir intense qu'elle venait de vivre, son corps palpitait et le couple hôte la laissa récupérer quelques minutes avant qu'elle ne déclare à Abel :
- Tu ne me laisses pas en plan, hein ? J'ai encore envie de toi.
Abel exhiba sa queue encore tendue, histoire de lui montrer sa disponibilité, et Véronique intervint :
- Tu vois, ma chérie, ce que c'est qu'un bon amant ? Tu comprends maintenant pourquoi je suis accro à sa queue ? Tu as vu comme elle est belle ? Mais il sait aussi s'en servir, ce coquin. Tu vois, le truc d'Abel, c'est le sexe. On ne le dirait pas comme ça à le voir à son bureau, mais on dirait qu'il a été conçu par ses parents pour donner du plaisir aux femmes. Rassure-toi, il va continuer à te baiser, mais il va me baiser aussi. Regarde comme il est gros, dur et long (elle saisit le pénis d'Abel, le branla légèrement, lui adressa quelques petits coups de langue). Tu sais ce qu'on va faire ? Il va s'allonger, je vais m'empaler sur lui car j'en ai une folle envie depuis que je vous ai observés, tu vas nous regarder baiser et tu viendras ensuite me remplacer. Rassure-toi, je saurai le maintenir en état. Je ne veux pas que tu sortes d'ici frustrée.
Et joignant le geste à la parole, Véronique tira Abel vers le lit et l'escalada avec précaution avant de faire aller et venir ses hanches, pénétrée jusqu'à la garde. Amélie se pencha pour observer la jonction des deux sexes comme pour tenter de découvrir la source du plaisir sexuel. Le jeu de coulisse du puissant pénis dans l'antre de sa tante la fascinait. Quand celle-ci se mit sur ses pieds pour s'enfoncer sèchement dans un claquement de peaux, Amélie fut prise d'une envie irrésistible de se masturber. Elle avait à peine commencé de se caresser le bouton que Véronique bascula sur le côté et lui lança :
- A toi maintenant.
Amélie ne se fit pas prier. Elle était tellement trempée que le gourdin s'enfonça comme dans du beurre. Imitant sa tante, elle donna de grands coups de fesses tout en observant les réactions d'Abel, lequel avait empaumé ses seins comme pour maintenir leur agitation à l'instar d'un soutien-gorge. Les deux jeunes gens se souriaient mutuellement, tout entiers à leur copulation. Mais soudain, Amélie vit sa tante se positionner juste devant elle et enfourcher le visage d'Abel. Une curieuse figure à trois s'engagea. Amélie n'avait plus vue que sur la nuque argentée de sa tante, dégustée buccalement par Abel. La nièce eut alors une brève pensée pour son père. S'il savait que sa fille baisait le même homme que sa soeur, peau contre peau, nul doute qu'il aurait un choc cérébral fatal. Quelques minutes plus tard, les positions étaient inversées et Amélie put savourer la langue experte d'Abel pendant que Véronique tressautait derrière elle en se cramponnant à ses épaules. Amélie sentait le souffle de sa tante sur sa nuque, les pointes de ses seins contre son dos et ses griffes sur ses épaules quand elle connut à son tour un orgasme qui lui fit pousser un cri guttural. Haletante, elle bascula sur le côté, abandonnant la queue toujours rigide d'Abel. Prise d'une impulsion, Amélie se retourna et sans quitter la bouche du greffier, s'empara de son pénis pour un 69, le premier de sa jeune vie sexuelle, position dont elle avait découvert l'existence en jouant les voyeuses.
- Ah ben dis donc, tu fais des progrès rapides, gloussa Véronique, en observatrice.
Amélie ne répondit pas. Elle se remplissait la bouche de la tige gonflée d'Abel avec un appétit touchant à la religiosité. C'était comme si elle découvrait le plaisir de la bite. Au bout d'un bon moment, Véronique se crut obligée d'intervenir :
- Tu vas le bouffer longtemps ? Il serait peut-être temps que tu passes à autre chose.
Amélie abandonna sa fellation de bon gré car la langue d'Abel l'avait mise dans un état d'excitation extrême. Elle avait un besoin urgent d'être remplie. Le jeune homme se releva le visage barbouillé de cyprine.
- Tu vas la prendre par derrière, ordonna Véronique.
Obéissante, Amélie se mit à quatre pattes au bord du lit. Abel considéra la croupe plantureuse de la future avocate. Il y avait de la forme, de la chair, de la courbe, un frémissement d'attente. Un cul pour l'enculade. Il guida son pénis vers l'anus en lui écartant les fesses mais Véronique l'arrêta :
- Non, c'est trop tôt, une autre fois.
Alors, il s'enfonça dans la fente qu'il avait si bien contribué à ouvrir et la pénétra d'un coup d'un seul en lui tenant fermement ses hanches en amphore. Il l'enfilait à cadence soutenue de toute sa longueur, ressortant complètement pour s'enfoncer totalement dans un clapotis le mettant dans le plus grand confort du gland.
- Remue bien ton cul ! dicta Véronique à sa nièce.
Celle-ci s'exécuta en penchant sa tête entre ses bras tendus, s'obligeant à rajuster ses lunettes. Le spectacle de la bite en action et des couilles ballotantes la mit en extase. Voir était aussi jubilatoire que remuer. Véronique lui prit une main et la porta aux couilles du greffier, initiative que les fit couiner tous les deux de conserve.
- Tu vois, c'est ça baiser, lui murmura Véronique à l'oreille.
Quelle initiatrice ! se dit Amélie. Et quel stage !
Elle se mit sur le dos car elle voulait voir son amant. Capter son regard, mater son torse et ses abdominaux, s'ouvrir, l'emprisonner, jouir en même temps que lui. Elle voulait toujours et encore de la bite.
Abel la lui la donna en même temps que sa langue et la fouilla les yeux dans les yeux, guettant son orgasme.
- Vas-y, vas-y, encore, encore, t'arrête pas ! l'admonesta Amélie, les pieds écartés à 45°, tenus fermement par Véronique qui, du pied, poussait le cul d'Abel pour le rendre encore plus pénétrant.
- Aohhh ahhaahh aouiii gémissait Amélie, subjuguée par l'activité frénétique du pénis qui lui creusait le bas-ventre.
- Allez, plus fort, fais la jouir ! encouragea Véronique qui martelait le cul de son greffier de son pied nu.
Puis Amélie poussa un gargouillis venu des profondeurs de son gosier. Véronique pressa les couilles d'Abel comme pour en sortir le jus et il s'effondra sur le dos de sa partenaire en grognant, vidé de sa substance, le gland en feu. Amélie avait les lunettes toutes de traviole et un filet de bave aux lèvres. Son orgasme avait été ravageur.
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Cette expérience marqua un tournant dans la vie d'Amélie, et pas seulement sa vie sexuelle. Sous l'influence de sa tante, elle modifia complètement sa garde-robe. Elle adopta les cheveux courts et faillit même se les faire teindre en blanc avant de céder à l'injonction contraire de sa coiffeuse. Elle qui avait toujours préféré les jupes ou les robes pour effacer la courbure de ses fesses, trop prononcée à ses yeux, osa davantage le pantalon moulant. Elle troqua ses lunettes contre des lentilles. Abel lui avait fait découvrir la sodomie et elle s'était aperçue de la sensibilité de son cul autant que de l'attrait qu'il inspirait. Toujours selon les conseils de sa tante, elle joua délibérément de sa sexualité dès qu'elle eut obtenu son diplôme d'avocate, si bien qu'elle renforça rapidement le cabinet où elle était entrée par une clientèle friande de jolies femmes osant jupes courtes, décolletés plongeants et pantalons moulants. Abel n'était plus son amant, à la fois parce qu'elle ne voulait plus concurrencer sa tante, même avec sa bénédiction, et parce que les occasions multiples lui étaient offertes de se "diversifier". Avocate pénaliste, elle fut peu à peu attribuée par ses consoeurs rivales du sobriquet d'avocate "pinaliste" parce qu'elle baisait beaucoup plus souvent qu'elles. Surtout dans l'environnement judiciaire et policier. Elle se retrouva parfois dans le bureau de sa tante pour assister un délinquant et toutes deux jouaient le rôle attendu par la justice mais en n'en pensant pas moins. Elles se retrouvaient parfois au restaurant et Véronique lui demandait de raconter ses aventures avec juste ce conseil :
- Surtout, ne baise jamais avec tes clients.
- J'ai parfois été tentée mais j'ai toujours évité et d'ailleurs, je n'en ai pas besoin. Mais c'est fou comme j'aime la bite. Il parait que je suis hypersexuelle. Et ça veut dire quoi, tata ?
- Que tu as besoin de baiser plus souvent que la plupart des femmes. Pas de quoi en faire un fromage. Profites-en tant que tu es jeune et jolie, ça ne durera pas éternellement.
Ces conversations auraient pu durer longtemps mais un événement survint quelques mois plus tard, qui modifia le cours de la vie de la tante et de sa nièce. Lorsqu'elle avait fréquenté le club libertin avec ses amies Viviane et Muriel, un esprit malveillant avait pris une photo d'elle et de ses amies en pleins ébats. Même un peu en retrait, on la voyait clairement se faire prendre en levrette par un Noir. Par quel sortilège cette photo se retrouva sur le Net ? Allez savoir. Toujours est-il qu'elle tomba sous les yeux d'un ancien condamné qui avait eu affaire à la juge, et qui la diffusa sur les réseaux sociaux. Scandale majeur ! Véronique pouvait difficilement nier le fait, même s'il n'y avait rien d'illégal dans cette affaire. Mais l'institution ne l'entendait évidemment pas ainsi. Malgré la défense acharnée d'une avocate qui n'était autre qu'Amélie, Véronique fut mutée dans une obscure juridiction et placardisée. Elle démissionna rapidement et se contenta d'un travail de conseil juridique dans une entreprise dont le chef était l'amant d'Amélie.
Quant au greffier, il était désormais l'assistant d'un juge mâle. Mais comme il baisait la substitut du procureur, une plantureuse brunette ardente au pucier, il se consola rapidement de sa rupture e avec Véronique. Aux dernières nouvelles, celle-ci est devenue la maîtresse d'un cadre marié de l'entreprise où elle travaille, ce qui lui convient tout à fait car cette situation lui permet de rester indépendante.
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