Message Surprise - 5
Le patron noir de Robert Gaillard rêvassait, assis dans son bureau, en regardant par sa fenêtre la ville en contrebas. Il pensait à sa liaison avec la belle épouse blanche de son petit subordonné blanc. Un coup dil à sa montre. Dans une heure, il allait rejoindre la volage Mme Robert Gaillard dans une chambre d'hôtel tout près de là.
Pendant que Robert Gaillard se fatiguera à accomplir une tâche totalement inutile, qui na pas dautre importance que de garder ce pauvre type occupé, pendant que sa femme blanche sucera son patron noir, avant quil ne la baise.
Assis, solitaire dans son bureau pendant la majeure partie de la journée, il avait examiné l'idée assez audacieuse, lidée quelle lui avait soufflé lors de leur précédente rencontre. Lidée était époustouflante. Excitante. Lidée de recevoir Mme Robert Gaillard, la femme blanche de son employé, de la recevoir dans son bureau, sans se cacher du personnel, de fermer la porte, et de le sucer. Pendant les heures de bureau, au vu et au su de tous.
Il savait que plusieurs secrétaires avaient accordé leurs faveurs, dans les bureaux, mais seulement après des heures de travail. Il n'avait jamais entendu parler qu'un chef de service avait les couilles pour le faire pendant la journée ... avec le personnel au complet. Ajoutez à cela, que ce nétait pas une salariée de lentreprise. Se faire sucer par une femme qui était l'épouse d'un de ses employés. Avec la femme d'un employé ? Pendant que l'employé travaillait dans une autre pièce de lentreprise ? Ce serait une première. Pour un homme noir, Directeur de Division, cétait son titre exact, baiser lépouse blanche dun employé blanc, au bureau, devant tout le monde, quel aplomb !
C'était passionnant daudace. La faire entrer et sortir discrètement. Interdire laccès de son bureau pendant qu'elle lui faisait une fellation. Mieux que ça. Appeler le mari sur la ligne interne de l'entreprise pendant que sa femme le suçait ? Appeler le pauvre type et lui passer un savon pendant que sa femme le suçait ? Et puis ? Si elle appelait son mari, avec son portable, pendant qu'elle était agenouillée entre les jambes du patron noir ? Et si elle recevait un appel de son mari, pendant quelle se faisait baiser par son amant noir ?
Létendue des possibilités l'avait fasciné.
Merde. Il se hérissa. Il détestait ça. Il détestait l'idée de devoir renoncer à quoi que ce soit. C'était lui le patron, et la femme de cette mauviette le voulait, lui ! Elle voulait le sucer, elle voulait sa bite dans sa chatte ? Pourquoi ne pourrait-il pas simplement l'amener ouvertement dans son bureau pour se faire sucer sans se cacher ?
Bien sûr, ils fermeraient la porte. C'était juste pour les bonnes manières. Ne pas choquer les âmes sensibles. Tout le monde saurait ce qu'ils font, la porte fermée, dans son bureau. Pas besoin d'être obscène à ce point. Tout le monde saurait qu'elle le suçait. Pas besoin de se donner en spectacle. Laissez-les simaginer, cancaner et diffamer.
Bien sûr, le mari en entendrait parler. Il apprendrait qu'elle était entrée dans le bureau du patron, et quils avaient fermé la porte. Tout le monde le saurait. Tout le monde le regarderait. Tout le monde le plaindrait. Que pouvait-il faire? Elle était libre de faire ce qu'elle voulait.
Il était le patron, le Directeur de Division. Bien au-dessus de tout ces larbins. Son pouvoir était étendu, presque absolu. S'il amenait la magnifique femme blanche du petit trou du cul blanc dans son bureau pour qu'elle suce sa bite, que diraient les autres à ce sujet ? Rien. Absolument rien.
Cette pensée l'excitait, peut-être même qu'elle exciterait sa maîtresse blanche, la divine Mme Gaillard ?
Après qu'ils aient longuement baisé, à lhôtel, alors quils faisaient une pause, étendus sur le lit, il lui a raconté son fantasme, ses élucubrations. Ses beaux yeux se sont éclairés, et elle a ri :
«Bien sûr, j'aime l'idée, chéri ... Mais nous devons y réfléchir.»
«Réfléchir ? À quoi ? Pourquoi ne pas le faire ?»
«J'aime ton idée. Je suis d'accord pour dire que tu es le patron et que tu as des prérogatives. Je suce ta bite à huis clos, cela ne concerne pas ton personnel.
«Pourquoi ?»
«Je suis mariée avec lui. Cela pourrait me causer des problèmes. De toute évidence, il le saura. Si tout le monde le sait. Es-tu prêt à me soutenir s'il demande le divorce ?»
«Il ne demandera pas le divorce. Il ne voudra pas te perdre. Cest un faible, une lavette.»
«Il m'a déjà perdu. Il le sait. Mais il na pas encore perdu la face. Si je me présente au bureau, à huis clos, il pourrait ressentir le besoin de se rebiffer, de sauver la face en demandant le divorce.»
«Et ... Est-ce si grave ?»
«Nous avions convenu que ce n'était pas le bon moment.»
Il restait silencieux, contrarié.
«Autre chose» continua-t-elle. «Je sais que tu penses être invulnérable ici, en tant que patron. Mais ton titre exact est Directeur de Division ? Correct ?»
«Ouais. Directeur de Division. Ton mari a dû te le dire.»
«Bien sûr qu'il me l'a dit. Je mets les points sur les i ...»
«À quel sujet ?»
«Personne n'est invulnérable. Personne n'est irremplaçable. Personne nest au-dessus des lois. Es-tu vraiment sûr que les personnes au-dessus de toi réagiront favorablement à une relation sexuelle au bureau ? Je veux dire, ouvertement, au bureau? Est-ce vraiment ce pour quoi ils te payent ?»
«Ils me payent pour tout ce que je décide de faire.»
«Je ne pense pas. Si tu veux prolonger notre relation, tu dois être un peu plus discret au travail.»
«Mon travail est sécurisé. Mon poste est bétonné.»
«Ce ne sera peut-être plus le cas si tu te comportes de manière ine.»
«Dans quel sens ?»
«J'aime l'idée de me faufiler, ou même d'entrer ouvertement dans ton bureau, de fermer la porte et de tomber agenouillée devant ta bite, et de les mépriser tous. Mais ce n'est pas ton entreprise. Tu dois réfléchir à cela. Nous avons une relation satisfaisante maintenant.
«Directeur de la division.»
«Oui. Le Directeur de la division. Bien sûr. Tu peux tabsenter en milieu de journée pour me rencontrer, et le risque est minime. C'est un risque minime pour nous deux.»
Elle se blottit et l'embrassa.Un long et profond baiser. Un baiser stratégique, programmé pour lapaiser. Elle avait appris comment il fonctionnait. Elle avait appris ses humeurs, ses colères, ses provocations, et surtout comment le calmer et le persuader d'être plus raisonnable.
Ils sembrassèrent amoureusement, profitant du moment. Il a rompu le silence.
«Peut-être que tu as raison, bébé» dit-il calmement, apprivoisé. «Cest une raison de plus pour laquelle j'ai besoin de toi dans ma vie. Tu perçois des choses que je néglige parfois. Tu vois comment les gens peuvent être ... »
«Peuvent être quoi ?»
«Manipulés. Tu me montres comment obtenir ce que je veux sans froisser les egos. J'aime ça. Tu es parfaite pour moi et jaime ça.»
Elle a souri. Quelle différence d'être avec cet homme qui avait un vrai pouvoir. Quelle différence d'être avec un homme qui avait une réelle autorité, et qui était mis au défi dans sa façon de l'utiliser. Plutôt qu'un homme comme son mari pleurnichard, qui se plaignait toujours de la façon dont il avait été baisé, et de la façon dont la vie l'avait traité injustement. Elle avait essayé de conseiller son mari, sur ses relations avec les gens, mais il refusait toujours de lécouter, comme si elle était incapable dun jugement correct.
Maintenant, elle était cajolée par un homme qui ne l'appréciait pas que pour ses compétences sexuelles. Son amant noir pouvait probablement être aussi impétueux que n'importe quel homme, mais il l'écoutait. Il la respectait. Aucun autre homme dans sa vie ne lui avait accordé autant dimportance.
Son mari ne valait guère mieux. À vrai dire, elle l'avait épousée pour échapper à la tyrannie du père. Ça a fonctionné. Elle a échappé à lautorité du père, mais pour tomber dans une autre prison. Son mari était intelligent, affectueux, mais sans personnalité. Le contraire de son patron noir. Il ne parvenait pas à la satisfaire. Sexuellement, comme amant, comme mari, il ne valait rien. Elle narrivait pas à se sentir coupable de l'avoir trompé, elle navait aucun regret. Cétait un perdant. Elle sétait piégée en l'épousant. Elle sétait mariée pour échapper à son connard de père, et voilà le résultat.
Toute sa jeunesse, elle n'avait connu que des garçons blancs. Et si elle avait rencontré un homme, un vrai, un mec comme son amant noir, au lycée ? À l'église ? N'importe où ... Et si elle avait découvert la puissance, la splendeur de ces hommes noirs ? Et cette bite noire, merveilleuse, miraculeuse, qui lui avait fait découvrir le plaisir, laccomplissement,
et la béatitude. Si elle avait connu un homme comme lui, quand elle était assez jeune pour éviter l'erreur d'épouser une mauviette ?
Le prix de la ségrégation raciale. Dans son quartier de blancs, à lécole, elle navait fréquenté que des blancs. Le prix de lobscurantisme. Aucun garçon noir dans ses fréquentations, même au lycée, elle navait jamais rencontré un garçon noir, fort, sûr de lui, avec une bite noire grande et puissante.
Maintenant, elle regrettait. Son environnement lavait déçue. Des relations vides, dénuées de fièvre. Que de pauvres types dévirilisés, incapables de satisfaire une femme.
Maintenant, après cinq ans de mariage agonisant, elle a rencontré cet homme noir. Un vrai homme. Un homme noir qui respirait la virilité, la domination, la passion, et lui donnait une satisfaction sexuelle dont elle avait rêvé, mais qu'elle n'avait jamais cru possible. Elle savait, à travers toutes ces relations ennuyeuses et suffocantes, qu'il lui manquait quelque chose. Elle en avait le désir. Elle avait envie d'être comblée. Elle aspirait à un homme dont la puissance et la virilité pourraient la satisfaire en tant que femme. Maintenant, elle en a trouvé un.
Son amant noir était le premier homme viril qu'elle a fréquenté. Même lui, cependant, avait ses points faibles, ses illusions de grandeur. Ses excès de confiance en soi. C'était pour ça quil avait besoin d'une femme qui veillerait sur lui, et le calmerait dans certaines de ses impulsions irresponsables. Un bébé lui permettrait de régner sur cet homme.
Elle voulait son bébé. Elle voulait être fécondée par son amant noir. Elle voulait que sa puissance germe en elle et lui donne un merveilleux bébé. Seule, elle répétait ces mots : «Son bébé, mon bébé.»
Son bébé serait costaud, et passionné. Son bébé serait un homme viril, un vrai homme noir, capable de donner la vie. Avec son mari, cette idée limportunait. Elle ne voulait pas tomber enceinte de son mari. De n'importe quel homme blanc. Son bébé ressemblerait à son père blanc, son grand-père blanc. Il serait pâle, anémique et faible, tout comme son père et son grand-père. L'idée davoir un bébé qui a les gênes de ses ascendants blancs l'angoissait.
Elle ne l'avait jamais dit à son mari, mais elle préférait avorter, plutôt que porter sa descendance.
Elle avait fait des cauchemars, à cause de ça. Donner la vie à un être qui ressemblait à son mari. Quelle horreur. Elle recommençait toujours le même rêve. Celui d'être enceinte de son mari. Être enceinte signifiait être malade tout le temps, être grosse et moche avant daccoucher. Porter un monstre à l'intérieur de soi pendant neuf mois, puis le chier. Puis des années et des années de galères, de soins, à dorloter, a laider. C'était ça qu'ils appelaient «une mère»
Vous l'avez choyé pendant 20 ans pour quoi ? er dune mauviette pleurnicharde, impuissante, craintive, essayant de survivre dans un monde trop fort pour lui.
Dans son pire cauchemar, le bébé était né, sans visage, sans organes sexuels. Pas de traits du visage. Et pas d'organes sexuels. Rien. Comment as-tu pu donner naissance à un monstre ? Comment appeler ça ? Pourquoi ? S'était-elle demandé dans son rêve. Pourquoi n'avait-elle pas tout simplement avorté ? Un avortement aurait résolu tous les problèmes. Un avortement aurait éliminé ce monstre, et toutes les misères qui laccompagnent.
Ce cauchemar, elle s'en était échappée en hurlant à pleins poumons. Et son mari l'a réveillée.
«Là, là, calme-toi, ce nest rien, juste un mauvais rêve. Là, ça va aller.»
Il était si gentil avec elle, si doux. Il ne parvenait pas à la faire jouir, il baisait comme un lapin, mais il pouvait la réconforter après un cauchemar. Haletante, tremblante, blottie dans ses bras, elle pensait : «Au moins, il est bon à ça»
Elle ne lui a jamais parlé de ses tourments de la nuit. Elle a juste dit que c'était un mauvais rêve. Comment pouvait-elle lui dire la vérité ? Elle n'était pas si cruelle. Elle pouvait tromper son mari déplorable avec son patron noir, mais elle ne voulait pas le r, ni physiquement, ni émotionnellement, en lui disant ce qu'elle pensait vraiment de lui.
La voix de son amant noir la ramena à la réalité.
«Ça va bébé?»
«Ouais, je vais bien, pourquoi ?»
«Tu trembles, et tu es songeuse depuis un moment.»
Peut-elle lui raconter ? Doit-elle parler à son amant noir de sa hantise, et du monstre blanc de ses cauchemars ? Non, elle a décidé de le taire. Ce nétait pas nécessaire.
«Non chéri, je vais bien. Juste perdue dans mes pensées. Juste ... juste plus heureuse que je ne l'ai jamais été.»
«Vraiment ? Aucun problème ?»
Elle a ri : «Mais non. Je nai jamais été plus heureuse quavec toi.»
Elle regarda le réveil sur la table de chevet. Dans une heure environ, elle devra s'habiller et quitter son amant noir pour retourner auprès de son mari. Elle devait vivre avec son cauchemar, cette fois complètement éveillée.
Une idée la réconforta. Elle savait qu'un bébé avec cet homme noir serait un beau bébé, un vrai ravissement, et pas un avorton comme son mari blanc. C'est cette espoir qui lui donnait la force de supporter son mari blanc. Leur mariage ne pouvait pas durer plus longtemps, mais son amour pour son amant noir, cet homme passionné et puissant, la rendrait heureuse.
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