Attirance

Tout en continuant avidement ma lecture, je glissais une main sous la couette pour contrôler l’état de ma chatte : je constatais presque avec effarement à quel point j’étais trempée ! Ca coulait carrément entre mes fesses et ma chatte était toute gonflée, rien qu’en lisant ! Décidément ce bouquin me faisait un effet terrible. Et pourtant, je trouvais cette histoire assez abominable, avec ses femmes volontairement soumises à un mâle, qui en faisait ce qu’il voulait et ne s’en privait d’ailleurs pas, les offrant à des compagnons de jeux, les attachant, les martyrisant et les utilisant comme bon leur semblait. Comment des femmes pouvaient-elles apprécier d’être traitées de la sorte ? Je trouvais ça totalement dégradant, mais l’effet était bien là et j’étais très excitée rien qu’à lire ce qu’elles enduraient et éprouvaient.
J’orientais dès lors mes achats de livres érotiques traitant de ce genre de récits, mais en cachette et avec un sentiment de honte et sans jamais en parler avec un quelconque de mes (nombreux) partenaires. Je restais quand même stupéfaite en lisant certains romans qui paraissaient particulièrement autobiographiques, décrivant le parcours de femmes acceptant, voire même quémandant, une soumission totale à leur amant.
Pour être tout à fait honnête, ça faisait pourtant déjà très longtemps que ces images-là hantaient mon imagination quand je me masturbais ou quand je tombais sur un de ces amants si peu attentifs. Et ça me permettait même de parvenir ainsi parfois à l’orgasme, alors que mon partenaire du jour était relativement peu reluisant !
Mais ce n’étaient que des fantasmes que j’entretenais tout au fond de mon jardin secret, persuadée que jamais je ne réaliserai de telles pratiques et que c’était justement le côté irréaliste et sulfureux de ces pensées qui m’excitaient pareillement.
Et plus je multipliais les expériences, les partenaires, les combinaisons, moins j’y prenais mon pied et plus je trouvais tout ça fade.


Ces hommes si doux, si tendres et si bien comme il faut sont absolument charmants, mais entre leurs casseroles, leur ex-femme et les pensions qu’ils leur paient, leurs tares et leurs défauts, sans parler de leur manque d’imagination, je trouvais que tout ça devenait sérieusement réchauffé et plutôt terne.
Comme à ce moment-là j’étais décidément dans une situation qui devenait critique financièrement, Il me fallait trouver une solution pour compenser et dans les meilleurs délais. Et puisque je crois peu aux vertus des jeux de hasard, je me disais que ce serait peut-être une bonne solution : de quoi disposai-je que je pouvais rentabiliser ? Moi, bien sûr ! Et vu mon goût immodéré pour les jeux sexuels et ayant très peu de tabous, je pouvais tout aussi bien monnayer tout ça plutôt que de me faire sauter pour pas un rond ! Enfin bref, de sites de rencontre bêtifiant en petites annonces accrocheuses, l’idée faisait gentiment son chemin. D’abord tentée par les agences d’escort, je commençais à fureter pour voir dans quelle mesure ce plan-là serait intéressant. Bon, à voir les photos des mannequins avec leurs jambes interminables, leur jeunesse flamboyante et leur culture annoncée comme inépuisable, je me suis dite alors qu’il valait peut-être mieux ne pas se ridiculiser en tentant d’aller jouer dans cette cour-là. Sans être un thon, je ne suis pas non plus le sosie de Claudia, il faut l’avouer.
Comme ma décision était prise d’aller de l’avant et pour abréger la recherche, je décidais de passer une annonce sur Internet en proposant un repas et « plus si affinités » contre rémunération. Ca faisait un peu nunuche mais j’essayais ainsi de limiter le nombre de tarés. L’idée d’être payée pour coucher me mettait quelque peu mal à l’aise mais ne me déplaisait pas totalement. Finalement ce serait l’occasion de faire d’une pierre deux coups !
Trois mails plus tard – dont un taré quand même – le premier rendez-vous était fixé. Allez, cette fois c’était lancé, je ne pouvais plus reculer.
J’organisais tout ça très soigneusement, hésitant à mettre quelqu’un dans la confidence au cas où mon flaire m’aurait trompée et que je tombe sur un malade quand même. Mais j'ai fini par y renoncer, me voyant très mal annoncer à une de mes amies que j’allais tout simplement faire la pute !
Plus l’heure du rendez-vous approchait, plus je me traitais intérieurement de débile profonde, me demandant ce qui m’avait pris d’aller jusque là ! Mais il était trop tard et je suis plutôt du genre à assumer. Du coup, je me préparais à faire passer à ce monsieur la plus agréable des soirées, à lui faire plaisir et évidemment, à le faire passer non seulement au lit, mais à la caisse aussi !
Effectivement, tout ça a bel et bien eu lieu. C’était un début de soirée très agréable et bien qu’il ait payé pour me baiser, c’est moi qui ai fait le premier pas et au moment où on passait à table je l’ai embrassé – chose qu’on a tous deux appréciée. Après le repas, nous sommes passés aux choses sérieuses et c’est là que je me suis vite rendue compte que cet homme savait prendre les choses en main ! Il a très rapidement commencé à me donner des instructions : Déshabilles-toi ! Mets-toi comme ça ! Suce-moi !
Non seulement c’était un parfait inconnu mais en plus il me payait pour ça, et moi je faisais tout ce qu’il me disait et en étais franchement excitée ! Voyant ça, mon « client » prit de plus en plus ses aises, ses instructions devinrent des ordres auxquels je répondais sans faillir. On était tous deux dans un drôle d’état d’excitation.
Lors d’une pause bienvenue – il commençait vraiment à faire chaud – on a longuement discuté. Puis encore fait l’amour, puis à nouveau discuté. Au fur et à mesure, il me demandait si j’aimais être traitée ainsi, lui obéir, être une chienne, et voulait m’entendre dire que j’aimais sa bite, les bites en général, que j’aimais sucer et me faire enculer, et que j’aurais adoré me faire mettre devant lui par d’autres mecs. Comme hypnotisée, je répondais oui à quasi toutes ses questions, répétais ce qu’il voulait m’entendre dire, tout ça pendant qu’il me branlait et me faisait jouir, encore et encore.

Il me décrivait des scènes où il me ferait servir des femmes ou des hommes, être à leur disposition toute une soirée, et je mouillais toujours plus.
Comme dans un état second, je l’ai entendu me demander si je serais d’accord qu’on sorte et qu’il me « donne » au premier venu – et j’ai encore répondu oui !
On est donc parti et dans la voiture il m’a demandé de remonter ma jupe, d’écarter les jambes et de me caresser. Ce que j’ai fait. Vu l’heure tardive, il m’a emmenée sur une aire d’autoroute et en arrivant m’a dit de le sucer, le cul en l’air pointé vers la fenêtre et les jambes écartées. Puis on est sorti, il m’a fait asseoir sur une table, les jambes remontées et écartées en attendant d’appâter le chaland, ce qui n’a pas tardé. Quelqu’un est entré dans les toilettes et il est parti le chercher, m’ordonnant de rester là et de ne pas bouger. Pendant son absence, j’essayais de secouer les quelques neurones qui étaient encore actifs, et me disais que je ferais mieux de filer dare-dare à la voiture. Mais je ne l’ai pas fait. Je suis restée là, et j’ai attendu.
Ils sont revenus peu après, m’ont prise en sandwich et il m’a dit de caresser l’inconnu. Par chance, il était jeune et bien foutu, mais à peine ma main avait-elle commencé son va-et-vient que le jeune homme a éjaculé ! Pour une première, ça n’était pas si dur que ça…
Alors on est rentré et là il m’a encore une fois prise, par derrière et violemment, et j’ai à nouveau joui.
On a encore précisé nos envies respectives et il apparaissait comme une évidence qu’elles coïncidaient énormément, que nous pourrions mutuellement nous apporter beaucoup de plaisir. Je crois qu’on est parti là pour une incroyable aventure, mais vu les sentiments « honteux » que j’avais déjà rien qu’en lisant, est-il vraiment utile de vous préciser dans quel état je me trouve aujourd’hui…


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