Les Jeunes De L'Allée C (1/2)
Un matin, je fus appelée par une dame pour lui donner un traitement par injections (des piqûres quoi) à faire chaque jour à son domicile pendant un mois. Dès le lendemain je me rendis donc chez cette personne. Elle habitait dans un complexe de plusieurs immeubles, un peu vieillot, et surtout mal entretenu comme l'on peut en trouver en périphérie de toutes nos grandes villes. Une fois garée au milieu de dizaines de voitures sur un parking délabré où quelques carcasses en ruines ou brûlées décoraient le paysage avec une certaine harmonie, je me dirigeais vers l'allée où résidait ma patiente : la C. Sur l'escalier qu'il fallait emprunter pour accéder à l'entrée, étaient assis cinq jeunes d'une vingtaine d'années.
- "Bonjour !"
Deux seulement me répondirent.
- "Excusez moi c'est bien l'allée C ?"
- "Oui m'dame vous voulez passer ?"
- "S'il vous plait oui"
L'un d'eux se leva et je me glissa entre les autres.
- "Merci"
- "Mais c'est normal de laisser passer une jolie femme"
- "Je vous remercie"
Ma mission accomplie je ressortis de l'immeuble et me retrouvai de nouveau confrontée aux même personnages.
- "Pardon"
- "Ah revoilà notre belle inconnue ! passez"
Le jeune homme écarta ses bras autour de moi et descendit les marches avec moi.
- "N'ayez pas peur si vous tombez je vous ratt !"
- "Oh merci quelle élégance !"
- "C'est normal vous êtes tellement jolie qu'il ne faudrait pas que vous tombiez"
Je savais bien que tout ceci n'était qu'un jeu mais cela avait au moins eu l'avantage de m'amuser.
Afin d'organiser au mieux l'ensemble de mes rendez-vous quotidiens, je planifiai mes visites chez cette dame toujours en début d'après-midi. Aussi, très vite, mes entrées et sorties de l'allée C furent remarquées et je crois même attendues, car je finis par retrouver chaque jour les cinq même jeunes, toujours sur l'escalier de l'allée C.
- "Oooh je voudrais bien des airbags comme ça dans ma voiture put... !"
J'avais oublié l'échancrure de mon chemisier qui leur dévoila mon soutien-gorge noir.
- C'est vrai ? Mais vous savez ceux-là ne vous protègeraient pas beaucoup".
- "Si parce que si je les avais dans ma voiture je ne roulerai plus je passerais mon temps à les déclencher pour les recevoir dans la figure".
Je me mis à rire.
- "Hé madame pourquoi vous venez ici tous les jours ?"
Je leur expliquai donc la raison de mes visites et montai justement faire mon travail.
Le lendemain, à mon arrivée, ils étaient encore là, le plus entreprenant des cinq (que j'appellerai Jean), celui avec qui je discutais toujours un peu et qui me faisait sans cesse du charme, lança devant les marches un trousseau de clefs.
- "Ah zut mes clefs ! Excusez-moi madame vous pourriez me redonner mes clefs s'il vous plait, je me suis foulé la cheville et je peux pas bien descendre les marches ?"
Bien sûr et pourquoi pas la jambe cassée aussi pendant qu'il y était.
- "Et vos amis ils peuvent pas descendre eux ?"
- "Oui mais comme vous passez juste devant..."
En réalité cela m'amusa et je ramassai les clefs comme demandé. Malheureusement n'ayant pas la tenue adéquate, ils furent un peu déçus.
- "Ah bin non on n'a rien vu !!".
Finissant par trouver ce personnage amusant, sympathique et je dois le reconnaître plutôt mignon, je me surpris à lui répondre :
- "Demain peut-être !"
- "Ah oui ? hé m'dame vous allez venir encore combien de fois!!".
Il me restait encore trois semaines de traitement mais je ne voulais pas leur dire.
- "Ha encore quelques fois...".
Chose promise chose due, le lendemain matin, sortant de ma douche, je décidais de lui faire une surprise en laissant mes seins libres sous une chemise très large et optai pour une jupe mi-longue fendue généreusement sur le devant.
- "Ah zut qu'est-ce que je suis maladroite alors !"
Une fois accroupie au-dessus de mes affaires, je me pencha en avant pour les ramasser. J'eus le droit à quelques compliments allant même jusqu'à de l'aide.
- "Attendez je vais vous aider !".
Mon charmant Don-Juan se précipita devant moi pour m'aider.
- C'est gentil d'avoir pensé à moi"
En le regardant je constatai que son regard était plongé dans ma chemise. Je décidais de l'allumer.
- "Non c'est normal t'es si charmant avec moi"
A ces mots j'écartai légèrement les jambes, cela ouvrit la fente de ma jupe qui lui offrit ainsi une vue imprenable sur mon entrejambe.
- "Oh pas mal, mais je suis pas très dessous, je préfère la liberté, comme eux là".
Il fit un petit geste de la tête pour désigner ma poitrine.
- "A bon ! moi qui pensais te faire plaisir"
- "A ouais ! C'est sympa merci, mais je suis un peu déçu parce que j'ai toujours entendu dire que les infirmières étaient nues sous leurs blouses ?".
- "Je sais mais ce n'est qu'une légende à mon avis et en plus cela ne concerne que les infirmières qui travaillent dans les hôpitaux"
- "C'est c... parce avec une jupe comme ça ce serait plutôt cool. Et ça vous arrive jamais de vous habiller sans rien dessous ?"
Cela m'arrivait en effet mais je ne voulais pas le lui avouer de façon trop directe.
- "Peut-être"
- "Ah ça ça me ferait plaisir !"
Toutes mes affaires étaient retournées dans mon sac à l'exception d'un stylo. Je tendis la main vers lui pour qu'il me le rende mais il se releva et se recula.
- "Vous viendrez comme ça demain ?"
- "Je sais pas"
Je me relevai et voulus lui prendre le stylo des mains mais il le retint.
- "Alors ?"
- "On verra, s'il fait beau, et si j'ai envie, enfin je vais y réfléchir allez lâche mon stylo ma patiente doit m'attendre !".
Il lâcha prise et me laissa passer.
Lorsque je redescendis, ils étaient tous assis sur les marches ne laissant pas de place pour descendre.
- "Excusez-moi vous pourriez vous écarter un peu ?"
Jean s'allongea sur les marches et me lança.
- "Si vous voulez descendre il faudra me passer sur le corps !"
Il prononça cette phrase d'un ton très théâtral et je pensais qu'il plaisantait, mais ce n'était pas le cas.
- "Ah bon, et je te marche dessus ?".
Il poussa alors les cuisses de son voisin qui ne bougea que de dix centimètres environ.
- "Voilà de la place pour tes pieds !".
Comme je n'étais pas particulièrement en avance, et je n'avais pas le temps de m'amuser ou de discuter alors je m'avançai et descendis les marches en lui passant au-dessus. Ma jupe étant fendue, il put tout à loisir profiter de l'ouverture généreuse qu'elle lui offrait pour se rincer l'il.
- "Alors satisfait ?"
- "Mais non je t'ai dit que je n'aimais pas les dessous ! je pensais que tu avais compris et que tu aurais fait ce qu'il fallait"
- "Chez ma cliente !? C'était difficile ! Bon allez je suis en retard".
Je me mis à courir...
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